Joel Enndewell ou le side car avant tout ! La suite...(2)

charlie grouniache a écrit:

Hé Joël, le passager ne sort presque pas ? T'en penses quoi ? Ben c'est comment quand il sort ?
Amitiés

Charlie

FB21 m'a fait la même remarque 
En fait, là! on faisait juste chauffer les pneus 

Bsr,

Alors par hasard j'ai récupéré cette pub sur une page FB, et vous en fait profiter.

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Fred

Salut

Un ami à moi :  Francky MOREL, sidecariste devant l’éternel à retrouvé cet article par hasard.

Avec mon passe, Sylvain DETOURNAY, nous avions fait très fort.
Faire le scratch de la journée, en side-car, n’était pas courant à l’époque
En plus, derrière, il y avait du beau monde.
Si vous regardez le chrono, c'est expliqué par le développé de la cote qui était très court.

Nous étions les premiers surpris de mettre presque 5/10 à Hubert.
Bon : ce jour-là, il pleuvait

Navré pour mes chevilles.  

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Oulah !les spectateurs (et le gendarme) on se croirait sur le Tour de France.....cycliste! Bravo en tout cas.

Bonjour

L’histoire déjà été longuement développé sur PIT line mais pour les retardataires et les newcomer'S je vais tenter de faire un truc court.
Encore que faire court pour raconter 48 années d’amitiés et d’échanges techniques ce n’est pas facile.

La genèse du FB1 (François BERNARD 1) peut-être résumé de cette manière.

Je pilotais déjà depuis 1969 ; et en 1973 je possédais un magasin de rayonnage de roues et mise au point moteur moto (genre station mise au point Solex auto de l'époque)
Saison 73, François se présenta dans mon magasin, il cherchait à avoir des renseignements sur les side-cars de course car il voulait s'en fabriquer un.
Il sortait fraîchement de L'ESTACA, et je me suis vite aperçu qu'il en connaissait beaucoup plus que moi.
De mon côté, j'avais déjà une idée de ce que j'aurais besoin pour pouvoir mieux piloter ce genre d'engin, mais je ne savais absolument pas comment le réaliser.
Par contre, lui avait déjà tout appris et compris ce qu'était un déplacement de masse et une épure de suspension.
Et de vouloir passer à l'action pour se fabriquer un side-car, il s'est finalement sacrifié, dévoué et rallié et à ma cause.

Et je rajouterais : que, de toutes les personnes que j'ai rencontrées dans le milieu moto ou auto, lui seul avait tout compris de comment faire fonctionner efficacement un side car.
Car un side ! ce n'est certainement pas une moto, mais pas non plus une voiture à la quelle on retirerais une roue.
Croire qu'un entre deux serait capable de fonctionner, est une utopie.    

Quelques jours après ce premier rendez-vous, il revint me voir avec un plan et me dit : est-ce que c'est cela que tu aimerais avoir ? Et ce plan n'était autre que le FB1.

Et mieux encore, il avait une maman extraordinaire, qui lui a permis de se mettre en RTT et il m'a accordé trois ou quatre mois ? de dévouement à construire ce châssis.

Des premières tours de roues que j’ai faits avec le FB1, j'en garde un souvenir extraordinaire car ce châssis est un véritable vélo, et j'ai hâte de finir de le remonter comme je l'avais promis sur un autre poste.

http://www.pit-lane.biz/t8458-oldies-restauration-de-mon-side-car-des-annees-70-la-suite

Avec François nous somme donc amis depuis 1973 et après le FB1 nous avons fait 2 autre engins

LE FB2

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LE FB3

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Encore aujourd’hui, je lui casse les pieds avec le remontage du FB1.  

Il m'est difficile de faire plus court, mais s'il y a d'autres questions, j'y répondrai.

Sportivement, à toutes et tous.

PS : sans lui, avec mes 3 passagers, nous n'aurions pas pu avoir les résultats que nous avons faits.
merci qui ? merci François

Tu l'as dit! un side car c'est ni une moto , ni une auto, j'en garde un souvenir plus que mitigé, pour ne pas dire mauvais, suite à un bref essai de l'attelage d'un copain, celui qui avait une roue de panier directrice, le tout attelé à une FJ 1200 avec train avant spécifique side car. En fait il faudrait rouler pas mal de temps pour assimiler car pour un novice c'est un vrai casse gueule, comme ces foutus trikes équipés d'un 250 cc Honda Elsinore pleins de watts? Quelle idée de faire des engins avec un nombre impair de roues?
Dan

D'abord, je pense qu'il fallait être sujet de sa très gracieuse majesté pour penser à mettre la remorque sur le côté, pas derrière. (Quelle idée)
Mais le gros avantage, c'est que tu as 2 façons de piloter en 1. Surtout avec un ancien chassis, sortie avant, tout est différent si c'est à gauche ou a droite, courbes, freinages et même accélérations.
What else ?

Il faut toujours situer cette invention (?) et les autres dans le contexte de l'époque, soit très tôt dans l'histoire des transports motorisés (terme verboten et haineux) de la "mobilitude".
L'usage a l'origine n'était pas ludique mais utilitaire soit des temps que nous allons bientôt retrouver si tout se passe comme nous voyons aujourd'hui.
Les prudents éclairés complotistes haineux auront gardé leurs engins qui-tuent-la-planète, les salauds, sans electronike qui ne sert qu'a faire marcher le commerce par la tyrannie des normes imposées par le système oligarchique.
L'industrie à la fois s'y plie, mais pas sans en sous entendre la folie (déclaration récente de Carlos Tavares, Pigeot and co) et le caractère catastrophique et inapplicable.

L'ami Fugner, toujours en pleine forme 

C'est pas faux et peut-être même prophétique !

N'en jetez plus, vous en voulez à mes chevilles

Le prophétisme, qui n'en était pas n'était qu'un simple constat de la marche du monde initiée par la sphère "occidentée". C'était avant, quand je vous rebattais les oreilles de mes propos de fin du d'UN monde. Nous sommes maintenant de plein pied dans la m... ondialisation heureuse, si longuement élaborée en 4 décennies sans espoir de retour, ses containers perdus, ses processeurs introuvables pour le programme "aller chercher le pain dans Pouris sans dépasser 30 km/h", avec la bonne électricité des éoliennes en fer et en béton qui ne tournent jamais C'est tout mon univers, bien confiné, qui accapare tout mon temps et mon intérêt. Je n'ai pas du tout envie d'y revenir ici, mais peut être d'expliquer les raisons de ma défection de P-L dans un sujet le moins lourd possible et bien isolé des... vôtres.
J'y réfléchis. Ma personne n'a aucune importance, je ne risque pas de disparaitre en me penchant imprudemment sur mon nombril.

Ma femme et mon dernier passager disent toujours : avec ENNDEWELL ! c’est une aventure par jour, minimum garantis
Et bien en voilà une que j’avais oublié de vous narrer
OK ! ce n’est pas du side car mais bon


Ayant travaillé à la presse comme livreur de journaux de 1966/1969 je connaissais déjà la société HOLLANDER qui à l’époque n’avait que des break 21 Citroën 4 roues.
J’avoue que quand je les croisais au dépôt NMPP nord de Paris (pas loin de chez MOTOMECANIC DARCOS) je bavais devant l’envie de faire ce métier.

A cette époque je connaissais un collège qui est devenu un ami et qui s’est fait embaucher par aller faire la route de la Hollande et de l’Allemagne.
Les chauffeurs avaient interdiction d’emmener qui que ce soit avec eux (le patron appelait ça du frette de cabine)
Malgré cela, un jour mon pote me dit : ça te dit on part à Amsterdam ce soir !! devine que oui.

Les besoins de l’époque étaient de livrer tous les titres Français de l’après-midi (dernières édition) genre le monde, France soir, le Paris-Turf les titres chrétiens en fait tous ce qui ne sortaient des rotatives en fin de journée
Et de les amener à bon port avant que les services de distribution de Bruxelles Amsterdam et Francfort puissent les mettre en kiosque de très bonheur le matin.

Nous partions des NMPP nord parisien vers 22h et étions à Francfort ou à Amsterdam à plus tard vers 3h30 4h du matin
De mémoire l’horaire limite était 4h30.

Donc pour des raison évidentes la livraison n’était pas possible de jour et en plus avec la circulation cela aurait été impossible.
Cela se faisait l'été comme l'hiver ; en hiver, les breaks étaient équipés de deux pneus cloutés à l'avant et de seulement une roue clouté à l'arrière, pour pas trop donner de dérivés et surtout ne pas perdre l’avant.

Parfois à l’aller ou au retour ? Il y avait récupération d'une remorque à Bruxelles. Ils étaient équipés d'une remorque 4 roues. Cela est devenu très vite plus compliqué pour rouler sur la neige.
Mon ancien passager Michel GOBBE y a perdu son emploi.

À mi-chemin il y avait une halte café très rapide ou la rencontre avec les gendarmes était très amicale.
Ils connaissaient très bien les horaires et en plus quand il n'y avait pas de neige, ils entendaient les pneus clous de très loin
La journée c'était dodo et on repartait le soir vers Paris et toujours charger des journaux du pays voisin.
Il y avait 3 voyages semaine

Alors pour finir on va parler moyenne.
Ne pas oublier qu’à l’époque c’était tout par les national
Entre Paris et Amsterdam il y a (en 2024) 518 kms
Entre Paris et Francfort il y a (en 2024) 585 kms
Pour rectifier les optimisations un peut farfelue de certains et être plus exacte c'était plus du 95/100 de moyenne mais mis à part quelques fois, les horaires étaient tenus été comme hiver
À ne pas oublier qu'à l'époque nous étions bien moins nombreux sur terre donc moins de véhicules

Un peu mon n'veu! pour faire 100km/h de moyenne sur des nationales françaises il faut usiner  comme un porc: 120 à 160 voir bien plus par endroits, ou alors ce sera plus flatteur sur une distance relativement courte d'un trajet connu et dans les meilleures circonstances; sur des 300 à 500 km il y a au moins un plein de carburant, une pause pipi ou clope, ou un gorgeon rapide, histoire de dérouiller les guiboles encerclées dans le cuir, et les crampes dans le cou. Les feux, les patelins les ronds points innombrables, quelques enfilades de poids lourds bouche la vue, les ralentissements sur certaines bagnoles égarées dans le trafic, bref la route avec ses bandes continues lorsque des bornés refusent de se serrer à droite.
Dan

Mmm un point positif de l'époque, les ronds points étaient, sinon rares, en tous cas moins nombreux!

bartau a écrit:

Mmm un point positif de l'époque, les ronds points étaient, sinon rares,  en tous cas moins nombreux!

Absolument , mais j'ai un peu oublié les dates dans mon récit, sans doute de la confusion!
Dan

Et pas de dos d'âne
quoi que sur certaines bosses je me rappelle que parfois on était un peu de début d' apesanteur (pont)

Citation :

sans doute de la confusion

Un peu d'emportement emphatique ne nuit jamais!!!