[Oldies] Quizz??????

L'homme mystère est Français, il n'a pas travaillé chez Sauber mais entre autre au Moteur Moderne.
Début en moto-cross en 1952.

C 'est le cylindre de la Puch modifiée par Bernard Boyer et avec laquelle il couru le bol d 'or vers 1957 je crois.

Bravo Apriliabarth,c'est bien le cylindre de la Puch de Bernard Boyer.
M Boyer a transformé son cylindre à la mode Apfelbeck avec ses 4 sorties d'échappement radiales.
Quand au moyeu c'est celui d'une Matra v12.
M Bernard Boyer a eu une vie très riche en aventures mécanique,suite  de la Puch,Sirmac,CD,Alpine,Matra etc.

Et cette KR 250 bizarre (suspension arrière, sortie d'échappement dans le flanc de carénage comme la 500 Yam-Fior), qui nous en dit plus ?

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C’est un modèle 1975, dont Murray Sayle m’a dit qu’il y en avait eu au moins 25 exemplaires vendus aux US pour l’homologation AMA. On a vu Alan Engel en GP là dessus...... par contre, le pot.....

C'est un peu court jeune homme...

Bon, délayons un peu, alors .....

Le premier modèle de KR (twin-shock, calage à 180°, un pot sortant de chaque côté .....) a été vu en 1975 au mains des divers "officiels" Kawa, que ce soit aux States, en Europe , au Japon, en Australie .... et avec assez peu de réussite,  mais aurait (d'après Murray Sayle) aussi fait l'objet d'une fabrication en petite série vendue aux privés, essentiellement aux Etats-Unis, pour des raisons d'homologation en championnat AMA. On a ainsi (rarement) vu réapparaitre certains de ces modèles "compé-client" en Europe les années suivantes, en particulier le privé américain Alan Engel dont la machine a déjà eu les honneurs de pit-lane ...

Là nous sommes visiblement aux Pays-Bas, la bécane est très clairement une base "1975", mais est-ce à l'origine une compé-client, ou une machine "ex-usine", de celles utilisées en quelques rares occasions par Duhamel, Grant ou Ditchburn en Grand Prix en 1975 ..... voire une machine "ex-USA" , le cheminement curieux du pot qui ressort dans le carénage pourrait alors être issu des recherches de Ron Pierce qui, comme nous l'évoquions il y a peu dans le sujet Daytona 1975, s'était pris de passion pour cette petite bécane et avait effectué un gros travail de développement en 1975 et 1976 sur le circuit américain ....

Voilà, c'est un peu moins court, mais on n'en sait guère plus, j'en suis bien conscient !

C'est déjà mieux, petit scarabée, et mieux en tout cas que bubu ou l'oracle d'Avignon, étrangement muets sur le coup...
Particulièrement bien trouvé : nous sommes effectivement aux Pays-Bas, le sticker des cuirs Damen en atteste. Alors qui ?

Le sociétaire le plus célèbre du MSC Aldendriel est Henk Van Kessel ..... mais c'est vraiment au pif !

camathias a écrit:

Bravo Apriliabarth,c'est bien le cylindre de la Puch de Bernard Boyer.
M Boyer a transformé son cylindre à la mode Apfelbeck avec ses 4 sorties d'échappement radiales.
Quand au moyeu c'est celui d'une Matra v12.
M Bernard Boyer a eu une vie très riche en aventures mécanique,suite  de la Puch,Sirmac,CD,Alpine,Matra etc.

OK merci, c'est bien de nous rafraîchir la mémoire .

dga a écrit:

Et cette KR 250 bizarre (suspension arrière, sortie d'échappement dans le flanc de carénage comme la 500 Yam-Fior), qui nous en dit plus ?

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C'est curieux ... on dirait bien que sur la bécane d'Alan Engel, il y a aussi un orifice dans le flan du carénage dont semble sortir un joli panache de fumée bleue ...

Ce n'était pourtant pas, a priori, le montage standard sur les KR ..... en tous cas, pas celles vues en GP (ou à Daytona) en 1975 ..... on ne nous dit pas tout !

Bon, ben pendant que vous dormiez, j'ai trouvé quelque chose ..... et c'est dans Moto Journal, à l'occasion de l'essai par les frères Chevallier de la KR 250 de Mick Grant ... ( enfin, plus exactement, sur le site "appel de phare" qui reprend cet essai en intégralité)

http://www.appeldephare.com/more/motos/kawa1.html

Indépendamment des impressions de conduite narrées par Olivier, et de la partie technique rédigée par notre cher regretté Alain, il y a un long historique de la genèse de cette machine, dont je ne serais pas surpris que le rédacteur se cache sur pit-lane sous des sobriquets multiples (batta a ri, mauto, dga ....) . Et on y apprend avec intérêt que :

Au début de l'année 75, en février, Yvon Duhamel fut convié à Ontario en Californie par Kawasaki. ll allait y découvrir ses nouvelles machines, une 750 à refroidissement liquide et surtout une nouvelle 250 dont la préparation avait été tenue secrète. Duhamel refusa de donner des détails sur cette moto jusqu'en mars, date de la présentation officielle. Et l'on découvrit avec surprise cet étrange moteur aux cylindres placés l'un derrière l'autre.

Première sortie, Daytona ; la 250 Kawasaki tient la vedette jusqu'à son entrée en piste: et tout de suite elle fait preuve de son manque de puissance. Elle ne peut rien contre les Yamaha: « Pour leur première sortie, les 250 Kawasaki de Duhamel et Ron Pierce ont montré qu'elles manquent singulièrement de vitesse de pointe. Pierce se battait en quatorzième place en début de course un peu devant Duhamel.» Voilà ce que nous écrivions dans Moto Journal dans le compte-rendu de Daytona.

Mais trois mois plus tard, les 250 Kawasaki réapparaissent au G.P. de Hollande à Assen pilotées par Duhamel et Grant. Et que trouve-t-on dans Moto Journal ?« Surprenantes, les 250 Kawasaki, en début de course Grant et Duhamel se bagarraient avec Braun et Kneubuhler pour la 3e place.» Grant a eu des ennuis de freins mais Duhamel lui, a terminé en cinquième position. Mais huit jours plus tard à Spa, c'est la catastrophe: sur ce circuit rapide les Kawa ne vont pas vite et en plus vibrent horriblement à plein régime.

Aux essais, un vilebrequin casse sur la moto de Duhamel: le pignon perce le carter et découpe même le carénage. Duhamel n'est pas qualifié, en course le moteur de Grant vibre et casse aussitôt. C'est la fin de la saison pour les Kawa que l'on ne reverra qu'en octobre à Ontario. Et là, les Kawa se surpassent avec Yvon Duhamel et Masahiro Wada. Sous le titre "Le cas Kawa" voici ce qu'on en disait (toujours dans Moto Canard): Autre conclusion immédiate après Ontario: la 250 Kawasaki dont tout le monde se moquait en début de saison tant elle avait déçu à Daytona et dans les rares G.P. auxquels elle a participé et bien cette Kawasaki commence à atteindre l'âge adulte. Deux victoires dans les manches qualificatives, un net avantage dans la finale avant de casser, voilà qui est surprenant pour cette moto qui n'arrivait pas à suivre les Yamaha modèle 74 à Daytona. Le développement de la 250 Kawasaki est l'oeuvre de deux hommes: le préparateur américain Steve Johnson (ex-mécano de Phil Read en 1971) et le pilote Ron Pierce.

Tous deux ont travaillé pendant la saison entière pour améliorer cette moto en qui ils avaient confiance. Ron Pierce avait été choisi en dernière minute à Daytona pour remplacer Jim Evans blessé ; il n'a ensuite jamais cessé de tester la moto sur la piste et sur le banc d'essai aux côtés de Steve Johnson. La première modification apportée à la 250 Kawa fut de lui mettre un radiateur de 750 pour améliorer le refroidissement, le cylindre arrière ayant nettement tendance à chauffer. Puis Steve Johnson modifia la distribution et les transferts, rabota légèrement la culasse et surtout refit complètement le système des pots d'échappement. Tandis que le pot avant sort normalement en-dessous du moteur, le pot arrière fait le tour des cylindres pour ressortir sur le côté gauche au-dessus des distributeurs. Les premiers résultats de ces travaux portèrent leurs fruits et Pierce remporta une course dans le New-Hampshire en juin. Mais la Kawa n'allait pas encore assez vite. Les recherches constantes de Steve Johnson ont fini par aboutir: Wada vainqueur devant les Harley-Davidson dans sa manche qualificative, Duhamel vainqueur de la seconde manche et nettement détaché de Baker en finale avant de connaitre des ennuis de roue avant, voilà qui prouve la maturité de la 250 Kawasaki.

Si en plus les metteurs au point de cette moto travaillent cet hiver pour construire un cadre encore plus petit, on peut d'ores et déjà affirmer que la 250 Kawasaki sera une sérieuse concurrente en 76. La question est de savoir si Kawasaki mettra le paquet pour soutenir une tentative en Grand Prix ; celle de la saison passée a avorté parce que l'usine au Japon n'a pas engagé suffisamment de moyens. Steve Johnson et Ron Pierce avaient carte blanche mais ont dû faire beaucoup de choses par eux-mêmes. Pourtant, en 76, la 250 Kawasaki n'est pas venue disputer les Grands Prix. Ron Pierce a parfois couru avec aux USA, mais la moto était en veilleuse. Officiellement, en janvier 76, Kawasaki avait annoncé son retrait de la compétition, ne laissant que les 750 à l'importateur anglais. Mais huit jours avant Daytona 76, Kawa décide de se présenter au départ. Duhamel blessé ne courut pas en 250, et le petit twin en ligne tomba presque dans l'oubli.

Début 77, on annonce le grand retour de Kawa: Gregg Hansford qui pilote la 250 à Daytona puis Imola prouve qu'elle peut battre ses adversaires. Mais la politique incohérente de l'usine va coûter cher. Ditchburn et un Japonais inconnu, Kyohara, doivent effectuer la première demi-saison. Et c'est ainsi qu'on voit Kyohara se faire battre à Hockenheim par Sarron, tandis que Ditchburn n'arrive pas à s'imposer. En Allemagne, on a vu Muller Schweiger au guidon d'une Kawa d'usine puis ce fut le tour de Baldé en Italie. Et c'est seulement fin mai pour le G.P. de France que Kawasaki fait rentrer, Mick Grant son meilleur pilote et de loin. Du coup Grant va gagner en Hollande puis en Suède.

Si seulement il avait effectué toute la saison ! Au fond de lui-même, Grant n'a pas apprécié cette farce: c'est pourquoi il a discuté ferme avec Kawasaki de son contrat pour 78. Il disputera tous les Grands Prix en compagnie de Kork Ballington. En principe, Kawasaki doit sortir une 350 dérivée de sa petite soeur et il parait que l'usine veut sortir une petite série de ces motos qui seraient alors confiées à différents importateurs européens. Une histoire à suivre, car la 250 Kawasaki a encore son avenir devant elle.



Et voilà ....maintenant, comment des machines équipées de ces pots spéciaux ont-elles pu se retrouver aux mains d'Allan Engel et de Henk Van Kessel (c'est peut-être la même moto, d'ailleurs....) c'est une autre histoire !

Alors là, chapeau Philippe : c'est effectivement Henk van Kessel, qui aurait disposé au moins deux fois de cette étrange machine dont je ne trouve aucune autre trace même dans l'excellent bouquin japonais de la série Racers (qui, il est vrai, passe aussi complètement à côté de la victoire de Guilleux en 83 à Jarama).
À noter que la machine d'Engel n'a semble-t-il pas de silencieux, alors que celle de van Kessel en a clairement un et que le pot débouche un peu plus bas.
On remarquera sur cette deuxième photo que la fourche a été retournée et que le disque a changé de côté. Le pot du cylindre arrière part vers l'avant et son tube de fuite débouche dans le flanc gauche du carénage, formule qu'imitera Pif sur la 500 Yam 1981 dont on a parlé récemment. Bravo Philippe !

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En tous cas, ce pot du cylindre arrière qui fait le tour du moteur pour ressortir sur le côté, c'est clairement une modif de Dave Johnson telle que décrite dans l'article ci-dessus, la bécane n'est donc pas une "compé client" standard mais sans doute une ex-team Kawasaki US. Mais on en trouve très peu d'images exploitables dans cette configuration, qui n'a pas été conservée par la suite, ni sur les machines d'usine, ni sur celles conservées aux States - j'ai trouvé des photos d'une KR de ce type utilisée bien plus tard en courses AMA (avec en particulier une transmission à courroie), avec un mono-amortisseur arrière conçu (selon la légende des photos) pour permettre de "repasser vers l'arrière un pot d'échappement qui faisait auparavant le tour du moteur"

Il n'y a guère que sur cette (minuscule) photo de Duhamel à Ontario en 1975 que l'on distingue, avec un peu d'imagination, l'orifice de sortie du pot sur le flan gauche ...

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La version à courroie, c'est celle-ci :

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bon, si j'en crois mes yeux, c'est moi qui ai écrit tout ça - parfois je me demande comment je faisais à l'époque pour savoir tout ça, parce que ça m'est sorti de la mémoire ! une anecdote : en février 75 j'étais allé à montréal pour voir yvon duhamel - je logeais chez une copine et on allait voir des courses de motoneige où yvon se bagarrait sans arrêt avec les frères villeneuve - un jour yvon me dit "dans trois jours je vais à ontario essayer la nouvelle 250 kawasaki, viens avec moi "- j'avais pas un rond, il m'a prêté de quoi prendre un a/r montréal- LA - à l'aéroport, un mécanicien du team nous attendait, on a roulé direct jusqu'à ontario - là bob hansen a dit "ce type n'a rien à faire ici" et un gars du team m'a rechargé dans une voiture, emmené au guichet du minuscule aérodrome où j'ai craqué mes derniers dollars pour monter dans un avion taxi qui m'a posé à LA où j'ai repris le dernier vol pour montréal - mais après coup, les gars du team m'ont eu à la bonne, ils ont trouvé qu'ils avaient été durs avec moi, surtout que yvon leur avait expliqué que j'avais fait ce voyage à mes frais - en plus je connaissais bien randy hall depuis sa saison avec gould en 69 et surtout steve johnson que j'avais côtoyé chez read à l'automne 71 - bref ma vie nomade du début a été un super investissement pour la suite

vous avez du fion les poulettes, j'ai toujours deux photos d'yvon que j'ai prises à ontario en octobre 75
(putain cette année là, avec debarle, ç'avait été rock'n'roll !)


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coup de pot !

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en voyant ça je me dis "bon flanc mais c'est ben flur !" yvon était "hit magazine" et j'espérais me faire rembourser mon billet par ce fanzine improbable qui a mis pas mal de fric dans la moto au mitan des années 70 parce que le boss georges angey (père de mathieu qui fit un bref passage à moto revue) était pote de maugendre et surtout de yvon - j'étais encore pigiste avec un contrat merdique à mj, au retour j'ai juste réussi à fourguer un article sur les motoneiges à garouflette le red chef de "la moto", bettiol n'a rien voulu savoir et refusé de parler de motoneige dans mj - bref je me suis bien amusé au canada mais j'ai pas rentabilisé mon séjour

Donc la petite photo parue dans MJ ( et reprise sur "appel de phare" ) était de toi .... bravo, et merci, car j'ai fouillé le net sans aucun succès pour une version plus grande !  

Tu noteras quand même que ce n'est pas exactement la même photo, c'est ça le vrai luxe !

oui, j'en avais réussi trois, un exploit !!! et j'éprouve une certaine fierté d'avoir contribué à éclaircir le mystère de la petite bistouriquette à échappement sur le côté

on le voit encore mieux sur celle là, mais la roue arrière est coupée



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Ce qu'il faut pas faire pour que bubu consente à chasser les oursins de sa boîte à chaussures...