[Livres] Y a pas que la moto dans la vie ! (??)

C'est du sabotage de quizz   

Trouvaille ! Super, Yves.

qui c'est qui se dévoue pour l'offrir au papa de la p'tite marine ?

C'est BHL qui ne les voit pas en "banderastan" (ukraine) où ils vont sans aucun doute donner un prolongement à l'épreuve...
Une proposition toute récente à l'ONU, le 17 novembre de condamner la glorification du nazisme a donné le résultat suivant.
Ainsi, on y voit tout à fait clair :

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waouh fugner, bravo de nous sortir ça - c'est hallucinant ! même si on comprend que c'est la russie qui a fait cette proposition et que les votes ne correspondent pas à une opinion maisbien à une position par rapport au pays proposant une résolution - vive l'ONU

Attention, sous couvert de lutte contre la glorification du nazisme, ce projet de résolution n'apportait aucun point nouveau par rapport à des résolutions déjà adoptées dans le même but, si ce n'est :

1. qu'il contenait un engagement des pays signataires à restreindre la liberté d'expression, et à revenir sur les réserves qu'ils avaient émises, le cas échéant, sur les précédentes résolutions,

2. qu'il contenait un article affirmant que les actes assimilés à la glorification du nazisme, du racisme et de l'intolérance relevaient d'une juridiction extra-nationale.

Du coup, comme le remarque judicieusement bubu, ce vote n'est pas le reflet d'une opinion, comme les gens qui ont bidouillé le document officiel pour stigmatiser certains pays voudraient le faire entendre, mais juste le résultat logique d'une manoeuvre politicienne des pays qui avaient proposé cette résolution, à savoir des pays connus pour leur respect des droits de l'homme :

Bélarus, Bénin, Bolivie (État plurinational de), Burkina Faso, Cuba,
Fédération de Russie, Guinée, Guinée équatoriale, Kirghizistan,
Namibie, Nicaragua, Nigéria, Pakistan, République arabe syrienne,
République populaire démocratique de Corée, République-Unie
de Tanzanie, Turkménistan et Venezuela (République bolivarienne du)


Le texte complet du projet de résolution :
http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N14/604/27/PDF/N1460427.pdf?OpenElement

d'aucuns prétendent que tous ces démocratiques sont les fils adolftifs de chais plus qui, déjà ...

Un peintre raté peut être ?

droits de l'homme, droits de l'homme ... je ne sais pas si j'ose ... allez si, j'ose :
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Ⓒ Edika, sans doute dans Fluide Glacial, dans un autre temps ...

Là Jean tu viens de placer la barre très haut...

Les "instances" devraient normalement délocaliser ça dans la case "ados attardés"...encore que je le soupçonne d'aimer ce genre d'humour.

J'ai un peu honte !

Rhooooooo......

Si une âme charitable pouvait traduire le pitch du bouquin ?

yves kerlo a écrit:

Là Jean tu viens de placer la barre très haut...

Les "instances" devraient normalement délocaliser ça dans la case "ados attardés"...encore que je le soupçonne d'aimer ce genre d'humour.

Entre 80 et 90cm du sol, tu trouves ça très haut pour le siège d'où s'activent les dwoits de l'homme ?

spyderman 32 a écrit:

Rhooooooo......

Si une âme charitable pouvait traduire le pitch du bouquin ?

"La victoire de BMW au Senior TT cette année était sa première depuis 75 ans. Mais peu réalisent que la victoire de Georg Meier au Senior de 1939 avait le soutien total de l'état Nazi. Les pilotes (à part Jock West) portaient des svatiskas et ont fait le salut nazi sur le podium. Willis, l'auteur, a fait des recherches méticuleuses pour ce livre, écrit avec beaucoup d'humour. Fascinant"

Les sports mécaniques étaient parmi d'autres des supports de la propagande nazie.
Les uns pour le symbole de puissance, les autres pour le culte du corps. Voir les films de Leni Riefenstahl, "Le triomphe de la volonté" (1934) et "Les Dieux du stade" (1936) sur les jeux olympiques de Berlin.

On voit donc les pilotes DKW qui dominent en moto porter la svastika.
Pas de monstres Audi ou Mercedes non plus sans les encouragements du régime.

Sans éléments historiques, je me garderai bien de porter un jugement sur le degré d'adhésion des pilotes entre principe de réalité pour pratiquer leur discipline et conviction réelle.

On verra ainsi Bernhard Petruschke pilote d'usine DKW avant guerre passer à IFA puis MZ en restant à l'est. Après sa fin de carrière sportive, il restera intégré à l'équipe MZ, renseignant la stasi comme en firent la découverte amère bien plus tard des pilotes des années 60/70.
Les nazis convaincus sont bien sur passés à l'ouest à DKW Ingolstadt, accueillis avec bienveillance (pas de dénazification en secteur occidental) ou recyclés selon leurs spécialités pour de nouvelles besognes... dans la continuité.

Ajoutons qu'on a vu des allers et retours de personnels entre les secteurs d'occupation militaires des différents vainqueurs.

Méfiance tout de même. Lisez bien les deux critiques disponibles en bas de la page, ici.

Le premier dit en substance : pas de biblio, pas de notes de bas de page --> méthodologie zéro. L'auteur a rédigé son bouquin avec l'idée préconçue de faire de la course un outil de propagande nazie. Les photos ne valent pas non plus la dépense. Fermez le ban.

La seconde critique est plus nuancée et en fait un bouquin agréable à lire, photos agréables. L'auteur ne cite pas ses sources en dehors, il rapporte ce que dit la presse de l'époque, visiblement sans trop d'appareil critique. Ce lecteur-là démonte quelques arguments de l'auteur (obsession des grades). Néanmoins, d'après lui, c'est un bouquin agréable à lire en complément d'autres ouvrages plus complets (dont ceux de Mick Walker, dit-il).

Personnellement, je passe mon tour. Pas de méthodologie c'est rédhibitoire.

yves kerlo a écrit:

Les "instances" devraient normalement délocaliser ça dans la case "ados attardés"...encore que je le soupçonne d'aimer ce genre d'humour.

Non, c'est technique, surtout le montage du porte-bébé qui me paraît illogique...

En tant qu'auteur (occasionnel) de bouquins, je pose la question : faut-il systématiquement citer ses sources ? Un livre de moto est-il comparable à une thèse universitaire ou un article Wikipedia ? Un "auteur" -sans trahir la vérité historique ni tomber dans le roman- n'a-t-il pas le droit de poser ses propres interprétations ?

Pour ceux qui seraient tentés d'acquérir cet ouvrage,on le trouve pour 11 £ sur le site du Vintage Motorcycle Club Ltd   www.vmccshop.com. Ce site regorge d'autres bouquins aux themes plus légers.

Batta a ri a écrit:

En tant qu'auteur (occasionnel) de bouquins, je pose la question : faut-il systématiquement citer ses sources ? Un livre de moto est-il comparable à une thèse universitaire ou un article Wikipedia ? Un "auteur" -sans trahir la vérité historique ni tomber dans le roman- n'a-t-il pas le droit de poser ses propres interprétations ?

Si ça se prétend un livre d'histoire, oui, c'est évident. Si c'est un beau livre, pas indispensable... il ne s'agit pas de singer une manière mais de permettre au lecteur de vérifier lui-même.
Dans le cas présent, visiblement, Willis a quand même une idée derrière la tête, on est au-delà du beau livre ayant pour sujet la victoire des BMW au TT 39.
N'importe qui peut proposer des hypothèses du moment que ça se fonde sur des traces, des faits, des témoignages vérifiables... des preuves quoi. Donc indiquer la référence ne mange pas de pain. C'est un gage de sérieux. Sinon comment vérifier si un détail n'est pas farfelu ?

L'ennui étant alors que, comme dans les thèses, la lecture est encombrée de notes et perd de son agrément. Comment faire ?

Que de bonnes questions entre celles de Batta a ri ou les commentaires interrogatifs auquel nous envoie Cardamome !
Ceux ci posent que compte tenu du sujet à portée avant tout historique du bouquin, il y a bien nécessité à s'appuyer sur des références sauf "à raconter des histoires", phénomène très à la mode pour les "historiens sous influence" dûment rémunérés et promus pour bâtir des panthéons sur mesure. C'est tristement le cas en France, bien plus que dans le monde anglo-saxon qui laisse encore passer des auteurs sérieux. Est ce lié au moindre péril des enjeux ?

L'histoire est une science qui a ses règles, sa rigueur.
De la qualité du travail accompli mesurable aussi à la dimension des notes de bas de pages dépend la crédibilité et la cohérence des thèses de l'historien à qui on épargnera toute illusion d'objectivité en lui permettant d'avoir des convictions.

Il n'y a rien à redouter de quelque lecture que ce soit muni de son esprit critique et d'une paranoïa légitime pour les sujets sensibles.
La lecture de Mein kampf ne rend pas nazi, enfin dans mon cas, je ne crois pas...  
Le livre cité a dans cette optique tout son intérêt.

Je me suis bien gardé dans mon intervention précédente de porter jugement sur les individus impliqués, citant même des exemples eux mêmes sans appréciation car le principe de réalité invite à respirer l'air du temps quel quel soit l'odeur. L'enthousiasme pour la qualité du parfum est autre chose...

L'ideal etant a mon sens la formule que l'on trouve par exemple dans le bouquin de Mat Oxley sur l'affaire Degner-MZ "Stealing Speed" ou le recit se deroule sans annotations et a la fin seulement l'auteur complete par des references ,chapitre par chapitre sur une demie-douzaine de pages ce qui ne plombe pas le recit tout en l'enrichissant.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, les bouquins pleins de notes en bas de page et avec une bibliographie longue comme le bras, ça me tombe des yeux et ça m'évoque surtout la culture-confiture (celle que moins t'en as plus tu l'étales).
En plus, et notamment quand on cite des brevets à tour de bras, je considère ça comme encore plus orienté : chacun connaît la valeur réelle des brevets...
Ne peut-on pas simplement faire confiance A PRIORI à l'auteur, quitte à le dézinguer ensuite par des contre-preuves ?