[Sorties] Café Racer Festival. Montlhéry 21 et 22 jui 2014.

Fête du travail 3ème partie, Yves Kerlo, sa vie son oeuvre, le Reflex classic de classe :

Yves exposait quelques échantillons marquants témoignant de ses nombreux talents.
Là encore, c'est une vie de réalisations brillantes et une expérience irremplaçable qui sont un gage de réalisme et d'efficacité pour les restaurations à nouveau disponibles au service des amateurs éclairés.



Même les conceptions les plus tordues ne lui résistent pas...


...alors les merveilles :

Fête du travail 4ème partie : Et Dieu créa sous vos yeux la valeur :

Par le mystère de la mode et de la carte bleue ?
Pas vraiment.
Il était barbu et tout noir ce qui surprit un peu.
Il prit le sable et le tassa sur le modèle, en fit un moule, chauffa le métal sans grand intérêt dans l'état et le coula dans l'empreinte pour devenir pièce d'usage.
Et sa peine se transmuta en valeur à sa satisfaction et à celle des spectateurs qui en avaient besoin.

Le marchand de vent, son voisin rose et pomponné factura aussi des illusions à emballer des éoliennes géantes.
Quel pouvait bien être son nom ? A vrai dire en s'en fout.

Au top, cette petite série de de compte-rendus.

      

Tu vois, tu devrais sortir plus souvent: on aurait plus de CR, et moins de traité politiconomiques...

  

Merci Fügner pour cette ballade.
  

Une belle découverte avec la présence de Timothée Monot et de son père, de leur focalisation sur le seul plaisir du pilotage qui ne va pas sans le sens des responsabilités.
Au terme des échanges avec les pit-laineux présents, c'est sans doute un sentiment de séduction qui l'emporte.
Il est visiblement partagé puisque les marques de confiance ne manquent pas, concrétisées par le prêt de différentes machines, en France comme en Angleterre (et le TT en électrique) ou les coups de pouce d'Yves toujours sensible aux saines passions.
Et celle pour les courses sur route n'est pas banale pour un garçon de son âge. La culture familiale est passée par là.
Il pratique les grandes classiques depuis 2011 dont la mythique île de Man, un monde à part dont il nous a fait partager un peu de ses expériences.
S'exprime chez lui une curiosité émerveillée qui transparaît dans un sourire qui ne ment pas, la simplicité ancrée sur de solides points de repères très éloignée de l'ambiance sophistiquée (l'art de tromper) très présente à Montlhéry...


Son ER6... métissée (quizz) :


Le prêt d'une RC30 pour le Manx GP :

Raahh, lovely! une RC 30, quelle super bécane, comment Honda n'a pas construit sa descendante de nos jours ( hormis la RC 45) et laissé ce créneau à Aprillia ( RSV4).
A+ Dan

Je suis venu, j'ai vu et j'ai salué samedi les piliers de pit-lane à l'ombre (vu le grand âge?) sous le auvent de KERLO-CLASSIC.
Accueil chaleureux, apéro, ça fait du bien après 3h00 de route sur une japonaise des 80's.

j'avais malheureusement oublié l'instamatic pour immortaliser l’événement   , et rendre compte de toutes les bécanes que j'ai bien aimées.

Beaucoup de préparations home-made et qui roulent (dont ceratines de Belgique, Allemagne ..), le parking visiteur regorgeait de ces personnalisations qui sont l'objet de passionnés, au fond de leurs garages et non de préparateurs tels qu'ils y en avaient dans l'allée centrale. Des passionnés aussi certainement mais la concurrence est rude, la main d'oeuvre importante, il y aura des boutiques éphémères.

En résumé, belle journée, belles bécanes, cadre magnifique. L'année prochaine je reviens avec la moto sur la remorque pour profiter de l'anneau. Merci au neveu de Bubu pour l'organisation de cette manifestation!

Une belle journée ce dimanche à Montlhéry.
Le plaisir de faire connaissance "en vrai" avec des PitLainers : Mykeul, Thimotée Monot...
Et des motos de tous les styles.

Pour commencer une image en phase avec les commentaires de Fügner, la famille Monot (prononcer Monote).

Et un grand merci à ceux qui m'ont donné un coup de main, pour installer tout ça,
Philwood et Zeze le vendredi et Ed et Mikeul le dimanche pour démonter.

beaux reportages et commentaires instructifs ! Bravo et merci aux valeureux partageurs    

Le positif + : la conversation avec Timothée Monot   , vaillant pilote au sourire charmeur, on s'était loupé au TT cette année, mais on se rattrapera puisqu'il participe au Manx GP  en Aout !
La rencontre avec Mikeul sur le stand Pit-Lane.
Les tours de manèges sur l'anneau historique avec ses nombreuses cicatrices  
De très belles réalisations avec des motos magnifiques, et les séries sides.
Le négatif -: impossibilité de rester la nuit sur le site, donc tout recharger le soir pour revenir le lendemain matin 
La non sécurité sur le circuit: pilotes en jeans, jets, séries disparates, dépassements sous drapeau jaunes voir rouge,  chicane devant la tribune trop serrée, les cônes volaient dans tous les sens  
L'organisation : quelle organisation? samedi matin 7 h on attendait le gars qui détenait les pass, ensuite ceux-ci même pas classé....
Les toilettes 2 +3 blocs sous le soleil ( la forêt a eut de nombreux adeptes), pas de points d'eau.......
Comme le souligne Fügner beaucoup de gravures de mode, avec la selle tronquée muni du heaume en bijou   
Heureusement j'ai pris bien du plaisir à rouler sur l'anneau ou le routier, mais venir de Bordeaux alors qu'il existe des événements ( gratuits pour les spectateurs) comme le Trofeo Rosso ( ou je suis bénévole), les Coyotes à Nogaro, avec quand même de belles machines, faudrait pas nous prendre pour des jambons  
Le meilleur c'est quand même le petit raout du samedi soir dans le bloc VIP; invité par Cédric Klein ( boss d'Avinton) le bracelet pilote ne suffisait pas, fallait le pass rouge ..... au Trofeo et au Coyotes apéro gratos pour tous les pilotes !
Je précise quand même que je suis abonné à Café Racer depuis les tous premiers N°.........
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La RC30 pour Timothée, c'est pour le ManxGP ou le ClassicTT ?

Classic TT car il a déjà participé au TT, mais le Classic TT depuis l'an dernier est joint avec le Manx GP.

Salsbury model 85 partie 1:
Je ne suis pas certain que la présence du Salsbury sur le stand d'Yves Kerlo ait eut d'autre vocation que d'évoquer la palette de ses talents.
Moi j'en ai trouvé une et entrepris quelques recherches pour appuyer mes théories fondés sur les constats visuels de l'engin et l'idée que je me fais des origines de la chose dans le contexte historique de sa naissance.
Ou comment transformer certaines opinions qui passeraient pour des préjugés en certitudes...   
Une angoisse saisi déjà Marc...   
Pour le rassurer, juste un peu, je dirais que le Salsbury constitue un très précieux témoignage d'une ambiance historique qui se voulait porteuse de rêves rose bonbon.
Le lien est dans le contraste avec la "moditude" post-post civilisationnelle qui s'étalait elle à Montlhéry dans la pire confusion des genres dans ses habits de deuil, dernière trace de réalisme... inconscient...
Mais c'est chacun son gout :           
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Soyons factuel.
Le constat est visuel enrichi des commentaires du docteur Kerlo qui a soigné certaines des maladies du bidule.

On contemple :
Ce qui dépasse sous la selle est le kick, bien démultiplié.
On imagine avec délice les belles de époque dans l'exercice   








Avertissement : Le côté moqueur n'est pas ciblé ou s'applique à bien d'autres productions de l'époque, hexagonales en particulier.
L'exotisme des conceptions de ces engins nouveaux qu'étaient les scooters (années 30), la rusticité étaient souvent de mise pour le meilleur ou le pire.
Avec le Salsbury, on est dans les contrastes si présente dans la culture locale.

Salsbury model 85 partie 2 :

Que voient nos yeux ?
Une Cadillac Eldorado à 2 roues et à l'échelle, tout autant démesurée et ostentatoire, archaïque de conception quand on regarde les dessous... qui contrastent avec ceux de Cyd Charisse qui mêlait talents et beauté...



Le schéma de construction est bien connu depuis les Cushman, de structure motoculteur, châssis, guidon anachronique (Yves, respire...  ) et motorisation, mais pas sans désir de séduction par son dessin, les pares chocs chromés "comme" une auto, de commodité par son plancher plat, son grand coffre, son pouf confortable, ses protections variables selon les modèles, sa modularité autour de sa partie arrière / motorisation (il y a des 3 roues). L'innovation est aussi au rendez vous avec un variateur à courroie.



Selon les canons locaux, la carrosserie séductrice est posée sur un châssis plat tout droit sorti du mariage naturel de l'agriculture et de l'industrie très lourde, très présentes sur ce continent.
Harley n'est ni Horex, ni Rumi...
Les gueuses de fonte ne sont pas la fonderie d'aluminium.

Quelques images pour alimenter les remarques de Jean Michel.
Châssis et suspensions (pardon ressorts) pour le moins basiques.
Le ressort pour l'avant se trouve DANS la colonne de direction!
Pour l'arrière j'ai craqué car juste le ressort c'était vraiment trop grave, et il y a eu la greffe sauvage d'un corps de Bilstein trouvé dans un bac.
Méconnaissable et ça ne se voit pas avec la péniche en tôle qui masque le tout.
Marc va pouvoir aller faire des chronos à Carole...


PS Attention un sujet parallèle était en chantier en même temps, cherchez l'intrus.
PS2 Après enquête dimanche auprès d'Alain Nibart, le propriétaire du truc, il ferait parti d'un lot de 3 importés en France il y a 3 ou 4 ans.
En démontant la carrosserie il est tombé cette carte de visite coincée dans le châssis.

Très content de mon Dimanche après-midi passé à l'Hospitality d'Yves.   
L'occasion de faire un peu connaissance avec Ed, Timothée, Pinguinos & Madame, tous spontanément sympathiques : Merci Pit-Lane.   
Quelques moments partagés aussi avec bubu et Tonton Hubert, déjà rencontrés par le passé.   

Pas trop vu le Festival (entendu, oui), mais j'ai eu l'honneur de prendre le guidon de la JBB-Kawasaki, pour faire les 3 mètres  séparant le stand de la remorque. Et je me suis tout de suite habitué à la suspension avant.  
Le scoutère rouge ne m'a pas trop inspiré, mais j'ai bien aimé la Ossa et la TZ restaurées.
Quant au site de Montlhéry, ça reste un endroit à part et qui aurait été encore plus sympathique pour ce genre de manifestation si les organisateurs avaient permis de s'installer pour le week-end.

CR un  peu tardif de mon week-end au cafe racer festival. Plein de bonnes choses, à commencer par ma (trop courte ) rencontre avec Philwood, Fugner et Zézé

J'ai adoré tourner sur ce lieu mythique

Des motos sympas















Et plein de cafe racer "à la mode" que j'ai pas photographiés parce qu'ils me laissent froid.

On peut effectivement louer la qualité du boulot effectué et admirer la finition, mais les garde-boues façon string, les pneus de tracto-pelles et les selles à base de planches à repasser....

Et puis le truc vraiment rédhibitoire c'est "l'environnement" qui  semble devenu obligatoire.
Ainsi ,il parait invraisemblable de présenter un cafe racer digne de ce nom si tu ne portes pas la barbe (vraiment indispensable la barbe, sinon tu fais pas partie du clan des préparateurs de renom)
On s'éloigne de la moto et on a parfois l'impression d'assister à un défilé de mode avec ses "codes" incontournables . Du coup les mecs se ressemblent tous....et leurs motos aussi....

Désolé, je m'égare sûrement

Surement pas   
Ce n'est pas une nouveauté que le summum de la personnalisation soit dans le port de l'uniforme qui est la définition de la mode  
Il est ici totalement contemporain et marqué par le mélange des genres, la confusion la plus totale fait de pseudo références histo(é)riques, produit de l'inculture crasse cyber post machin.

On ne jettera pas la pierre à ceux qui échappent au chômage en taillant du garde boue ou en soudant des charrues...  

La légende "l'anneau" qu'est-ce que tu entends par là?

Plus "sérieux" une pour Jean Michel, comme il les aime

[quote="philwood"]            Tout d'abord un petit cadeau pour Santi et Fügner  



Merci mon brave    Ton geste me va droit au coeur, c'est bien simple , j'en ai la larme à l'oeil  

Je sais déjà que Fufu s'associera à moi pour témoigner de notre profonde gratitude