[Témoignages] J-C.O

Merde alors JCO est mort sans avoir eu le temps de venir raconter les quelque 50 ans qu’il a passés aux formulaires de commandes et aux guidons de ses chères Yamaha. Pensez-donc à tout ce qu’il aurait pu nous raconter de ses débuts dans les années soixante à aujourd’hui… c’est raté. Dommage vraiment. Mais la meilleure façon de lui rendre hommage n’est-elle pas de lui consacrer ce topic aujourd’hui et d’y apporter nos souvenirs. Il y a matière. Alors à vous, et merci Jean-Claude pour ce tout ce que tu nous as donné.

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JCO et sa camionnette font un tour de France en 1965 avec "la gamme" Yamaha
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Côte-Côte Abidjan-Nice 1976
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JCO et Christian Rahier
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essai presse série XS en 1974
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Paris Dakar 1985
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Dans son bureau après le Shamrock rallye en 2002.

va pour les beaux souvenir j'avais tout juste 8 ou 9 ans une soirée organisée pour les 20ans de la motocyclette a chartres et il y avait exposer les motos de rallye raid de patrick vallée et MR JCO ma raconter ces aventure au dakar et celle de la 350 rdlc de patrick. je garde un tres beau souvenir de cette racontre avec se monsieur

C'est vraiment une sale nouvelle pour le monde de la moto...
JCO a vraiment eu un impact important dans le développement de la moto en France. En plus d'être un patron d'entreprise qui a développé, puis maintenu sa société au plus haut niveau pendant plus de 40 ans, il a su pendant toute cette période conservé une immense passion pour la moto en se distinguant autant pour son investissement dans la course et ce, que ce soit en gp, endurance, enduro, rallye raid ......., que par ses performances en tant que pilote de haut niveau !!!!!! D'ailleurs, des tonnes de pilotes n'auraient jamais eu la carrière qu'ils ont connu sans lui (Sarron, Ruggia, Jacques, Peterhansel .........)
La moto lui doit beaucoup et j'espère que l'hommage qui lui sera rendu sera à la hauteur de la qualité humaine et professionnelle du personnage..... .

Fmd, ainsi tu as "craqué"; vouloir partager, faire connaître et rendre hommage à cet homme multi-facettes avec lequel tu as travaillé une trentaine d'années a été plus fort que la douleur.
Je prends acte et garde ce topic principalement pour les témoignages de ceux qui l'ont connu.

jco ou le plaisir absolu sur une moto
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Cette capacité à fédérer tout le monde autour de ses projets, les japonais en premier, Gauloises, BP, Mobil... la liste est longue.


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Allez encore une paire de photos pour le souvenir… dés ses débuts, et surtout à ses débuts, JCO a payé de sa personne (et pour le plaisir) en s'affichant dans les pubs maison, ici en 73 avec Christian Rayer et les DT (notez l'équipement motard)
.En dessous, la plus célèbre photo (de J-P Ronzel, son ami et publiciste) , alors qu'il faisait le fou pour montrer aux journalistes ce que la XS 1100 avait dans le ventre aux essais presse de la moto à Dakar. (La maison mère l'avait beaucoup critiqué sur le coup, mais le succès a fait oublier ces frasques)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Quelle bien triste nouvelle !
J'avais eu l'occasion de travailler avec lui pendant deux ans (1968-1970), chez Etoile-Auto devenu ensuite Sonauto, rue Paul-Valéry à Paris, puis à Levallois. Je m'y revois comme si j'y étais ...
J'avais découvert un homme ouvert, convivial, entreprenant, qui savait se demander plus à lui-même qu'il savait aussi ne demander aux hommes, et qui, commençant "en bas", avait su devenir un "patron".
Passion, rigueur, volonté, et persévérance, le tout doublé d'un pilote du genre "gentleman-driver" (comme dit plus haut, et c'était exactement ça !).
Un grand personnage de la moto en France pendant plus de quarante ans.
Il avait su faire pour Yamaha en France, ce qu'avaient fait en France pour Porsche son père Gonzague Olivier et "Toto" Veuillet.
Respect !
Mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches, et à tous ses amis qui étaient nombreux.

Plus tard peut-être, quelques anecdotes ...

Noël Auger

Les obsèques de Monsieur Jean-Claude Olivier auront lieu ce jeudi 17 janvier 2013 à 10h en la Cathédrale Saint-Louis de Versailles, 4 place Saint-Louis – 78000 Versailles.

« Chers Tous,

Comme vous l’avez peut-être appris, je souhaite partager avec vous une terrible nouvelle avec le décès accidentel de Jean-Claude Olivier samedi 12 janvier en fin de matinée.

Nous sommes tous choqués, touchés, dévastés, mais nos premières pensées vont évidemment à son épouse, ses enfants, ainsi qu’à ses petits-enfants et toute sa famille.

Nous perdons quelqu’un de très cher, qui était pour chacun d’entre nous un patron exemplaire, mais aussi pour certains un guide, un ami, un père professionnel.

Sa vision, sa passion, son exigence et son talent de meneur d’entreprise lui ont permis, avec nous tous à ses côtés, de mener de grandes choses, de grandes réalisations, de grandes évolutions. Il a été l’homme d’une œuvre de vie. Il a bâti, il a construit, il a développé, il s’est totalement investi avec une exigence et une implication exceptionnelles pour la marque Yamaha, pour l’entreprise Yamaha Motor France et tous ses collaborateurs, pour le réseau des concessionnaires Yamaha, pour le marché et l’image de la moto dans son ensemble.

Mais Jean-Claude Olivier était un compétiteur pur. Son implication dans la course, sa capacité à avoir su accompagner et développer les talents des plus grands champions français que la moto ait eu la chance d’avoir au cours des dernières décennies étaient uniques. Jean Auréal, Patrick Pons, Christian Sarron, Jean-Philippe Ruggia, Jacky Vimond, Stéphane Peterhansel, Olivier Jacque, Jean-Marc Deletang, Yves Demaria, Arnaud Demeester… la liste est évidemment trop longue pour tous les citer mais ils se reconnaitront tous, car ils savent dans leur intimité profonde ce que Jean-Claude Olivier leur a apporté, ce qu’ils ont pu partager de si fort avec lui, dans ce formidable et exigeant engagement de la course au plus haut niveau.

Jean-Claude Olivier a su accomplir sa vie professionnelle, obtenir tous ces succès sans jamais tomber dans la facilité. Il disait souvent qu’ « on ne peut pas être soi-même fier de ce que l’on réalise. C’est au moment de sa disparition que les autres jugeront de la force et de la portée de ce que l’on a réalisé dans sa vie ». Maintenant il peut être fier de tout ce qu’il a fait, de tout ce qu’il a donné, de tout ce qu’il a su partager.

Aujourd’hui, nous sommes tous collectivement et individuellement redevables vis-à-vis de lui de ce que nous sommes, de notre situation professionnelle personnelle, et de la chance que nous avons de pouvoir travailler et nous donner pour cette formidable marque, pour cette entreprise forte qu’est Yamaha Motor France.

La disparition de Jean-Claude Olivier est donc extrêmement douloureuse et elle nous affecte tous au plus profond de notre être. Mais nous devons maintenant restituer ce qu’il nous a donné avec tant d’engagement. Nous devons savoir poursuivre la route qu’il a su tracer pendant tant d’années et être dignes de la confiance qu’il nous a témoignée en continuant de mener Yamaha avec force, conviction et engagement.

Vous pouvez compter sur moi pour le faire avec vous, pour Yamaha, pour la moto, pour nos clients, pour notre passion commune.

Eric de SEYNES

Président Directeur Général »

Dominique Meliand:"Bonjour a tous,
Dans le monde Motard, ce jeudi 17 janvier restera une journée difficile en France mais aussi en Europe. En effet, le monde de la moto a donné un dernier au revoir à un grand Monsieur. On le connaissait sous ces trois lettres : JCO, je veux évoquer Monsieur Jean Claude Olivier.
On vous a tout dit sur cet homme dans les journaux spécialisés. Comment il a débuté sa carrière dans la moto, comment et de quelle façon le personnage est monté en puissance. On vous a raconté aussi ses exploits sportifs, ses engagements dans le monde motocycliste.
Je n’ai pas côtoyé « l’homme d’affaire » dur et très carré dans ses prises de positions. L’image et le souvenir que je garderai de Monsieur Olivier, c’est le sportif, l’homme charismatique, l’homme des défis. J’avais et garderai de lui ce respect que l’on doit a une Grande Personnalité d’un monde à travers lequel je vis et je rêve.
Il faisait parti de ces hommes qui ont fait grandir cette « chose » qui nous passionne :
La Moto.
Pour tout cela Jean Claude, merci et au revoir.

Dominique"

Voilà … JCO nous a quittés, brutalement, sans prévenir .

Il a tourné la page d’une vie excitante et bien remplie .
Je ne vais pas revenir sur sa carrière, son palmarès, ou tout ce qu’il à pu faire pour la moto et les motards en général. Tout a été dit et écrit .

J’ai eu la chance de le suivre (essayer de le suivre dans tous les sens de terme) une bonne partie de ma vie , et je souhaiterais vous faire part d’un autre côté de sa personnalité qui n’apparait pas dans les palmarès..
Car en dehors de son côté bosseur, sérieux , visionnaire, dur avec lui même et avec les autres, même caractériel (si, si, parfois) c’était un homme gai et joyeux.
Passionné par la moto et sa profession, ça c’est sur, mais un homme attachant.
Je me souviens de fous rires épiques ou de conneries que nous racontions dans certaines circonstances, car au boulot, c’était sérieux, et fallait pas déconner.

J’ai rencontré JCO en 1966, il y a 47 ans. J’habitais Alès et j’avais un copain (Grégoire) qui était concessionnaire Aermacchi à Montpellier .
Il roulait avec sa Macchi Alla Verde, et moi avec ma Honda CB 72 .
Tous les samedis, nous nous donnions rendez vous devant le magasin pour aller nous tirer la bourre dans l’arrière pays Cévenol.
Un samedi, j’arrive devant la concession (en 1966) et je vois un fourgon Peugeot marqué Yamaha et un grand rouquin en train de débarquer des bécanes.
Les Yamaha à l’époque, je ne les avais vues qu’en photo dans les magasines.
Le grand rouquin, c’était JCO . J’avais 16 ans, il en avait 20 .
Il me présente les bécanes et me vante leurs qualités ( tu parles ) Il souhaitait que mon pote prenne la concession Yamaha .
Il me demande ce que je pense des Yams.
Je lui réponds que s’il veut savoir ce que j’en pense, il n’a qu’à venir avec nous passer l’après midi sur les petites routes Cévenoles.
Aussitôt dit aussitôt fait . On s’est tiré une bourre d’enfer en se disant qu’on n’allait quand même pas se faire enfumer par un Parisien .
Mais il s’accrochait, et on ne l’a pas largué . Donc, il a été admis dans notre cercle de fondus .
Il y a même pris goût, car il venait régulièrement voir mon pote (devenu concessionnaire Yam) le samedi après-midi pour se tirer des bourres.
A ce moment là , on était copain, et on se tapait dans le dos.
Puis, je suis parti sur la Côte d’Azur, et je ne l’ai pas revu pendant quelques années.
Je l’ai retrouvé en 1972 sur les circuits. Mais depuis, il était devenu Monsieur Jean Claude Olivier de chez Sonauto .
Et là, ça rigolait moins. Donc on s’est croisé pendant plusieurs années.
Puis, en, 1977, j’ai eu la chance de participer au Championnat du monde 750 sur une Yamaha.
J’avais fais de bons résultats, et je prends rendez vous avec ( Monsieur Jean Claude Olivier ) pour discuter de la saison à venir .
Dans la discussion, je lui dis (Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais on se connaît depuis longtemps) et là, il me sort une photo de 1966 où on est ensemble chez Grégoire.
La larme à l’œil , je suis sorti du bureau pilote officiel Yam.
Pour 1978, je n’étais pas intégré au Team Sonauto Gauloise de Pons / Sarron, mais je disposais de tout le matériel, motos et pièces gratos .
Voilà comment JCO a commencé à participer, et lancer ma carrière sportive. Merci Jean Claude.
Il n’était pas obligé, car il avait déjà ses deux pilotes parmi les meilleurs Français .
Moi, je n’étais que le meilleur Monégasque.

En septembre 1978, il m’appelle, et me demande ce que je fais pendant l’hiver.
Ben , heu…je prépare ma saison. Et il me dit qu’une nouvelle course va être organisée par un certain Thierry Sabine. Le Paris Dakar.
Il m’explique qu’il veut engager 4 motos (XT 500) sur cette épreuve, et qu’il veut faire le pilote.
Il a donc besoin d’un coordinateur Team Manager, et il a pensé à moi.
Ben, v’la aut’chose. Il me propose de me salarier avec un contrat de 4 mois.
Premièrement, je ne peux pas refuser. Deux, un contrat salarié, ouais, je prends, même pour 4 mois, et le Dakar, l’Afrique, en route pour de nouvelles aventures.
Et le contrat de 4 mois a duré ….dix ans.

Pendant dix ans, j’ai été un des collaborateur de JCO. Assistant presse, puis attaché de presse et enfin directeur de la communication
et compétition chez Sonauto.
Pour moi qui n’ai comme diplôme que mon permis de conduire, ce plongeon dans l’univers professionnel, c’est grâce à JCO.
Il ma tout appris de la communication, des rapports avec les journalistes, de l’organisation, etc..
J’ai eu la chance de vivre dix ans de ma vie aux côtés d’un bonhomme incroyable et hors normes.
Alors, effectivement sa réputation de patron caractériel n’était pas usurpée .
J’ai eu souvent droit à des soufflantes assez appuyées, mais dans 90 % des cas, c’est lui qui avait raison.
Un jour, lors d’une des ces engueulades mémorables, je quitte le bureau avant que la tempête ne s’apaise, et je l’entends hurler (reviens ici !!!).
Non, non, je reviendrai quand vous serez calmé. Dix minutes après, il était calmé, et il me dit :
(Oui, je sais que je suis un peu caractériel). Mais non, à peine .
Et il continue en m’expliquant qu’à ses début le père Veuillet (Son patron de Sonauto dans les années 60) était encore plus caractériel.
Le père Veuillet lui avait lancé une machine à écrire à la tronche, qu’il avait eu juste le temps d’esquiver.
La machine avait traversé la porte. Il me dit alors : Je n’en suis pas encore là !! Réponse de ma part : Ben heureusement.
Du coup on est parti d’un grand rire. Il était comme ça. Des fois un peu soupe au lait, mais d’une générosité sans bornes.
Dur au boulot, mais si tu avais un problème quelconque, tu pouvais lui en parler et il faisait tout pour te dépatouiller.
Tu pouvais tout lui dire ( enfin. presque tout ).

Je ne vais pas revenir sur son palmarès: Dakar, Le Touquet, ou les Super Motards, tout le monde connaît ses capacités à piloter toutes les motos possibles.
Mais je voudrais vous conter une anecdote mettant en lumière sa sportivité.
Dakar 85, JCO pilote sa Yamaha TT 600. Au départ d’une spéciale Algérienne, je vais le voir pour lui expliquer que le Team BMW a triché et qu’ils ont changé le cadre de la BM de Rahier accidenté pour celui de Eddy Hau alors hors course (Point du règlement prévoyant une mise hors course). Il suffisait de prévenir les commissaires techniques et la BMW n’était plus en course.
Il m’a répondu qu’il n’avait jamais fait de réclamations et qu’il n’en ferait jamais. S’il doit gagner ce sera par sa seule performance.
Gaston Rahier à gagné le Dakar 85 et JCO finit deuxième.

Après ma carrière sportive, que je dois en partie à JCO, ma carrière professionnelle, que je lui dois aussi, j’ai eu une période Automobile.
Et là encore c’est grâce à lui .
Fin 1983, alors que j’étais salarié au département Yamaha, Ulrich Bremer un Allemand directeur de Mitsubishi (Mitsu importé aussi par Sonauto) me convoque dans son bureau pour m’apprendre que l’usine Mitsubishi engageait deux voitures officielles sur le Dakar 84 et qu’il y en avait une pour moi aux côtés du pilote Britannique Andrew Cowan. Je lui expliquais alors que ce n’était pas possible car je travaillais pour Yamaha, et que je n’étais pas pilote automobile. Il m’expliqua alors que c’était JCO qui lui avait proposé ma participation car j’avais, les années précédentes, remporté des spéciales avec la voiture d’assistance Yamaha .
J’ai donc fait le pilote automobile pour Mitsubishi pendant trois ans avec de bons résultats grâce à JCO .
Sur ce coup là, c’était uniquement pour me faire plaisir, car professionnellement, pendant que je roulais Mitsu, je ne travaillais pas pour Yamaha.
Il était comme ça JCO.
En 87, re-belote, je rencontre Norbert Wagner dans les couloirs de Sonauto .
Norbert Wagner, c’est le président de Sonauto. Le patron de JCO , et le neveu de Ferdinand Porsche (la famille Porsche , quoi) qui m’explique que pour 1987, ils vont organiser la coupe Porsche sur circuit avec les 944 turbo de 300 cv et qu’ il y avait une voiture pour moi et la saison payée. Stupéfaction, …ah bon, mais par quel miracle ?
Encore JCO .

Quand j’ai reçu une proposition de Jean Todt pour rejoindre Peugeot et Vatanen sur le Dakar 88 , j’en ai parlé à JCO.
Son intérêt comme patron de Yamaha n’était pas que je parte chez Peugeot, et bien il m’a expliqué qu’il m’avait aidé sur ma carrière de pilote moto, également sur ma carrière professionnelle au sein de Sonauto et que si j’avais une opportunité pour faire une carrière automobile au sein d’un grand team, (Là c’était le moins qu’on puisse dire) il était encore prêt à m’aider.
J’ai donc quitté Sonauto dans de bonnes conditions pour faire autre chose (la proposition de Todt ne s’étant pas confirmée) j'ai monté ma propre boite de com et j’ai toujours gardé de très bonnes relations avec JCO.

Depuis qu’il avait pris sa retraite, on se voyait souvent, car je gérais sa collection de Yamaha.
Nos relations étaient devenues encore plus amicales car nous ne parlions que de loisirs et de nos passions communes.
Jusqu'à vendredi dernier où j’ai passé une heure avec lui, nous remémorant nos meilleurs moments.
Je lui ai serré la louche en lui disant à bientôt.
J’étais loin de me douter que c’était la dernière fois que nous nous voyons.

Lors de l’hommage à Jean Claude en la cathédrale de Versailles, sa fille de 28 ans qui était avec lui dans la voiture lors du drame a tenu de remercier son père de lui avoir sauvé la vie à elle et son bébé (elle est enceinte). JCO qui était aussi un excellent volant a eu un dernier réflexe de pilote face à une incroyable situation afin de protéger au maximum sa fille qui s’en est sortie indemne.
Jusque dans ses derniers moments, il aura pensé aux autres.

Ce funeste 12 janvier, j’ai perdu mon père spirituel, mon mentor, mon patron, mon ami.
Je suis sur qu’on se reverra un jour dans un autre monde avec tous ceux qu’on aimait et qui nous ont quittés.


Hubert Rigal

Voici surement une des dernières photos de JCO que j'ai prises moi même avant Noël.
Je lui avait présenté un collectionneur Allemand qui possède 120 Yamaha XT ( Si, si ça existe . )
Alors forcément, pour cet Allemand passionné de XT, JCO , c'était Dieu le père.
Jean Claude lui à offert un de ses casques du Dakar 87 .
Le pauvre Allemand en avait les larmes aux Yeux.

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Merci Hubert.
C'est très touchant et je sais que cela n'a pas du tout été facile pour toi de coucher tout cela sur le papier...
Son dernier geste, que tu m'as raconté un peu plus en détail, est incroyable de dimension dramatique, tout comme était incroyable l'homme et son destin.
Toutes mes pensées vont à sa fille...

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Dominique Rochette, Serge Bacou, Christian Maingret, Gilles Comte, J.C.O., Hubert Rigal, Christian Rayer.

On t'embrasse tous Hubert.

Merci Hubert.

Trés bel hommage rendu à J.C.O,merci encore Hubert

Merci Hubert

Merci Hubert

Bel hommage, avec une facette de MONSIEUR JCO pas connue de tous

Des pour Hubert , un bel hommage pour un Monsieur qui en mérite énormément .

Très bel hommage, merci Hubert

Magnifique hommage, merci Hubert.

Thierry

Hubert, magnifique hommage.
Merci de le partager ici avec nous.

Très touchant... Merci pour ce partage.

Trés bel hommage.