[Oldies] 50cc de vitesse : Toute leur histoire ! (Partie 1)

cinquante a écrit:

Si Patrice Couly décide de faire parvenir ses archives, on va en avoir pour notre argent
S'il passe par ici, qu'il sache que je le salue amicalement.

Pour lui avoir acheté une traction 11 bl il y a plus de vingt ans je confirme.

  
Après la lecture, j'en ai le souffle court, je devais être en apnée.
Les 50cc restent aujourd'hui encore des engins époustouflants.
Quel dommage! cette catégorie disparue des grands prix.

Merci de nous faire partager vos archives.

C'était un très bon apprentissage pour tirer la quintescence d'un engin.

Je profite d'un peu de temps libre pour ajouter un episode a ma rubrique:les galéres qui finissent bien:
En 67 il reste une course,Avignon,decisive pour le titre.je charge donc mon Derbi et ma 250 bultaco dans ma chatelaine(l'aronde break) rallongée,et prend la route.je passe a pont de vaux saluer les Maingret qui
eux partent tot le lendemain ,puis je continue ma route.
en dessous de Lyon dans un rond point qui jouxte l'autoroute le moteur cale et reste bloqué .levant le capot je constate que de la fumée fuse par le trou de jauge,désolation,il est 11h du soir.je suis tout prés du poste de peage de Saint rambert d'albon et m'y rend,comme je suis hors autoroute plutot que de faire appel au remorqueur officiel,ils telephonnent au garage de st rambert(c'est beaucoup moins cher) qui vient
me chercher.Il ne peut evidemment réparer sur le champ . je lui demande de telephonner aux Maingret qui peut etre pourront me prendre en passant.Helas ca ne repond pas!heureusement ce n'est pas encore l'automatique et la standardiste nous dit qu'il n'ont pas du basculer le teléphone du garage sur la maison et
formidable de gentillesse se debrouille pour envoyer quelqu'un les prevenir.Cela fait je n'avais plus qu'a attendre de longues heures leur passage.il n'y a de place que pour le Derbi mais c'est lui qui est important.Les essais et la course se passerent bien une deuxieme place derriere Delamarre me donnait le
titre devant Le toumelin ,ouf.
Il fallait maintenant recuperer ma voiture(comment payer la facture que je subodorai astronomique)
Etant au meme hotel que le "pére" Borie,l'importateur Aermacchi,celuici me propose de m'emmener,nous voila donc partis dans sa Mercedes,son epouse tricotant tranquilement a son coté.Des le debut son "pilotage" agressif vint dementir son air de pére tranquile.Sur l'autoroute l'aiguille du compteur etait
presque a200 nous sommes en 67 !!soudain une voiture double,mme Borie:mais il nous double celui la,
mr ben oui je suis a fond,mme :c'est quoi comme voiture: mr :une jaguard: mme:il faut en acheter une!
Les apparences sont trompeuses.
Arrivé au garage les nouvelles etaient bonnes,c'etait la crepine de pompe a huile qui etait devissée et pompait de l'air les coussinets avaient commencés a gripper mais leur seul remplacement suffit,le vilbrequin n'avait rien,grace au rond point ,ça avait sérré au ralenti et la facture fut trés correcte.
que d'aventures en ces années héroiques.

Avec une chance pareille, tu aurais dû être champion du monde  

Montlhéry journée motocycliste du salon 3 octobre 1971
n°32 Daniel Le Calvez, n°82 Gérard Caron(sauf erreur) tous les 2 sur Kreidler

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courtoisie photo Le Calvez

Voici la suite des photos prises par Daniel Le Calvez à Charade en 1974, les autres photos sont dans le sujet "Charade 1974" page 19  

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...donc encore le Jamathi de Theo Timmer

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Là, n°8 c'est le Kreidler de Jan Huberts

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Celui-ci, avec sa minuscule selle, c'est celui de Rolf Blatter.

Avec les photos de Daniel, j'ai pu identifier ce Kreidler pris en photo par Bernard Fourès à Charade 1974.
C'est le Kreidler de Jan Huberts.

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Le Sachs (ex Pierre Guerrier) revu par Léandre Muniz, réservoir de Tarbo.

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puis c'est Michel Brulard qui l'a eu avec un moteur Franco Morini.

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n°16 le Morini de Brulard et derrière n°8 le Kreidler rotatif de Jean-Paul Fargues monté dans une cadre Mondial.

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Michel Brulard n°16 à Montlhéry en 1971, d'ailleurs Daniel ce ne serait pas à l'occasion de la côte Lapize ?
photos Daniel Le Calvez

J'adore ces anecdotes!

   

Oui pour ses débuts André Millard frappe fort !
Vivement les suivantes, je sens que l'hiver va passer vite

J’aime cette façon de conter, on y est, on imagine on voit le décor,
- Je charge le Derbi et la Bultaco dans le break Simca !
Ce serai triste banal !
Non, ce n’est pas un break Simca c’est une Châtelaine en plus rallongée, ça ne court pas les champs etc etc

Puis nos enfants, petits enfants prennent connaissance de notre vie l’évolution depuis les années 50/60 ce n’est pas un grand pas c’est un grand écart !

Alors d’avance merci pour la suite.

 

yves kerlo a écrit:

Derbitaco a écrit:

Maintenant, une histoire qui démontre la passion qui m'animait a l'époque.


En beaucoup moins courageux, puisque j'habitais à 25 km de Montlhéry, j'ai fait mes deux premières courses sur mon Peripoli (3 vitesses à main) en venant par la route, une fois avec un pot de détente dans le sac à dos.

Léger hors sujet car ce n'est pas du 50cc, mais pas beaucoup.
Moins loin dans le temps, Jean Michel Mattioli l'année de sa première saison en Challenge Honda (au siècle dernier) travaillait dans une concession à Aix En Provence et s'est rendu à Nogaro par la route (500 km) avec son 125 mono, le mégaphone sanglé sur la selle pour courir sur place et revenir à Aix par la route pour être au boulot le mardi matin...
Désolé Jean Michel de te balancer (car je sais que tu nous lis), mais c'était bien au siècle dernier, non?

Le Mattioli en question aurait même squatté les abri bus pour dormir , à ce qui se raconte !!!

Enfin recu!
Le petit 50cc que j'avais fabrique avec Rolamd Zerchot et qui etait re-apparu dans la vente BRM l'ete dernier est enfin arrive. Il aura besoin d'une re-restauration complete car le zig qui l'a 'remis en etat' ne l'a fait que ne maniere cosmetique, et il faut tout refaire. Il n'y a meme pas d'ecrous pour retenir la culasse, vous parlez d'une compression!  

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Heureusement la plupart des pieces importantes sont la, mais la description de l'etat de l'engin sur le site de Osenat allait un peu fort...

Pour changer un peu,un petit concours.
Sur cette photo prise par un fan a Avignon en 71 ,ce sont des 125,mais il y a un cinquante caché.
trouvez le et vous gagnerez (peut etre) le yoyo en bois du Japon.
 
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Il y a une roue ici ?



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Perdu !

Le cinquante caché = Guy Godfroy n°27

Zut !  

Mais je pressens une astuce !
"ce sont des 125,mais il y a un cinquante caché"

Officiellement 125 mais une des 2 est un 50 !

bubu a écrit:

il faut dire aussi une chose cher andré, avec le respect qu'on te doit, que tu n'étais pas le plus mince ni le plus léger de la bande ! sur un 50 quelques kilos et une encolure de plus que les autres ça
se payait en vitesse de pointe - donc tes pisse feu étaient les plus rapides - cqfd

 
 
IL est pas beau le plat ventre !
Mais c'est vrai que je n'avai pas vraiment le gabarit,surtout la largeur d'epaule.je courrai en 50 pour raison
de finances,pas par gout,un 50 c'etait tellement delicat a piloter,avec l'Aermacchi c'etait deja le jour et la nuit ,et ma 250 Bultaco un regal de tenue de route,ca glissait et se rattrapait.je souvient du nurburgring
en 68 sur la boucle sud qui n'existe plus il yavait une descente en lacets,au essais Pasolini avec la benelli
me double juste avant ,je l'ai suivi toute la descente,lui ça frottait de partout,impressionnant,et moi derriere,a l'aise,au premier bout droit ,il est partit.
 
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Speyer a gagné !

Les N° de plaque  : 23 + 27 = 50 ! 
Bon ok  

J'ai reconnu le Cinquante qui était caché et surtout cassé.
La semaine d'avant au Castelet, une gamelle en 50, due à un renvoi de sélecteur cassé.
Je ne voulais pas prendre part aux 125 parce que j'avais mal partout. Mais J.C. Besse et Daniel Aufrère avaient passé la nuit dans les chiottes (seul endroit où il y avait de l'éclairage) à finir de monter des transformations moteur sur ma Maïco de tourisme améliorée. Donc, ils voulaient savoir si ça marchait mieux qu'avant et justement d'essayer avant le départ pour Avignon qui avait lieu la semaine suivante.
J'ai donc décidé de prendre le départ mais surtout de ne pas me foutre par terre. Donc, lors du baissé du drapeau, j'en étais à ouvrir l'essence et mettre le contact. Lorsque j'ai enfin démarré, tout le monde avait disparu. Tout le monde sauf un qui avait, lui, involontairement loupé son départ. Il me semble que c'était un certain Guyot. Sa Maïco compé client marchait mieux que la mienne mais pas tellement. Je ne revenais pas des progrès de ma machine.  J'arrivais à reprendre dans les courbes ce qu'il me mettait dans la longue ligne droite. J'ai donc oublié ma décision de me promener et nous avions rattrapé pas mal de monde au bout de 2 ou 3 tours. Hélas, un peu trop enthousiaste, j'ai fini par m'en mettre une de plus.
Le lendemain matin, j'avais une douleur horrible à l'épaule j'ai appris à mon fils de six ans, comment on passait les vitesses sur le break 203, qui m'avait été presque offert par Le Dilhuit quelques mois plus tôt et direction l’hôpital d'Aubagne pour passer une radio.
-Rien de cassé qu'elle m'a dit, la dame. Donc, fort de ça, direction Avignon, d'autant plus que la prime de départ me permettait de payer une petite partie de mes dettes.
J'ai fini la course, certes à 2 tours du vainqueur qui n'était pas Millard et j'avais de plus en plus mal à la clavicule. C'est en remontant la moto dans le break que la clavicule a fini pas casser complètement.
Pour revenir sur le plat-ventre d'André, il était plus appliqué que beaucoup d'autres à l'époque. De derrière, il était très beau à voir et je n'ai aucune tendance homosexuelle

Moi je donne la victoire à Damien !  

Il n'y avait pas beaucoup de bourrins a l'epoque, donc il fallait vraiment se cacher derriere les carenages...

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Je pense qu'Andre le faisait tres bien!