Bien que ça remonte à quelques décennies, j'ai encore quelques restes de notions techniques acquises à l'occasion de mon cursus post-bac... Et si mes souvenirs sont bons, on nous apprenait que la couleur du rayonnement émis par le métal ne dépendait QUE de la température, et non pas de la nature du matériau. Autrement dit, prenez un acier, une fonte, un alliage d'alu, de cuivre, ou tout ce que vous voulez d'autre (mais qui n'ait pas fondu avant d'atteindre la température observée, donc exit le plomb, l'étain, etc...), et chauffez-le à une température donnée, et vous obtiendrez la couleur indiquée dans la liste que nous a trouvée Jeannot.
Je ne sais pas où en sont les méthodes de mesure aujourd'hui, mais lorsque nous avions des TP de fonderie, le prof nous montrait l'appareil avec laquelle il mesurait à distance la température du métal en fusion: c'était une sorte de lunette de visée, traversée par un fil dans lequel il pouvait faire passer un courant pour le chauffer. Avec un bouton gradué, il ajustait la température du fil jusqu'à voir sa couleur se confondre avec celle du bain de métal, et la graduation du bouton lui indiquait la température. C'était suffisamment précis pour ce qu'on en faisait.
Et surtout, c'était le même appareil quel qu'ait été le métal, alu, bronze, fonte...
Mais ça remonte à 1970-74...
Dans votre affaire, je pense donc que ce n'est pas tant la nature du disque qui est en cause, acier, fonte, carbone, ou comme les disques de Pépé, alliage léger revêtu de tungstène, que la façon dont il peut évacuer la chaleur. Plus cette évacuation est efficace, et moins le disque chauffe. Donc conductibilité thermique et ventilation sont les critères pertinents.