[Endurance] Calendrier et news 2013

Bol d'Or : 20 et 21 avril
8 H de Suzuka : 21 juillet
8 H d'Oschersleben : 18 août
24 H du Mans : 21 et 22 septembre



La FIM cherche à rajouter une cinquième épreuve...

Pour les teams "pros", finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise nouvelle car le déplacement au Qatar n'avait que peu de retombées et nécessitait des frais importants.

Vos avis sur un déclin très net déclin de la popularité de cette catégorie, les personnes présentes au Mans ne me diront pas le contraire?

Le prince, il a dit :Venez au Quatar!!!


Trop cher mon prince......


Ou 24h de Barcelone.....pourquoi pas......peut être plus de sous (un smiley poches vides)

Non, le prince, il a dit"maintenant, on fait du cross dans les dunes!"

http://www.sport-bikes.fr/endurance---4-courses-seulement-pour-l-endurance-en-2013-_a4931.html

4 courses dont une "à part", seulement 3 courses pour les stocks ... Ca ne ressemble pas vraiment à un championnat...

Et 2 de 24 heures en France , heureusement , et , l' Espagne 4 GP et 0 endurance .

y'a certainement moyen de faire mieux . . .

Comment faire pire ?

Five-strong Honda TT Legends line-up revealed for 2013

As the Honda TT Legends team prepares to enter its third year of competition, Honda Motor Europe has revealed a five-strong rider line-up for 2013. The team will once again compete in the Endurance World Championship as well as the Isle of Man TT and the North West 200 road races aboard the Honda CBR1000RR Fireblade.

Nineteen-time Isle of Man TT winner John McGuinness, road racing ace Cameron Donald and 2011 fastest TT newcomer Simon Andrews will remain with the Honda TT Legends for the four-round EWC season. McGuinness will be joined by 13-time NW200 winner and three-time TT victor Michael Rutter and three-time TT winner Michael Dunlop to form a three-man Superbike squad for the TT and the NW200. Rutter will also join the team to complete the four-man EWC rider line-up.

The new-look team was unveiled today at Motorcycle Live in the UK as McGuinness, Andrews, Rutter and Dunlop took to the main stage for a Q&A with TT commentator James Whitham. Cameron Donald was unable to attend as he is at home enjoying the Australian summer. The updated livery for the Honda TT Legends machine was also revealed – a tri-colour design that replicates that of the 2013 production Fireblade, re-affirming the close affinity between the race machine and its road-going relative.

Neil Tuxworth – team manager
We’re very pleased to have a really strong team both for World Endurance and the road races this year. The team that we’ve put together for both disciplines means we are in a much stronger position than last year. Bringing Rutter into the EWC team is a very positive addition, he’s a rider with a lot of experience, he’s quick but also safe and we feel he will improve the strength of the team all round. Looking at the road racing, we’ve haven’t run a three-man squad for a number of years now. It’s quite significant that not only are we running three riders but we are bringing Michael Dunlop in as one of those three. He’s a young rider that already has three TT wins under his belt and we feel that he is the future of road racing. With Dunlop, McGuinness and Rutter – who of course have both been very successful on the roads – we have a very strong line-up for 2013.

John McGuinness – EWC and road race
I’m really pleased to be involved with the team again. For EWC, I know the tracks, I know the bike and we’re ready to start upping our game even more. We’ve done well during the development stage over the last couple of years but this is the year for us to fight for the podium and challenge for the championship. As for the roads, it’s second nature for me now. I love working with the same crew that I’ve been with for so many years. The whole package just works and I don’t want to change that. I’m ready to get stuck in and hopefully get some more wins.

Michael Rutter – EWC and road race
I’m really excited to be riding with the Honda TT Legends next year. Endurance is not something I have done before so that’s going to be a great experience and I’m looking forward to seeing what we can do there. I’ve obviously got a history with the Louth-based team as I did BSB and the roads with them for a couple of years in 2004/2005, so I’m familiar with the Fireblade and I know the crew well. It will be good to be back with the team and I’m really happy to back with Honda.

Michael Dunlop – road race
This is a big opportunity for me with both Honda and Dunlop and it’s an honour to be riding for them so I’m looking forward to getting started. People are asking me how it will be for me having John as a team-mate but when we get on the bike it will be the same. I get on well with John but I don’t worry about anybody else when I’m on track. As a team we’ve got a great line-up with Rutter as well so it’ll be a pretty good show.

Cameron Donald - EWC
I am excited to be part of the Honda TT Legends team for the 2013 EWC season. Endurance has been a huge learning curve for me as its such a unique discipline of racing. I am confident that the 2013 bike, crew and rider line-up will be more competitive than ever and we’ll hopefully be ready to challenge for podiums from the first race. It's unfortunate that I couldn’t be at Motorcycle Live to join my team-mates today but I’m at home in Australia. I’m looking forward to seeing them all at the racetrack in 2013!

Simon Andrews - EWC
I’m looking forward to another season with the team in EWC. I get on well with everyone and it’s great to have Rutter involved this year too. We’re more established now and with some changes to the bike things are looking positive, so we’re in with a much greater chance. It’s a really close knit team and from the outset I think we can improve on our results to better last year’s fourth place finish.

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La vidéo de l'annonce du team Honda TT legend 2013 par Steve Parrish et Jamie Whitam

https://www.facebook.com/photo.php?v=549021825126132&set=vb.144966808903717&type=2&theater

Il ne faut pas oublier que, par rapport aux GP, le championnat du Monde d'Endurance est récent (un petite trentaine d'années) et qu'il est à géométrie variable depuis ses débuts avec deux centres de gravité. Si, si, c'est possible, et c'est une invention française : les 24 heures du Mans et le Bol d'Or. En dehors de ces deux courses, l'endurance semble ne pas exister mais ce n'est pas si simple car ces deux courses n'ont plus été pour quelques années inscrites au championnat du monde. On avait alors un championnat du monde avec des courses de 2 heures crées tout spécialement pour ce championnat...
Je veux dire que ce championnat est loin d'avoir trouver son identité MONDAILE et que ce n'est pas demain que çà arrivera.

Par ailleurs, c'est le seul championnat moto sur piste qui s'appuie sur les amateurs qui pour la plupart le sont encore plus que les pilotes du Continental Circus des 70's : la moitié du plateau ne fait qu'une course , parfois deux, par an. je tiens compte de chaque team local qui fait sa course nationale. Les français sont avantagés ils peuvent en faire deux.
Cette nécessité de teams et pilotes purement amateurs est anachronique et antinomique avec un calendrier mondial (plusieurs continents et un minimum de courses. C'est là que le schmilblik ne peut pas avancer.

Pour les constructeurs de motos, une victoire au Bol ou aux 8 heures de Suzuka vaut plus qu'un titre de championnat du monde, c'est dire que ce championnat n'intéresse presque personne sauf ceux qui le font (heureux teams et pilotes, d'ailleurs!)

Aussi, je m'interroge toujours sur la nécessité d'un tel championnat. La plupart des courses qui peuvent entrer dans ce championnat ont leur propre identité et pour celles qui ne pèsent pas sur le championnat (toutes sauf le Bol d'Or, les 24 heures du Mans et les 8h de Suzuka), je me demande si ce n'est pas leur ajouter des contraintes plus négatives que positives.
Ces contraintes sont :
- techniques qui obligent des teams locaux à des investissements en temps et argent pour s'y adapter.
- sportives avec des organisations et équipements de teams qui nécessitent souvent des investissements en temps et argent pour s'y adapter (3 pilotes au lieu de 4, une moto au lieu de 2, pas de 600 cm3, réglementation de ravitaillement "lourde"...)

Certains teams locaux refusent de le faire et ne font que leur championnat national (il y en plus qu'on croit et pas eulment en Europe), et on a vu des plateaux de course très maigres.

Certains arguent que le label championnat du monde permet d'attirer des sponsors et donc que ce serait plus facile pour les teams... Foutaise même si cela peut arriver pour tel team ou un autre mais de façon si sporadique que c'est exceptionnel.

En jetant un oeil sur le calendrier 2013 de 4 courses, on voit que 3 de ces quatre existent en propre hors championnat et cela ne fait qu'appuyer mon analyse. Et même les 8 heures d'Oschersleben a son existence propre en tant qu'évènement local dans l'évènement local, puisqu'elles sont une des animations de la Speedweek qui fonctionne un peu (un peu!) comme la bikeweek de Daytona.

Un autre exemple qui semble appuyer mon analyse est les 24 heures de Barcelone. Cette course a été au championnat du monde et ne l'est plus. Elle ne se porte pas plus mal (un peu en fait mais c'est du à la situation économique espagnole), elle fait presque le plein en teams et le public répond ni plus, ni moins présent que ce soit in ou out championnat.
On ne peut même pas dire que ce sont les teams espagnols qui font cette course, même si il y en a bien plus que toutes les courses du championnat, puisque 50% du plateau est français.
Et dans ces 50%, il y a une moitié qui a fait à un moment ou un autre une course du championnat du monde mais préfère ne faire que ces 24 heures de Barcelone maintenant. Cela appuie encore mon analyse et mon interrogation sur la nécessité d'un championnat du monde.

Et pour tout dire, je trouve pathétique, bizarre ce besoin de label dans une discipline où c'est la passion qui tire tout. Et peut-être même plus en Endurance qu'en Vitesse


J'en profite pour passer une annonce, je cherche un team pour ces 24 heures de Barcelone 2013 (j'y ai fait 8ème scratch en 2012)

Tout à fait d'accord avec cette analyse, en ajoutant que l'Endurance pourrait aussi avoir une plus grande ouverture vers les motos non conventionnelles, les protos.
La FIM (dans sa grande sagesse) avait un moment interdit toute forme de protos, pour empêcher les grandes usines de se battre à coup de millions et de technologie.
On peut penser qu'aujourd'hui les MotoGp les occupent bien.
Chaque année le doute plane sur la catégorie Open, qui régulièrement est menacée de disparaître, mais elle pourrait au contraire être un peu plus mise en avant.
La FIM qui se veut être motivée par l'avenir, avec les motos électriques (pour l'Endurance on est tranquille pour un bon moment), pourrait dans un même ordre d'idée promouvoir la catégorie Open que les petites équipes puissent se lâcher, qu'il y ait un peu d'innovation, enfin tout au moins des tentatives...!
Aujourd'hui la catégorie Open est tolérée, au bon vouloir de chaque organisateur, enfin aussi pour remplir la grille quand il reste de la place...
Quand il y avait des non qualifiés, les Open bien placées aux essais, avaient bien du mal à prendre le départ, suite à des négociations animées le vendredi soir pour laisser la place aux Stock et EWC les moins rapides.
Heureusement cette "règle" a été récemment abolie!

Oui, je surenchéris sur Yves Kerlo dans ce plaidoyer pour la catégorie Open. Elle me parait d'ailleurs être en ligne avec l'esprit et l'histoire de l'Endurance moto où l'aspect matériel y a toute sa noblesse. On a un peu oublié cette aspect avec l'avènement des hypersports très fiables des années 2000.

Les sports mécaniques (auto et moto) se sont développés pendant très longtemps par les courses d'Endurance, de ville à ville puis sur pistes ovales puis sur pistes "routières". Les courses les plus renommées du monde sont des courses d'Endurance (au delà de 2 heures pour faire simple) : 24 heures du Mans auto et moto, Bol d'Or, 200 Miles Daytona, 500 Miles d'Indianapolis, 8 heures de Suzuka.... Sans parler de la Baja 1000 ou du Dakar. Il n'y a guère que le GP de Monaco pour les concurrencer en terme de notoriété.
Ce raccourci historique montre l'esprit de l'Endurance : une course difficile pour le matériel, les pilotes, les mécaniciens et tous les membres des teams. Un esprit d'aventure, presque épique pour certains.
Bref, un truc que l'homme a toujours aimé et aimera peut-être toujours.

Et c'est bien çà que la catégorie Open peut apporter à l'Endurance. Lui redonner cette noblesse acquise à la force des corps et des esprits des concurrents.
Bien entendu, ceux qui participent à ces courses savent que c'est (encore) difficile même sur une 1000 Sukayahonbm à peine sortie de chez le concessionnaire du coin. Mais le public, le non expert, ne le sait pas. Pour lui, on enchaîne les tours comme des kilomètres d'autoroute et çà ne le fait pas vibrer. Pire, lire en manchette de son hebdo habituel 'une course de vitesse de 24 heures" ne fait que le conforter dans son opinion.

Mais lire, "David JBB a vaincu Goliath Sukayahonbm" çà a de la gueule et çà excite les neurones non raisonnables, celles qui nous poussent à rêver à autre chose.

Je suis certain que c'est cette "autre chose" qu'il faut pour l'Endurance. Et ce qui est unique dans cette discipline, c'est que David JBB ou Geco ou Doncques/GL 1000 ou MOC/benelli (quelques anciens se souviennent) ou Doncques/Kawa (un David devenu Goliath) peuvent cohabiter avec Goliath Sukayahonbm ET les Stocksport "toutes bêtes".
On a là une bonne partie de la dramaturgie réunie pour attirer les foules et les faire vibrer. On pourrait donner des tonalités d'Odyssée à cette discipline plutôt que de ne la réduire qu'à des motos de séries dessinant des ronds de bitume sur une horloge au risque de ne mettre en avant que les pilotes pour leur pointe de vitesse et non leur résistance.*

Ce ne serait pas un retour en arrière, ce serait un retour aux fondamentaux. Comme un sportif, qui est dans un jour sans, le fait pour ne pas se perdre. Il le fait pour aller encore plus loin, pas pour revenir en arrière.

Quand l'endurance veut singer la vitesse, c'est qu'elle est déjà essoufflée d'avoir oublié sa nature. Un comble!

*Ici, on sait que les pilotes les plus rapides en Endurance sont aussi des hommes très forts physiquement mais nous ne sommes pas le grand public et c'est lui qui assure la pérennité d'un sport mécanique et à fortiori si ce sport veut le label championnat du monde!

J'ai lu dans le dernier moto revue que Sylvain Barrier serait pilote du team BMW Mottorrad #99 au coté de Seb Gimbert et Damien Cudlin pour remplacé Erwan Nigon et qu'il cherche à engagé Mike Di Méglio comme 4 ème pilote.

Pas de YART en EWC pour 2013.

Se priver d' Erwan... C'est pas lui le plus lent dans l'équipe...

Je crois avoir compris que soit il avait quitter BMW soit il arrêtait l'endurance.

Toutes ces nouvelles ne m'étonnent guère...

D'une part, le YART avait de gros ennuis financiers, officieusement à cause d'un différent avec Yamaha Japon.

D'autre part, d'après les échos que j'ai, il semblerait que BMW soit en train de monter une séance d'essais en vue de sélectionner un ou deux pilotes pour leur team d'endurance, sans doute pour préparer l'avenir...

Des "échos" aussi pour le Yart qui repartirait en Endurance, comme quoi il ne faut pas vendre le pot de l'ourse...

Vu dans moto revue, coup de bluff ou coup de tonnerre sur le monde de l'endurance ?

Hervé Kervella, organisateur des 24 H de Bretagne (tout-terrain) en 1985 avait divisé la course en 4 parties : 3 x 6 heures + 1 fois 1h30. Le résultat a été assez sympa, avec départ de nuit et 1 manche courte à la fin, façon vitesse. Et ça permettait à ceux qui avaient des problèmes dans une manche de se refaire dans les autres, bien que les motos entre les manches aient été en parc fermé (avec interdiction de travailler sur celles qui étaient dans les stands). Avantage pour l'organisateur : les buvettes tournaient à fond entre les courses...

Jamais entendu parler.

Donc je n'ai qu'un avis à chaud, sans grande réflexion; à priori, cette "américanisation" de l'Endurance ne m'emballe guère car, si elle favoriserait ans doute le spectacle, ce serait au détriment du team le plus fort, celui dont les pilotes et les mécanos arrachent secondes après secondes, sans le droit à l'erreur.

Il est évident que les organisateurs des épreuves de 24 heures ont un soucis avec la disparition des spectateurs, ils cherchent de nouvelles idées pour que ça redevienne attractif.
Les causes sont multiples, plus de pilotes de notoriété, faisant l'affiche, plus de visibilité pour les ravitaillements, au Mans comme à Magny Cours le dessus des stands est devenu invisible, plus d'accès au paddock (mais là c'est normal trop de vols et de dégradations) et plus délicat les "barjots et divers gueux" qui eux restent à l'extérieur, qui n'achètent même pas de billets, ils ont fait fuir une partie de ceux qui venaient voir la course et que les camping désormais effraient.
Nous sommes quasiment les seuls à avoir autant de débiles? ça fait peur!
Pas simple comme cahier des charges et du coup toutes les idées sont les bienvenues.

Philippe Debarle a écrit:

ça permettait à ceux qui avaient des problèmes dans une manche de se refaire dans les autres

Je trouve que cela fait un peu perdre l'esprit de l'endurance qui veux justement que les problèmes face partie intégrante de la course.

[quote="Marc"]Toutes ces nouvelles ne m'étonnent guère...

D'une part, le YART avait de gros ennuis financiers, officieusement à cause d'un différent avec Yamaha Japon.

D'autre part, d'après les échos que j'ai, il semblerait que BMW soit en train de monter une séance d'essais en vue de sélectionner un ou deux pilotes pour leur team d'endurance, sans doute pour préparer l'avenir... [/quote


Valentin ????

Guichou a écrit:

[

Je trouve que cela fait un peu perdre l'esprit de l'endurance qui veux justement que les problèmes face partie intégrante de la course.

On est bien d'accord ça perd de sa valeur, mais si l'équilibre financier n'est plus là pour les organisateurs, il n'y aura peut être plus du tout de courses de 24 heures, alors... que choisir?
Mais ça ne reste aujourd'hui, apparemment, qu'une réflexion si on lit bien l'article de moto Revue.

Déja que les Courses de 24 H , il n' y en a que 2 seulement .