[Oldies] Bourg-en-Bresse 1961

Bonjour tout le monde.

Je crois que ce sujet manque ; Bourg-en-Bresse est, avec les GP de France, l'épreuve française la mieux traitée sur pit-lane, mais il y a encore quelques trous, dont 1961.

Certes, ce n'est pas sur moi qu'il faut compter pour les photos rares et originales, mais enfin, avec Moto Revue et son reportage assez chiadé comme point de départ, peut-être qu'une cataracte sera amorcée.

Moto Revue avait annoncé plusieurs fois dans les numéros précédents, et aguiché le public potentiel, ce meeting, "le seul en France à réunir toutes les catégories solo et side-cars" (c'est vrai).

Quand vient le grand jour, 30 avril 1961, M-R est là, avec Christian Rey. Et le 6/05, M-R donne un premier compte rendu, succinct, avec les résultats. Mais c'est dans M-R 1541 (13/05) que Christian Rey fait jouer ses grandes orgues.

Dès la couverture...
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... avec Ralph Rensen qui fut le héros de la première partie de la saison, avant d'en être un des martyrs.

Puis vient le récit des courses, dans l'ordre de leur déroulement (ce que ne fait pas toujours M-R, hélas), et tous les aspects d'un meeting sont abordés, dont bien sûr la question de la phynance, si tellement liée, pour des organisateurs comme l'UMA, à l'affluence, et d'abord au temps qu'il fait.

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(On notera l'hommage appuyé en direction de Landureau-le-sonorisateur-et-un-peu-plus.)
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(Les 175cc... La catégorie ne survit qu'en France, en Espagne, en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Italie pour les cadetti... et en URSS qui vient de la proposer comme classe de championnat du monde, avec appuis côté Tchécoslovaquie et Yougoslavie, au moins ! La FIM réfléchit... Pour oublier, hélas. Que voulez-vous, moi j'étais pour la multiplication des classes.)
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(Après la classe bientôt moribonde, la dernière née, et l'équipe d'usine Motom en lice !)

.../...

Suite et fin des 50cc, avec leurs exotiques Favor-Benelli et autres Bimot - mais pas Nougier, Viura ne prenant pas ce départ.
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...puis le double coup d'éclat de Rensen...
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(Les photos de M-R sont peut-être belles, mais on ne le saura pas vraiment, vu la qualité de l'impression.)
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Et on termine sur une victoire assez chanceuse de l'excellent Rogliardo (ou une défaite très malchanceuse d'Edgar Strub). Et sur le désormais habituel salut à l'UM Ain, à son excellent travail, et le souhait de retrouvailles très espérées, l'an prochain à Bourg-en-Bresse. (J'aime bien les articles de Christian Rey.)

Z'avez des photos, du matériel, des trucs, des machins ? C'est le moment, c'est l'instant.

Très intéressant  Merci

Tout le plaisir est pour moi, Monsieur Michel.

... Quelques réflexions au passage (en attendant des photos qui ne viendront peut-être pas, le temps ne s'y étant guère prêté) :

― Hommage à Landureau, mais aussi au nouveau président de l'UMA, Jean Meunier.

― La course des 250 (qui ouvre le meeting) ne compte que 7 partants ! Et tous français. Mais parmi eux, Henri “Mickey” Schaad sur la Nougier twin 2ACT qui n'a donc pas encore terminé sa carrière. Herr Dumas, qu'en dites-vous ? (Où il est, le François-Marie, quand on a besoin de lui ?)

― En 175, victoire de Jean Touzalin. Il n'y en a pas tant que ça, des victoires de Jean Touzalin. Il a eu les honneurs du communiqué la semaine précédente, au GP d'Espagne, en cédant sa place pour le départ des 250 à Gary Hocking (MV) qui gagnera la course. (Et pour moi, misérable petit compilateur chafouin et racorni, Touzalin est un presque toujours présent-inscrit, dans des destinations improbables mais européennes, en Finlande, en Hongrie, Allemagne, Tchéco, etc. à la fin des années 50 et au début des 60. Inscrit mais jamais classé. La question demeure : "inscrit... mais présent ?")

― La course des 125 a failli se conclure sur un triplé Bultaco. Notons que Rensen est souvent dit Irlandais - c'est un gars de Liverpool, en fait, mais je le soupçonne d'être adhérent de la MCUI car il court beaucoup en Irlande. (Et le tréma sur le "i" de Gaida, vous y croyez, vous ? Hein ? Non mais je n'ai pas dit que toutes mes questions relevaient du strict domaine sportif. Hein ? Mais vous en êtes un autre, Monsieur !)

― C'est la surprise du chef, ce départ des 50cc lors de l'édition 1961. Et là, outre l'exotique (mais bien connu, les Motom par exemple courent beaucoup dans le sud de la France et Pernigotti et Pessina sont familiers aux amateurs), il y a du carrément bizarre : Rubeau (est-il Roubaud ?), Froment et sa Favor-Benelli, et ce Degruel et sa Bimot qui ira à Bouvet lors du meeting de Marseille, me dit Cyclomoto en juillet (vous m'en direz tant !)...

― Avant la course des 350 qui ouvre l'après-midi, c'est la présentation des coureurs et la remise des prix du matin, et Christian Rey regrette ce débraillé "de mise au parc" qui s'expose sur le podium. (Ça me botte, cette protestation modeste.) L'allusion au duel Murphy-Trow nous renvoie à l'édition 1957 où Jacques Collot avait mangé (et non pas tiré, M. Rey) les marrons que Peter Murphy et Alan Trow avaient tirés du feu - en allant au tapis, lors de la course des 500. Une notation curieuse, "Absence (et pour cause) des Algérois Ciancio et Assante"... Mais Vetillard et Troncarelli aussi viennent des départements d'outre-Méditerranée.

― Phrase merveilleuse de Christian Rey dans son § sur les 500, « Très belle victoire de Rensen qui après Le Mans s’annonce comme « l’épouvantail » 61, prenant la relève de Bruguière, Tommy Wood, des frères Hinton, Murphy, Trow, Anderson et autre Driver » - Christian Rey a le sens de la transmission. Mais que Paba ait « une place bien à part dans la hiérarchie des pilotes français », je veux bien deviner que c'est un trait sympa de Christian Rey, mais, voyez-vous, je me l'explique mal. Peut-être son âge mis en regard de son enthousiasme et de la valeur de ses prestations ? Antoine Paba est dans sa 41ème année.

― Vous aurez remarqué que dans l'exergue technique, on classe un peu "à l'américaine" : tous y sont ou presque, même des gars qui ont cassé avant la mi-course.

― La concurrence de Mouscron a coûté en solo, celle du Nürburgring (des Eifelrennen de très sinistre mémoire) coûte autant pour le plateau des side-cars. Sept attelages au départ, c'est très peu pour un meeting international, même en France à l'époque. Du coup, on pourrait croire qu'avec la place que ça fait, M-R nous donnerait les passagers... Que nenni ! Quelle vilaine habitude, qui va durer encore longtemps...

La photo prise aux essais sous la pluie   , à côté d Offenstadt ça pourrait bien être Jean Claude Serre que l'on aperçoit

Tétrépotib, voui, on voit une photo de Serre en action plus loin, et son jet ressemble à celui de l'échalas auprès d'Offenstadt sous la pluie.

Mais autrement, Cédric, que dis-tu de ces "Rubeau (est-il Roubaud ?), Froment et sa Favor-Benelli, et ce Degruel et sa Bimot", hein ?

Roubaud Emile.

Bernard, Émile Roubaud est bien connu de nos services (et de ceux de M-R qui le classe en 175) mais le nom mentionné en 50 est Rubeau. D'où ma question qui est une alternative : s'agit-il d'Émile Roubaud - que nous ne voyons pas en 50cc (classé ou 'listé') cette saison (et je pense, ni avant, ni après... Attends que je vérifie... Voui), que nous n'avons vu, d'ailleurs, et ne verrons qu'en 175, un familier de Bourg soit dit en passant, ou est-ce bien un Rubeau qu'on (que je) ne trouve encore nulle part ailleurs ?

S'il y a typo, elle est très grosse car beaucoup de lettres sont changées.

Brulbault Gérard sur Itom n°5
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Pour les sides, qui était le passager de Leclainche.

Le résultat de mes recherches.
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Quels sont ces deux (2 !) extraits de deux (2 !) programmes, berlu ?

Plus exactement, pourquoi y a-t-il deux programmes ?

Ah pardon, la deuxième page est un faux-programme, de ta composition. OK.

(Autrement, Rubeau devenu Brulbault... ça s'explique peut-être par la page avec Rubeau issue d'une transmission téléphonique... Ou un secrétaire bourré... En tout cas, ça règlerait la question du fantomatique Rubeau et je déclare "chouette alors" ! Idem pour Froment et Degruel.)

Patrick Leclainche a pour passager habituel Jean-Claude Maillot, à l'époque. (On le voit avec avant, à Pau, et après, à Magny-Cours par exemple).

Le résultat de mes recherches.
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Message de 12h59 à supprimer.

berlu a écrit:

Message de 12h59 à supprimer.

Eh bé, fais-le !

(Autrement, je crois bien que c'est Georges Chappelle avec deux 'p', et Pere Auradell le prénom d'usage le plus fréquent pour ce Catalan, y compris à l'époque y compris en Espagne.)

DidierF a écrit:

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(Après la classe bientôt moribonde, la dernière née, et l'équipe d'usine Motom en lice !)

.../...

En bas à droite on voit une  Paton-Mondial 125 pilotée par Jacky Gaida.
Cette moto a ensuite appartenu à Roland Marquis qui l'a revendu à André Kiené (sauf erreur) , aujourd'hui elle est retournée en Italie dans la collection Roberto Anelli .

Quelques photos ici :

https://www.motorcycleheritagefmi.it/en/moto/paton-125-mondial/

Bonjour Didier merci d' avoir lancé ce sujet.
Pour tes questions je pense que Berlu a tout dit avec son programme rectifié.

voici l'article de scooter et cyclomoto n°107

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et offenstadt avec l' Aermacchi , source moto revue

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Le podium des 50cc, avec derrière peut-être la présentation des pilotes de 350cc.
Je crois reconnaître Michel Montagne à gauche, peut-être Besse sur l' AJS ( ou Rensen avec le casque qui ressemble à la photo de Moto Revue )
et à droite Jacques Insermini

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Albert Montagne, Cédric. (Non pas que je l'aie reconnu... Ah mais si, c'est lui, photo d'Opatija à l'appui.)

Apparaissant derrière et entre MM. Jean-Clause Serre, Pere Auradell et Roland Marquis,
Albert Montagne, Ralph Rensen (hum... il a bien l'air assis sur une AJS... oh, zut !), x, Jacques Insermini.

Peut-être que x (qui n'est pas Georges Comy dont le casque a des parements reconnaissables) est Jean Touzalin.

Le portrait de Ralph Rensen accompagnant sa nécrologie (M-R 1548, 1/07), photo probablement prise à Bourg au moment de la tienne.
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Didier les lunettes semblent différentes

Pour Montagne j'ai du confondre avec Michel Montange

la moto à gauche semble porter le numéro 9 auquel cas il s'agirait d'un certain cancio venu d'algérie si on se fie au programme
celui du milieu à casque blanc doit aussi logiquement être un français peut-être guignabodet
1961 est la seule année pour laquelle je n'ai pratiquement pas retrouvé de docs originaux, à part deux photos de savoye dans sa collec personelle - je n'ai que ce qui a été publié dans moto revue et le progrès

Jacques tu parles de l' AJS ?
Moi je vois plutôt un numéro 6 ou 8

spreyer a écrit:

Jacques tu parles de l' AJS ?
Moi je vois plutôt un numéro 6 ou 8

mais c'est pas des ajs toujours selon le programme

bubu a écrit:

la moto à gauche semble porter le numéro 9 auquel cas il s'agirait d'un certain cancio venu d'algérie s
celui du milieu à casque blanc doit aussi logiquement être un français

Doit AUSSI logiquement être un français
Ta raison Bubu à part Benelhadj les maghrebins roulent en scooter.

Dans le texte de Motorevue, il est bien indiqué que Assante et Ciancio étaient absents.

Rodolphe Ciancio... Une vedette, là-bas, et un bon quand il venait ici. Pas loin du niveau d'un René Goetz.

Mais bubu, tu aurais donc le programme sous les yeux ? Rhâlors, quoi ?!

(Oui, berlu, Christian Rey le dit bien absent, et ce ne peut donc pas être Ciancio ; mais son absence remarquée suggère qu'il était sur le programme, comme Robert Assante - ou son frangin Roland.)