[SORTIES] Die"Winterreise" Le"voyage d'hiver" ou les tribulations de deux pitlaineux en Germanie

Après avoir admiré le moustachu fébrile, ils ont maintenant le blondinet fébrile à se mettre sous la dent.
Dan

Cette collusion a continuée après 45, mon grand oncle qui vivait aux USA (Los Angeles) depuis 1911 m'a raconté quelques trucs.

Pierre\"PhilRead" a écrit:

... Bref un aspect pas terrible des élites Américaines dans cette période.

On peut encore aujourd'hui se poser quelques questions au sujet de ces élites Américaines...

On les appelles élites mais ne sont-ils pas que les représentants des véritables décideurs ?

Pourquoi raisonner sur le terrain moral ? C'est de la Realpolitik. Plutôt Hitler que les Soviets. Et après 45, la menace sur les vassaux : "pas de plan Marshall si pas de construction européenne". C'est la doctrine du Containment ("endiguement" du communisme).

Restent les prouesses d'ingénieurs.

J 'ai des considérations bien plus terre a terre et allez savoir pourquoi je me suis passionné il y a quelques temps sur les "prises de guerre" faites par l 'armée rouge; un des rares témoignage avec l 'article ci dessous qui évoque ce que sont devenues 1 ou 2 de la quinzaine d' Auto Union envoyée vers la Russie a la fin du conflit.

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L 'auteur Allemand Peter Kirchberg est un des spécialistes reconnus des Auto Union et il a écrit ce livre sur la "copie" par les Russes des Auto Union et notamment la "Sokol 650", dont il est dit qu'elle est le fruit de la volonté du fils de Staline passionné de sport automobile .

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La même chose est arrivée pour nos chères motos de course avec le "pillage" de l 'usine DKW de Zschopau par les Russes en Mai 45; au préalable des gens de DKW avaient planqué par précaution 106 machines sans doute celles qu' ils jugeaient ayant le plus de valeur dans un entrepôt de Waldkirchen petite ville située non loin de Zschopau mais un habitant zélé ayant eu la bonne idée de dénoncer cette planque aux Russes le ménage fût fait et le tout expédié en Russie, peut être par la voie de chemin de fer qui se trouvait juste en contrebas. On ne saura jamais ce que sont devenues ces machines perdues dans l 'immensité Russe mais sans doute ont-elles été copiées.

Quelques grand-prix de l'année 1937 ou l'on voit les Mercedes et Auto-Union s'affronter....Des travers absolument incroyables et des pneus qui arrivent dechiquetés au stand,ayant bien du mal a encaisser les 520cv revendiqués par le V16.
On y voit aussi l'anneau en briques de l'Avus près de Berlin .

Pas mécontent d'avoir allumé une mèche (ah, ah) d'une charge sur le point d'exploser
C'est un cadeau que nous fait Pierre avec la visite du musée Zeppelin. Il nous branche directement sur l'Histoire pour en comprendre les origines, faire le lien entre le "comment" et le "pourquoi" (les flèches d'argent propagandistes ici, les budgets pour le développement de l'aéronautique là pour préparer la guerre d'expansion).
C'est en principe (pas toujours) l'objet des musées de nous faire comprendre ce que nous sommes, d'où nous venons, ce qui nous structure, le poids des traditions, pas post moderne du tout.

Il n'est pas facile d'aborder sur ce forum en peu de phrases autant d'idées en opposition absolue au récit dominant, celui des vainqueurs. Les sources (archives) existent pourtant mais cépaalatélé...
J'apprécie peu mon style bien que le pratiquant faute de mieux et apprécie d'autant mieux les critiques que vous formulez en ce qu'elle m'incite a le corriger. C'est une coopération pour améliorer ce qui suscite votre intérêt.

Comme dirait Alain Delon, "il" se cite:  
"Pour autant, c'est la même admiration qui s'impose pour les réponses apportées au "comment" de ces réalisations et la vertigineuse ignorance au sujet de leur "pourquoi". L'entretient forcené de cette ignorance des foules par les détenteurs de pouvoir est la condition de leur survie. La propagande en est (était) le plus puissant outil, son déclin étant plus qu'entamé ces temps ci.
Si le nazisme fut un aboutissement du pangermanisme, sa prise de pouvoir ne serait jamais advenue sans les moyens pour y parvenir, résultant du choix étasunien de faire de l'Allemagne son vecteur de domination en Europe, inscrite dans son ascension mondiale durant tout le XXème siècle.  
C'est par les crédits pharaoniques des plans Dawes de 1924 et Young de 1927 impliquant la création de la BRI (Banque des règlements internationaux de 1930) a Bâle qui existe toujours, plus que jamais, que se relève l'Allemagne de l'après 1918 (même processus après 1945 menant a l'Union Européenne... allemande, le juriste nazi Walter Hallstein sera le premier Président de la Commission Européenne... ), le capital US prenant une grosse part de l'économie (comme Ford et Général motors avec Opel). C'est le Pdt de la reichsbank, Hjalmar Schacht qui obtiendra l'absolution des banquiers US pour l'ascension du respecté "Monsieur" Hitler.
C'est juste un coin du voile de soulevé qui ne rend pas plus sexy la ronde nocturne du GP du Qatar des temps droitdel'hommistes... "

Ce passage est dense et provocateur pour le système d'auto censure défini par le "politiquement correct" et sa propagande en phase hystérique finale.
Je vais finir fiché S...  

Il m'a fallu très longtemps pour me séparer de mon "anti bochisme" de môme d'après guerre au profit d'une recherche trop partielle et distanciée de la nécessaire compréhension du grand et souvent sombre voisin de l'est, par principe de réalité. Le gout de l'exotisme fait le reste dans notre univers dominé par la colonisation américaniste étouffante. Une recherche qui mène très loin comme a l’Angleterre puritaine de Cromwell, a l'immigration vers le nouveau monde qui en est le lointain rejeton, donc a la formation des Etats Unis, sur les 2 derniers siècles pour la cohérence de sa volonté dominatrice sans partage depuis la doctrine Monroe de 1823, la "destinée manifeste", a la "nation exceptionnelle", "indispensable", sur le XXème en particulier et ses "idiots utiles" saoudo-wahhabites, frères musulmans et qataris.

Synthétiser ces liens ne se fait pas en 2 phrases mais on peux, en étant attentif, s'en faire une idée, forcément caricaturale, au travers du cinéma américain :
- Les 2 chefs d’œuvres de Michael Cimino, "La porte du paradis" décrivant crûment le massacre des immigrants de l'est européen par les oligarques, "Voyage au bout de l'enfer" pour l'usage de chair a canon des sidérurgistes de la "Manufacturing Belt" devenue la présente "rust belt", comme l'usage des irlandais dans la guerre de sécession.  
- Les 2 chefs d’œuvres de Stanley Kubrick, "Docteur Folamour" pour la démence aussi conquérante que suicidaire et ses acteurs nazis, "Eyes wide shut" pour les pratiques décadentes des "zélites" postmodernes, des Rothschilds aux clintons, des hollandes et son plug anal place Vendôme et... ailleurs.
L'essentiel y est.
Le temps, la littérature et internet sont vos amis pour attaquer la falaise de la vérité, armés de vos vaillantes petites cuillères...
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Pour la dissociation des domaines et le retour a l'aérodynamique, un sujet de réflexion pour lequel j'avais glissé la référence aux ailes Horten.
Les ailes volantes pures ont des qualités qui ne sont pas a exposer ici. Elles peuvent exercer une fascination pour bien d'autres raisons. J'aime les ailes Horten et Northrop, la démarche et la même et l'antériorité, on s'en fout.
Les frères Horten se passionnent dès l'enfance pour le vol et les ailes pures, par le modélisme, la construction en grandeur, la 1ère aile est construite dans la salle a manger familiale !
Le nazisme sera une opportunité pour développer leurs concepts, bien après qu'ils aient prit le virus de la chose volante. On voit le lien entre cette aventure humaine singulière et admirable et l'opportunité historique. elle ne dédouane pas de l'adhésion au régime mais fait comprendre les ressorts auxquels sont soumis les foules, la nôtre bien actuelle a l'écoute des merdias.
La propagande chauvine des années 1910 rebaptisa l'eau de Cologne en eau de Louvain. A Berlin hurlait on comme plus tard a Bagdad, a Tripoli, a Damas, avec les succès zumanitaires qu'on connait.
On est prêts pour "a Moscou" et ses sous hommes asiates... Il faudrait peut être y regarder a 2 fois, général Turgidson/ curtiss le may (Docteur Folamour)...

Illustration : "Nurflügel" de Reimar Horten et Peter Selinger
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Les reportages de nos deux globe-trotteurs sur cette exposition consacrée à l'aérodynamique est un régal

Je m'étonne cependant que les organisateurs n'aient pas trouvé une place, ne serait-ce qu'une photo, pour ce merveilleux objet volant dont voici la photo d'une réplique réalisée récemment aux States à l'échelle 1/1

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Ces mêmes Américains sont d'ailleurs en train de restaurer un des prototypes originaux "confisqué" en 1945
Chercher sur la toile Horten 229 restoration pour ceux qui ne connaissent pas

Bien entendu, il y a deux façons d'observer cet objet, chacun choisira la sienne


Fugner a reposté avant moi !

Les grands esprits se rencontrent
Pour une fois, j'ai fait les freins a Maître Ala Zorro, c'est que j'ai un Luchier sur ma Macchi

PS: Le B2 pseudo Northrop est une infâme merde ne sachant voler que crocodiles déployés (qui vont finir par le bouffer).
John "Jack" Northrop quitta l'entreprise après le sabotage de ses YB49 par soros-obama-clinton enfin kek chose comme ça.
Le strict mercantilisme des bauinges/liquide Martine, s'il arrive a escroquer a grande échelle, ne sait plus faire les avions.
Le F35 est ridiculisé par les vieux F16 et ne vole pas quand il pleut, comme la livraison retarder des 2 exemplaires a israël la semaine dernière
Faudra faire la guerre par temps sec, de jour et accompagné
Un billet sur son abandon par "The Donald", il y a fait allusion

Les travaux des frères Horten ,bien présents dans ma vitrine....

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  Le Horten Ho 229 A-1 découvert par les Americains en 1945 et aussitôt embarqué vers les States.

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Superbe le doc de Pierre ! On aperçoit le grand Tazio Nuvolari  qui s'est cramé les poumons en essayant de suivre les Autos Germaniques avec leur essence "bizarre" !

Je comprends mieux les restaurations "à l' américaine" ... dans ces musées presque trop propres trop clairs trop modernes ... qui abritent de bien belles choses; merci et

Pierre\"PhilRead" a écrit:

Quelques grand-prix de l'année 1937 ou l'on voit les Mercedes et Auto-Union s'affronter....Des travers absolument incroyables et des pneus qui arrivent dechiquetés au stand,ayant bien du mal a encaisser les 520cv revendiqués par le V16.
  On y voit aussi l'anneau en briques de l'Avus près de Berlin .

+1


Presque 80 ans plus tard Mercedes et Audi (Auto-Union) se tirent encore la bourre mais sur le plan commercial. Excellente vidéo avec ces circuits mythiques pratiquement disparus de nos écrans. Le signal de départ à l'explosif, extraordinaire ! Quelle est donc la raison de ces visages maculés à ce point ? L'essence, l'huile des adversaires, ça m'étonne, ils n'avaient pas l'air de rouler en paquets, très peu en aspiration. Peut-être de l’autobronzant pour le führer  
      
En parlant de gèo-politique financière, le document sur Poutine valait son pesant d'or. (hier soir sur France 2)

Merci pour ce beau reportage ...............et le débat qui en découle.

Fügner a écrit:

Pas mécontent d'avoir allumé une mèche......................

Synthétiser ces liens ne se fait pas en 2 phrases mais on peux, en étant attentif, s'en faire une idée, forcément caricaturale, au travers du cinéma américain :
- Les 2 chefs d’œuvres de Michael Cimino, "La porte du paradis" décrivant crûment le massacre des immigrants de l'est européen par les oligarques, "Voyage au bout de l'enfer" pour l'usage de chair a canon des sidérurgistes de la "Manufacturing Belt" devenue la présente "rust belt", comme l'usage des irlandais dans la guerre de sécession.  
- Les 2 chefs d’œuvres de Stanley Kubrick, "Docteur Folamour" pour la démence aussi conquérante que suicidaire et ses acteurs nazis, "Eyes wide shut" pour les pratiques décadentes des "zélites" postmodernes, des Rothschilds aux clintons, des hollandes et son plug anal place Vendôme et... ailleurs.
L'essentiel y est.
Le temps, la littérature et internet sont vos amis pour attaquer la falaise de la vérité, armés de vos vaillantes petites cuillères...

Peut-on rajouter à ces chef-d'oeuvres............Les Damnés de Visconti narrant les imbroglios d'une riche famille allemande..............?

Un ajout, sur la mort de Jean Behra,piqué chez (mes) nos amis d'Autodiva

LE VIRAGE NORD DE L'AVUS A TUE JEAN BEHRA.
Jamais les organisateurs d'une course automobile n'auront eu une si grande part de responsabilité dans la mort d'un pilote et dans tous les accidents qui se sont produits samedi après-midi sur la piste de l'Avus dans la course des Sports. A l'entrainement, déja, nous avions été surpris de l'épouvantable état du virage nord, le seul qui soit relevé.
Trés court ce virage impose aux voitures qui le passent à près de 200 Km/h des efforts énormes. C'est un véritable mur qui, à l'encontre des virages de Monthléry ou de Monza, est plan et non pas creux ou incurvé.
A Monthléry, à Monza, la voiture se place delle même dans la cuvette. A l'Avus l'inclinaison du virage correspond à une vitesse de passage et si le pilote veut aller plus vite, il doit s'y mettre en glissade, absolument comme il le fait dans une courbe à plat.
Cette maneuvre est d'autant plus acrobatique et dangereuse que les dénivellations de la piste, dont l'état est lamentable, secouent les voitures d'une façon inimaginable.
A tout cela on doit ajouter que le revêtement est en brique, et que la pluie le transforme très vite en une épouvantable patinoire. Les organisateurs ont fait preuve d'une grave méconnaissance des règles les plus élémentaires prévues pour la sécurité des circuits. En moins d'un quart d'heure, ils ont accumulé des fautes impardonnables.
Tout ce début d'après-midi, nous l'avions passé avec Jean Behra dans un box où nous étions réfugiés avec sa voiture à la première averse. Là, précisement, nous avions discuté des conditions de passage du virage nord.
Les ailes arrière du Spyder Porsche étaient profondément marquées par les pneumatiques qui l'avaient embouti lors des chocs danc ce virage.
"Te rends-tu compte, devait nous préciser Jean Behra, que sur ma Formule 2, j'ai cassé le support de mon siège, qui est en tube de 22 mm de diamètre et de 2 mm d'épaisseur. C'est épouvantable là-haut. Et il pleut, maintenant."
Quelque peu inquiets (quand même), les organisteurs décidaient à la dernière minute de faire faire un tour de reconnaissance aux concurrents de la course des 1500 Sports.
Derrière une Porsche conduite intérieure, on fit effectivement un tour d'essai. Les organisateurs se retranchent, à tort derrière cette précaution.
Un tour d'essai ou de reconnaissance n'a de valeur que s'il met les conducteurs dans les conditions exactes de la course qu'ils vont avoir à disputer.
Le Spyder Porsche était normalement à 240 Km/h sur les deux lignes droites. Le tour d'essai a été fait à 160 au maximum. Mais ce qui est le plus grave, c'est que ce tour se terminait sur la ligne de départ, immédiatement après la fin du virage nord.
Ce virage, qui allait se révéler si meurtrier n'a donc pu être pris à une allure valable.
Jean Behra nous avait précisé qu'il entrait à 200 dans ce virage, qu'il ralentissait dans la zone centrale en descendant à 180-185 et qu'il en ressortait en accélération, à plus de 200 Km/h.
Ces conditions de passage n'ont rien à voir avec celles qui ont été pratiquées à la fin du fameux tour de reconnaissance, où les voitures sont passées dans ce virage pratiquement sur leur lancée pour s'arrêter 100 mètres après.

DEJA DES EMOTIONS.
Au départ, c'est Behra qui bondit en en tête, suivi de von Trips, de Walter et de Bonnier.
Au second passage, Bonnier est venu derrière von Trips et Behra est en troisième position.
C'est alors que ce produit le premier accident. L'Argentin Doery perd le contrôle de sa porsche dans la dernière partie du virage, effectue plusieurs tête-à-queue et vient s'écraser par l'arrière sur le muret qui protège les tribunes. Le pilote n'a pratiquement rien.
Déja les voitures se présentent pour leur troisième passage. Von Tips est toujours en tête , suivi de Bonnier, de Behra, de Walter et de Beaufort.
La voiture de ce dernier commence à tanguer dans le premier tiers du virage, s'embarque et disparait par-dessus bord.
L'émotion est grande dans le public. De toute évidence, le virage est éminemment dangereux, mais rien ne vient troubler l'enchaînement des faits. A notre stupéfaction, pas un seul drapeau jaune ne vien freiner l'arrivée des voitures dans ce virage. Mais notre stupéfaction ne s'arrête pas là. Moins d'une minute après que nous l'avons vu passer par-dessus bord, nous voyons réapparaître la voiture de Beaufort par la route d'accès au circuit.
De l'aute côté du virage, il a dévalé un talus haut d'une douzaine de mètres, s'est retrouvé en bas sur ses roues, est après avoir écarté les tôles froisées qui touchaient les roues, est reparti en traversant l'immense garage où sont entreposées les voitures avant les épreuves. Beaufort, avec une voiture qui n'avait plus de forme, reprit la piste et il fallut attendre deux tours pour que les organisateurs se décident à l'arrêter.
Mais, durant ces deux tours, l'accident fatal devait ce produire. Au quatrième passage, von Trips, Bonnier et Behra se présentent ensemble et la voiture de Behra s'embarque à son tour, dérape en plein milieu du virage. Malheureusement Behra n'aura pas la chance de Beaufort et un blockhaus de DCA, vestige de la dernière guerre, perché sur le haut de la piste bloque la voiture. Tout l'ensemble moteur pénètre dans le cockpit et broie le siège.

L'ACCIDENT.
Jean Behra est éjecté de la voiture, qui reste en équilibre sur le bord de la piste, il monte à 5 ou 6 mètres en l'air rencontre un mât de drapeau et vient de nouveau s'écraser sur un arbre, en contre bas. La mort a été instantanée, au premier choc qui a amené le moteur dans le cockpit. Il fallut attendre sept à huit minutes pour, encore une fois, qu'on se décide d'agir et qu'on l'emporte vers une clinique. Un docteur avait, d'ores et déja, diagnostiqué le décès.

Jean Bernardet pour L'Equipe.

Le Joker "Chance" ne repassait pas deux fois a cette époque: Carel Godin de Beaufort qui était reparti en course avec son épave après une chute de plus de dix mètres de haut allait trouver la mort au GP d'Allemagne en 1964 ,cette fois ci au Nurburgring. C'était un gentleman driver completement allumé. La veille de sa mort ,aux essais du GP d'Allemagne il avait fait quelques tours au volant de sa Porsche coiffé d'une perruque de Beatles au lieu de son casque.


 Carel Godin de Beaufort était revenu poser en haut de l'Avus,theatre de son petit miracle.

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biger a écrit:

Merci pour ce beau reportage ...............et le débat qui en découle.

Peut-on rajouter à ces chef-d’œuvres............Les Damnés de Visconti narrant les imbroglios d'une riche famille allemande..............?


Un ajout, sur la mort de Jean Behra,piqué chez (mes) nos amis d'Autodiva
LE VIRAGE NORD DE L'AVUS A TUE JEAN BEHRA.
Jamais les organisateurs d'une course automobile n'auront eu une si grande part de responsabilité...//

Bien sur que mon choix cinématographique en 4 films pour tenter d'approcher les fondements des Etats unis est une gageure, et citant opportunément Visconti, on peux citer "Le guépard" qui dépasse les frontières de l'Italie pour passer a l'universel.

Sur l’irresponsabilité des organisateurs allemands, j'ai oublié la date (Pierre, tu as 60 secondes ) de l'épreuve catastrophique de SBK qui avait vu la saine colère de Colin Edwards.
Dommage qu'il n'avait pas ses guns, çà méritait largement.

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L'Avus en 1953, photos Keith Bryen

Sur la photo de la Porsche de Jean Behra page precedente on distingue un bloc de beton contre lequel elle est venue s'encastrer net en marche arrière . C'était un support de D.C.A jamais enlevé depuis la guerre!
AVUS signifie Automobil   Verkehr und Ubung Strasse ,soit Route d'essai et de circulation automobile.

De nos jours, dans la gamme Audi, prononcer Aoodi, AVUS est le sommet de la finition.

Pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus et de façon ludique sur cette periode de l'histoire avec l'affrontement Mercedes-Auto Union,sur fond de Zeppelin dans les airs,ect...il existe une BD en 3 tomes signés Marvano. Comme tout belge Marvano est un adepte de la ligne claire chère a Hergé,ligne claire qui ne se résume pas simplement au trait mais aussi à la fluidité du récit.

   Cette série est parrainée par Jacky Ickx qui est un admirateur de Marvano. Le récit repose sur des recherches historiques impressionnantes et tous les détails sont exacts,a commencer par l'anecdote de l'origine de l'appelation "fleches d'argent" pour les Mercedes. les voitures roulaient avec la couleur de la nation: Bleu/France. Vert/Anglais.   Les Allemandes etaient peintes en blanc. Lors d'un contrôle technique les Mercedes etaient 4 kgs trop lourdes par rapport au poids maxi autorisé;Neubauer eut une idée geniale:les mecanos poncèrent toute la nuit les carrosseries pour arriver a l'aluminium nu. Le lendemain les journalistes baptisèrent les Mercos "fleches d'argent". Elles le resteront définitivement.

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C'est bon, Pierre est redescendu du Zeppelin

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Un peu dans le même style , aux éditions paquet la collection "Cockpit" de Hautière et Hugault !

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GP de France 54, les W16....On reste dans l'ambiance !

Superbe !  Et à la fin Madame Kling qui fait la bise à Fangio sous les yeux de "Beba" (la compagne de Fangio)  !    Par  contre avec  le "gros" Neubauer ça ne devait pas rigoler tous les jours !