[Oldies] Parlons Benelli !

La Benelli 350cc de Provini au TT 1966   

C'est bien une Benelli,plus 69 que 66...Pour être franc, cette machine a un parcours très curieux !!!
Reste les 50% concernant les freins, et là, c'est pas gagné    

Pinces Hairheart Américaines  utilisées sur les Go-Karts.

     
http://vuemoto.com/2013/09/18/italian-masterpiece-2/
Pour l'histoire rocambolesque de cette 350  

elle ressemble à une benelli pilotée par pasolini en 67/68, pas carruthers, mais ce frein avant remonte aux premiers essais de provini en 64/65 - drole de truc effectivement

Un rapide résumé pour ceux qui ne lisent pas le briton fluently : Le rédacteur de cet article ( qui date quand même de 1989, soit 25 ans.... ) confirme surtout qu'il n'a réussi à retrouver aucune information totalement fiable concernant la façon dont cette machine ( qui serait une 250, nonobstants les plaques qui semblent bleues ...) est arrivée en Australie . En revanche, plusieurs témoins dignes de foi affirment l'avoir vue rouler .... alors que le moteur du modèle exposé dans ce musée d'Adelaïde est vide de toute pièces mobiles.... d'ou l'appel lancé en fin d'article par le conservateur du musée à celui qui pourrait avoir au fond de son atelier des pièces moteur non identifiées qui pourraient correspondre !

Par recoupement, ils semblent identifier le modèle comme un millésime 1965, en raison des freins Airheart, de l'allumage par magnéto Lucas et de la forme des mégaphones- peut-être même la machine utilisée par Venturi en championnat d'Italie 65/66 . Mais en aucun cas la machine de Carruthers en 1969 ( même si ce dernier a appremment utilisé un modèle ancien à 2 soupapes par cylindre lors de ses premières courses chez Benelli, avant de se voir confier la version 4 soupapes )

NB : quand on clique sur les photos miniature dans l'article, on accède à des photos grand format qui devraient quand même permettre aux experts Benellistes de Pit-Lane de nous donner leur avis.

La bonne nouvelle, c'est que cette machine est encore à ce jour dans la collection du "National Motor Museum" Australien - mais toujours avec un moteur vide hélas !  La notice officielle persiste à l'identifier comme un modèle 69 , tout en précisant qu'il est possible que ce soit un millésime plus ancien. Ils écrivent aussi clairement que cette machine n'a jamais été pilotée par Carruthers, mais que c'est un modèle qui avait été envoyé en Australie à titre d' "objet promotionnel" pour célébrer le titre de Kel...

http://motor.history.sa.gov.au/collections/motorcycles/1969-benelli-250cc-racer


PS : et pour nos experts Benellistes : il y aurait un numéro "100 GPX" frappé sur le carter de la boite de vitesses.

Selle et réservoir creusé, correspondent à la version grise pilotée par Provini. On l'a vu avec ces freins à disques.
Tout est différent sur la version de Carruthers en 1969.

à la fin de l'ère provini, l'usine benelli a préparé un modèles d'expo envoyé à l'importateur américain - joli à regarder mais moteur vide - alan cathcart a récupéré cette moto longtemps après et avec l'aide giancarlo morbidelli il a reconstruit le moteur pour enfin la faire rouler - ce modèle perdu en oz me semble le frère jumeau de l'autre, et pourrait etre une autre des motos de provini, bien rincée après trois saisons, envoyée aux antipodes pour faire un peu parler de la marque sans espoir de retour sachant qu'à l'époque une moto usagée remontée avec des pièces disparates n'avait plus aucune valeur pour l'usine - cela dit qu'une benelli ait subsisté avec ce frein avant airheart est en soi exceptionnel !

petit clin d'oeil au maestro
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jackyhdderbi a écrit:

Puisque Christian Sarron a reparlé de sa chute d'Assen 85 hier pendant les essais du GP d'Argentine je mets en ligne mes photos de cet événement:
D'abord hommage à Randy Mamola parti comme une fusée et qui remportera la course...

   superbe série de clichés, merci jackyhderbi!
cette vue du public d'Assen, sous leurs bâches plastiques (de préférence orange) m'a toujours stupéfaite, surtout leur stoïcisme. Car j'ai toujours eu en horreur de rester ainsi, avec le casque sur la tête et l'eau qui s'infiltre insidieusement par le col. Comme dit un de mes bons amis néerlandais; pourquoi craindre la pluie? on est fait de chair et d'os, pas de sucre!   

bubu a écrit:

à la fin de l'ère provini, l'usine benelli a préparé un modèles d'expo envoyé à l'importateur américain - joli à regarder mais moteur vide - alan cathcart a récupéré cette moto longtemps après et avec l'aide giancarlo morbidelli il a reconstruit le moteur pour enfin la faire rouler - ce modèle perdu en oz me semble le frère jumeau de l'autre, et pourrait etre une autre  des motos de provini, bien rincée après trois saisons, envoyée aux antipodes pour faire un peu parler de la marque sans espoir de retour sachant qu'à l'époque une moto usagée remontée avec des pièces disparates n'avait plus aucune valeur pour l'usine - cela dit qu'une benelli ait subsisté avec ce frein avant airheart est en soi exceptionnel !

Il semblerait que les photos d'époque de la Benelli 4 équipée de freins Airhart soient assez rares
En voici une en provenance du blog Benelli France malheureusement non datée

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Il semblerait qu'il ait existé deux montages différents des pinces Airhart sur les fourreaux Ceriani, l'un sans collier de renfort comme sur la machine d'Adelaïde et un autre avec
Si cela peut aider à l'identification de la machine en question
Bubu, as-tu des précisions pour ta photo ?
Une autre photo tirée du blog Ospedaletti et légendée "Ospedaletti 1966 Provini"

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et encore une autre trouvée sur la toile

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J'ai trouvé dans un bouquin Italien cette photo de la version disque AV légendée 1965, une photo précédente montre la même machine frein tambour légendée 1964.

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J'ai aussi la photo de Bubu,sans aucune légende car elle faisait partie de la série des minis posters que l'on trouvait chaque mois dans la revue "Motocyclisme", série qui montrait un champion avec au verso un petit résumé de sa carriere.

Provini a utilisé deux sinon trois pinces différentes, avec des montages tout aussi différents - dès mon retour à tomme (pas de brebis du larzac où je suis présentement, là, dis donc) je veux dire là où j'ai quelques photos qui trainent, je vais vous chercher ça ...à plusieurs reprises Provini a utilisé lors de la même course une moto avec son frein tambour habituel à l'avant et une autre avec des disques puis il choisissait ce qui lui convenait le mieux - c'était très pro comme démarche, en 64/65/66 n'oublions pas - c'était un grand pilote et un fin technicien - d'ailleurs en examinant bien les photos ci dessus on devrait voir trois pinces différentes - à vos agrandissements les gars !

bubu a écrit:

petit clin d'oeil au maestro
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Ca ressemble au circuit de Modena.

Provini en essais sur la Benelli qui nous intéresse , en Mars 65 à Modena .

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Source : Mick Walker

Au GP d'Espagne 1965,Tarquinio équipé de disques, un moment second derrière Read, était en mesure de gagner, comme l'année précédente, mais une chute dans le dernier tour l'en a empêché.

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TT 1966 ,Tarquinio quelques instants avant son terrible accident, dû a l'éblouissement, qui mettra  un terme à sa carrière à 33 ans..Il est ici à Quarter Bridge sur la 350 équipée, elle aussi, de disques à l'avant.

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le coup de l'éblouissement, c'est la version officielle - la version officieuse, c'est qu'un moteur avait une bielle cassée que le mécanicien a sciée  pour permettre à provini de faire encore quelques  tours - il est donc parti avec un moteur dont trois cylindres seulement étaient en état de fonctionner, et sa chute est due au blocage du moteur à cause de ce bricolage pour le moins osé

Voici la mienne en bonne compagnie.

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J'avoue avoir un faible pour l'esthétique des pinces de Colin Lyster, toutes en magnésium, y compris le maitre cylindre... Quand a Airheart, ils faisaient aussi de vraies pinces et vrais maitre cylindres pour moto...

En général, ces pinces de kart ne sont bonnes que pour les choppers V Twin à gros frein moteur sur des Highways américains. longues lignes droites et peu de virages...;-)

Patrick

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....Une question me turlupine depuis hier,suite au post de Bubu sur l'explication de l'accident de Provini au TT...Loin de moi l'intention de mettre en doute,au contraire, mais ca m'hallucine tellement en même temps que ca m'intéresse, y aurait-il des informations supplémentaires de la part de Bubu (ou autres)?
   Comment une telle bidouille a-t'elle pu être envisagée?...La bielle, coulée je suppose, a été sciée. Donc le vilo des Benelli était enmanché...pas de bielle à chapeaux donc...Quid de l'alimentation? Un carbu shunté.?..Et ensuite un quatre cylindres dont il manque l'équipage mobile complet, sur un cylindre, ça ne tourne vraiment pas rond...Comment peux-t-'on envoyer un pilote rouler sur un tel engin surtout au TT. Et pour finir une telle bidouille ne met pas en cause le circuit de lubrification, donc pourquoi serrage?..Pourquoi roule-t'il? Un chrono n'est pas envisageable avec une telle baisse de performances et si c'était pour mémoriser le circuit, Provini le connaissait le tour au TT....Bref...que de questions!

J'ai trouvé un texte en Italien qui relate effectivement la vérité sur ce crash qui a mis un terme a la carrière de ce magnifique styliste, peut-être le plus beau a voir passer sur une moto (avec Read!). C'est ce que relatait Bubu et j'avoue que pas grand monde doit être au courant des causes réelles. En fait, les mécanos Benelli n'avaient pas le temps matériel d'extraire correctement la bielle malade.Ils ont fait cela àa la "crado" par dessous le carter moteur en devant laisser le moignon de la tete de bielle sur le maneton ...Cela n'empechait pas Provini de prendre 16000 tours sur 3 pattes, jusqu'au moment ou ce moignon de bielle a cassé et est venu bloquer la boite vu que celle ci communique au niveau du carter moteur avec le bas du vilo. Ce n'est pas un serrage, mais un blocage brutal, qui a les mêmes effets: Provini est parti dans les airs, violemment, et à haute vitesse, et au TT les zones d'atterrissages sont souvent hostiles....

25 agosto 1966. Per 30 anni, furono i portuali inglesi ad essere considerati “colpevoli” di quella gravissima caduta del campione italiano e di altri gravi incidenti di quelle giornate. Causa uno sciopero durato molte settimane, quell’anno la data del TT fu posticipata da giugno a fine agosto. E due mesi facevano la differenza rispetto all’alzata del sole sull’Isola di Man. Anche perché le prove ufficiali venivano effettuate a ridosso … dell’alba. Durante il giorno il traffico tornava ad occupare il circuito

…Era un giovedi mattina, quel 25 agosto 1966, e Provini sul rettifilo che porta al Ballaugh, sui 230 all’ora, supera il cartello che annuncia “Beware sun next 9 miles”, “Attenzione al sole nelle prossime nove miglia”. L’urlo della sua Benelli 4 cilindri nero fumo lacera la boscaglia circostante e, d’improvviso, s’ammutolisce. Accecato dal sole (così si disse per decenni), il pilota emiliano perde il controllo del bolide e va a schiantarsi su un terrapieno, per poi ricadere vicino all’asfalto, privo di conoscenza e, apparentemente, in fin di vita. Ma la verità è un’altra. Al TT la Benelli, in vista della corsa successiva di Monza, stava sperimentando una nuova 350 “quattro” , un bolide che battè subito il record della pista. Vista la competitività del nuovo mezzo, Provini chiede ai meccanici di far “riposare” il nuovo motore e di continuare a provare con la vecchia 250 che però va subito in tilt. La notte, meccanici e pilota decidono di “eliminare” un cilindro, tagliando una biella alla base dell’albero motore, non essendoci più tempo per aprire il carter. Il giovedì mattina, il motore a “tre” supera addirittura i 16 mila giri. Ma appena Provini, in quel punto maledetto, per il sole, chiude il gas, il motore s’inchioda e innesca il tremendo incidente. Si era tranciato il moncherino di biella che i meccanici avevano lasciato attaccato all’albero motore. Quel moncherino forò il carter finendo tra gli ingranaggi del cambio, che si bloccò, sparando moto e pilota. Che tempi! Così Provini descrisse l’accaduto: “ Sono volato via come sparato da un cannone. Subito ho avvertito un dolore lancinante nella parte terminale della spina dorsale e mi è sembrato che le gambe non facessero più parte del mio corpo, lontane da me, soverchiate da un peso enorme. Ero rosso di sangue ovunque. Sono rimasto almeno un’ora con un tremendo dolore che mi spaccava a metà. Invano, quando sentivo il suono assordante dei motori facevo un cenno alle meteore che mi sfrecciavano davanti. Passarono in tanti, ma nessuno si accorse di me. Il lungo calvario è continuato fintanto che un buon samaritano con la barba mi si è parato davanti. Con cinghia e bretelle ha tentato di unire alla parte più viva, quella che non sentivo più. Molto tempo dopo, su una traballante vettura nera sono stato trasportato all’ospedale di Douglas e lì sono rimasto fino al 5 settembre. Poi il volo in Italia e la difficile rinascita al Rizzoli di Bologna”. Provini aveva subito altri gravi incidenti, fra cui quello di Spa Francorchamps del 1960, con la rottura dell’osso del collo. Stavolta era la frattura alla spina dorsale. Tarquinio si riprese piano piano e addirittura tornò ad esibirsi con la sua Benelli 250 quattro, regalatagli dalla casa pesarese. Tarquinio, spesso, chiedeva al suo gatto bolognese chi era l’altro gatto nero senza coda che quel giorno gli tagliò la strada all’isola di Man. (fonte: Motoblog)