[Oldies] GP de France 1980

Merci Christian

[Morbidelli du Team Elf Diemme Ad Majora pour Roland Freymond]

philwood a écrit:

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Saul sur la Bimota, la aussi Banga qui cache un autre sponsor....Allez quizz   

Dessous BANGA = société Pernod, il me semble.

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Villa, Baldé
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Fernandez (re-Banga) et Freymond
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Cecotto est passé devant et Eric derrière
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Sheene, Lucchinelli ( qui se gratte le genou ?) et Rossi
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Et voilà Mamola...
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Crosby, Sheene, Escrosi, Roberts et Pellandini

philwood a écrit:

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Crosby, Sheene, Escrosi, Roberts et Pellandini

A mon avis c'est Franco Uncini et non Sergio Pellandini

Ah et puis tu as malencontreusement fait une coquille sur le nom du Français   

philwood a écrit:

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Saul sur la Bimota, la aussi Banga qui cache un autre sponsor....Allez quizz   

A mon avis ce n'est pas une Bimota pour Saul, je crois qu'il ne l'avait utilisée qu'au premier GP, en Italie. Ensuite il a roulé sur des Chevallier, en 250 comme en 350.

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Enervés les Ricains , hein Marco?
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Rougerie, lui aussi de chez B.....
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Croz
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Fau, Pons, Rougerie, Middleburg et Roche
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Tiens v'là Cynar   
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Rien que pour le n° 24    , le 45 aussi   
Oui Cédric, c'est tout à fait ça   
Jérôme, j'ai hésité sur la moto de Freymond, Yam sur le prog alors que je pensais Morbidelli, mais les couleurs de la selle trop fantaisistes et pas vraiment Italiennes...Alors Yam préparée ? Et non  

Dans le prog ( oui je sais, les progs...) Uncini n'y est pas, résultat blanc...Alors était-il présent ??
  

en 250 saul est bien sur la chevallier, celle avec laquelle olivier était tombé ...

[quote="BC71"]Les sides qui étaient très beaux et impressionnants en piste

Pour les pitlaners fans, en compléments d'un autre post sur ce GP de FRANCE 1980


....on parle de moi là non??   

Merci pour ces photos            
Sur une des photos,en arriere plan...on apercoit le side num 26....le pilote (finlandais) de ce side était un certain Jorma Païvärinta...qui n'est rien d'autre que le père du champion du monde actuel Pekka Païvärinta.  

Quelqu'un a-t'il déjà entendu parler de ce Masera IWASAKI, engagé en 500 sur Suzuki avec le Numéro 8 , et par l'écurie officielle Texaco Heron qui plus est ?

Je me suis dit " j'en parle pas, je suis sur que Philippe ...." Et voilà....Y sais pas!!! Bon, pas le moindre point au championnat, ça sonne comme une récompense cette pige, mais pourquoi chez Heron? Allez, enquête   

Loveside a écrit:

Sur une des photos,en arriere plan...on apercoit le side num 26....le pilote (finlandais) de ce side était un certain Jorma Païvärinta...qui n'est rien d'autre que le père du champion du monde actuel Pekka Païvärinta.  

[/quote]

Le plus étonnant, c'est qu'avant d'avoir le vétéran Suisse Adolf Hänni pour passager, Pekka Päivärinta roulait en mondial avec Timo Karttiala, qui n'était autre que le fils de Kari Karttiala, le passager de Jorma Päivärinta en 1980.

Y a t-il d'autres exemples dans l'histoire des sides en GP ?

philwood a écrit:

Dans le prog ( oui je sais, les progs...)  Uncini n'y est pas, résultat blanc...Alors était-il présent ??
  

Il a fait le 9ème temps des essais, sur sa Suzuki RG privée, mais je ne sais pas ce qui lui est arrivé en course.
Je suis quasi-sur que c'est lui sur la photo, Pellandini avait un casque blanc avec des flèches bleue et rouge

philwood a écrit:

Je me suis dit " j'en parle pas, je suis sur que Philippe ...." Et voilà....Y sais pas!!! Bon, pas le moindre point au championnat, ça sonne comme une récompense cette pige, mais pourquoi chez Heron? Allez, enquête   

Aucune mention de son nom dans la liste des pilotes classés aux essais...
A mon avis Suzuki avait demandé à Heron de l'engager, mais il n'a finalement pas été envoyé en Europe.

Jérôme, tu as sans doute raison pour Uncini, le numéro de course n'est pas trop clair, 52 ou 57 ? Le prog s'arrête au n°54!! Et cette photo à certainement été prise aux essais   

philwood a écrit:

Jérôme, j'ai hésité sur la moto de Freymond, Yam sur le prog alors que je pensais Morbidelli, mais les couleurs de la selle trop fantaisistes et pas vraiment Italiennes...Alors Yam préparée ? Et non  

GianCarlo Morbidelli a vendu en fin de saison 1979 tout son matériel de course à la Diemme, l'écurie de Rino Melandri, qui a pris alors le nom d'Ad Majora parce que c'était la devise d'un aviateur célèbre né à Lugo, Francesco Baracca, héros de la première guerre mondiale, tué en 1918 après avoir abattu 34 avions ennemis.

Sa devise veut dire en substance "vers de plus grandes choses".
Baracca était également connu pour son emblème, un cheval cabré, qu'Enzo Ferrari a demandé à sa veuve la permission d'utiliser sur ses voitures.


Sauro Pazzaglia et Roland Freymond pilotaient en 1980 les Morbidelli 250 de l'équipe.
En revanche, en 350, Freymond avait (comme presque tout le monde dans cette cylindrée) une Bimota Yamaha, toujours dans l'équipe Elf Diemme Ad Majora.

Diemme mérite un petit coup de projecteur.

A la base, Alfredo Melandri et Luigi Degiovanni fondent une société industrielle, à Lugo près de Ravenne, en 1923. Elle s'appellera "Degiovanni & Melandri" d'où les initiales "DM" qui se prononcent "Di Emme" en Italien. Elle fabriquait à l'origine essentiellement du matériel viticole, des pressoirs.

La société passera entièrement aux mains de la famille Melandri et adoptera finalement le nom plus simple de Diemme dans les années 60.

Elle se développera considérablement sous l'impulsion de Nino et Rino Melandri, par sa diversification dans les dispositifs de filtrage, d'abord en lien avec l'oenologie, mais rapidement dans tous les domaines, y compris la purification des sols, et par une expansion internationale au point que les produits Diemme sont aujourd'hui vendus dans le monde entier. La branche filtration a été vendue en 2013, Diemme se concentrant de nouveau sur l'industrie du vin (Diemme enologia)

Rino Melandri était un passionné de sports mécaniques, et particulièrement de moto.
C'est lui qui fonda l'écurie Diemme, toujours à Lugo. Il avait aussi des intérêts dans le club de football local, dénommé Baracca, du nom du fameux aviateur.

Cette écurie fut très présente au plus haut niveau dans les années 70-80, faisant rouler entre autres Johnny Cecotto, Michel Rougerie, Mario Lega, Giovanni Proni, Vinicio Salmi, Stu Avant et beaucoup d'autres.

Un fils de Rino, Alfredo Melandri, jeune pilote automobile, s'est tué en F3 au Mugello en 1998.
Rino a engagé un procès contre l'autodrome du Mugello, et l'affaire a fait beaucoup de bruit en Italie. En 2005 Rino a obtenu la reconnaissance de la responsabilité du Mugello dans la mort de son fils.

C'est maintenant son autre fils, Massimo, qui dirige la Diemme SpA.

Je ne connais pas le lien de famille entre ces Melandri et Marco, mais il y en a certainement un puisque Marco Melandri est de Ravenne aussi...

 

    

Jarno a écrit:

philwood a écrit:

Je me suis dit " j'en parle pas, je suis sur que Philippe ...." Et voilà....Y sais pas!!! Bon, pas le moindre point au championnat, ça sonne comme une récompense cette pige, mais pourquoi chez Heron? Allez, enquête   

Aucune mention de son nom dans la liste des pilotes classés aux essais...
A mon avis Suzuki avait demandé à Heron de l'engager, mais il n'a finalement pas été envoyé en Europe.

Sans être un spécialiste de la linguistique nippone, "Masera", ça ne me semblait pas trop japonais comme prénom, alors j'ai gogolé avec "Masaru" et je suis tombé sur ....... çà !

http://www.pilotegpmoto.com/pilote_ii_html/iwasaki_masaru.pdf
...eh oui, c'est sur le site de notre pit-laineuse "sid thouv" !   

J'ai jeté un oeil sur jumpin'jack, et le sieur Iwasaki , s'il n'apparait pas au Ricard, figure effectivement aux deux Grand Prix suivants, avec le 38ème temps aux essais (NQ) à Assen et le 47ème temps (NQ) à Zolder.

Et je n'avais aucun souvenir de son nom. On en apprend tous les jours sur pit-lane !

Numéro 29 Joe dunlop des photos de lui? c'était rare de le voir en gp?

Jarno a écrit:

Baracca était également connu pour son emblème, un cheval cabré, qu'Enzo Ferrari a demandé à sa veuve la permission d'utiliser sur ses voitures.

Ce petit cheval cabré que Baracca utilisait comme emblème sur son avion était sans doute comme un trophée marquant une victoire car ce bel étalon est aussi l'emblème de la ville de Stuttgart. Et comme le blason de cette ville allemande est utilisé sur le logo Porsche, le même cheval cabré illustre les logos de deux des plus prestigieux constructeurs de voitures à hauts rendements... C'est beau les clins d'yeux de l'histoire.

philippe7 a écrit:

Sans être un spécialiste de la linguistique nippone, "Masera", ça ne me semblait pas trop japonais comme prénom, alors j'ai gogolé avec "Masaru" et je suis tombé sur ....... çà !

http://www.pilotegpmoto.com/pilote_ii_html/iwasaki_masaru.pdf

Bien vu Philippe !   

En tapant son nom en Japonais, j'ai trouvé quelques infos supplémentaires sur ce pilote (sous toutes réserves, tout était en japonais donc traduction gogolesque tout peut arriver) :

Il est entré chez Suzuki en qualité de pilote de développement dès 1968, et il a pris part pour Suzuki aux championnats du Japon dans les années 70. Apparemment c'est lui qui a donné à la Suzuki RG500 MkI sa première victoire, en 1976 à Suzuka dans le cadre du championnat du Japon.

En 1980 il fait partie des pilotes de développement de la nouvelle arme de Suzuki pour reconquérir le titre 500, la RGB.
Il est donc possible que Suzuki l'ait envoyé en Europe avec le proto de cette RGB, en 1980.

Suzuki engage 4 pilotes pour les GP 1981, Mamola, Crosby, Lucchinelli et Hartog, mais aussi 5 pilotes pour le championnat du Japon, les expérimentés Masaru Iwasaki et Hiroyuki Kawasaki, mais aussi les jeunes Iwao Ishikawa, Masaru Mizutani et Kiyotaka Sakai.

Il a également dirigé l'écurie Blue Fox à partir de 1987, écurie qui a notamment fait rouler Daijiro Kato et Norick Abe.
J'ai cru comprendre qu'il avait aussi été directeur de course du GP du Japon en 1994.
De 1997 à 2012 il a travaillé pour Yamaha Motor en qualité de responsable du racing service et du racing school pour l'Europe et l'Asie du Sud Est à partir de 1999.

Voici une photo de lui fin 2012 dans une cérémonie Yamaha au Japon :
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Depuis 2013 il est instructeur au Spa Nishiura Motor Park : http://www.itoracing.co.jp/snmp/

loupio a écrit:

Jarno a écrit:

Baracca était également connu pour son emblème, un cheval cabré, qu'Enzo Ferrari a demandé à sa veuve la permission d'utiliser sur ses voitures.

Ce petit cheval cabré que Baracca utilisait comme emblème sur son avion était sans doute comme un trophée marquant une victoire car ce bel étalon est aussi l'emblème de la ville de Stuttgart. Et comme le blason de cette ville allemande est utilisé sur le logo Porsche, le même cheval cabré illustre les logos de deux des plus prestigieux constructeurs de voitures à hauts rendements... C'est beau les clins d'yeux de l'histoire.

Je ne crois pas non, d'ailleurs le Cavallino Rampante de Baracca n'était pas petit sur son avion.
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Baracca, après sa formation militaire de base, était entré à l'école de cavalerie de Pinerolo en 1909, puis intégré dans un régiment de cavalerie dès 1910. Ce n'est qu'en 1912 que Baracca va à Reims en France suivre une formation de pilote, dont il reviendra enthousiaste sur l'avenir de cette arme...

En 1923 Enzo Ferrari, alors pilote, rencontre les parents de Francesco Baracca et la mère du héros* lui suggère de porter sur ses voitures le cheval cabré de Baracca pour lui porter bonheur, ce que Ferrari fera toute sa carrière de pilote, puis de manager de l'équipe officielle Alfa Romeo, pour enfin l'utiliser comme emblème de sa propre marque, après l'expiration de sa clause de non-concurrence avec Alfa.

Quant à Porsche, ils n'utilisent le cheval cabré que parce qu'il fait partie des armoiries de la ville de Stuttgart, dont le blason est l'emblème de Porsche.


*et non sa veuve comme je l'ai écrit par erreur plus haut

    

Finalement, pour avoir abattu autant d'avion ennemis, Francesco avait la baraka !

Jarno a écrit:

Il est entré chez Suzuki en qualité de pilote de développement dès 1968, et il a pris part pour Suzuki aux championnats du Japon dans les années 70. Apparemment c'est lui qui a donné à la Suzuki RG500 MkI sa première victoire, en 1976 à Suzuka dans le cadre du championnat du Japon.

En 1980 il fait partie des pilotes de développement de la nouvelle arme de Suzuki pour reconquérir le titre 500, la RGB.
Il est donc possible que Suzuki l'ait envoyé en Europe avec le proto de cette RGB, en 1980.

  Belle enquête, Jérôme. Je viens de jeter un oeil sur l'autobiographie de Croz et il écrit effectivement que quand il s'est rendu au Japon début 1980 avec Mamola et Hartog pour essayer les nouvelles machines de l'année, ils se sont retrouvés sur le circuit avec "les deux pilotes d'essais Hiroyuki Kawasaki et Masaru Iwasaki" . Mais il ne dit rien de l'éventuelle présence en Europe d'Iwasaki dans les chapitres consacrés aux Grand Prix de Hollande et de Belgique.