je profite du fil pour mettre le CR du team ami de Drummers le 24 racing, enfin là c'est mon CR :)
Mercredi 13 juillet :
Départ de la maison vers 8h45 en direction du Garage GP racing, mon chef mécano habituel mais qui officiera pour cette course .
Chez la concurrence, le Team Esperanza (Vainqueur en sst600) café, blabla et départ pour Barcelone au alentours de 10h.
Toulouse où nous retrouvons pilotes et membres du Team Esperanza.
Frontière Espagnole, une nouvelle fois nous retrouvons des membres du team Esperanza décidément, ils nous attendent ou quoi !!!!
17h30 nous arrivons sur le circuit de Catalunya, un air de déjà vu car j'étais là pour le MotoGP il n'y a pas longtemps.
Je retrouve les membres de mon équipe le 24racing.fr,
la moto est déjà là et le box est presque opérationnel.
Installation de la caravane dans le paddock, et les discussions commencent pour l'entrainement du lendemain.
18h30 il est l'heure de sortir les vélos d'aller reconnaître la piste et de discuter des différentes trajectoires et astuces; comme je n'ai jamais roulé sur ce circuit, toutes les informations sont bonnes à prendre.
1 tour plus tard mes coéquipiers rentrent au stand pendant que je continue mes tours de circuit, un bon échauffement pour l'entrainement du lendemain.
Jeudi 14 Juillet :
cool il pleut...
Pas de roulage sous la pluie, de toute façon on n'a pas de pneus pluie montés...
je ronge mon frein et j'avoue que j'aurais quand même bien roulé pour apprendre la piste...
11h30: On monte des pneus pluie, cool, je me sens l'âme d'un poisson, mais la pluie commence à cesser et les pneus pluie risquent de se détruire plus vite qu'il ne faut de temps pour le dire... donc on ne sort pas, on attend le soleil...
14h c'est parti...
Olivier part en premier, il reprend au fur et à mesure ses points de repères qu'il a eu l'occasion de réviser hier soir lors de notre balade à 2 roues non motorisés.
Les séances d’entrainement sont valables aussi pour les mécanos, allez hop un ravitaillement, il faudra être efficace ce week-end car une course peut se perdre dans les stands.
C’est mon tour, mon objectif est de me familiariser aussi bien à la piste qu’a la moto, en effet je n’ai testé la BMW que sur une trentaine de tours au circuit du Val de Vienne, ce qui ne ma pas permis d’en approcher les limites.
2’16’’ au premier passage, il reste du travail, je me concentre, et je tente de faire la relation avec les conseils que m’a donnés Bradley, oui oui, je parle de bien de Bradley Smith, je lui ai demandé les trucs et astuces du circuit de Catalunya lors de notre passage ici le mois dernier.
Turn one : “You need to keep the right in T1 to open the line for T2”
Je vous laisse découvrir de la main de Bradley lui-même ses consignes.
Je remercie encore Bradley d’avoir eu la gentillesse de faire ça pour moi : You are so nice Brad, Thank a lot.
2’03’’ je rentre, il me faut analyser mes trajectoires et faire le point avec mes équipiers au sujet de la moto, il est primordial de faire une moto « facile », une moto qui ne soit pas éprouvante, les relais vont s’enchainer et il sera alors trop tard pour régler quoi que ce soit.
Les différents pilotes enchainent leurs tours, c’est au tour de Marc puis de Pascal, Pascal imperturbable qui fait sa sieste tranquillement entre ses essais.
La journée touche à sa fin, et après quelques réglages sur les suspensions et sur la démultiplication finale l’ensemble paraît homogène, je dis paraît homogène car je suis un peu gêné par des mouvement de châssis que je corrigerais bien en changeant un peu plus les suspensions, mais à priori je suis le seul à les ressentir et comme je ne suis pas le plus rapide c’est surement un problème de trajectoire ou de vitesse de passage qui me fait ça.
Le bilan de la journée est plutôt satisfaisant car nous ne sommes séparés que d’une seconde et 2 dixièmes les uns des autres ce qui est important en endurance.
Le reste de la soirée est détendu et nous en profitons pour parler de la stratégie, de l’ordre des relais, des rôles, on révise les trajectoires, les 4 pilotes : blanc, jaune, rouge et bleu s’entendent à merveille et c’est très agréable, la soirée se passe et finit même un peu tard car nous ne roulons en essais libres qu’a 13h.
Vendredi 15 Juillet :
Jour des qualifications, et des vérifications administratives et techniques, tout devrait se dérouler tranquillement.
10h30: Vérification de l’équipement pilote, mince, mes casques et ceux de 2 de mes coéquipiers sont refoulés au contrôle, les bandes rétro-réfléchissantes sur le derrière du casque sont trop hautes, bon sang, on a oublié le stock en France, vite on fait le tour des connaissances du paddock pour trouver du rabe…. Ouf en voilà, il ne reste plus qu’a refaire les bandes et on y retourne.
13h30 une séance d’essai est prévue, nous allons à tour de rôle tester les réglages effectués hier, histoire de valider nos choix avant de se lancer dans le bain de la qualification qui débutera à 17 h 30.
On en profite pour faire la photo de classe…. Heu pardon la photo de l’équipe, j’en profite pour glisser un merci à tout le monde pour leur dévouement qui est carrément nécessaire pour ce genre d’épreuve.
17h30: Marc s’élance, il prend son rythme petit à petit, il a prévu de faire une série courte histoire de valider un chrono dans le temps maxi qui assurera la qualification. 10ème tour : 2’01 ‘’610 , c’est suffisant il rentre dans le 12ème tour, objectif atteint.
Petite discussion pour savoir comment se comporte la moto, impeccable, les modifications ont amélioré le comportement, il ne reste plus qu’a assurer un chrono.
Je suis presque prêt à m’élancer, j’ai un train de pneus quasiment neuf, les 12 tours de Marc, la moto est bien réglé, je suis en forme, allez…
Pour la qualification j’ai l’habitude de procéder de la sorte, je pars, je fais quelques tours rapides, je rentre, je bois un coup, je me concentre et je repars pour le tour rapide. Pour être sur personne ne s’inquiète, cette équipe n’étant pas mon équipe habituelle, je préviens tout le monde de ma façon de faire, je demande que l’on me prépare ma bouteille d’eau pour mon passage au stand, que l’on me béquille la moto et que l’on ne me demande rien.
Lors de cette explication Michel notre team manager me rappelle que les séances de qualifications s’enchaînent les unes après les autres et qu’il est formellement interdit de tomber … Hummm, pas facile de claquer un chrono avec cette idée permanente qui trotte dans la tête…
pas tomber… pas tomber… 18 h: Je sors du box, c’est parti. Les chronos descendent naturellement lors de chaque passage, 2’00'568, je rentre, j’ai déjà fait 8 tours rapides… Béquille, bouteille, la séquence est rodée, je me concentre, tous le monde autour de moi attends mon signal pour repartir.
Je regarde la pendule du circuit, il me reste 8 minutes avant la fin de ma séance, c’est bon, c’est le moment, je croise le regard de Michel, je fais signe avec mon index que c’est parti, la moto descend des béquilles, première enclenchée, un coup de démarreur…
Axel n’oublie pas, pas tomber…2’00’’860, 2’00’’300 je suis de suite dans le rythme, un dernier et je rentre, 1’59'956, il est bien celui là, un de plus, non ce ne serait pas raisonnable, je rentre, j’ai fait ce que je devais faire.
Une fois dans le box le premier à venir me voir est Michel et il me félicite pour mon joli chrono, ça fait plaisir.
18 h 30: Olivier s’élance avec un train de pneus neuf, enchaînant les tours en 2’00 je regarde les écrans de chrono en attendant le tour le plus rapide, celui-ci arrive 2’00’’100, Olivier ne fera pas mieux, il rentre et est satisfait du travail accompli., hop c’est fait, il rentre.
19h: Pascal s’élance, à l’image de Marc, Olivier et moi, Pascal va faire un chrono pour assurer la qualification, 5 ème tour 2’00'520, c’est fait, hop on rentre, le sourire aux lèvres Pascal est félicité par tout le monde.
Maintenant il va falloir faire les 5 tours obligatoires de nuit.
22h: Olivier lance le bal, il fait ses 5 tours tranquilles avec de bon chrono en plus, on voit qu’il à déjà fait les 24h l’année passé, ça aide pour prendre ses marques.
22 h 20: Je me lance, oulala, je ne vois pas tous mes repères, pas grave, j’ai déjà annoncé que je ferais sûrement un peu plus de 5 tours pour bien trouver mes marques. 3ème passage, j’arrive comme de jour à 300km/h au bout de la ligne droite, drapeaux jaunes… C’est bon je le vois il est au fond du bac à graviers avec la poussière autour de lui, j’inscris la moto dans le turn one (merci Bradley) argggggg, l’arrière me double, la moto est complètement à l’équerre, mince il y avait de l’huile sur la piste et de nuit je n’ai pu la voir… Par miracle je ne tombe pas et même je retrouve dans l’axe de la courbe pour relancer, ni une ni deux, Gaz en grand et le tour continue… Pas pour longtemps, le pace-car entre en action, il y trop d’huile, il faut nettoyer la piste. 3 tours plus tard, drapeau rouge, la piste est vraiment souillée, je rentre et j’attends de repartir.
Lors de cette 2ème série, la piste est pleine d’absorbant, de jour c’est pas gênant mais de nuit le passage des motos soulève un nuage de poussière qui n’est pas sécurisant, je finis mes tours et je rentre, nuit validée pour le pilote jaune.
Marc et Pascal valident à leur tour leurs sessions de nuit, Bleu et Blanc sont opérationnels pour le départ.
La grille de départ arrive tard dans la soirée, nous sommes 25èmes sur la grille, une place de mieux et nous étions 24èmes comme notre team et numéro de course… presque.
Demain c’est le grand jour, il faut en profiter pour se détendre et bien se reposer.
Samedi 16 Juillet :
Jour J, après une bonne grasse matinée, je me lève sur les coups de 10 heures, je file sous la douche et je prépare ma boisson hydratante, le stress commence à m’envahir même si j’affiche une certaine sérénité.
Hier soir nous avons décidé de ne pas prendre part au warm-up car les réglages, mêmes s’ils ne sont pas parfait, nous conviennent à tous les quatre.
La matinée se déroule simplement, on discute on se détend, on va voir les autres équipes que l’ont connait, on mange, on boit, bref tout ce qu’il faut pour que le stress n’augmente pas.
13h30
Le Warm-up, le bruit des motos et l’agitation qui règne dans la pit-lane nous indique que le départ est proche, Pascal se prépare.
14h40
Début de la procédure, les motos prennent la piste pour venir s’installer sur la grille de départ, ne pas être en retard sous peine d’être sanctionné d’un stop & go comme cela m’est déjà arrivé en championnat de France d’Endurance.
Mise en place, Tour de chauffe, c’est quasiment l’heure, toute l’équipe est derrière le grillage de la ligne des stands pour voir le départ, la tension est palpable dans les yeux de tous le monde, les sourires que chacun lancent sont là pour évacuer cette pression.
15h
Pascal s’élance sous le baissé du drapeau…. Heuuu pas bleu/blanc/rouge mais celui de changement d’adhérence !!!! ho quelle erreur, c’est le drapeau Catalan, je prie tous les Catalans de bien vouloir m’excuser cette confusion, mais il faut reconnaitre que de loin c’est facile de se tromper.
Je disais donc, Pascal s’élance mais il glisse sur l’herbe et perd quelques précieux dixièmes, il a maintenant 2 mètres de retard sur les autres, il saute sur la moto, lance le démarreur et prend la piste, il double de suite quelques concurrents mais se fait aussi doubler.
Tout le monde court dans le box pour regarder l’écran de contrôle et savoir à quelle place il va boucler le premier tour. Pascal est 26ème, mince une place de perdu, mais les motos sont toutes les unes derrières les autres… Ça commence déjà à rouler vite. 1’57’’956! Pascal se lâche et fait son relais de façon très régulière, sans prendre de risque, il rentre en 24ème position mais les écarts sont encore minimes, on risque de perdre des places pour ce premier ravitaillement.
Olivier repart en 28ème position le ravitaillement est pourtant rapide mais les loups sont à l’affût… tout se passe bien, on remonte à la 24ème place.
C’est mon tour, Olivier me donne les infos sur le comportement de la moto, c’est simple, rapide, mais le pneu arrière glisse beaucoup, on décide de le changer…
Aie, une entretoise se coince, le changement est plus long que prévu, on risque de perdre pas mal de places…
Je cravache, je tiens mes chronos et surtout je ne fais pas d’erreur, une chute serait mal venue, je roule depuis 40 minutes et je commence à sentir une douleur dans la main droite, je pense que je commence a faire des ampoules… hummmm si ça commence au premier relai je suis mal barré, pas grave je verrais ça plus tard. A peine ai-je le temps d’analyser précisément cette douleur que je lis sur mon panneau « L3 » déjà !! , je fais signe de la tête en passant devant, il me reste 3 tours et je rentre pour laisser ma place à Marc, nous sommes remontés 19ème.
Je rentre, on ravitaille et c’est reparti.
Marc s’élance et je débriefe avec Michel mon relai, ma mains droite a souffert, j’ai une grosse ampoule percée qui ne présage rien de bon pour la suite, surtout que notre Kiné est tombé en panne à Montpellier et ne pourra nous rejoindre, il va falloir trouver une alternative.
Marc rentre, pour lui aussi le relai s’est bien déroulé mais la chaleur met nos corps à rude épreuve.
Pour mon relais suivant je demande à nos voisins, le Team Esperenza, composé essentiellement d’amis de pouvoir utiliser les services de leur kiné, après le lot habituel de moqueries sur mon âge et sur le fait que nous soyons derrière eux au classement, il me présente à leur kiné qui me prendra en charge pour la gestion de mes mains. J’en profite pour remercier Caroline (kiné) de s’être occupé de moi durant cette course, car sans elle je n’aurais jamais réussi à piloter tous mes relais.
La nuit pointe son nez et il va bientôt être temps de prendre le guidon…. DE NUIT !!!
Ravitaillement
Préparation et consignes d’Olivier
Circuit de Catalunya me voilà…
Premier tour, il faut trouver ses repères, hummm il me faut 2 tours pour les trouver, telle bande je freine, dans le turn 3 j’accélère quand je vois le portail marron sur ma droite, je m’exécute bien que je ne voie pas encore la sortie de la courbe, oufff ça passe, turn 8, Marc m’a indiqué que l’arbre qui me sert de repère le jour pour accélérer est juste devant un pylone qui à une lumière rouge la nuit que l’on voit facilement, qu’a cela ne tienne, je mettrais gaz quand je verrais la lumière, c’est fait… C’est plaisant la nuit, en plus le fond de l’air est bon, c’est reposant, le seul truc un peu déroutant sont les lumières des concurrent, aussi bien quand on les double que quand ils nous doublent…
« L3 » décidément je me fais surprendre à chaque fois, je continuerais bien à rouler moi.
Il faut maintenant penser à bien s’alimenter et se reposer, mes muscles commencent à être bien sollicités, pourtant je m’étais bien préparé pour cette course, avec de belles séances d’haltères et de vélo. Je tente de dormir mais je ferais que somnoler, l'excitation, les muscles brûlants ne m’aidant guère.
Dimanche 17 Juillet :
2ème relai de nuit, impeccable, j’enchaine les tours comme on enfile des perles, je suis régulier et je maintiens notre place, nous sommes 12ème au classement général et 4ème stocksport. A la descente de la moto je sens que mon corps tout entier est dur comme de la pierre, l’absence du Kiné se fait vraiment sentir à ce moment précis, il est primordial que je dorme.
8h00
Michel entre dans la caravane, « axel c’est bientôt à toi ». Je me lève, oulala, je fais des mini crampes, et partout en plus… Mon corps est encore endormi, mes muscles ne répondent pas correctement…. Que c’est dur…. Je me prépare et j’arrive dans le box, il me reste à peine 10 minutes… La vache, je ne suis pas vraiment réveillé…ni une ni deux, je me fais dorloter par Caro, et j’enfile ma combi, une fois dans cette configuration la concentration reprend le dessus, GO…
Je me sens particulièrement bien sur la moto, plus de crampes, je reprends mes repères de jour très facilement, j’enchaine, je roule, je regarde mes temps sur mon panneau, ils descendent, je suis à l’aise, 1’58’7, je vais faire attention de ne pas forcer non plus il serait dommage de tout ruiner maintenant, cependant sur la fin du relais j’ai de nouveau des douleurs aux mains qui me reprennent, mais pas au même endroit, cette fois-ci se sont les paumes qui sont douloureuses, il va falloir examiner ça.
Mon dernier (enfin ce qui devait l’être) relai est difficile, nous sommes sur le podium Stocksport et nous avons assez d’avance sur le 4ème, il faut assurer et surtout ne pas faire d’erreur, mais ça tombe mal, mes paumes me font un mal terrible et je n’arrive pas tenir le guidon convenablement, ce n’est pas grave, je me concentre je décide de rouler doucement, quelle erreur, je n’arrive pas aligner 2 tours sur le même rythme, je roule entre 2’02 et 2’09 !!! sur la fin de mon relais je reprends un 2’03 régulier malgré la douleur en me disant, c’est bon je roule plus après…
13h15: Pascal s’élance avec un pneu arrière neuf pour son dernier relais, 3 minutes plus tard il rentre, c’est la tuile, il est tombé au virage 9 en prenant la corde, il rentre directement dans le box, il faut vérifier tout ça, la moto n’est pas trop touchée, Michel change le bas de carénage et mets quelques bout de scotch sur les dzeus qui tenteraient de s’échapper, Pascal est en état, il repart pour son relais.
Michel Décide alors de réduire le relais de Pascal et de nous faire repartir pour des relais écourtés et pour qu’Olivier finisse la course, on décide alors d’une répartition de la fin de course et du coup je repars pour un mini relais de 25 minutes.
Après analyse de mes mains et de mes gants, je constate que les renforts de paume sont précisément placés aux endroits douloureux, je prends alors une autre paire de gants qui ne possèdent pas de renfort et je m’élance pour, cette fois-ci, mon dernier relais.
Avant de m’élancer, j’ai pris la décision avec Michel de rouler 20 minutes et de voir à partir de ce moment la dans quel état physique je serais, je roule sans douleur avec des chronos en 2’02, je me sens bien et j’en profite pour rouler 10 minutes de plus malgré les quelques gouttes de pluie qui apparaissent. Je rentre même avec regret car j’aurais pu faire un relai complet.
Marc s’élance mais les gouttes de pluie s’intensifient, lorsque la pluie est franche celui-ci rentre, dernier ravitaillement changement de roues.
Olivier repart en configuration pluie, il ira au bout…en attendant nous sommes sereins et nous attendons patiemment ...
Ligne d’arrivée, Drapeaux a damiers !!!! on l’a fait !!!!!
Podium !!!
La joie m’emplit une fois de plus en écrivant ces lignes, tout le monde est heureux, c’est extraordinaire, le soulagement est tel que mon corps commence à perdre les pédales, je fais de nouveau des mini crampes un peu partout, surtout sur des muscles non sollicités, c’est très étrange et assez douloureux, je n’en peux plus, Sylvie me demande « tu recommenceras ?, Non c’est trop dur! »
Sur le coup je n’avais pas envie de recommencer, mais j’avoue que quelques minutes plus tard je disais, « bon on recommence quand ? »
La Joie et le bonheur est visible pour tout le monde, on s’embrasse et s’enlace à tout va…
Je remercie toute l’équipe, tous les sponsors, tous mes amis, la joie d’un podium est toujours aussi forte, rendez vous bientôt pour de nouvelles aventures.
Même en corrigeant la typographie, je me suis régalé en lisant ton CR, je poussais derrière toi pour que tu ailles plus vite!
M