[GP] Misano, 13 septembre 2015

C'est vrai que aujourd'hui sa a été Marquez le plus sage.....et c'est lui qui en a tiré le plus de bénéfice..

La même course en début de championnat aurait donner un autre résultat.....

Je trouve l'analyse d'alexis-bg très pertinente. C'est Lorenzo qui fait le lièvre pas l'inverse et en toute logique, Rossi calque sa course sur lui. Après citer Le Cid, je veux bien, mais la gloire elle a eu lieu plusieurs fois cette saison avec l'Argentine, Assen, Silverstone. Et on peut parier que ça n'est pas fini.

Lorenzo a craqué. D'une part, sa tactique habituelle de prendre la fuite n'a pas marché, d'autre part, les impondérables ont mis à mal ses certitudes, il a douté et est tombé. C'était pas écrit mais c'est arrivé. La pluie fait partie de la course moto.

Maintenant Marquez doit gagner toutes les courses qui restent et Rossi faire moins bien que 3 à chaque fois. La pression est sur Lorenzo. Et... tout peut arriver, l'an passé Rossi était tombé en tentant de doubler un peu précipitamment Pedrosa. Mon avis qu'il ne commettra pas la même erreur...

Motegi et la pluie c'est fréquent. Aragon sera sans doute pour Lorenzo mais Marquez...

Et Lorenzo, quand il cessera de pleurer, il plaira au public. Ca, c'est pas gagné.

On peut aussi penser que c'est Lorenzo qui controlait Rossi puisqu'il était derrière et qu'il savait qu'en changeant de gommes avant son adversaire, il lui reprendrait de toutes façons des points, la chute de jorge n'était pas programmable et est un bonus non négligeable, Rossi est quasi le dernier a changer et il fait 5, peut etre qu'avec un tour supplémentaire, le contact avec Redding était possible? (je ne connais pas l'écart qu'il y avait entre Lorenzo et son précédent quand il a repris la piste).
Une chose est sure, sans la chute, Lorenzo était devant (ce qui a du encore augmenter sa nervosité avec cet avantage a concrétiser, mais en conditions séchantes, Rossi aurait pu lutter s'il avait lui aussi changé plus tot(on ne fait pas de records du tour dans ces conditions...Et vale se débrouille plutot pas mal en baston^^)

Loris Baz incroyable quatrième pour sa première course en MotoGP à Misano

Maîtrisant à la perfection des conditions météo très difficiles à gérer, Loris a réussi le magnifique exploit de terminer en quatrième position, cédant seulement la troisième marche du podium dans les tous derniers tours. Grâce à cette performance impressionnante, il est désormais nettement en tête au championnat de la catégorie Open, avec 5 points d’avance sur Hector Barbera et 12 sur Jack Miller. Cette belle quatrième place de Misano (devant Valentino Rossi) lui permet d’occuper désormais la quinzième position au classement général du Championnat du Monde.

Baz s’élançait en seizième position lors du départ, alors qu’en tête Jorge Lorenzo devançait Marc Marquez et Valentino Rossi. La pluie commençait à tomber et les équipes préparaient les deuxièmes motos. Après avoir changé de machines pour pouvoir disposer de pneus pluie, à 20 tours de la fin, Marquez précédait Lorenzo de 0.5 et Rossi de 4.1. Loris Baz pointait en neuvième position. Claudio Corti et Loris, les deux pilotes de l’équipe Forward Racing, étaient les premiers à changer de motos pour repartir en slicks. Les trajectoires séchaient rapidement, sur un mètre de large environ selon les endroits.

A 12 tours du drapeau à damier, peu après la mi-course, Rossi passait en tête devant Lorenzo et Marquez. Baz en slicks tournait en 1’39, contre 1’48 pour les trois leaders qui ne rentraient toujours pas. Loris remontait en treizième position. A 10 tours de la fin, Marquez rentrait aux stands, alors que Rossi et Lorenzo continuaient en 1’47. Baz passait cinquième ! Alors qu’il ne restait plus que 6 tours, Jorge Lorenzo chutait sans gravité. Marquez menait avec 6 secondes d’avance sur Bradley Smith et 11 sur… Loris troisième ! Redding était quatrième à 4.5 du Français. Rossi occupait la cinquième position, mais à 12 secondes de Redding. Baz cédait la troisième place à Redding à 4 tours de la fin, 14 secondes devant Valentino Rossi. Il terminait finalement quatrième, prouvant ainsi qu’il méritait largement sa place en MotoGP, et beaucoup se rappelleront très longtemps avec émotion de sa victoire en Open et de sa sublime quatrième position au général ce dimanche 13 septembre 2015 sur le « Misano World Circuit Marco Simoncelli. »

« Cette course a été un peu folle, avec les changements de motos, expliquait Loris. Tout de suite il s’est mis à pleuvoir, ce qui rendait les choses compliquées. Il ne fallait pas faire d’erreurs et rester sur ses roues. J’ai réussi à rester dans ces conditions devant mon groupe en étant déjà premier Open, aux alentours de la douzième place. Après j’ai été un des premiers à rentrer alors qu’il pleuvait pour mettre les pneus pluie. Puis ça a très vite séché. J’avais un bon rythme avec ces pneus-là, mais malheureusement j’ai fait une petite erreur et tiré tout droit parce que la piste séchait rapidement et surchauffait le pneu avant.

« Je pense que la clé a été de rentrer rapidement ensuite pour remettre les slicks. Je suis revenu aux stands et le team y a fait un superbe travail car je ne leur avais pas fait signe que j’allais rentrer, je l’ai décidé seul au dernier moment. Quand je suis rentré, ils ont eu à peine six secondes pour démarrer la moto et retirer les couvertures chauffantes. Ça n’a pas été simple mais on a réussi.

« De retour en piste, il était très difficile au niveau des couleurs de voir où le revêtement était sec et où il était humide. Il était compliqué aussi de savoir quelle position j’occupais. Je savais que j’étais premier Open, mais sans connaître ma place au classement général. A trois tours de la fin, j’ai vu que j’étais troisième, mais avec Scott Redding derrière moi et j’étais sûr qu’il allait passer. J’ai fait ensuite en sorte de faire le moins d’erreurs possible et de ramener cette quatrième place, les points, et la première position au championnat Open. Je suis très content, et c’est bon pour tout le team après ce qui s’est passé, donc ça fait plaisir. »

Résultats du Grand Prix :
1 Marc MARQUEZ-Repsol Honda Team
2 Bradley SMITH-Monster Yamaha Tech 3
3 Scott REDDING-EG 0,0 Marc VDS
4 Loris BAZ-Forward Racing

Résultats de la catégorie Open :
1 Loris BAZ-Forward Racing
2 Jack MILLER-LCR Honda
3 Mike DI MEGLIO-Avintia Racing

Classement provisoire du Championnat du Monde MotoGP :
1 Valentino ROSSI-Yamaha 247 points
2 Jorge LORENZO-Yamaha 224
3 Marc MARQUEZ-Honda 184
15 Loris BAZ-Yamaha Forward 28 (1er Open)

Bien que j'ai vu ce GP en différé, je sais pas vous, mais quand Rossi est passé devant Lorenzo, j'ai eu une montée d'adrénaline, d'endorphine, de tout un tas de trucs et de zigouigouis dans les tripes  

Oui, ça me l'a fait aussi; (sont sympa ces smileys jaunes ...)
Pour en revenir aux stratégies, celle de Smith, hein, c'était pas gagné, et pourtant ...

Je pense que la stratégie de Baz était meilleure que celle de Smith ; mais il était moins rapide en piste sur le sec et il finit à 20 sec de Smith...

Quant à Redding, il est bien tombé à un moment non ? Il finit à 18" de Marquez, il aurait pu gagner sans la chute ?

A propos de la belle victoire de Johann , je pense qu'il est le 1er français à avoir remporté 3 gp successifs .

azimut666 a écrit:

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J'adore !

D'abord merci à ceux qui m'encourage à continuer ces courbes
En voilà deux pour le prix d'une  
Loris n'est vraiment pas passé loin du podium, très beau résultat   .
Smith est Anglais, il faut croire qu'il a un gros flair pour la météo, c'était risqué, on a vu ça a Aragon en 2014, chapeau à lui ça a payé.
(Bien content, pour Tech3 et Poncharal qui nous régale dès qu'il à un micro   )
Redding n'a rien laché après sa chute, chapeau également  

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Côté des "hors normes" le gros affrontement annoncé n'était pas au rendez-vous.
Marquez a été malin, quand il est passé à l'arrière du trio, je me suis dit "il va sortir avec 1 tr d'avance et prendre 10 à 15 s sur ses potes de première ligne", très bien joué .  
Rossi reste le plus à l'aise sur le mouillé. Je me demande encore si son retard à repasser en slick avec un Lorenzo qui suivait était délibéré, c'était dire adieu à la série de podium. En revanche si le but était d'emmener Lorenzo à une position ou la différence avec le suivant est d'un point, c'est un coup d'échec remarquable ou l'on perd un peu pour gagner plus tard.
Le coup devient magistral quand l'adversaire s'aperçoit qu'il perd des gros points et la course, il ne prend pas la mesure de la piste et à l'image des agacements du week-end, s'excite et offre 11 points à Rossi.
Un pas de plus vers le mat   .
A noter qu'avec Pol Espargaro (qui alterne rouler vite et chuter) il sont les seuls à chuter en deuxième partie de course.
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Le petit poisson jaune, ce ne serait pas un piranha ?

Pol Espargaro a intérêt d'attaquer 2016 diffèrement de 2015...

Bien analysé, me semble-t-il, mon cher herteb, Vale a marqué à la culotte son seul vrai rival pour l'instant, à savoir Lorenzo, et celui-ci sentant qu'il s'est fait endormir, s'agace et perd la course. Il me semble que le piranha n'est pas jaune fluo, quoique

A noter le comportement du bon vieux docteur, roi du fair play et des grands sourires qui se cale au ralenti sur la trajectoire de Lorenzo en qualif...

Oui bien sûr, mais c'est toujours fait avec doigté C'est cela la marque des grands !
Quand il prendra sa retraite et il la prendra un jour, beaucoup soupireront ... et nous nous le regretterons !

Oui, c'est toujours fait avec délicatesse le jeu de VR46.
J'en deviendrais pro Lorenzo, dommage avec 23 pts d'avance ce championnat va se terminer en eau de boudin.

Pour moi rien n'est joué, et MM93 est-il réellement hors course au titre ?

Avec 63 points de retard, 5 GP à disputer et 2 pilotes devant ?
Il devrait récupérer 12,6 point par GP : pas impossible, mais improbable.
25 - 16 = 9

Même, à ce point s'il emporte encore quelques victoires il risque de faire le jeu de Rossi, à condition que ce dernier finisse toujours sur le podium et une fois devant Lorenzo, ce qui est faisable, vu le championnat jusqu'ici.

le vieux docteur a écrit:

Bien analysé, me semble-t-il, mon cher herteb, Vale a marqué à la culotte son seul vrai rival pour l'instant, à savoir Lorenzo, et celui-ci sentant qu'il s'est fait endormir, s'agace et perd la course. Il me semble que le piranha n'est pas jaune fluo, quoique

Je ne suis pas convaincu à 100% et endormir pourrait bien être le mot juste. Lorenzo a l'adversaire juste devant lui, dans sa tête il veut rester au contact et éventuellement repasser devant le moment venu, pendant ce temps, les points s'envolent. Le team lui demande de rentrer, il perd ses repères etc etc.

Pas impossible qu'en plus Rossi ait senti que Marquez avait la possibilité de s'interposer entre lui et Lorenzo sur le sec, donc -9 points en perspective.
Pure théorie, élaborer de tel stratégie en course semble tellement incroyable .

Allez, je me risque un peu... on verra bien si c'était foireux. Rossi sera champion du monde, de peu. Il n'est pas le plus fort partout mais jusqu'aujourd'hui, il aura fait preuve d'une régularité exceptionnelle, montant sur le podium sans interruption depuis le Japon 2014, voire depuis Indy si l'on exclut sa cabriole sur l'herbe synthétique en Aragon. Steady Rossi, pour reprendre le surnom jadis donné à Lawson.
Du reste, Valentino est solide et malin, c'est un aspect de sa palette que les années Ducati et la reconquête chez Yamaha avaient un peu estompé. Il est aussi florentin qu'à la grande époque comme on a encore pu le constater tout au long de la saison. Il sait mettre la pression tout en ayant l'air de ne pas la subir y compris quand Lorenzo chaussait ses bottes de sept lieues pour revenir au même nombre de points que lui. Devant le fait accompli, on n'a jamais vu Rossi se rouler parterre à la majorquine... il a simplement joué la modestie et l'humilité. Et comme Rossi est Rossi, ce qui relevait de l'objectivité pure et simple s'est muée dans le regard des observateurs en "lucidité", "réalisme" et "grande classe". Ou comment transformer le plomb en or. De ce point de vue, son rapport au public et aux médias lui permet en plus de mettre les rieurs de son côté. J'ai même l'impression qu'il a modifié sa façon de répondre aux journalistes. Outre le masque permanent du comediante qui fait merveille avec ses ruses de florentin, il prend à témoin, finit ses phrases presque tout le temps par un "no ?" qui n'est jamais que la marque des questions oratoires. Il ne se contente plus du récit objectif de sa séance ou de sa course, il se met en scène comme sur son casque : tantôt en difficulté, tantôt modeste, lucide ou dominateur radieux mais très rarement conquérant... ça, il a sans doute passé l'âge et c'est un sentiment qu'il laisse volontiers à Lorenzo, lequel ne se prive jamais d'endosser le costume du guerrier. Rossi n'a pas besoin de le proclamer pour être l'ogre du dimanche.

Lorenzo - inquiet de nature - est probablement bien moins serein que Rossi, ce dont témoigne la moindre de ses déclarations publiques, jamais nuancée, toujours empreinte d'un superlatif un peu incantatoire et péremptoire, comme s'il visait à l'autoréalisation. Lorenzo, il faut qu'il écrase, qu'il conquière en rase campagne sans faire de prisonniers. Il gagne comme d'autres philosophaient, au marteau. Etrange compulsion de brutalité émotionnelle chez un pilote aussi fin dans son pilotage... Sa com' est assez sommaire, franchement binaire. Il est tour à tour poursuivi par la guigne, dans la meilleure forme qu'il ait jamais eue, victime de dysfonctionnements et de conditions anormales etc... et ce n'est sans doute pas l'inélégance des tifosi dont la clameur a fait vibrer Misano tout entier quand Lorenzo a chu qui pourrait le consoler. En début de saison, pour répondre à ceux qui le disaient amoindri, Lorenzo a répondu qu'il était un diesel. Ensuite, il y a eu les pneus, ensuite le casque, avec des si, il gagnerait toutes les courses. Alors qu'il est tout de même très fort et très régulier, pourquoi être aussi fébrile et s'emporter même quand il loupe un malheureux "start practice"... il veut si fort l'idéal qu'il se braque sur les conditions parfaites et se trouve démuni au moindre grain de sable. Trop de négativité pour être au top, surtout quand l'adversaire est du calibre de Rossi.

Marquez... a autant de victoires que de chutes jusqu'à présent. Comme un génie qui s'annule de lui-même. J'ai l'impression que c'est de ses trois saisons celle qui lui aura appris le plus. Capable du meilleur, il s'est cru le déboulonneur de l'icône. Manquait l'expérience. Le seul biais par lequel Rossi s'est montré capable de venir à bout du talent de Marquez, c'est la constance. C'est d'ailleurs ce qu'il travaille presque exclusivement puisque s'il a progressé, il ne goûte toujours pas le format de qualifs actuel. Marquez cette saison a commencé à singer la com' de Rossi... avec des sortes de finesses et des petits coups d'état... des petites phrases comme en Argentine, des façons de se poser en patron, de se revendiquer vainqueur à Assen comme si son talent avait besoin des didascalies de Shuhei ou Livio... souffleurs sur tapis vert. Marquez a vu que ça ne prendrait pas, découvrant lui aussi qu'un phénomène de précocité peut être l'étoile de demain mais qu'avant de voir disparaître une naine blanche, il faut se méfier de la supergéante. On a pu constater que ses coups fourrés passaient beaucoup moins bien que les manœuvres un peu cavalières de Rossi. L'effet de lassitude sans doute... jusqu'ici Marquez sortait toujours vainqueur des confrontations. Pas besoin de souplesse... ça passait en force. Ça n'aura pas fonctionné cette année ; ça ne pouvait sans doute pas fonctionner tout le temps. Marquez était on off. Je crois qu'il l'est encore trop. 25 points ou rien. Ce serait extraordinaire qu'il remonte son retard sur ses deux adversaires jusqu'à les dépasser et remporter le titre. Il en est sans doute capable mais je crois qu'il a un peu perdu de sa superbe du fait de ses quatre chutes. C'est peut-être ce qui lui est arrivé de mieux pour la suite. Il va sûrement encore gagner des courses cette saison mais pas toutes. Et les deux autres savent compter...

Bref. Je vois bien Rossi décrocher le titre. Surtout s'il y a de la bagarre. Il n'est pas le plus performant mais c'est de peu. Par contre il est d'assez loin le plus complet. L'expérience était son fardeau lorsqu'il donnait une importance considérable aux détails... ce qui l'a amené à remplacer Burgess par Galbusera, argüant que l'âge aidant, il était important que les finesses d'expression puissent passer entre le pilote et le chef mécano et que ce besoin-là impliquait qu'il puisse converser en italien. Aujourd'hui j'ai l'impression qu'il a trouvé une sorte de quintessence. Entre le pilotage à l'indienne qu'il a fallu apprendre et les nécessités de canaliser son immense expérience, je crois que la synthèse est faite. D'ailleurs n'est-ce pas sa plus belle saison depuis belle lurette ?

Je ne pense pas que tu ais pris beaucoup de risque, ça me semble très juste ... en tout cas à mes yeux
Lorenzo et Marquez sont trop monocorde dans leur talent, ça va tant que tout va pile-poil, que tout est figé ( même la météo ) ... et n'ont pas eu à se remettre en cause. Ce que Rossi a démontré savoir faire plusieurs fois durant sa carrière.

On pourra aussi noter qu' à chaque phase de cette magnifique épopée l' Italien a rencontré sur son chemin des adversités extrêmement compétitives, aucune saison n'a été gagnée d'avance que ce soit d'un point de vue technique que de ses talents de compétiteur hors normes. Je le répète mais on risque de le regretter quand il décidera que ça ne l'amuse plus.

Il y a vraiment deux aspects du sportif qui me plaisent énormément, son sens du placement tactique décuplé et sa communication stratégique.
On ne retrouve ça chez aucun autre concurrents , passés et actuels.

Merci messieurs !

Très beau commentaire, Cardamome !
MM n'étant pas sous pression, il a non seulement suivi plus vite les consignes de l'équipe, mais n'a pas tout de suite pris un gros rythme avec ses slicks, après avoir évalué , par contre, il s'est montré impressionant sur le séchant pour assurer en fin d'épreuve
Idem pour Rossi: il a changé (trop ) tard mais mème si Pétrucci remontait, il n'a pas fait la mème bétise que Lorenzo, a chauffé ses gommes, et en fin d'épreuve, son rythme a augmenté pour supprimer toutes chances a Pétrux de pouvoir passer.
Si pour ma part j'ai compris qu'il perdait l'occasion de terminer devant quand j'ai vu les temps de Baz, il n'avait pas les mèmes infos et je remarque que si le pannautage de jorge lui conseillait de rentrer (eux ils avaient surement les temps de Baz, mais aussi pouvaient juger de l'évolution de Smith, resté en slicks), les indications signifiées a Rossi au mème moment concernaient l'arret (ou pas) de jorge.
Il était évident que Rossi laissait l'initiative a jorge et a ce moment de la course j'ai considéré que vale faisait une énorme bourde qui non seulement l'éliminait du podium, mais après l'arret de Lorenzo le plaçait certes en position de chasseur mais derrière avec peu de tours pour rattraper une différence énorme (9 secondes).
La stratégie de Rossi était perdante, vue de l'extérieur, mais lui de l'intérieur voyait si la pluie continuait ou pas et évaluait le grip de la piste, cela dit si Baz ou Smith allaient déjà plus vite, le doute n'était pas tellement de mise, dans ces conditions, ce n'est pas celui qui réagit après qui fait une bonne affaire.
Il ne l'était pas non plus pour Lorenzo qui s'est précipité sur l'occasion, mais compter sur la chute de jorge me semble bien trop incertain (certains diraient Machiavelique ^^) pour pouvoir etre pris en compte.
Oui, Lorenzo était dans un état de nerfs épouvantable, oui, il s'est mis la pression, mais qu'il craque est tout de mème une surprise et une chance pour Rossi pour qui tous les objectifs s'écroulaient...
Alors vale a très bien roulé sur le sec, en début d'épreuve, rattrapant les deux autres, il a très bien roulé sur le mouillé, en doublant les deux autres et il est resté calme tout au long de la course notamment après le dernier retour des slicks et ça, par contre c'est tout sauf de la chance.
Lorenzo ne peut pas en dire autant.