[Oldies] Yamaha Classic Racing Team

A l'occasion des 80 ans du Dutch TT, autrement dit le grand prix de Hollande à Assen, les organisateurs ont fait appel au fameux Yamaha Classic Racing Team.

Ferry Brouwer, ancien mécano du team Yamaha officiel, a entrepris de regrouper et restaurer, avec la bénédiction de l'usine un certain nombre de machines mythiques ayant survécu à la manie japonaise de détruire les machines officielles.

Quand il ne pouvait pas restaurer, Ferry Brouwer n'a pas hésité à construire des répliques, voire même à inventer des motos n'ayant jamais existé comme le 250/4 présenté sur Pit Lane il y a peu.

Pour l'occasion, Brouwer apportera à Assen, entre autres merveilles, une réplique de la fabuleuse RA31, la 125 V4 championne du Monde en 67 et 68, la fameuse 350/3 championne du Monde en 77, la OW31 1977 ex-Steve Baker.

Le site Italien GPOne annonce de surcroit une 125 monocylindre (Je ne vois pas ce que c'est), une OW16 (la 350 usine de 1974) et, en provenance du Japon, un exemplaire rarissime de la OW23 la 500/4 développée pour Ago. GPOne l'annonce comme une OW53 mais c'est sans doute une erreur... Ago n'a jamais roulé sur une OW53 en course, il a pris sa retraite avec une OW35 en 77.

Pour admirer le YCRT et ses pilotes, vous pouvez aussi aller à Imatra (Finlande) les 24 et 25 juillet (ça me tente bien...) ou encore les 14-15 août à Schotten (Teutonie), le 22 août à Eext (Goudaland), les 18-19 septembre à nouveau à Assen et les 2-3 octobre à Imola (Ritalie)

En attendant, pour plein de photos et d'anecdotes, allez voir le site www.yamaha-classic-racingteam.nl

Tout ça, c'est très joli mais courir sans cesse l'Europe pour vivre sa passion, ça coûte très cher et il y a un moment où il faut dire STOP!

Je viens d'ailleurs de décliner une très gentille invitation à aller à Silverstone car je rentre dans une période psychologique pré-laborieuse...

Bon, bien sûr, si tu allais à Assen, on pourrait reconsidérer la situation...

Le YCRT était effectivement à Dijon. En plus de l'improbable et surprenante RD56F (250cc 4T 4cylindres en ligne) dont j'ai déjà parlé, il y avait aussi :

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Je vous laisse faire la corrélation avec le post de Jarno...

@JanPol : merci j'étais incapable de retrouver ton post sur la présence du YCRT à Dijon.

@Buell-LN : Ferry Brouwer ne "bullshite" pas sur l'origine de ses motos : il a quelques motos usine, comme la Yamaha OW31-77 ex-Steve Baker, dont les carters portent encore le numero enregistré à l'usine comme celui de la moto confiée à l'américain.

Dans d'autres cas, comme les motos semi-usine comme les YZ623 125, ou YZ634 350, ou encore le 3 cylindres YSK33 350 développees en Europe, ce sont les motos authentiques, conservées chez Yamaha Europe en Hollande.

Enfin, certaines motos sont des reconstitutions, comme la RA31 125-4, et Brouwer ne s'en cache pas.
Sur les motos présente à Dijon, peu faisaient partie de l'écrie YCRT proprement dite et, notamment, la 750TZD aux couleurs de Yamaha Motor Canada n'est pas la 750 de Ferry Brouwer.

L'autre intérêt du YCRT c'est que Brouwer est parvenu à attirer une brochette de pilotes remarquable, avec Agostini, Gould, Braun, Mortimer, Korhonen, Kneubuhler, Schurgers etc... Tous dans des cuirs modernes mais à la déco identique au cuir de Ago en 1974, et des casques reprenant le design de l'époque.

En principe, c'est avec celui-ci que la saga Yamaha en GP a pris corps, et s'il a effectivement roulé il y a quelques années sur la 4 cylindres 250 reconstituée par Ferry Brouwer (qui fut son propre mécanicien vers 1970), curieusement à Dijon, il semblait plutôt faire bande à part...

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Par ailleurs l'affirmation de son panneau : "Most successfull british rider" semble faire peu de cas des 9 titres d'Hailwood, mais je n'ai pas le décompte des victoires et des podiums du grand Mike th Bike. Et enfin, je ne compte que 7 titres pour Read et non pas 8 (4 en 250: 1964, 1965, 1968, 1971; 1 en 125 : 1968 ; et 2 en 500 : 1973, 1974; source ICI=

Perso je ne suis pas un fan de Read , il y a quelque chose qui me gene chez lui , et je ne sais pas si il est bien "aimé" par ses petits camarades.

Concernant l 'armada YCRT pour les avoir vu a Dijon ou à Spa , il faut avouer que c'est un vrai régal a chaque fois et en plus les pilotes ne font pas semblant !!

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En 67, les supporters de Hailwood (dont j'étais) ne portaient pas Read, son rival, dans leur coeur, rien que de plus normal...
En 68, après le retrait de Honda, les Yamaha 4 se retrouvaient sans rivales en 125 et 250, et les consignes d'usine étaient que les deux pilotes, Read et Ivy, devaient s'entraider afin de se répartir les titres. Ivy a joué le jeu en 125 au bénéfice de Read, mais en 250 Read n'en a pas fait autant et s'est au contraire débrouillé pour tenter de rafler le titre. En fait, les deux pilotes ont terminé à égalité de points, et l'affaire se serait joué sur le tapis vert. Pas très glorieux pour Read, donc...

Plus tard, le titre 250 en 1971 sur une Yamaha préparée par Ferry Brouwer, et les deux titres 500 sur les MV d'usine ont complété un palmarès qui reste quand même parmi les plus complets. En plus, son passage chez MV lui a donné l'occasion de battre Ago, qui venait de connaître 5 ans de domination faute de rival, ce qui lassait tout le monde. Du coup, Read était un peu remonté dans notre estime...

Quand au 8ème titre mondial, il existe bien, sauf que ce n'est pas à proprement parler un titre obtenu au terme d'une saison de GP, mais le résultat d'une seule course, le Formula I TT de 1977 sur l'île de Man, ce qui n'est pas vraiment comparable.
Mais bon, un titre est un titre. Va donc pour les 8 titres de Read ! !

Jarno, toi qui connais l'Histoire, qu'est-ce que tu en penses?

janpol84 a écrit:

En 67, les supporters de Hailwood (dont j'étais) ne portaient pas Read, son rival, dans leur coeur, rien que de plus normal...
En 68, après le retrait de Honda, les Yamaha 4 se retrouvaient sans rivales en 125 et 250, et les consignes d'usine étaient que les deux pilotes, Read et Ivy, devaient s'entraider afin de se répartir les titres. Ivy a joué le jeu en 125 au bénéfice de Read, mais en 250 Read n'en a pas fait autant et s'est au contraire débrouillé pour tenter de rafler le titre. En fait, les deux pilotes ont terminé à égalité de points, et l'affaire se serait joué sur le tapis vert. Pas très glorieux pour Read, donc...

Plus tard, le titre 250 en 1971 sur une Yamaha préparée par Ferry Brouwer, et les deux titres 500 sur les MV d'usine ont complété un palmarès qui reste quand même parmi les plus complets. En plus, son passage chez MV lui a donné l'occasion de battre Ago, qui venait de connaître 5 ans de domination faute de rival, ce qui lassait tout le monde. Du coup, Read était un peu remonté dans notre estime...

Quand au 8ème titre mondial, il existe bien, sauf que ce n'est pas à proprement parler un titre obtenu au terme d'une saison de GP, mais le résultat d'une seule course, le Formula I TT de 1977 sur l'île de Man, ce qui n'est pas vraiment comparable.
Mais bon, un titre est un titre. Va donc pour les 8 titres de Read ! !

Jarno, toi qui connais l'Histoire, qu'est-ce que tu en penses?

Compliqué comme question bien sur...
Hailwood et Read, c'est un peu Brett Sinclair et Danny Wilde.

Hailwood né dans une famille très aisée, avec Rolls et un jardin assez grand pour qu'on trace un circuit de grass track pour le petit...
Read issu d'un milieu modeste...

Hailwood d'une classe éclatante, un talent instinctif sans doute unique dans l'histoire, capable de gagner sur n'importe quelle machine sans trop chercher à savoir, et sans jamais donner l'impression de forcer, sauf sur la grosse Honda R171 (ou R181 je ne sais jamais) qui ne tenait absolument pas la route.

Read qui a du s'imposer à la force du poignet, pour qui tout a été plus difficile bien entendu.
Ca forge un caractère de dépendre des résultats pour vivre, se loger, se nourrir. On fait moins de cadeaux, forcément.

Read raconte une version bien différente de l'histoire Ivy, rappelant tout d'abord que c'est à lui que Little Bill devait d'avoir été appelé pour piloter une Yamaha, et affirmant qu'ensuite Ivy avait intrigué pour obtenir ces ordres de l'usine, ce qui a ulcéré Read...

Read a été blacklisté un peu en 69-70, courant le cachet dans des courses inter.

Et puis il y a eu 1971, un come back exceptionnel.
Wanted chez Yamaha depuis 68, Read achète une paire de TD2 compé-client, confie le moteur à Helmut Fath, vire le cadre en acier Yamaha et fait fabriquer un cadre aux même cotes chez Eric Cheney, en Reynolds 531, plus de 2 kilos plus léger, plus rigide aussi, et impressionnant avec sa finition chromée.

Read casse au premier GP mais gagne les trois suivants, écrasant les semi-officiels Yamaha Rod Gould et Kent Andersson... La fin de saison sera plus difficile, mais Phil décrochera quand même le titre, son 4ème dans la catégorie.

Et puis en 72 Read fait un coup d'esbroufe fabuleux à Charade, un coup tordu à la Read, parce qu'il doit être prêt à tout pour survivre.

Engagé en 500 sur une Suzuki twin, le moteur casse aux essais.
Read s'aligne sur la grille du GP de France 500 avec sa 250 Yamaha, pour toucher sa prime de départ.
Fin du premier tour, Read est en tête devant Ago et son invincible 500 MV Agusta !!!
Il s'arrêtera presqu'aussitôt, n'ayant sans doute pas mis beaucoup d'essence pour optimiser ses chances de faire un coup d'éclat, alors qu'Ago trimbale un réservoir plein, et puis de toute façon il aurait été déclassé à l'arrivée, puisque la catégorie est réservée aux 351-500cc.

Mais déjà fragilisé par les victoires de Saarinen en 350 sur sa petite Yamaha semi-usine, Ago est vert de rage... d'autant plus que le coup d'éclat de Read a plu au Comte Agusta, qui engage l'Anglais presque aussitôt, officiellement pour aider Ago à lutter en 350 contre les Yam.

Dès 73, Read obtient les 500, et un traitement égal à celui d'Ago, sur le plan technique au moins, et le début de saison tourne au cauchemar pour le bel Italien, archi dominé par Read à moto égale.. Read ets sacré champion 500 sur MV, titre qui "appartient" à Ago depuis 1966 !

Furieux, Ago trahit la Meccanica Verghera et passe chez Yamaha pour 1974, mais à nouveau Read le domine et garde son titre... IL faudra attendre 1975 pour qu'enfin les 2 tps déboulonnent la MV, mais Read n'a pas démérité, loin de là, notamment à Spa où il signe le tour le plus rapide jamais enregistré en GP, à plus de 218 km/h de moyenne !

Read continuera un peu en 76 sur des Suzuki RG500 privées, tandis qu'Ago récupère des MV, puis se contentera d'apparitions à nouveau épisodiques, notamment en retournant au TT qu'il boycottait durement depuis des années... Et c'est là que sur une course, le TTF1, disputée sur une Honda usine, Read décrochera un 8ème titre mondial...

Alors, Read plus grand qu'Ago ?
Pas si simple... Il est arrivé super motivé, les dents rayant le bitume, alors qu'Ago avait la belle vie depuis des années, quasi sans adversaires... A Hockenheim, Ago a gagné en 500 avec 2 tours d'avance sur le second. Lors d'une autre course, il s'est arrêté aux stands pour voir s'il avait battu le record du tour, puis il a repris la piste, sans perdre la tête de la course !

Mais chez Yamaha il a assuré Mino, vainqueur début 74 à Daytona pour sa première course sur un 2 tps, et quel 2 tps : la Yamaha TZ750-A, à moteur 700cc... Il sera champion du Monde 350 en 74, son 14ème titre mondial, et en 1976 il remportera une victoire magistrale à Assen sur la MV350.

Et on se souviendra aussi de sa dernière leçon de pilotage, la victoire au Nürburgring sous une pluie battante, la dernière victoire d'une MV Agusta, la dernière d'un 4 tps jusqu'aux MotoGP, une sensationnelle démonstration qui rappelle qu'Ago a été confronté à Redman et Hailwood au début de sa carrière, puis à Saarinen, Read, Sheene et même Kenny Roberts Sr, ce qui fait quand même une belle brochette d'ennemis !

Et puis Read, tout comme il a humilé Ago et sa 500 MV avec sa petite 250 Yamaha compé-client, a été humilié à son tour au TT78, justement par son vieux rival Mike Hailwood. Phil Read, champion du Monde TTF1 en titre, pilote d'usine Honda aux guidons d'une Honda RCB en provenance directe de l'usine, est dominé par Mike The Bike qui pilote une Ducati 900 préparée avec des bouts de ficelle, dans un psychodrame permanent entre l'usine en Italie et le préparateur Anglais...

Pour toutes ces raisons, je place Hailwood au-dessus de Read, mais pas de beaucoup, et les deux hommes ont offert au sport moto dans les années 66-67 quelques-uns des plus beaux combats en 250cc.

Franchement, Bill Ivy était sans doute très sympathique, mais pour moi ce n'était pas la même pointure qu'un Read...

My Two Cents

Merci pour vos connaissances détaillées de l'histoire motocycliste. Impressionnant et très instructif, de plus fort bien écrit.

Ces Anglais quand-même, ce sont des combattants. Dont le fair play peut néanmoins être parfois sujet à caution ...
De vrais Anglais en somme.

Les fameux "Will to win", et 'Fighting spirit".
Et ça me rappelle un article du magazine "Champion" sur les fameuses courses anglaises des "short circuits", une poignée de furieux en gromono Norton Matchless, AJS, en train de s'arsouiller en paquet ultra-groupé sur 5 ou 6 tours, le tout baptisé par le journaliste de l'époque de "course à la mords-moi le pneu"

A part ça,
Ce qu'il y a de bien avec toi, c'est qu'il suffit "d'amorcer la pompe" pour obtenir un flux quasi-intarissable d'information détaillées. J'admets que ma vision des choses était un peu simpliste en comparaison de la tienne.

Ce qui est chouette, également, c'est d'entendre certaines anecdotes de la bouche même d'un des protagonistes de cette époque, notre Pépé à nous. Je vous en récapitule quelques unes, sans rentrer dans tous les détails, celle du freinage à Spa avec les freins à disque, celle de l'aspi à Hockenheim avec le twin 500 Kawa derrière la MV, celle du GP de l'Ulster en 350 avec la Kawa A1R, celle de la question de Read devant la feuille des chronos: "How do you make this, Eric?", sans parler de la combinaison aux genoux cloutés, etc...
En 2002, la FIM a nomme Read : "GP Legend". Et si on demandait la même chose pour Pépé?

Allez, pour tester la culture des connaisseurs:
c'est qui, ces gens? Vu à Dijon, le mois dernier... Facile...

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Jarno a écrit:

A Hockenheim, Ago a gagné en 500 avec 2 tours d'avance sur le second. Lors d'une autre course, il s'est arrêté aux stands pour voir s'il avait battu le record du tour, puis il a repris la piste, sans perdre la tête de la course !

Je ne savais pas.

Jarno a écrit:

Hailwood né dans une famille très aisée, avec Rolls et un jardin assez grand pour qu'on trace un circuit de grass track pour le petit...

Son pere impressionné par la vitesse a laquelle tournait le mouflague sur la piste de grass track avait fait venir le champion de l'époque. Il faisait pas mieux ! Début de la legende Mike the bike...
Mais Haillwood a toujours dis que son pere l'a jamais aidé financierement pour sport moto.

Jarno a écrit:

Hailwood d'une classe éclatante, un talent instinctif sans doute unique dans l'histoire, capable de gagner sur n'importe quelle machine sans trop chercher à savoir, et sans jamais donner l'impression de forcer,

Il arrivait le samedi sur le circuit avec la gueule de bois et une fille a chaque bras, montait sur la brele, faisait le record du tour et repartait en boite... La méga classe !!

Jarno a écrit:

Phil Read, champion du Monde TTF1 en titre, pilote d'usine Honda aux guidons d'une Honda RCB en provenance directe du HRC, est dominé par Mike The Bike qui pilote une Ducati 900 préparée avec des bouts de ficelle, dans un psychodrame permanent entre l'usine en Italie et le préparateur Anglais...

Honda etait tellement sur de la victoire qu'ils avaient envoyé les spots de pub radio AVANT la fin de la course...

Charly a écrit:

Mais Haillwood a toujours dis que son pere l'a jamais aidé financierement pour sport moto.

pour être précis, Stan Hailwood a énormément aidé son fils, et lui a acheté un grand nombre de machines, et s'assurant les services des meilleurs préparateurs, comme Bill Lacey, quisavait régler un Norton Manx comme personne.

Mais il a exigé que Mike le rembourse ensuite jusqu'au dernier penny, quant il devint pilote officiel.

Stan faisait aussi le siège des usines pour obtenir des machines pour Mike, utilisant les perspectives commerciales offertes par le réseau de concessions moto dont il était propriétaire.

Bien peu de concurrents d'Hailwood ont eu une telle chance au lancement de leur carrière...

Mais ça n'enlève rien au talent d'Hailwood bien entendu.

Pour montrer a tout le monde que les succès du fiston n'étaient pas dus aux motos achetées par Papa, Stan Hailwood a un jour acheté la moto qui avait terminé en dernière position de la course des 350, Bill Lacey a fait une révision, et le week-end suivant Mike gagnait les 350 avec cette machine, battant au passage le record du tour...

Mais bon, aucun doute que les débuts d'Hailwood ont été infiniment facilités par les machines que son Pere obtenait pour son Ecurie Sportive, des 125 Paton ou Ducati aux 500 Norton Manx, et bien sur les Honda 250 usine dégottées on ne sait comment en vue de la saison 1961, sur lesquelles Mike réussira l'exploit de battre les pilotes officiels, décrochant le premier de ses 9 titres mondiaux...

Buell-LN : zoome sur l'image, le nom du pilote est presque lisible sur le haut du carénage, et le pilote, c'est le costaud du milieu.
Réponse la prochaine fois...

Marc a écrit:

Jarno a écrit:

A Hockenheim, Ago a gagné en 500 avec 2 tours d'avance sur le second. Lors d'une autre course, il s'est arrêté aux stands pour voir s'il avait battu le record du tour, puis il a repris la piste, sans perdre la tête de la course !

Je ne savais pas.

Dans le contrat d'Ago, il était prévu une prime s'il battait le record du tour en course.
Donc Ago avait mis au point un signal avec son panneauteur : au début Ago faisait un peu le spectacle en faisant semblant de batailler contre les monos anglais ou autres montures des pilotes privés, puis une fois les pneus bien chauds il se barrait seul devant, et accélérait progressivement, pour battre le record du tour. Dès qu'il l'avait battu, son panneauteur le lui indiquait, pour qu'Ago ne mette pas la barre trop haut... en vue de l'année suivante :)

Lors de cette fameuse course, il roulait de plus en plus vite, mais pas de signal du panneauteur.
Craignant que ce dernier ait oublié, il décide d'en avoir le coeur net, et s'arrête aux stands pour demander... Mais non, pas d'erreur, Ago n'avait pas battu son propre record du tour, et je crois qu'il ne l'a pas battu cette fois-là d'ailleurs.

C est toujours un reel plaisir de te lire Jarno mais une petite chose me choque dans tes propos , je ne pense pas qu en 1978 le HRC existait deja , je l appelerai plutot le RSC , c est a dire son ancetre , et je ne me souviens plus de la signification des initiales , le HRC a du etre cree vers 1982 je crois.

APRILIABARTH a écrit:

C est toujours un reel plaisir de te lire Jarno mais une petite chose me choque dans tes propos , je ne pense pas qu en 1978 le HRC existait deja , je l appelerai plutot le RSC , c est a dire son ancetre , et je ne me souviens plus de la signification des initiales , le HRC a du etre cree vers 1982 je crois.

Exact !
Il ne reste plus qu'à me faire hara-kiri après une erreur pareille

Jarno, tu es à la limite du bannissement temporaire....

pour continuer dans l esprit du post , il existe une bonne vidéo chez DUKE

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mickey a écrit:

pour continuer dans l esprit du post , il existe une bonne vidéo chez DUKE

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Le catalogue de Duke, c'est une tuerie...

oui , je vais essayé de regarder celui ci rapidement