[Pit-Laner en course] Valentin Debise (Moto America SSP)

C'est bon, ça !

Il va bien se faire remarquer par les ricains....

Salut,
Oui je me rappel bien, c'était à lurcy levy lors d'une journée spécial 2 temps.
Circuit fun avec la grande ligne droite du retour.

Mon compte rendu arrive bientôt

Chapeau... 2007 pour être plus précis.
Et effectivement, roulage exclusif 2 temps!
On se demandait qui était le gamin qui nous tournait autour sans aucune retenue!

Puis en plus tu marques des points à chaque course, jamais d'erreur, great ! Keep it up mate !

Comme à son habitude, Valentin Debise nous conte sa découverte du championnat américain MotoAmerica Supersport, d’une façon aussi vivante que détaillée.
Vous pouvez retrouvez les premiers épisodes de son aventure dans la rubrique “Rookies” de notre site.
Valentin Debise: “Me voilà arrivé à “VIR”, en Virginia. Les horizons sont verts, le temps humide, et la piste magnifique délimitée par des arbres à certains endroits; oui ,oui, pas de mur ou de rangée de pneus, mais bien des arbres qui sont situés à 400 mètres de la piste. Incroyable !
Piste typiquement américaine avec de nombreuses chicanes, des dénivelés dans tous les sens, des sorties de virage délimitées par des « vibreurs » qui sont en vérité assez hauts et en béton. J’en ai fait la mauvaise expérience lors de mes premiers tours en essayant de mettre mes roues le plus près possible de ces fameux vibreurs sur les intérieurs, mon cale-pied a touché le béton et la moto est partie dans toutes les directions ! Ça m’apprendra! lol
Une nouvelle fois, je n’ai pas été chanceux avec la météo, ce qui amplifie le challenge de performer sur les courses en ayant peu d’expérience de la piste. Vendredi matin s’est déroulé sous la pluie, j’ai pris mon temps en adoptant la stratégie habituelle, à savoir rester en piste lors des 40 minutes de la séance pour finir en 2ème position. Deuxième séance libre, qui elle nous réserve un grand soleil; il fait chaud et humide (100% d’humidité), et honnêtement, j’étais en difficulté sur cette séance. Je reproduisais les erreurs plusieurs fois d’affilée, sans avoir l’aptitude de rectifier le tir. Je suis rentré assez tôt ce soir-là à l’hôtel pour réfléchir à cette situation, et établir un plan d’attaque pour le lendemain.
Mon équipe technique a effectué quelques petits changements sur la moto pour m’aider; je pars avec mon plan en tête, et tout se déroule comme prévu. Je pars en vieux pneu, je travaille sur mes trajectoires à 2 points critiques et valide la démultiplication de la moto. Je passe un pneu neuf, prends confiance et le chrono arrive gentiment. Je passe mon second pneu neuf et j’améliore de nouveau en étant gêné dans mes trois tours rapides sur quatre; c’est le jeu… Je me place deuxième, non loin du record de piste effectué lors de cette séance même, pour vous dire le niveau de compétitivité cette année !
On arrive déjà à la première course du week-end. Je me prépare, mon mécaniciens vient me voir et me prévient qu’il va y avoir un peu de pluie. Pas de problème car j’étais vite dans ces conditions le vendredi matin. On se place sur la grille de départ….
Et là… ce n’est pas de la pluie mais une tempête ! Une vraie, comme à la TV! J’étais effrayé; eux, au moins, ils ont l’habitude. J’ai même vu un gars danser au milieu d’une mini tornade les bras en l’air! lol
Évacuation de la grille de départ, on laisse les motos sur place, on se met à l’abri, toutes les tonnelles s’envolent; un vrai fiasco. Le soleil revient de plus belle après dix minutes de pluie intensive. La piste est inondée, mais MotoAmerica relance une procédure de départ. Sur la grille de départ, le choix de pneu s’annonce critique. Par mon manque d’expérience de cette piste, je n’ai pas fait le bon choix (pneu pluie avant, pneu slick arrière), et je l’assume totalement. La piste a séché en trois tours; j’ai poussé la moto à la limite, le plus que j’ai pu, mais impossible de suivre les autres! Je finis à une décevante 9ème place. Le côté positif, c’est que d’autres pilotes dans la même situation que moi n’ont pas marqué de points; j’ai sauvé les meubles (pas la tonnelle du team).
Deuxième course. Je crois en mes chances de victoire aujourd’hui. J’avais deux scénarios possibles; l’un était que je ne sois pas assez rapide, donc de doubler le leader le plus de fois possible pour le gêner, et maîtriser l’allure de la course, le deuxième était que j’ai le bon rythme et que j’attende derrière en essayant de conserver le pneu arrière du mieux possible, ce qui sera la clef de la réussite pour les derniers tours de course.
Je prends un bon départ, j’effectue deux tours en tête, mon concurrent me double, je le repasse de suite pour voir sa réaction, il me redouble à la cool dans la ligne droite des stands, je reste derrière, je le vois forcer sur les accélérations, je fais le choix inverse, je force plus sur les freinages. On est un groupe de cinq pilotes, dont quelques énervés. La bagarre bat son plein durant toute la course. Pas une seconde de répit, avec un pilote qui me double puis qui sort de la piste, et les retardataires qui ne sont toujours pas décidés à se pousser hors de la trajectoire; c’était fun ! Je prépare ma stratégie finale en essayant de comprendre les possibilités qui s’offrent à moi pour gérer mon dernier tour. Je passe l’avant-dernier tour deuxième, mon coéquipier me passe au freinage (ça, ce n’étais pas prévu), je le double dans le virage suivant (un gauche qui rentre fond de trois au rupteur), le leader en a profité pour me mettre quelques dixièmes, je remonte assez vite, freinage de la ligne droite du retour, je choisis de fermer la porte et de rester là ou je suis. Je fais un bon enchaînement, je sors juste derrière le premier, passe en tête dans un freinage en descente, rentre dans le virage et perd l’avant. J’arrive à récupérer, patiente un peu avant de reprendre les gaz pour revenir à la corde et bloquer le deuxième, puis je vire dans le gauche à fond. Je fais un bon dernier virage en accélérant le plus tôt possible pour anticiper la longue ligne droite, je serre les fesses, rentre les coudes au maximum, garde la tête contre le réservoir, j’y crois! Je n’entends plus son moteur… jusqu’à ce que je vois la ligne d’arrivée où il me double pour 3 centièmes!
Voilà ce qui m’a manqué; vous direz “c’est rien”, moi j’ai l’impression qu’il y a un monde.
Un peu déçu, mais content de me rapprocher encore et encore malgré le manque de roulage sur cette piste. La moto, je l’ai maintenant en mains. Je prends mon mal en patience; mon tour viendra.
Je reprends la deuxième position au championnat, ce qui est énorme !
Merci à tous, et à bientôt”
VD53

Super compte rendu, je me suis régalé j'avais l'impression d'y être. Bravo

Rhaaa, ça doit être rageant, mais quelle belle gestion de la course tout de même!
Encore!! :) Allez, go, Val!!

Superbe compte rendu !!
C'est énorme tes performances, ne pas prendre de risque comme tu le fais ca va payer !!
Fais ton Rossi, observe, assure, et attaque au bon moment si le scénario le permet.
On croise les doigts pour la suite.

valentin debise a écrit:

Comme à son habitude, Valentin Debise nous conte sa découverte du championnat américain MotoAmerica Supersport, d’une façon aussi vivante que détaillée.
Vous pouvez retrouvez les premiers épisodes de son aventure dans la rubrique “Rookies” de notre site.

Tu sais pas mettre un lien, patate?

Au moins, les lecteurs verraient une photo...

PADDOCK-GP

Interview vidéo de Valentin sur MotoAmerica.com : http://www.motoamerica.com/video-meet-valentin-debise-m4-sportbiketrackgearcom-suzuki


Meet Valetin Debise, M4 SportbikeTrackGear... par motoamerica

Ce week-end, il découvre le circuit de Road America, dans le Wisconsin pour la 5eme manche du championnat.

5eme de la FP1 ce matin, il devrait améliorer en FP2.

Le live timing:  http://www.motoamerica.com/live-timing

horaires du week-end (heure française)

Vendredi: FP2 de 20h50 à 21h30

Samedi: QP1 16h20 à 17h00,  Course1 à 23h00

Dimanche: Course 2 à 21h45

Valentin vient enfin de conquérir sa premiere victoire dans la course 2 de la manche du Wisconsin



Hier, sur piste mouillée il a malheureusement fait un résultat blanc en s’arrêtant au stand au bout de quelques tours (suivi sur le live timing), il nous en dira certainement plus. C'est Gerloff une fois de plus qui a remporté cette manche devant JD Beach et Cameron Petersen.

Au classement, Valentin perd une place et pointe maintenant en 3 ème position avec 139 points, derrière Gerloff à 190 points, JD Beach à 147 points, et devant son coéquipier Petersen à 131 points.

nortumph a écrit:

Valentin vient enfin de conquérir sa premiere victoire

Enfin, c'est pas trop tôt !








P.S. Afin d'éviter qu'il s'en écrive 3 pages, c'est au 2e degré ! Valentin !

Bonjour, je suis un peu absent par force ces jours ci mais je suis ce que fait Valentin tout de même, d'autant qu'il le fait bien. Il vous donnera via Paddock-GP ses commentaires bientôt.

En attendant, voici le communiqué officiel de son team :

DEBISE AND M4 SPORTBIKETRACKGEAR.COM SUZUKI WIN IN WISCONSIN

M4 SportbikeTrackGear.com Suzuki's Valentin Debise scored his breakthrough MotoAmerica victory in thrilling fashion at Round 5 of the 2016 AMA/FIM North American Road Racing Championship at Road America in Elkhart Lake, Wisconsin.

Meanwhile, teammate Cameron Petersen factored at the front of both Supersport races and added a podium finish of his own to round out an outstanding weekend for Team Hammer.

South African Petersen battled for the win in Saturday's treacherous wet-to-dry contest. Petersen guided his M4SportbikeTrackGear.com Suzuki GSX-R600 around the four-mile circuit in aggressive fashion, swapping positions repeatedly in the three-way scrap for the victory.

Despite his determined ride, Petersen lost out in the run up the hill to the flag and came home a narrow third, just 0.264 out of the win.

Debise's Supersport race on Saturday ended early due to a fried clutch, but came back swinging on Sunday. The Frenchman fought his way up from fourth early to push in either first or second for the majority of the race. On the final lap, Debise pushed his M4 SportbikeTrackGear.com Suzuki GSX-R600 into the lead and opened up just enough of a gap to survive a last-gasp drafting attempt by his rivals.

Debise claimed the checkered flag by a 0.095-second margin. It was the sixth podium result of his rookie season in MotoAmerica competition.

"Earlier in the year I finished third place and second place and I knew that all that remained was to finish in first," said Debise. "I went for it and finally I got it today. I was worried I was going to get drafted like I did at VIR, so I pushed as hard as I could in the last two corners and opened up a bit of space. I am so happy, and I can't thank the team enough for helping me achieve this."

Petersen worked his way up into third on the penultimate lap but crossed the stripe 0.255 seconds back of another podium finish in fourth.

After the weekend, Petersen said, "I have to admit that I'm a little bit disappointed, but they were both great races. I went for it and pushed as hard as I possibly could on the brakes. I have to be happy with finishing on the podium on Saturday and coming so close to doing it again on Sunday. We're making continual progress and are making ourselves a constant presence at the front."

Superstock 1000 competitor Jake Lewis continued to work his way back up to speed after missing the opening stages of the season due to injury. The talented youngster replicated his VIR results with fifth and sixth-place results at Road America on the M4 Suzuki GSX-R1000.

M4 LOXY Suzuki's Caroline Olsen returned from injury with a solid performance. After sitting out VIR with a concussion, Olsen took 15th in Saturday's Superstock 600 race and then broke into the top 10 with a 10th-place result in Sunday's race.

Illness upset Xavier Zayat's weekend. The young rider was unable to start on Saturday and Sunday proved to be another difficult day.

Team Hammer now heads directly to Barber Motorsports Park in Birmingham, Alabama, for Round 6 of the 2016 AMA/FIM North American Road Racing on June 10-12.

This year marks Team Hammer's 36th consecutive season of operating as a professional road racing team. During that time, racebikes built and fielded by Team Hammer have won 61 AMA Pro National races, have finished on AMA Pro National podiums 148 times and have won five AMA Pro National Championships (the most recent in 2012), as well as two FIM South American championships. The team has also won 133 endurance races overall (including seven 24-hour races) and won 13 Overall WERA National Endurance Championships with Suzuki motorcycles, and holds the U.S. record for mileage covered in a 24-hour race. The team also competed in the televised 1990s Formula USA National Championship, famously running "Methanol Monster" GSX-R1100 Superbikes fueled by methanol, and won the F-USA Championship four times.



J'ajouterai pour ceux que le championnat US intéresse en plus des résultats de Valentin qu'en début de saison, le team ne savait pas quoi attendre de Valentin malgré de bons essais de présaison mais espérait un carton de Zayat en Superstcok 600 comme presque tous les observateurs et des places entre 5 et 10 pour Petersen en Supersport.

C'est l'inverse qui se passe avec un Petersen en progrès constant et pas que sur le mouillé (regardez ses places mais aussi ses chronos, il est passé de 2 secondes à quelques centièmes des tout meilleurs temps) et une saison en forme de catastrophe pour Zayat. Comme quoi, avec de jeunes pilotes capables de progrès rapides en quelques mois et aussi de belles baisses de régimes, tout est possible. Souhaitons que Zayat ne passe pas à la trappe des teams en 2017 car son jeune parcours a été excellent jusqu'à fin 2015.

Cela nous rend humbles à juger les performances d'un pilote sur quelques courses, même une saison ne suffit pas (soit dit en passant après la lecture des posts enthousiastes mais un peu exagérés à propos des pilotes de MotoGP ici).


Bravo à Valentin, ses partenaires et son team.

Un grand pour notre VD53 , un léger handicap en vitesse de pointe , mais le 5 éme à 30 sec
On se rappellera que du résultat final , qu' il continue comme ça et encore

EDOUARD Jean a écrit:

mais le 5 éme à 30 sec

Intéressante remarque.

Ce championnat mixe Supersport et 600 Superstock dans la même course et les Supersport sont au nombre de 6 à 10 selon les courses. On a déjà évoqué les raisons dont la principale, une fois écartée celle plus globale du manque de budgets pour les pilotes et d'intérêt pour le "grand" public, est le canibalisme opéré par la catégorie 1000 Superstock qui fait course commune avec les SBK à une heure où l'audience TV est supérieure et qui coûte moins cher que les Supersport.

En ce qui concerne le niveau général du pilotage SSP MotoAmerica, il est, d'après moi, entre 8 et 15 du mondial Supersport cette année pour les 4 tops pilotes (les 3 Yamaha officielles et Valentin) même si ce genre de comparaison est difficile. Petersen qui a bien progressé est juste derrière. Les meilleurs 600 Stocksport ne sont pas (encore) au niveau des 4 tops SSP.

Comme dans tout championnat il y a toujours un très petit peloton de tête de 3 à 5 pilotes qui dominent et laissent les restes aux autres. Aussi pour juger du niveau de la tête de ce championnat MotoAmerica SSP et donc celui de Valentin, qu'il y ait plus ou pas de Supersport très bien menées ne changent rien. Ces quatre seraient devant, il ne mettraient peut-être que 10 secondes au lieu de 30 au cinquième mais sans rien changer au résultat final.

Ces 30 secondes entre le 4ème et le 5ème (Joe Roberts devrait être dans le top 4 mais il a abandonné cette fois) ne sont que le reflet de la situation de la moto de vitesse aux USA et pas du niveau de tête. Le Moto2 est hyper serré au chrono avec jusquà 20 pilotes dans la même seconde aux essais mais au final, il y a les 4-5 qui dominent régulièrement et colle plus de 30 secondes au vingtième en course. Pour ces 4-5 là, que ce soit le 20ème ou le 6ème à 30 secondes ne change rien sur la longueur d'un championnat.

D'après Valentin, Gerloff est très fort. Il l'a toujours été mais sa vitesse sur le ventre a été trop souvent égale à celle sur sa selle, il a mis cette année bout à bout ce qui fait qu'il a passé un palier permettant ses résultats constants à la première place.

Pour ceux qui se demandent pourquoi Valentin brille plus aux USA qu'en France alors que le niveau de tête (top 5) est supérieur, il est le mieux placé pour en parler.
Néanmoins, on peut dire que lui aussi réussit à mettre toutes les choses bout à bout et que cela marche. Qu'on comprenne ou non l'anglais, la vidéo mise en ligne ici par nortumph le montre enthousiaste et c'est sans doute une des explications de ses résultats actuels. A-t-il progressé en pilotage pur? Peut-être, peut-être pas. Là n'est pas important. On connait tous des champions du chrono qui ne font pas de podiums mais brandissent la feuille des temps des essais (libres souvent, d'ailleurs) comme des trophées en platine, la course n'est pas le chrono contrairement à ce qu'on entend toujours, la course est être meilleur que les autres sur une distance déterminée. Il n'est même pas le juge de paix, il est juste bon pour l'ego et comme outil de travail car il a une énorme vertu, il ne ment pas* c'est à dire qu'il est objectif au sens prmier du terme. Ce travail vaec cet outil, entre autres, permettra de passer le drapeau à damiers avant les autres. Ce drapeau est LE juge de paix.
Le chrono n'est qu'un outil objectif au sens propre du terme, à chacun de savoir s'en servir pour fabriquer sa performance comme l'ajusteur se sert d'une lime pour fabriquer sa pièce. La beauté du geste de l'ajusteur n'est pas sans valeur mais la justesse de la pièce ajustée est l'objectif qui compte.

Penser que le chrono est la course est comme penser que le meilleur serveur doit gagner Wimbledon tout comme le meilleur grimpeur doit gagner le Tour de France. S'il y a relation entre très bien grimper et gagner la Grande Boucle, il n'y a pas d'équivalence logique. Il en va de même entre chrono et championnat.


* Le livre "le chrono ne ment pas " tomes 1 &2 de Steven Casaer est une bonne lecture pour tous ceux qui font de la piste ou veulent juste comprendre un peu mieux ce qu'est la course moto selon le point de vue du pilotage comme de l'approche de l'exploitation technique de la course. Il se situe entre un livre de vulgarisation et un livre pour ingénieurs, ce qui le singularise. Et il est en français.

Toujours cet esprit analytique délicieusement implacable  

En lien, ce midi sur France cul, pas souvent torché, Matthew B. Crawford au sujet de son dernier livre qui, comme le précédent, rend indissociable la pensée de l'activité matérielle, a l'inverse de ceux, dominants, qui prétendent penser hors de toute pratique réelle :
http://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/notre-attention-est-elle-une-ressource-limitee

Commentaire de France cul échappant a sa "post modernitude" habituelle :
"Surnommé le philosophe-mécanicien depuis le succès de son premier essai paru en 2010, « Éloge du carburateur » – un éloge du travail manuel – Matthew B. Crawford nous invite aujourd’hui à prendre conscience de la "crise de l’attention" à laquelle nous sommes confrontés.
Notre attention est devenue un bien monétisable - la publicité l’a bien compris. Face à ces sollicitations permanentes, mais aussi à l’explosion des possibilités d’objets d’attention, démultipliées par la technologie, notre capacité d’attention est-elle menacée ? Alors que peu de philosophes ont tenté une définition de ce concept, Matthew B. Crawford  la considère à la fois comme une expérience de l’intime et un bien commun. Il nous propose dans Contact : pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver (La Découverte, février 2016) de tenir une position médiane entre une attention qui ne soit ni un retrait complet du monde, ni une posture excessivement volontariste."

Merci Rose Noire pour toutes ces explications et bravo à Valentin

Pourquoi je réussi en Amérique et pas en France?

J'ai une idée assez précise sur la question, parce que je me suis fais la réflexion avant que vous y pensez.

Le niveau est bien plus élevé ici. Je ne sais pas ce qu'il ce passe, mais on bas les chronos quasiment sur tous les circuits alors qu'on a les mêmes pneus que l'an passé (1secondes ce week-end).

Les yamaha boys, je pense qu'ils valent top 4 en mondial ssp, ça ressemble pas mal à ce que faisait jacobsen quand je roulais avec lui. La comparaison est toujours compliqué. Il y a les motos qui rentre en jeux et plusieurs paramètres.

Pour revenir à mon cas, ces dernières années je n'ai jamais eu le matériel adéquate pour gagner un championnat, exepté l'an passé ou je me suis blessé réduisant mes chances à 0.

Cette année ma moto est bonne, ce n'est pas la meilleur, mais ça ce joue quasiment à rien. Ques que j'appelle une bonne moto? Forcément elle n'est pas parfaite, il y a des petits défauts. Mais je sais que sur n'importe quel piste elle ce comportera de la même façon, les moteurs que j'ai a disposition ce ressemble, l’électronique est fiable. Il n'y a pas de surprise, je sais à quoi m'attendre, je retrouve les mêmes sensations quasiment tout le temps, la seul chose à laquel j'ai à penser c'est finalement à mon métier de pilote, sans avoir aucune crainte quand je monte sur la moto.

Ces petits détails qui font la différences...

On est content pour toi Continue comme ça !!

Bravo à toi Valentin, ça fait plaisir de te voir réussir la bas, après tant d'années "galères" depuis ton titre en 125.. Good job !

Infos et photos sur PaddockGP

http://www.paddock-gp.com/rookies-victoire-de-valentin-debise-a-road-america/

Excellent et bravo

valentin debise a écrit:

Pourquoi je réussi en Amérique et pas en France?

J'ai une idée assez précise sur la question, parce que je me suis fais la réflexion avant que vous y pensez.

Tu nous prends pour des billes?

Lol
Belle prestation ce weekend encore, il semblerait?