[Endurance] 24 Heures Motos, 18/19 avril 2015

24 Heures Motos
Un festival d’animations !



Les 18 et 19 avril, le premier rendez-vous de l’endurance mondiale moto 2015 sera, comme d’habitude, animé sur la piste et riche d’animations hors de celle-ci. Petit tour d’horizon de ce qui attend les spectateurs de la 38e édition des 24 Heures Motos.

Vendredi 17 avril
Découverte des stands et du paddock (18 à 20 heures)
Une fois la deuxième séance d’essais qualificatifs terminée, les spectateurs ont la possibilité de rencontrer et échanger avec les pilotes qui prendront le départ le lendemain mais aussi d’admirer les machines ainsi que le ballet des mécaniciens en train de travailler sur les motos et ce depuis une zone privilégiée : la voie des stands ! Accès depuis le bas de la ligne droite des stands.

Nouveau cette année, pour satisfaire un public toujours plus nombreux et impatient, cette opération a été allongée d’une demi-heure. Enfin, les girls de Playboy iront à la rencontre du public lors de ce moment très attendu.

Show mécanique (20 heures à 22 h 30)
La rencontre avec les héros de la course terminée, les spectateurs pourront découvrir un show mécanique, long de deux heures et demie, à couper le souffle ! Les tribunes qui bordent la ligne droite des stands, sur laquelle se dérouleront ces exhibitions, seront accessibles gratuitement.
Au programme un grand spectacle de FMX, Stunt, Drift Auto en continu, avec des pilotes de renommée internationale (Lee Bowers, Ricardo Domingo, Thibaut Nogues... et les Blackliners), présenté par Duke Acrobatie.


Samedi 20 septembre
Le village en folie (10 à 14 heures, puis de 16 à 20 heures)
Le village des 24 Heures Moto s’animera dès 10 heures avec des shows VTT trial 100% freestyle qui se succéderont toute la journée. Des riders professionnels feront des figures époustouflantes aussi bien au sol qu’à plus de 5 mètres de haut ! Les pom-pom girls seront aussi de la partie avec leurs acrobaties, le tout rythmé par les sets de DJ Dom-K.
Sans oublier les différents exposants du village qui proposeront des animations à thème dans leurs stands, à l’image de BMW qui programme des animations spectaculaires.

Sur la piste (13 à 15 heures)
De 13 heures à 13 h 45, un show mécanique se déroulera de nouveau sur la piste avec les mêmes Stunters que le vendredi soir.
De plus cette année, l’Automobile Club de l’Ouest mettra les petits plats dans les grands, concoctant pour son public une cérémonie d’avant-départ grandiose et émouvante à partir de 13 h 50 jusqu’à l’envol de la 38e édition des 24 Heures Motos.

Playboy girls
Les 24 Heures Motos ne peuvent plus se concevoir sans les fameuses girls de Playboy. Elles seront dans le village des 24 Heures le samedi matin de 10 à 11 h 30 pour un shooting photo (un deuxième au même endroit est programmé entre 17 et 18 heures) avant d’illuminer la piste de leur présence dès 14 heures lors de la cérémonie de départ. Mais surtout elles animeront la nuit du Mans de minuit à 1 h 30 du matin sur la scène des concerts aux côtés de DJ MC Loran qui mixera spécialement pour elles.

Concerts (20 heures à 1 h 30)
Eléments incontournables de la fête : les concerts ! La grande soirée gratuite (pour tous les possesseurs de billet enceinte générale), organisée en partenariat avec RTL2 le samedi 18 à partir de 20 heures, verra se succéder sur scène Rockbox, Les Wampas et DJ MC Loran, pour mettre une ambiance très POP-ROCK dans l’enceinte du circuit Bugatti. D’ailleurs cette nuit de folie sera présentée par le célèbre Francis Zégut, emblématique animateur des soirées de RTL2.
Rockbox, groupe de rock français et ses cinq musiciens déjantés reprennent des grands classiques d’AC/DC, The Who, Deep Purple… ou encore ZZ Top. En 2014, ils ont sorti leur troisième album : « A-Live ». Site Internet : www.fanfarerockbox.fr
Ils seront suivis par Les Wampas, le fameux groupe de Didier Wampas qui enflamme les scènes rock depuis plus de 20 ans avec ce son loufoque, décalé et imprévisible. Les Wampas ont sorti leur dernier opus en octobre dernier, baptisé : « Les Wampas ont de la gueule ». Site Internet : www.wampas.com
Et pour clore cette soirée, DJ MC Loran, le DJ des POP-ROCK PARTY de RTL2 se mettra derrière les platines pour assurer un show tonitruant, de minuit à 1 h 30, en présence des girls de Playboy bien sûr ! Site Internet : https://myspace.com/djloran.

La fête foraine
Incontournable et ouverte du jeudi 16 au dimanche 19 avril, la fête foraine attend les amateurs à côté du Virage du Raccordement. Les animations principales seront la traditionnelle grande roue et le « Boosters ». Sans oublier le « Chamboule tout », le « Coup de poing », et le ball-trap… Une piste de karting sera également aménagée pour les amateurs de pilotage.

Une exposition exceptionnelle consacrée à Suzuki
2015 sera l’année d’un double anniversaire majeur dans le monde de l’endurance moto : les 35 ans de la célèbre équipe Suzuki Endurance Racing Team (SERT) victorieuse à onze reprises des 24 Heures Motos et tenante du titre suite à son succès de 2014 et les 30 ans de la célèbre et emblématique GSX-R de cette même marque japonaise. Pour rendre hommage à la formidable saga du SERT et de sa machine fétiche, l’Automobile Club de l’Ouest et son service Patrimoine organisent une Exposition consacrée à Suzuki au Mans, dans le Club des Loges, derrière le village et face à la piste. Cette rétrospective reviendra sur la participation de la marque aux 24 Heures Moto à travers une quinzaine de motos, de moteurs, d’objets, images d’archives…


Horaires d’ouverture : vendredi de 13 à 20 heures ; samedi de 10 à 23 heures ; dimanche de 9 à 15 heures.

Six courses supports
En marge des 24 Heures Motos, six courses supports seront organisées.
Vendredi 17 avril
Les courses sur le circuit Bugatti débuteront dès le vendredi avec le Trophée de France Twin Cup (12 tours à partir de 14 h 10), réservé aux modèles bicylindres de moyenne cylindrée puis les épreuves de Promotion Cup Dunlop 600 (12 tours, départ à 15 h 40) puis Promotion Cup Dunlop 1000 (12 tours, départ à 16 h 25).


Samedi 18 avril
Avant le départ des 24 Heures Motos, le programme sur la piste du Bugatti comptera aussi une manche de Coupe de France Roadster Cup (12 tours, départ à 9 heures) puis la Coupe Yamaha YZF-R125 (10 tours, départ à 9 h 45) ainsi que la deuxième manche du Championnat du Monde Sidecar 2015 (18 tours, départ à 11 h 30). Rappelons que l’année dernière s’était achevée en apothéose au Mans pour le français Grégory Cluze, équipier du britannique Tim Reeves, les deux hommes ayant été sacrés Champions du Monde 2014.


LES 24 HEURES MOTOS 2015

38e édition

1ère manche du Championnat du Monde FIM d’Endurance 2015

Dates : 18 et 19 avril 2015

Circuit : Bugatti (4,185 km) au Mans.

Tarif Prévente enceinte générale : 52 Euros au lieu de 65 Euros.
Tarif Prévente valable jusqu’au 6 avril 2015.

Tarif membres ACO : 50 Euros
Gratuit pour les - de 16 ans (nés après le 19 avril 1999) et accompagnés d’un adulte.

Départ des 38e 24 Heures Motos : samedi 18 avril 2015 à 15 h 00.

Informations et réservations : www.24h-moto.com et www.lemans.org

Facebook : 24 Heures Moto – ACO Official

Twitter : @24heuresmoto Hashtag : #24Hmoto

24 Heures Motos
60 engagés pour 56 places




Les 24 Heures Motos 2015 (au Mans, les 18 et 19 avril) se présentent sous les meilleurs auspices. La liste des équipes qui se sont manifestées auprès de l’Automobile Club de l’Ouest pour disputer cette 38e édition comporte 60 équipages pour 56 places sur la grille de départ.



A la clôture des inscriptions des 24 Heures Motos, le 4 mars dernier, la Direction Sport de l’ACO avait reçu soixante demandes.

Quatre grands constructeurs étaient officiellement engagés en 2014. Ils sont désormais cinq avec le retour de BMW en plus de Honda, Kawasaki, Suzuki et Yamaha.

Tous les ténors de la discipline inscrits dans la catégorie reine (EWC), sont présents : l’équipe victorieuse en titre, le Suzuki Endurance Racing Team, bras armé officiel de la marque, alignera sa GSXR – 1000 avec Vincent Philippe, Anthony Delhalle et le petit nouveau, Etienne Masson, issu du Junior Team de Suzuki.

Côté Yamaha, la moto d’usine engagée par le GMT 94, écurie championne du monde en titre, sera bien sûr au départ avec les mêmes pilotes qu’en 2014 : David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines. L’autre Yamaha d’usine, celle du Monster Energy Yamaha Yart, sera pilotée par Silva, Neukirchner et Morais.

La stabilité est aussi de mise au sein des structures officielles de Kawasaki et Honda, la première faisant toujours confiance à Leblanc, Lagrive et Foret et la seconde à Da Costa, Gimbert et F. Foray.

Après un engagement en classe Open en 2014, BMW effectue donc son retour dans la catégorie reine et ce grâce à l’équipe BMW Motorrad France-Team Penz13.com. Elle a pour l’heure inscrit deux hommes Markus Reiterberger et Bastien Mackels, le troisième nom sera communiqué ultérieurement.

Au-delà de ces usines, nombre de teams privés de haut niveau seront à même de jouer les trouble-fêtes à l’image du Team National Motos et sa Honda ou encore du Team Bolliger Switzerland (Kawasaki). Dix-neuf machines sont engagées dans la classe EWC.

La catégorie Superstock est la plus fournie avec 37 inscrits. Le Junior Team Le Mans Sud Suzuki, champion du monde Superstock en titre, défendra de nouveau sa couronne cette saison à commencer lors des 24 Heures Motos avec l’équipage Baptiste Guittet, Gregg Black et Romain Maitre qui remplace Masson appelé par le SERT. Victorieux au Mans en 2014, le Qatar Endurance Racing Team s’engage avec Alexander Cudlin et Mashel Al Naimi. Le troisième homme sera cette année Saaed Al Sulaiti.

Enfin quatre motos composent la catégorie Open dont le fameux prototype Geco engagé par Slider Endurance et qui fit une démonstration en piste en 2014, avant le départ des précédentes 24 Heures Motos. Né du cerveau fécond d’Eric Offenstadt, cette machine française se caractérise par une prise en compte totalement différente des liaisons au sol. Finie la fourche classique : elle est dotée d’un élément radicalement différent avec un étrier avant mobile qui empêche la machine de plonger au freinage et contribue à sa stabilité. Les trois autres sont une Metiss, une Ducati et une Suzuki.

Toutes catégories confondues, neuf marques de motos seront représentées.

Les concurrents des 24 Heures Motos se retrouveront les 31 mars et 1er avril sur le circuit du Mans pour deux jours d’essais libres et non obligatoires.

Le vendredi 17 avril, à l’issue des essais qualificatifs, la grille de départ des 56 concurrents autorisés à prendre part à la course sera dressée.

Le samedi 18 avril prochain à 15 heures, sera donné le départ des 38e 24 Heures Motos, première manche du Championnat du Monde FIM d’Endurance 2015.

Quid de Erwan Nigon?

Bonsoir tout le monde ,

Je vous ai laissé tomber un bon laps de temps, mais ici c'est du sérieux alors raconter mes soucis et déboires comme je le fais volontiers sur FB , ça ne l'aurait pas fait  
J'espère que vous pardonnerez ma longue absence:  

Aujourd’hui suis heureuse de vous annoncer mon retour sur les circuits, ma première sortie sera pour les 24h du Mans, et oui, c'est officiel je reprends du service et serai présente en tant que commissaire de stand , vous n'imaginez même pas à quel point je suis euphorique, je ne tiens déjà plus en place , j'ai beaucoup de monde à retrouver mon bonheur est immense!
J'ai zappé 2014 ...A moi la saison 2015!! A tout bientôt amis (es) de Pit-Lane :  

Heureux de te lire à nouveau

Dans une semaine les essais officiels pré Mans.
En attendant l'implantation dans les stands (qui mériterait un coup de zoom mais je ne sais pas le faire) et les horaires de passages aux vérifications techniques 3 semaines plus tard

J'ai vu ça vite fait sur Twitter hier, mais c'est officiel Louis Bulle est officialisé sur la 55 avec Valentin Debise.

Interview faite samedi lors de notre marché de la moto
http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/2015/03/29/moto-les-ambitions-de-vincent-philippe-690093.html

"Un peu" débordé, je viens seulement d'apprendre que Louis Bulle, alias Louistiti, fera équipe avec VD53 sur la National Moto...

Ce sera donc ma moto "chouchoue" pour ces 24 heures!

Signe du réel engouement pour le retour des 24 Heures Motos à une date printanière (18 et 19 avril), le paddock du circuit Bugatti a fait le plein en cette première journée d’essais Pré-Mans avec 56 équipes présentes sur les 59 engagés à la première manche du Championnat du Monde FIM d’Endurance. Voici quelques temps forts de cette journée où aucun chrono n’était enregistré, essais libres obligent.

Renaud Lavillenie en piste

Le champion d’Europe et recordman du monde de saut à la perche Renaud Lavillenie était de retour sur le circuit Bugatti avec l’équipe de son ami Stéphane Mézard pour piloter la Suzuki GSX-R 1000 n°63 de catégorie Superstock. C’est même en qualité de co-propriétaire de team que Renaud Lavillenie est présent puisque l’appellation ‘’LMD’’ de LMD63-AZ Motos, équipe qui engage cette moto, est l’abréviation de Lavillenie-Mézard-Dumain. Cette ‘’nouvelle’’ équipe était présentée ce midi. C’est en tous cas une preuve de plus de la passion que le perchiste voue à l’endurance moto. S’il ne pourra prendre part à la course en raison de ses obligations d’athlète qui le réquisitionneront outre-atlantique les 18 et 19 avril prochains, l’aventure est loin d’être terminée avec la compétition moto pour le champion français. Il devrait effectuer son retour à la course sur deux roues après les JO de 2016 mais entend bien s’entraîner ardemment en moto au sein de sa propre équipe jusque-là. Les 18 et 19 avril prochains, la Suzuki n°63 sera confiée à Stéphane Mézard, Stéphane Coutelle et Loïc Napoleone. Stéphane Kokes en sera le pilote de réserve. David Dumain, rédacteur en chef de Moto Journal et gravement accidenté en 2014, tient désormais le rôle de team-manager.

Amazon Fire, des filles dans la course
Autre centre d’intérêt de cette première journée : un équipage 100% féminin est présent sur la liste des engagés en catégorie Superstock. Jennifer Houillier, déjà engagée le week-end dernier en championnat de France Superbike dans la catégorie Supersport, s’aligne sur une Suzuki GSX-R 1000 qu’elle partagera avec sa compatriote Margaux Wanham. La Japonaise Takasugi Naoko et la Slovène Manca Katrasnik complètent l’équipage.

Trois pilotes du Tourist Trophy chez Jackson Racing
Les 24 Heures Motos s’internationalisant de plus en plus, une nouvelle équipe anglaise, le Jackson Racing, emmenée par Alan Jackson et soutenue par Honda Racing, va défendre les couleurs du constructeur ailé en catégorie Superstock en plus de l’engagement officiel de la marque japonaise en catégorie reine des Formula EWC. Habitué du Tourist Trophy de l’Ile de Man, et du Northwest 200 en Irlande du Nord, le team d’Alan Jackson va se frotter aux ténors de la catégorie Superstock avec la Honda CBR 1000 RRSP n°9 qui sera confiée à trois « gladiateurs » du Tourist Trophy : John McGuinness, Conor Cummins, et Don Stewart.

Objectifs réglages
A part une chute le matin pour Sébastien Gimbert sur la Honda Officielle n°111 et une autre sur la Yamaha n°94 de Mathieu Gines, Kawasaki, Suzuki, BMW, Ducati, Honda et Yamaha se sont concentrés sur les réglages de leurs machines pour mettre leurs pilotes en confiance. Cette journée, commencée sur une piste humide, s’est achevée sous un grand soleil. Les concurrents attendent avec impatience ce mercredi pour essayer d’aller cette fois affoler les chronomètres.

L’ensemble des équipes présentes à ces essais reprendra la piste demain de 9 heures à 12 heures puis de 14 heures à 18 heures pour la deuxième et dernière journée de ces tests Pré-Mans. Jeudi 2 avril à 11 heures se tiendra la conférence de presse de présentation 24 Heures Motos à Rueil-Malmaison, au siège de Goodyear Dunlop Tires France.

Service presse ACO


Par contre faudrait voir à rester concentrer durant le breifing , Mr Debise   :


@jm130tt

On sent le gars content d'être là...

Ou alors, il est sorti la veille...

je dirai même.. sorti de prison!

Deuxième et dernière journée de tests Pré-Mans en ce mercredi sur le Circuit Bugatti. Les dés sont lancés pour les concurrents qui se retrouveront dès le 16 avril pour les premiers essais officiels avant le départ, à 15 heures, le 18 avril, des 38e 24 Heures Motos.

Après une première journée assez calme, la seconde de ces essais Pré-Mans 2015 a donné lieu à quelques neutralisations en raison de chutes. Des péripéties qui ne devraient pas compromettre la participation des équipes à la 38e édition des 24 Heures Motos. Ces deux jours d’essais se sont achevés sous le soleil mais le vent soutenu et frais qui soufflait sur le circuit Bugatti a contrarié certaines équipes de pointe. Revue d’effectif chez les favoris à l’issue de ces roulages intenses.

Suzuki en quête d’équilibre
Le Suzuki Endurance Racing Team, a travaillé sur l’équilibre de sa Suzuki GSX-R 1000 victorieuse l’année dernière. Une mise au point légèrement retardée par une chute d’Anthony Delhalle au virage du raccordement cet après-midi.

Chutes de Gines au GMT 94
Du côté des champions du monde de Yamaha, Mathieu Gines est parti à la faute par deux fois endommageant légèrement la nouvelle R1 mais dans l’ensemble, l’équipe de Christophe Guyot, gardait le sourire.

Honda a remonté une nouvelle moto
L’équipe anglaise Honda Racing, managée par Steven Casaer est repartie de zéro puisque la machine alignée cette année a été profondément revue pour recevoir des pièces spécifiques à l’endurance. Sébastien Gimbert, Freddy Foray et Julien Da Costa alignaient de bons chronos avec une certaine aisance, la chute sans conséquence de Gimbert du mardi matin étant vite oubliée. Reste qu’un moteur cassé a perturbé les essais.

Pas de risques inutiles chez Kawasaki
Moins de sourires dans le stand du Team SRC Kawasaki. Gilles Stafler, le Team manager avait donné quelques consignes à Fabien Foret, Mathieu Lagrive et Nicolas Salchaud de manière à ne pas revivre les mésaventures connues par Grégory Leblanc en championnat de France Superbike trois jours plus tôt. Une fois encore la température de la piste, balayée par des bourrasques de vent, ne permettait pas aux pneumatiques de la ZX 10-R Ninja de « libérer » ses pilotes.

Morais sort un temps canon pour le YART
De toutes les équipes officielles engagées en catégorie reine, c’est au sein du Yamaha Austria Racing Team que les mines étaient les plus réjouies. Le Sud-africain Sheridan Morais passait ainsi un train de pneus qualificatifs en milieu de journée, réussissant un chrono de 1’36’’8 officieux, sur la Yamaha R1 n°7 qu’il partage avec l’Espagnol Ivan Silva, l’Allemand Max Neukirchner et l’Australien Damian Cudlin. De quoi faire parler la concurrence à propos des pneus Pirelli que les autrichiens avaient chaussés sur YZF- R1 n°7. Un 1’39 régulier en pneus de course était annoncé.

BMW teste son autonomie
Pour terminer, dans le stand BMW de la n°13 où un modèle 2015 de la BMW S1000RR côtoyait une version 2014, Markus Reiterberger faisait « ses armes en endurance » et tombait en panne d’essence. Le dernier pilote n’est pas encore finalisé chez BMW et une annonce devrait être faite prochainement. Bastien Mackels et Pedro Vallcaneras ont, comme leurs coéquipiers, roulés régulièrement sous les 1’39.

En catégorie Superstock, le Junior Team LMS Suzuki a mis à profit ces deux journées pour faire rouler Dylan Buissan, pilote de réserve du trio Black-Guittet-Maître engagé sur la Suzuki GSX-R n°72 et dont la mission sera de défendre le titre mondial décroché en 2014. Le Qatar Endurance Racing Team, vainqueur 2014 de la catégorie Superstock au 24 Heures Motos n’a pas connu la moindre alerte, Arturo Tizon, le nouveau venu, donnant pleine satisfaction au guidon de la Kawasaki ZX 10R n°95.

La GECO n°119, moto révolutionnaire, a amélioré ses chronos du matin en s’offrant un 1’42’’3 en milieu de journée. Elle reviendra équipée d’un nouveau bras oscillant pour tenter d’améliorer ses performances. La Métiss, elle aussi novatrice avec son train avant JBB lui donnera la réplique dans la catégorie Open.

Les filles d’AmazoneFire ont réalisé des chronos autour des 1’47 avant que la pilote japonaise Naoko Takasugi ne prenne le relais et améliore la performance établie par ses coéquipières malgré une épaule endolorie à la suite d’une récente chute à Suzuka. La Kawasaki n°10 sera de retour dans 12 jours pour les essais libres comme l’ensemble des 59 engagés qui vont maintenant peaufiner leur logistique pour affronter la compétition lors de la 38e édition des 24 Heures Motos

Les essais Pré-Mans sont maintenant terminés, place à la présentation de la grande fête printanière de la moto demain à Rueil-Malmaison au siège de Goodyear Dunlop Tires France, lors d’une conférence de presse qui débutera à 11 heures.

Service presse ACO

Marc a écrit:

"Un peu" débordé, je viens seulement d'apprendre que Louis Bulle, alias Louistiti, fera équipe avec VD53 sur la National Moto...

Ce sera donc ma moto "chouchoue" pour ces 24 heures!

Je ne suis arrivé à avoir tes deux "protégés" en même temps, soit ils roulaient, soit ils étaient en vadrouille...
En voilà déjà un.



Et puis un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Merci Yves.

On félicite également monsieur Giglio pour la performance du YART !

Merci pour le "monsieur" mais giglio voir Christian suffira!
pour info,je ne suis pas tout seul,y'a ludo à la console,une bonne moto,des pilotes et des pneus!
Et pour le chrono de Morais c'est pas une intox,je fais confiance aux espions du bord de piste pour confirmer.
Mais ce ne sont que des tests......et devant heure, y'a 24!

Monsieur est trop modeste....

Heu..., il est surtout lucide...

Petit compte rendu de ma visite aux essais préMans (journée du mardi).

J'ai fait le tour des stands et, début de saison oblige, bien des équipes semblaient encore justes en préparation des motos.

Bien entendu les "grosses équipes" étaient prêtes sans surprise et le ballet des mécaniciens montre qu'ils ont l'habitude de travailler ensemble.
Un exemple : un changement de biellettes de suspension au SERT fait à deux mécaniciens en 5 minutes, un mouvement à 4 mains mais sans parole, les gestes coordonnés et les outils qui passent d'un mécanicien à l'autre sous la moto sans mot dire. Le plaisir des yeux avec pour seul plaisir des oreilles le tintement des outils qui glissent sur le sol d'un mécanicien à l'autre et les clics sonores des clés dynamométriques

Il est toujours étonnant de voir comment les ambiances dans les stands de ces équipes sont autant une marque de fabrique que la décoration respective de leurs stands.

Le SERT est comme une ruche : peu de decorum et beaucoup de personnes mais qui ne se marchent pas sur les pieds. Un chef présent mais ne donnant pas d'ordres, tout doit être déjà préparé et rodé en amont à l'atelier et repose aussi sur 30 années d'expérience partagée par les intéressés.

Le GMT94 est comme une vitrine d'une grande avenue: décoration un peu flashy (sans soute moins ostentatoire qu'il y a quelques années), pas mal de personnes habillées des mêmes couleurs aussi et, là aussi, sans se marcher sur les pieds. Un stand fourni en mobilier et des motos aux nombreuses touches de couleurs (durits, raccords...) qui font qu'on sait qu'on est au GMT94.

Le SRC Kawasaki est comme une épure, simple et nette : Le vert domine bien sûr et rien ne dépasse, beaucoup de choses sont rejetées dans l'arrière stand, hors des yeux des badauds. Assez peu de monde visible aussi et des motos qui semblent visuellement les moins préparées de toutes comme si tout était fait pour qu'on les croit sorties de la concession mancelle toute proche. Les "trucs" endurance sont à peine visibles, tout parait intégré et lisse. Reste un je ne sais quoi de tension palpable comme si le départ de la course était imminent.

Le YART est comme un atelier propre et net de début de semaine : Le bleu omniprésent cette année indique bien le resserement des liens entre le YART et Yamaha Factory. Les motos sont dans le même ton : nettes mais respirant la performance, visuellement peu préparées mais fourmillant de détails uniques, de pièces chères mais semblant sortir de la chaîne de montage quand même et bardées de capteurs et de connecteurs électroniques tous très bien intégrés à la machine. Un personnel peu nombreux en apparence mais tous sont occupés. On sent bien que ces R1 2015 sont nouvelles et que certains pilotes découvrent la moto d'endurance tout comme l'équipe au vu des échanges avec l'équipe technique sur des "détails" comme la position de conduite et où se trouvent les tournevis pour enlever un slider. Une caractéristique encore peu commune en endurance : le YART est sans doute le team où il y a le plus de nationalités et de langues parlées. Les pilotes sont tous très rapides mais semblent moins groupés que dans les autres équipes qui jouent la gagne. A noter un pitlaneux de marque est parmi cette équipe : Christian Giglio qui s'active partout et ne semble jamais débordé pour autant.

Le team Honda 111 est comme un laboratoire : On sait et on voit qu'on est chez Honda (c'est clair, rouge et blanc) mais on s'y active comme si tout était à tester. Le français et l'anglais se font écho mais ne se choquent pas. On ne rigole pas, on travaille. Les motos font déjà anciennes... la silhouette est la même depuis 2008 mais j'ai l'impression qu'elles "respirent" plus l'endurance que les années passées.

Le team BMW Motorrad France team Penz 13 est comme on les imagine : Le mobilier du stand est clairsemé mais ordonné, le personnel est assez peu nombreux, calme et précis. Les deux motos sont différentes et cela trahit le fait que le modèle 2015 impose pas mal de changement par rapport à 2014. Les mécaniciens montent et démontent pas mal de "petites choses" sur les motos pour les essayer sur la piste. Les comptes-rendus fusent mais sont concis. Malgré tout, il est difficile de se faire une opinion sur l'homogénéité et les chances de cette équipe comme si il manquait quelque chose ou qu'elle ne montrait pas tout.


Les "équipes outsiders" sont connues et semblent presque les plus prêtes d'entre toutes. Trois exemples :

Le team Boliger joue les habitués : D'une année sur l'autre, c'est comme si rien ne changeait. Le stand, les hommes, les motos sont les mêmes jusque dans la déco et le choix des accessoires. On y parle allemand et seuls les accents permettent de comprendre qu'il y a des suisses, des allemands et des autrichiens. Ce team est un peu comme un mélange de gens sûrs et de spécialistes de l'embuscade : ils sont là quelque soit la conjonture et sauront se montrer opportunistes.

Le Suzuki Junior Team n° 72 porte bien son nom : Ce sont des Juniors, très jeunes et nouveaux pour beaucoup (élèves du lycée Le Mans Sud). Ils sont Suzuki, stand mitoyen de ceui du SERT et quelques allées et venues entre ces deux stands trahissent les liens et montrent que les infos circulent bien, y compris entre les pilotes, mais l'organisation du stand de la 72 lui est propre. Les motos sentent le fait à la maison de partout tout en sachant rester une Suzuki, on voit qu'on sait que les détails peuvent faire la différence en endurance.

Le team Motors Event est comme un hybride assez bein équilibré : une sorte de mélange de Bolliger pour le côté inaltérable (même si le team est moins vieux que le team suisse et que le personnel y est moins stable) et de Suzuki Junior Team pour le type de préparation des machines. On y soigne la présentation mais on sait qu'on ne court pas avec le decorum sur le porte-bagage de la moto.

Enfin, les "petites équipes" sont les plus nombreuses. Elles sont petites de par leur budget sûrement mais souvent très grandes par leur passion et leur motivation. Cela va de celles qui ont l'air de tout découvrir (je tairai les noms que j'ai remarqués pour que mes propos ne soient pas mal interpétés) à celles qui jouent les vieux loups de mer mais qui savent bien qu'il faut toujours craindre le gros temps sur ses longues courses.
Parmi les secondes, j'en choisis deux :

Le No Limits Motor Team est comme un ovni mais qu'on a déjà vu alors il ne pose plus question : Ovni car italien de partout et c'est rare en endurance mondiale depuis la fin de la promotion Flamini et ses courses de 2 heures. Déjà vu car on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours. Pas d'esbrouffe, pas de déco qui déchire les yeux mais des gens animés par la passion. Des motos qui donnent l'impression d'avoir déjà fait plusieurs courses mais toujours reconditionnées au mieux. On se demade pourquoi ils n'ont pas encore eu meilleurs résultats.

La team Metiss qui, faute de raisonnablement briguer le grand trophée manceau aux quatre piliers dans l'après-midi du 19 avril prochain, a déjà celui de la cote d'amour : On aime toujours ceux qui tentent des choses avec détermination et pugnacité et les réussissent le plus souvent. Cette équipe donne envie et espoir. Envie qu'elle gagne et espoir de ne pas vivre dans un microcosme déjà presque uniformisé.


Comme j'ai eu la chance de pouvoir être observateur privilégié du team Metiss durant cette journée, je vais faire un focus sur ce team au garde-boue maquillé pit-lane.biz :
Pas mal de monde mais pas de gênes causées par un trop plein. J'y ai vu cinq groupes dont certains réduits à la portion congrue :

- d'abord celui sans qui la Metiss ne serait pas ce qu'elle est, j'ai nommé Jean Bertrand Bruneau (BRUNEAU ici). Je le décrète groupe à lui tout seul car il est là mais si il n'a pas de rôle opérationnel dans le stand, tout le monde sait qu'il est là et tout le monde fait attention à lui avec la discrétion de ceux qui savent. Il arrive, dit bonjour à tous, s'enquiert vite si les premiers tours du nouveau bébé sont bons. Rassuré par les mots des pilotes; il donne un peu de son temps à ceux qui le sollicitent tout en expliquant à certains le pourquoi du comment du modèle 2015 vs le 2014 et les directions possibles d'amélioration. Toujours instructif!

- Ensuite encore un groupe fait d'une personne : Emmanuel Cheron. D'abord il est de ceux qui en 2005, je crois, a eu l'initiative d'aller voir JBB et de lui exposer l'opportunité d'un projet commun en endurance. Je ne le connaissais pas sauf pour l'avoir croisé en piste il y a déjà longtemps, j'ai vu un homme doté d'une grande énergie sachant la sérier et la canaliser en fonction des besoins : premier testeur, pilote de course, "mainteneur en chef", banque de données des évolutions de la machine...

- Un troisième groupe constitué de ceux qui œuvrent sur la machine à tout instant dès qu'elle est dans le stand. Ne voulant pas me tromper sur leurs noms, je ne les nommerai pas car ma mémoire est faible pour retenir tous ces prénoms et noms. Tous savent ce qu'ils font. Presqu'inutile de dire qu'ils sont passionnés! Je citerai ceux avec qui j'ai passé le plus de temps : "Monsieur ADM" (chef d'atelier d'ADM) et "Monsieur roue avant" (responsable de l'avant en course, pas rien sur une JBB!).  Les deux m'expliquent avec gentillesse et disponibilité le pourquoi du comment du choix de tel matériau et traitement pour les pièces du train avant, les évolutions déjà testées et celles pas encore mises en œuvre. Ils me montrent comment ils sont parvenus à un changement de roue avant ultra rapide malgré l'architecture JBB apriori peu adaptée. Je peux juger de l'ingéniosité de cette équipe dans l'empreinte de l'outil se montant sur le pétard pneumatique pour déserrer-serrer le gros "écrou" de moyeu de roue, tout comme le savoir faire en conception et usinage d'ADM. La même ingéniosité est toute contenue dans la vis qui maintient le bras gauche sur le moyeu : une vis usinée à façon, deux entretoises coulissantes mais prisonnières, un petit ressort, un circlip intérieur monté dans le bras gauche (côté "d'entrée" de la vis) et c'est encore plus facile à opérer au changement de roue qu'une broche de roue dans une fourche teléscopique.

- Le quatrième groupe est formé des personnes qui travaillent sur la Metiss surtout en amont et entre les courses. Je ne les ai pas vus tous, mais je citerai deux pitlaneux Stéphane Meunier (Ed, ici) et Yves Kerlo qui étaient présents mardi. Le premier, si j'ai bien compris, conçoit certaines pièces et projette ce que JBB et d'autres "pensent". La partie immergée de son implication est constituée des fichiers CAO et des animations cinématiques qui aident bien à comprendre les changement de géométrie d'une phase de pilotage à l'autre. Le second se décrit modestement comme Monsieur lime ou Monsieur maillet, c'est réducteur mais c'est, là aussi, la partie immergée de son implication. Ce sont sans doute les plus connus sur ce forum alors je n'en dirai pas plus sauf que leur compagnie "non électronique" est toujours très agréable et enrichissante.

- Last but not least, le cinquième groupe que j'ai vu est celui des pilotes : Emmanuel Cheron, Christophe Michel et Cyril Huvier. Ils ont l'air de bien s'entendre et d'être heureux d'être là. Je le dis car j'ai vu des pilotes dans certais teams tirer la tronche! Ils ont aussi l'air d'avoir confiance dans le team car pour monter sur une moto prototype qui n'a jamais roulé au milieu d'une cinquantaine de furieux n'est pas chose facile. J'ai déjà parlé d'Emmanuel. Je connais un tout petit peu Christophe pour avoir tenté de le suivre il ya une douziane d'années alors qu'il était leader de la course pour monter sur le podium à mon tour (j'ai échoué, il ne m'a pas attendu et j'ai fini 4ème...). Je l'ai observé sur la piste, propre, rapide, précis. A voir il donne confiance. Je ne connais de Cyril que son palmarès mais je l'ai aussi observé sur la piste et il m'a donné la même impression que Christophe. Au final, cet équipage semble bien s'entendre, avoir les mêmes objectifs et être assez homogène. C'est ce qu'il faut pour bien faire dans une course de 24 Heures.

Voilà, j'ai passé un très bonne journée en bord de piste et dans les stands. Une mention particulière à Christian Giglio pour ses commentaires éclairés et lucides. Un très grand merci à l'équipe Metiss pour son accueil.
J'ai presque eu envie de courir ces 24 Heures 2015!

Re bienvenu Régis

Top ce compte rendu !

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