[Oldies] Partie Cycles de Vitesse Françaises de 60 à...

zilo a écrit:

Mr Guichard

Il n y aurait pas dans tes réalisations , une partie cycle coque pour MBA avec des suspensions spéciales

Pour un national Bouniou, ?? ou Bonio ??

En attendant la réponse de M. Guichard...
Il s'agit de Gérard Boniou, pilote 125 des années 70-80.
Son meilleur résultat reste une 4° place à Trélivan sur Motobécane.
Plus tard, il a construit son bateau et il est parti à l'autre bout du monde.

Zilo, elle est en photo dans ce sujet la 125 Guichard-Boniou, il faut remonter en arrière, avec patience (29 pages!)

yves kerlo a écrit:

Zilo, elle est en photo dans ce sujet la 125 Guichard-Boniou, il faut remonter en arrière, avec patience (29 pages!)

Merci encore , j avions point vu !

Mais pour autant que je me souvienne , cette moto méritait plus qu une photo

Bien sur mais on a rien trouvé d'autre, Michel Guichard, présent ici, peut être?

Le titre du sujet a été élargi aux années 60, au cas où... mais au grand désespoir de la Direction!

On compatit......................

yves kerlo a écrit:

Michel, si j'ai déjà posté cet article de 82, signale moi que je l'enlève.

Non, mais tu es sûr que c'est en 82 ? J'aurais plutôt vu 1978.

hervefaure a écrit:

La même sans carénage et en couleur ?

Oui, tout à fait.

Il s'agit d'un projet commencé en 1975 mais qui n'a pas pu se concrétiser, faute de financement. (Mais les calculs étaient achevés, et les plans terminés).

Ces documents, destinés à illustrer le dossier de recherche de financement, ont été réalisés à partir des plans. Ce qui explique l'allure "ramassée" de la moto, car j'avais dessiné celle-ci en position "virage", c.-à-d. avec les suspensions bien comprimées (en fait le débattement vertical des suspensions était de 120 mm). Avant de confier le dessin à Michel Menu (qui travaillait au bureau de style de Motobécane) pour qu'il procède au "rendu" (aujourd'hui, n'importe quel logiciel de CAO le fait en quelques clicks, mais à l'époque il fallait un artiste pour cela), j'avais quand même pris la précaution de modifier les directions des biellettes de la fourche, qui ne correspondent pas du tout aux directions réelles (pas fou).

J'ai mis ce projet sous le coude quand Rémy Louvel m'a demandé de dessiner une partie cycle dans ce style autour d'un 500 Suzuki RG pour Franck Gross (projet qui lui non plus n'a pas abouti pour les mêmes raisons financières).

Quand j'aurai un peu plus de temps, je reviendrai sur la genèse de ce projet, et en particulier sur les raisons qui ont conduit à cette conception de suspension avant. En attendant si quelqu'un a des copies des quelques articles parus à ce sujet, je suis preneur car je ne les ai pas conservés (je crois qu'il y a eu quelque chose dans Moto Revue et dans Moto Journal en février ou mars 1978).

Pour répondre à zilo et à Derbitaco :

Parallèlement au projet ci-dessus, j'avais dessiné pour Gérard Boniou un cadre-coque utilisant la même technique de construction : des tôles d'alliage d'aluminium rivetées sur un cadre très léger en tubes carrés.

L'intérêt : pas de contraintes induites ni de déformations dues à la soudure, possibilité d'utiliser des nuances d'alliage d'aluminium plus performantes.

Les tubes travaillent en compression-extension, tandis que les tôles d'alu assument les contraintes de cisaillement (tout en participant également à la prise en charge des contraintes d'extension et de compression).

Il s'agit d'une technologie classique en aéronautique (à cet effet, je m'étais procuré les cours de résistance des matériaux de l'ENSICA).

En plus de son efficacité "rigidité / poids", pour une moto cette technique présente l'avantage de ne pas faire appel à un outillage et à des montages spécifiques. La réalisation se fait en deux temps :
- d'abord la fabrication du cadre en tubes d'acier, en utilisant les marbres et le savoir-faire des spécialistes de la moto (celui de la moto de Gérard Boniou a été fabriqué par Lucien Cordonnier).
- ensuite, le perçage des tôles et des tubes, puis le rivetage de ces dernières. Il s'agit d'une opération relativement longue mais ne nécessitant pas de savoir-faire particulier. Ce qui a permis à Gérard (kinésithérapeute de profession) de le faire lui-même.*

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* Ayant pris goût au travail manuel, il s'est construit par la suite un trimaran (sur plan Dick Newick) et il est parti naviguer dans les îles du Pacifique.

Et la moto, qu'est-elle devenue ?

Aucune idée.
Je n'ai pas eu de nouvelles de Gérard depuis qu'il a mis les voiles vers le Pacifique.
Peut-être refera-t-elle surface un jour ou l'autre ?

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Photo trouvée sur le net.

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Zerchot 500 cc Kawasaki 3 cylindres.
Source inconnue.

Avis aux spécialistes: Est-ce vraiment un FIOR ?

http://www.leboncoin.fr/equipement_moto/732049319.htm?ca=5_s

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Corki Kawasaki écurie Jean Robo.

Le moteur ressemble bigrement a un Suzuki T 500 pourtant!...Et puis un 500 triple avec des tubes de fuite de ce diamètre....
Edit: Ben justement,les pots Roca pour T500 avaient cette allure....

... mais le(s) pot(s) me semble(nt) bien court(s) pour un T500...

La voici sous un autre angle cette 500 Suzuki Corki avec son pilote et concepteur Lucien Cordonnier..(tout en bas)

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Pour revenir aux pots de detente de la T500, a l'epoque des premieres preparations tout le paddock se referait aux travaux de Maitre Jacques. Paradoxalement quand la premiere version de la TR 500 est apparue elle avait des tubes de fuite immensement longs. Jacques qui en avait touché une de l'importateur,son employeur, avait installé des pots a "ses" cotes, courtes. Par la suite toutes les TR 500 ont eu ces pots tres longs aux cotes des machines officielles.

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Oui, Jacques aimait bien mettre des cotes Bultaco dans les cylindres à trous qui lui tombaient sous la main.
D'où la silhouette des pots de la T 500 Corki.

Images d'une autre époque :
- sur la 81, le pilote n'a pas de gants ;
- fixation "usine" pour l'arrière des pots de la 11, un morceau de fil de fer.

C'est le meme pilote et la meme machine :TR500 a air.La premiere c'est une course de cote..Méru je pense.La seconde,on voit que les coudes de sorties,les volumes, sont differents,mais connaissant Jacques,il devait essayer de nouvelles cotes tous les 15 jours.

Pierre\"PhilRead" a écrit:

connaissant Jacques,il devait essayer de nouvelles cotes tous les 15 jours.

Un peu comme sur les motos du parc presse?

Dans les constructeurs de cadre Français, Lucien Cordonnier m'avait fait cette moto pour Ma 250 TZ

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Et par rapport à ta TZ standard , beaucoup de diffèrence ou la même chose ?