[Techniqe] Cylindre nikasil et piston

MacPepR a écrit:

Atch a écrit:

Pour les jeux je tourne a 1 à l'adm et 1.4 à l'echappement que je mesure comme ça [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Très bien pour savoir si tu es au-dessus du jeu mini cette technique.
Dispose un comparateur sur le poussoir de la soupape. Enfonce le poussoir avec un levier bidouillé pour jusqu'à sentir la soupape contre le piston. L'aiguille te donne alors la distance piston/soupape.

Cette tecnique impose un montage a blanc ( comme pour mesurer le squich sur un 2 temps ) avec la culasse serrer au couple et la distribution parfaitement caller puisque le but est de savoir le jeux piston-soupape au croisement de celle-ci au point mort haut

Si par la suite un autre calage de distribution est essayer tout change

MacPepR a écrit:

remarque de Graham sur les dilatations différentes entre forgés et moulés.

En effet je parlais de la différence entre chemise fonte et cylindre alu nikasilé... les pistons faits pour l'un ont des dimensions différents de ceux pour l'autre, quoi qu'ils soient moulés ou forgés. Mais dans le cas actuel, ça ne doit pas être un problème.

Autre truc : les soupapes de la GSXR 2004 sont en titane. Si tu les fait mal, les remplacements te coûteront les deux fesses. J'ai roulé en SSp australien avec cette moto, j'aimais très bien la maniabilité, le moteur... hmm. Je ne faisais pas peur sur les lignes droites...

tonton a écrit:

le but est de savoir le jeux piston-soupape au croisement de celle-ci au point mort haut

  quelques degrés avant le PMH
 
 

tonton a écrit:

Si par la suite un autre calage de distribution est essayer tout change

Et généralement ont cassent tout, croyez moi

J'ai pas le matos pour la technique avec comparateur. L'avantage du fil d'etain c'est rudimentaire et efficasse et sans prise de tete. Faut quand meme faire gaf et y aller molo quand tu tourne le vilo. bien pensser à étamer l'etain , un coup en avant, un coup en arriere etc sans trop forcer.
Je commence toujours par un fil d'etain de 8/10 et si sa passe je monte un 15/10 pour mesurer mes jeux definitif.
Si tu as un doute au démarage tu fait un montage sans fil et si sa passe tu fait la mesure.
Si sa passe pas tu rajoute un joint d'embase ou cullasse. C'est dans cette phase d'approche que la technique avec le comparateur est plus efficasse, gain de temps assuré.
 
En admetant que tu parte sur des valeurs de 1.4 ECH et de 1.2 adm. Tes valeur de mesure tombe sur 1.6ech et 1.4 adm. tu peut en déduire que tu peut rectifier ta culasse au maximun de 2/10  Pensser a vérifier le taux compression :)
 
Dans le cas contraire avec 2/10 de moin sur tes valeurs recherchez, 2 options :
1/ rectifier les pistons c'est cool ils deviendront plus  plus légers ( galères les encoches piston)
2/ tu joue sur le joint d'embase

Comme quoi on s'enrichit toujours des autres. Je connaissais la technique pour mesurer les squiches de 2T, pas pensé à l'appliquer pour les bisous des soupapes au piston d'un 4T. C'est plus simple que le comparateur et sûrement tout aussi efficace. Une précision d'1 à 2 10eme me parait garantie et suffisante.
Jouer sur les joints d'embase oui, avec la modif' du rapport volumétrique qui va avec. Au moins, les encoches sur le piston, c'est fait. Alors que joint d'embase plus épais implique joint de culasse plus fin. Il faut que l'un et l'autre soient disponibles.
Un 4T, c'est long à monter, mais c'est plus fiable qu'un 2T. Heureusement encore !!!

Perso le nikasil c'est Révaltec, je n'ai pas à m'en plaindre... C'est en France, à Sens. Et mon astuce pour connaître les tolérances à l'interieur de la culasse: le prends une boule de pâte à modeler, que je pose sur le piston, je pose la culasse et envoie le piston au PMH. puis je place le moteur au congel... Quand il est à -20°, je déculasse, je file la forme de pâte dans une éprouvette graduée, elle me donne le volume exact de la chambre (pratique pour connaître le taux de compression exact), puis je découpe au cutter le pain de pâte, ce qui me permet de visualiser le volume creux et ses épaisseurs mini et maxi! Idéal pour ceux qui veulent jouer avec les effets de squish! La première fois que j'ai fait ça dans un atelier, les collègues m'ont pris pour un fou! Mais mon moteur (un Buell 1200 de circuit) marchait et même bien, alors qu'avant, personne ne maîtrisait le combo gros pistons-grosses soupapes-gros brecames!

intéressant cette technique.

Comment se dégage l'excédant de matiére ? trou de bougie??

J'ai pas compris la technique de l'éprouvette ....tu tasses ta forme dans l'éprouvette et ca te donne ton volume?

Fais tu cette manipulation avec un vieux joint de culasse?



merci de toutes ces infos.

mickie a écrit:

Perso le nikasil c'est Révaltec, je n'ai pas à m'en plaindre... C'est en France, à Sens. Et mon astuce pour connaître les tolérances à l'interieur de la culasse: le prends une boule de pâte à modeler, que je pose sur le piston, je pose la culasse et envoie le piston au PMH. puis je place le moteur au congel... Quand il est à -20°, je déculasse, je file la forme de pâte dans une éprouvette graduée, elle me donne le volume exact de la chambre (pratique pour connaître le taux de compression exact), puis je découpe au cutter le pain de pâte, ce qui me permet de visualiser le volume creux et ses épaisseurs mini et maxi! Idéal pour ceux qui veulent jouer avec les effets de squish! La première fois que j'ai fait ça dans un atelier, les collègues m'ont pris pour un fou! Mais mon moteur (un Buell 1200 de circuit) marchait et même bien, alors qu'avant, personne ne maîtrisait le combo gros pistons-grosses soupapes-gros brecames!

Ces une bonne façons de mesurer un volume mais ne te permet pas de mesurer la marge soupape-piston au croisement de celle-ci hors ces crucial au moment de mettre des AAC avec des profil et ( ou ) levée différend ou de jouer sur le calage de ceux-ci