[Oldies] 50cc de vitesse : Toute leur histoire ! (partie 2)

Et oui, Mobylette n'était qu'un nom commercial d'un grand constructeur.
Auraient-ils été fiers chez Motobécane s'il avaient eu connaissance de cet amalgame banal quand on parle de ces petites cylindrées ?
Patrick Plisson aurait pu faire l'effort....

La Mobylette c'est ce premier 49 cm3 que Motobécane a fait avec la transmission par courroie, mon père, Motobec, avait été invité pout voir le prototype et je me souviens ce qu'il disait, ils leurs avait dit en la voyant qu'il avait fait un engin formidable qui allait marquer le temps, ça ne l'a pas empêcher quelques années après de les virer par rapport à leur politiques commerciale .

'tention, question très pointue et minuscule et anecdotique mais c'est ma question, une question d'histoire des 50. (Ce serait plutôt pour Spreyer mais qui sait qui sait...)

Sur quoi Gérard Brulbault s'acharnait-il à Albi le 9 septembre 1962 pour terminer 11ème ? Ducson ou Itom ?

(Moto Revue refuse absolument de me répondre, France-Moto est aux abonnés absents - et absente aux abonnés - et Motocycles est enterré.)

Didier j'ai trouvé Ducson dans mes carnets.
Peut-être cette information vient de scooter et cyclomoto

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Ah, bon, merci Cédric, je vais écrire ça avec la possible source.
Ou demander à Patrick s'il n'aurait pas, par hasard, Cyclomoto de cette course (peut-être le n°113).

Je vois que tu attribues une 6ème place à Brulbault à Albi 9 sept. 1962. Moi j'ai ceci :
50cc : 15 tours → 54,54 km 1. José Ascencio E (Derbi) 32’ 1” 3, 102,199 km/h, 2. José María Busquets E (Derbi) à 25”, 3. Jacques Roca F (Derbi), 4. Pere Auradell E (Ducson), 5. Jean-Pierre Beltoise F (Itom) à 2 tours, 6. Herbert Denzler CH (Kreidler), 7. Jacques Alga F (Paloma), 8. Raphaël Orinel B (Kreidler), 9. Alain Susini F (FB-Mondial), 10. Jean-Claude Morenas F (Itom), 11. Gérard Brulbault F (Itom ou Ducson ?). Tour le plus rapide, Ascencio 2’ 3” 8, 105,746 km/h. (M-R 1608, 22/09.)

En tout cas je vais scruter minutieusement ta page minutieuse.

Au fait, j'irai revérifier mais je crois bien que c'est Brulbault.
Et quelques prénoms qui te manquait à l'époque (je ne sais pas s'ils te manquent toujours) :
Jean-Claude Comby, Christian De Doncker, les Guillot du MC Rochois sont Henri et Jean-Pierre, et puis Henri Buy et Pierre Bourgoin, le Niçois Robert Porte en 1964-1965, et pour la suite j'en suis encore à tâtonner.

Merci mon gars !

Brulbault Gérard 6-ième sur Ducson à Bourg 1962.

Si on enlève les cinq étrangers qui sont devant: onze moins cinq: ça fait six !

berlu a écrit:

Brulbault Gérard 6-ième sur Ducson à Bourg 1962.

Avec quelle source, Bernard ?
Moto Revue souffle le chaud et le froid, annonçant Brulbault sur Ducson dans sa présentation d'avant meeting (M-R 1589), puis le disant sur Itom dans son compte rendu (M-R 1592), corps de l'article puis exergue technique.
(On sait que le programme le donne sur Ducson.)

Adco a écrit:

Si on enlève les cinq étrangers qui sont devant: onze moins cinq: ça fait six !

Voilà une réflexion bien digne de l'œil de lynx limougeaud, à qui même Honda n'en fait point accroire. (Suprême, le récit de tes aventureuses tribulations dijonnaises, mon Andco.)

Didier F

Archives de l'UMA.

[quote="DidierF"]Ah, bon, merci Cédric, je vais écrire ça avec la possible source.
Ou demander à Patrick s'il n'aurait pas, par hasard, Cyclomoto de cette course (peut-être le n°113).

Le 113 est de Novembre 61 il était sur Itom.

Photo aux coupes du salon .

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Ah, euh, oui, pardon, je me suis emmêlé les pinceaux - puisqu'il s'agit de 1962, on parle peut-être d'Albi dans le n°124 de Scooter & Cyclomoto.

Le 123 parle d'Avignon avec un petit souci Brulbault encore : M-R 1607 lui donne (exergue) un Ducson, S&C 123 dit que Brulbault monte « un spécial sur lequel nous n’avons pas de renseignements précis. ». C'est cette dernière monture qu'a retenue Cédric dans sa fiche Brulbault.

Avignon 1962, Brulbault sur Ducson (Motorevue 1604).

berlu a écrit:

Avignon 1962, Brulbault sur Ducson (Motorevue 1604).

... ? Oui, je l'ai dit déjà, mais en mieux parce que c'est vraiment dans Moto Revue 1607 du 15 septembre.

Rencontre d'un grand champion et d'uns replique de son ancienne monture a Bassella:

le 31 Mai, Jose-Maria Busquets, multiple champion de vitesse en Espagne sur Montesa et Derbi, a pu se souvenir de ses premiers pas en 50 cm3 avec les Derbi officiels en 1962. Apres avoir fini 2eme a moins d'une seconde de Hans Anscheidt a Montjuic avec le Derbi 5 vitesses officiel, le tout premier Grand Prix FIM de la nouvelle categorie, les 50cm3, Busquets a mene le Grand Prix de France pendant 2 tours devant les Kreidler, Honda et Suzuki "usine" avant que son moteur, apres tout derive de celui d'un humble moped, avale un segment.
Revenu en Espagne, Derbi avait maintenant une nouvelle moto plus "pointue" avec boite a 6, puis 7 vitesses, avec laquelle Busquets gagnera a Salou, puis a Madrid, avant de finir 2eme a Albi derriere Jose Asensio sur une autre machine officielle.

La replique de cette moto, que nous avons fabriquee en Californie avec les pieces en fibre fournies par Verdier Poly Motos, a ete expediee a partir du Texas par Dorna, et est maintenant en expo au Musee Motos Basella pour un an.

Busquets etait comme un gamin, nous debitant ses memoires de ces jours ou tout etait plus facile et en meme temps beaucoup plus difficile et dangereux que les courses de moto modernes, et nous a rappele combien de ses compatriotes ont peri de leur passion... specialement Ramon Torras et Santi Herrero, sans compter les blessures qui ont mis fin a la carriere de Ricardo Tormo.
Il nous a aussi rappelle le conflit cree entre Nieto et lui, qui l'a enfin decide d'arreter la competition et d'ouvrir le magasin de motos a Tarragona, qui marche toujours tres bien depuis 1967.
Son directeur, Juan Gila, aussi bien que son ami qui a organise cette visite, Jesus Fandos, etaient presents. Mais Santi Rabasa n'a pu venir, retenu a Mollet en derniere minute.
Je l'ai vu le jour d'apres a Martorelles sur le site de feu l'usine Derbi.
Voici donc quelques photos de cette reunion dans le magnifique musee a Bassella qui a une collection de motos fabuleuse, et qui celebre les 100 ans de Derbi (la plus importante firme de motos Espagnoles) jusqu'en Octobre 2023. Je vous encourage a visiter, cela vaut vraiment la peine.

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A droite, le proprietaire du musee et le fils du fondateur, Estanis Soler. Mr. Soler parle tres bien Francais et n'est pas avare d'informations sur toutes les motos du musee, restaurees par son pere et lui meme, a partir de son extraordinaire memoire. Il y a dans ce musee, des motos Espagnoles fabuleuses que je parie 90% de vous ne connaissent pas!

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Merci pour cet utile rappel historique et ces photos de propaganda, Philippe.

DidierF, j'encourage les visites a ce musee de grande qualite. C'est un probleme pour vous?

T54 a écrit:

DidierF, j'encourage les visites a ce musee de grande qualite. C'est un probleme pour vous?

Non mon cher Philippe de Lespinay, tout au contraire et je le répète, je suis bien content de vous voir réaliser cet effort de propaganda, propagande, publicité, don à savoir, qui m'a d'ailleurs titillé l'envie d'aller y faire un tour.

Merci.

Je me suis programmé la visite du Musée
la semaine prochaine avec des copains, ça sera la troisième fois .

Je vais poser ma question ici (quel magnifique sujet, mon Fügner !) et aussi sur "GP du Japon des années 60", comment ça, si elle n'a pas de réponse, ce ne sera pas faute d'avoir été lue.

Dans son compte rendu du GP du Japon 1965, le rédacteur de Moto Revue (1763, 13/11) note la première apparition de la marque Bridgestone avec trois twins 2T à eau, qui « seraient des copies serviles des Suzuki GP, et le mimétisme avec Suzuki allant même jusqu’à utiliser comme première monte Isao Morishita, ex-pilote d’usine Suzuki. » Certes, Isao Morishita est bien un ex de Suzuki. Mais les twins de Bridgestone étaient-ils des "copies serviles des Suzuki" ? Mick Walker interrogé ne répond pas précisément. Ce sont des ingénieurs ex-Tohatsu qui ont fait les premières moutures de 50-2 (à air) pour Bridgestone, en 1964, qui devaient donc énormément au Tohatsu. Mais le twin à refroidissement liquide apparu pour ce GP du Japon 1965, en quoi aurait-il pu être qualifié (M-R utilise le conditionnel) de copie servile du Suzuki ?

"Copie servile", difficile d'en juger. En technique moto comme en tous domaines, il y a des modes, et la technologie étant figée à un instant T, il est bien aventureux de chercher qui a copié qui : l'état des connaissances à un moment donné et le cahier des charges font que tout le monde exploite plus ou moins les mêmes recettes.

Pour ne parler que de la série, entre un Kawa Z1 et un Suz GS 1000, quelle différence ? Entre un flat BMW et les Lilac, Zündapp, Gnome & Rhône et Universal ? Plus près de nous, entre les innombrables twins actuels (750 Hornet, MT-07, GSX-8, Ninja 650, CFMoto, KTM 890, BMW 800-900) quelle différence ?

On a longtemps raconté que les Harley Hummer, Yamaha YA-1, BSA Bantam ou 125 Minsk étaient des copies de DKW RT 125. Mais comment faire à l'époque un petit mono deux-temps économique sinon en reprenant cette formule ?  

En course, qu'est-ce qui différencie les 250 MBA, Pernod, Bartol, Beko, Parisienne, Derbi et compagnie ? Et les 125 Morbidelli, Minarelli ou Garelli ? Et un 500 MV d'un 500 Gilera ? Et les moteurs de cross de toutes les marques ?

Alors oui, Bridgestone a recruté d'anciens de Tohatsu, puis Kawasaki a embauché des ex-Bridgestone, mais en tant que fournisseurs de pneus à tous les constructeurs ils devaient aussi avoir leurs antennes dans les services course. Il est rare que quelqu'un invente réellement quelque chose, on s'inspire toujours fatalement de ce qui existe.

Bien sûr, il y a cependant des moteurs qui ont plus marqué l’histoire que d’autres, mais en la jouant finement, on peut faire les deux à la fois.
Le MV3 de course est entré dans la légende, mais l’ensemble culasse/pistons ne doit pas grand chose au travail de développement des ingénieurs maison.
C’est la base du progrès technique qui construit toutes nos sociétés. On peut hélas tous les jours constater que dans le domaine des idées ce phénomène n’existe pas ce qui conduit le genre humain à répéter inlassablement les mêmes conneries….

Meuh-euh, vous bottez en touche (mais avec cette élégance dont jamais vous ne vous départez, Messieurs Andco et Didier-san). Je n'aurais pas craché sur un comparatif des deux moteurs.

"Aide-toi, le Ciel t'aidera", lafontainisez-vous en chœur ? C'est que... Je n'y connais rien, moi. Je ne saurais pas seulement où trouver les caractéristiques du twin Bridgestone 50cc liquide employé au GP du Japon 1965.

Personnellement, je m'interdirais de parler de copie, même s'il y a de fortes similitudes : les côtés droits sont assez différents. Et puis le Bridge se contente d'un thermosiphon, sans pompe à eau.

Voici le Bridgestone :

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Et voici le Suz :

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De mon côté, voilà ce que je trouve :
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Et si l’on compare ces deux vues: l’inspiration est évidente mais ce n’est pas une copie exacte.
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