[Oldies] Michel ROUGERIE, 42 ans déjà !

Vous nous gâtez, les garçons !!!
Merci BC71 et Pierre Gabriele pour ces magnifiques photos !!!

Ah oui un magnifique hommage en photos.
Je ne me souvenais absolument pas de sa pige en endurance sur la Kawasaki !

Merci aux photographes

Et les dernières, c'est la 350 Honda de Michel, un cadre modifié qui obligeait à sortir le moteur pour le moindre réglage de carbu :)
Elle vient d'être remise en route par Robert Assante (Moto Légende 2002), qui est ici avec son fils Guy et surveillés par Colette Assante.
Le petit jeune sur la selle est le neveu de Michel Rougerie...

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Sauf erreur, Pierre, il s' agit d' une 305 (CB77) à moins qu' elle ait été réalésée à 350cc ?
Je pit-naille, je pit-naille...

mister D a écrit:

Sauf erreur, Pierre, il s' agit d' une 305 (CB77) à moins qu' elle ait été réalésée à 350cc ?
Je pit-naille, je pit-naille...

Tu as raison, catégorie 350, mais 305 de cylindrée :)

Merci pour cette splendide série.
Rougerie à l'attaque avait vraiment un style unique !
Un de mes pilotes favoris.
Quelle génération de pilotes a t'on eu la chance d'avoir dans ces années, dont Pit Lane nous permet d'entretenir le souvenir !

Pierre GABRIELE a écrit:

Le petit jeune sur la selle est le neveu de Michel Rougerie...

]

Je croyais que Michel Rougerie était fils unique !?

Mimile venait de toucher sa CB 77.


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Srx56 a écrit:

Pierre GABRIELE a écrit:

Le petit jeune sur la selle est le neveu de Michel Rougerie...

]

Je croyais que Michel Rougerie était fils unique !?

Oui il était fils unique,mais son père avait un frère.
La jeune femme blonde sur la photo est la nièce de Rougerie père,elle à eu deux enfants.
Le deuxième est celui avec le pull bleu marine qui est penché sur la moto.

Si c'est la nièce de M. Rougerie père, c'est donc la cousine de Michel.
Michel était donc leur oncle à la mode de Bretgane.
C'est donc plutôt une histoire de cousinage alors.
Superbe cette photo de groupe.

Si c'est la Moto de Michel (CB 77) 305 cc améliorée, je n'ai pas souvenir de ce frein avant.
C'est un Robinson ?

Ça ressemble bien à un Fontana.

Apriliabarth a écrit:

Merci pour ces superbes photos BC 71 , sais tu ou elles ont été prises ?

Comme dit dans le titre de mon message: j'ai pris ces photos au GP 750 1976 à DIJON

...Benh moi je dirais que c'est...un frein d'origine!...Avec les biellettes tournées d'un quart de tour pour y mettre une patte d'ancrage et ouvrir deux fenetres de refroidissement a la "Fontana"....Cette machine n'est plus du tout dans la configuration ou l'utilisait Michel Rougerie...Dans un excellent ouvrage d'un certain ...Philippe Debarle "Rougerie..La vie d'abord" on voit p.26 la 305 CB 77 de Michel avec un gros frein AV Italien ,Ceriani ou Oldani...J'ai toujours connu cette machine avec ce frein en course....

Pierre"PhilRead" a écrit:

...Benh moi je dirais que c'est...un frein d'origine!...Avec les biellettes tournées d'un quart de tour pour y mettre une patte d'ancrage et ouvrir deux fenetres de refroidissement a la "Fontana"....Cette machine n'est plus du tout dans la configuration ou l'utilisait Michel Rougerie...Dans un excellent ouvrage d'un certain ...Philippe Debarle "Rougerie..La vie d'abord" on voit p.26 la 305 CB 77 de Michel avec un gros frein AV Italien ,Ceriani ou Oldani...J'ai toujours connu cette machine avec ce frein en course....

Effectivement le frein avant n'est pas celui qui avait été monté par Michel.
Voici l'histoire:
Lorsque les parents de Michel on fait cadeau de cette moto en 1997/1998 à son neveu par alliance ,Bruno(il est sur les photos, il porte un tee shirt marqué Ralpf )ainsi que la 750 Four de Michel.
Il à confié la 305 à un gars qui vendait de la pièce d'ancienne pour qu'il la remette en route.
Le dit gars lui rend la moto quelques temps plus tard, combien je vous dois?
Rien du tout !!!!
Peu de temps après ils s'aperçoivent que le frein avant n'est plus le même,(il avait mis à la place un frein d'origine de CB 350) ils contactent le gars en question,qui n'a jamais rendu le frein qu'il avait subtilisé, dans le même temps il a fermé boutique.

Citation :

"Il à confié la 305 à un gars qui vendait de la pièce d'ancienne pour qu'il la remette en route.
Le dit gars lui rend la moto quelques temps plus tard, combien je vous dois?
Rien du tout !!!!
Peu de temps après ils s'aperçoivent que le frein avant n'est plus le même,(il avait mis à la place un frein d'origine de CB 350) ils contactent le gars en question,qui n'a jamais rendu le frein qu'il avait subtilisé, dans le même temps il a fermé boutique."

D'après ce que Robert Assante m'avait dit ce jour là, la récupération avait été un peu difficile, et ils avaient été la chercher car rien ne se faisait dessus.
Sur ma photo il manque le son, elle avait chantait très fort la mamie cb !

l'histoire du frein avant de la moto de michel c'est encore plus compliqué que ça car michel a utilisé deux 350 honda différentes : un CB 77 et une CB350 kitée - la CB a eu un frein oldani mais aussi un frein double came japonais bricolé - quand michel l'a remisée, il l'a montée avec l'ancien frein de sa H1R, un truc rarissime et c'est ce frein là que dominique aubret a gardé sans prévenir personne - il a plaidé sa cause en disant qu'il avait gardé ce frein en échange du fait qu'il avait restauré la moto gratuitement mais là où c'est pas clair, il semble qu'il ait aussi récupéré et revendu le frein oldani - bref c'est un épisode peu glorieux de la vie d'un garçon qui a fait beaucoup de choses au début du renouveau de la moto ancienne en france et ensuite a pété les plombs pour finir en procès et être condamné en particulier pour avoir subtilisé et revendu des motos appartenant à elf et à rosset -

bubu a écrit:

- il a plaidé sa cause en disant qu'il avait gardé ce frein en échange du fait qu'il avait restauré la moto gratuitement -

A part échanger le frein, il avait même pas donné un coup de chiffon sur la moto!!!!

à Montlhéry au BOL d'OR 1970

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Avec Michel LAPRIE sur HONDA 750

4 èmes à l'arrivée

Vous qui aimez bien les petites anecdotes, en voici sur le livre "La vie d'abord". C'est le seul bouquin que je n'ai jamais écrit sur un pilote. Je l'ai fait parce que certaines personnes (surtout chez Elf, son employeur d'alors) établissaient une mauvaise réputation à Michel parce qu'il était fêtard. Pour moi c'était quelqu'un de bien sur le plan humain, et un grand champion. J'ai donc écris le livre pour "rétablir la vérité".

Michel était d'accord, mais il fallait arriver à le faire rester en place au moins deux heures pour avoir le temps d'enregistrer ses propos, ce qui avec lui comme avec n'importe quel pilote était impossible, il fallait qu'il bouge sans arrêt. C'est alors que le hasard voulu qu'il se fracasse une cheville une nuit en sortant de boîte (et une R30 de Xavier Maugendre par la même occasion). La blessure n'était pas très grave, mais Michel ne pouvait plus courir comme un lapin. On décida donc de faire les enregistrements entre chez lui et le kiné, ce qui prenait environ 30 minutes avec sa BM (735 peut-être ?). La première fois qu'on a traversé Villeneuve-Saint-Georges à fond les manettes en doublant tout le monde en double file avec 30 ou 40 bornes de mieux, je n'en menais pas large. Mais Michel était calme, tranquille, et roulait en ville comme dans une poursuite d'un film hollywoodien en me racontant sa petite histoire. Les jours suivants, c'était devenu une habitude.

Edouard Seidler, le directeur de la collection qui m'avait commandé le livre, le trouva mal écrit. Il n'avait pas tort, mais je commençais dans le métier. Il le sortit sans grande conviction. C'était une collection du type "un homme par sport", et Seidler fut bien surpris quelque mois plus tard quand le livre sur Rougerie fut celui qui se vendait le mieux de la collection, devant ceux sur Platini ou Jean-Pierre Rives. Il faut dire que la concurrence n'était pas la même.

On s'est partagé les droits d'auteur avec Michel (5 000 francs de l'époque chacun, pour ceux que ça intéresse) et il m'a bien aidé pour la promotion. Pour présenter le livre à mes camarades journalistes, François Chevallier, l'excellent directeur du Circuit Paul Ricard, a œuvré pour qu'on puisse disposer des Salons Ricard sur les Champs Elysées. Classe ! Et Michel m'a dit "Je vais inviter mon pote Johnny, je suis sûr qu'il va venir s'il le peut". Honnêtement, je n'y croyais pas trop, car Johnny Halliday c'est quand même un monument. Le jour de la présentation, je suis arrivé une demi-heure avant pour voir si tout était en place. Le Salon Ricard était entièrement vide. Seul un gars était là, assis sur un canapé, me tournant le dos. Cette coiffure me disait quelque chose. C'était Johnny.

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BOURG en BRESSE 1971
Sur 125 AERMACCHI

..Une histoire "Gould replica"!.....Bon,moi je n'ai pas cité le nom,mais puisque Bubu l'a fait....Au debut des activités de Dominique Aubret je lui ai commandé une machine et si la restauration fut longue...interminable,je n'ai rien a lui reprocher,hormis les details et la finition....A chaque fois que je passais dans son antre a Gagny j'avais les yeux ecarquillés devant les machines s'y trouvant...Des Kawas d'usine,Honda simili "Daytona"...Il travaillait pas mal pour Kiéné.....Je l'ai recu chez moi en Provence et sa compagnie etait agreable car il connaissait pas mal d'anecdotes....Une fois il a debarqué en me laissant la Ducati double-berceau Ex-Roca en remisage!...Il est revenu la chercher quelques mois plus tard mais ca faisait pas mal dans mon hall!....
Quand a la deuxieme Honda ,la vraie 350 utilisée par Michel,c'etait une RSC appartenant a Honda-France qu'il a peu utilisé (Le Castellet,Montlhery..),les grilles a l'epoque etant deja remplie par les TR2.