Je reprends la suite de mes pérégrinations sur la recherche de la perle rare ( ? ou en tout cas pas facile à trouver) de celle qui sera
"l’évocation Huguet-Airélec".
Revenons quelques instants sur le TZc de 1976 à vendre chez MOTODEPOT
Au fil de la discussion avec Jean-Paul, accueillant, à l’écoute et très patient (puisque j’y passerais 1h30 …) malgré la belle activité commerciale qui règne en ce samedi matin, dans son bouclard, il attire donc mon attention vers cette machine à l’aspect bien usé.
Mon œil et mon esprit sont attirés par ce TZc qui pourrait bien faire la base de mon projet.
Le prix affiché me fait donc de l’œil mais reste à estimer le coût d’une remise en route, d’une remise en forme physique et esthétique selon mon projet.
Je la photographie sous toutes les coutures et tous les détails. Je vais même jusqu’à la chevaucher pour tester ma position dessus où mes 1,75 mètres et mes 69 kilos semblent s’y fondre assez naturellement.
Je m’y vois presque, mais il faut avoir beaucoup d’imagination ce dont je ne manque pas. Pas plus que de volonté et de motivation d’ailleurs.
Nous échangeons avec Jean-Paul sous le regard parfois étonné mais intéressé de mon fils préféré (et unique) qui m’a fait la surprise et le plaisir de m’accompagner.
Lui qui n’est guère intéressé à priori par les motos. (Bien qu’il ait eu un semblant de coup de cœur sur les machines anciennes et … Oups ! un picotement sur l’une de ses évocations modernes la Mash Five Hundred (dont MOTODEPOT est représentant via la SIMA sur Lyon)
Jean-Paul m’informe qu’un acheteur potentiel Suisse est intéressé par cette machine et qu’il faut qu’il le rappelle, le recontacte.
Ok. De toute façon j’avais pris la précaution de ne pas prendre avec moi, ni mon chéquier ni ma Carte Bleue. J’ai un peu de temps devant moi avant de prendre une décision et acquérir (au prix qui me semblera juste et que je ne donne pas car variant selon les différentes options qui se présenteront à moi) la machine qui me paraitra idéale et sera validée par mes contacts beaucoup plus avertis que moi sur le sujet.
Je remercie Jean-Paul pour son accueil sympa tout en passionné sur actif qu’il est et en excellent professionnel faisant tourné ses affaires. Normal.
Une semaine plus tard, je me rends donc aux Coupes Moto Légende où je prends dès les premiers instants (arrivé pour l’ouverture des portes à 8 heures) la direction du box MOTODEPOT.
En m’y rendant, je croise Hubert, Tonton Hub avec qui nous échangeons au sujet du TZD 750 de 1977 à cadre Nico Bakker ex-
Huguet en vente chez Classic Motorbikes. Ah si seulement mon budget (qui évoluerait d’une façon plus que sensible) me permettait ne serait-ce que démarrer une négociation … Mais ce n’est pas le cas. Ok. Stop. Nous nous saluons et nous reverrons dans le stand Yamaha.
J’arrive dans le box MOTODEPOT armé de mon appareil photo (et non plus uniquement que de mon smartphone comme à Lyon) et de mon sac à dos où dort paisiblement mon chéquier prêt à intervenir quand je lui ferais signe … éventuellement.
Je retrouve immédiatement Jean-Paul en train d’installer les (très belles) machines de sa collection qui participeront aux sessions et séries de démonstration.
J’y vois enfin (et photographie dans le détail) le TR3 de 73 posé contre le mur du box d’où je crois, il ne bougera pas du week-end. En tout cas, je ne la verrais pas rouler. Des soucis de freins avant ai-je cru entendre à un moment …
Bon de toute façon, elle n’est plus à vendre, alors passons.
Nous re-échangeons au sujet du TZc 76 …
Il me dit que son acheteur potentiel Suisse doit lui donner de ses nouvelles.
Il me dira le dimanche en fin d’après-midi que de potentiel acheteur, le suisse est passé à Dijon et lui a fait un chèque de réservation. Dont acte. Ok
Je le salue et passe à Dijon un week-end formidable y croisant de nombreuses TD, TR ou TZ dans les millésimes qui m’intéressent et discute avec leur proprios / pilotes de tous leurs aspects.
La piste MOTODEPOT semble épuisée, passons à autre chose, de toute façon il a pris mes coordonnées et donc s’il a quelque chose à me proposer j’aurais de ses nouvelles … ou pas.
Moi ch’ui un peu con ! Enfin, je suis « basique » comme mec :
On me dit blanc, c’est blanc. On me dit noir, c’est noir. … On me dit gris …
Alors là je discute, j’interroge, je m’arrête, je réfléchis, je réflexionne, je raisonne :
Gris clair ou gris foncé ? Bref, quelle nuance de grey ????
Gris « ardoise » ?, Gris « argent » ?, Gris « acier » ?, Gris « perle » ?, Gris « taupe » ? … etc, etc, …
Y-a-t-il une marge de manœuvre quoi, une piste intéressante, débouchant sur une sortie par le haut pour toutes les partie et viable à terme ?
Bref ! y-a-t-il de quoi mettre en route mes neurones à leurs régimes maximum et mon portefeuille au régime.
Après je prends ma décision, une décision et je l’assume. Puis l’assumerais toujours.
Alors après si on me fait des grigris, des tours de passe-passe : je dis rien, je laisse faire, je me marre, quitte à passer avec plaisir voire délectation si ce n’est pour un c** au moins pour un poireau de bonne affaire et … je disparais.
D’autres pistes sont à l’étude, tout en étant conscient que le temps joue évidemment contre moi dans la réalisation de mon projet.
Plus avancera le temps, moins les options seront nombreuses. « On » peut jouer là-dessus face à quelqu’un qui expose si ouvertement ses objectifs et son planning.
C’est mon choix.
Celui de partager honnêtement et sans faux-semblant dès le départ mon projet.
Après, ça marche tant mieux. Ça marche pas, tant pis. Si en octobre / novembre, je n’ai pas trouvé la machine que je recherche, je passerais au plan B de mon initiative.
Je ne vous parlerais pas de mon budget prévisionnel (il est déposé par écrit chez Maître Folas) et de ses éventuelles diminutions, augmentations ou réajustements envisagés selon telle ou telle option, tel chemin emprunté ou telle route prise.
J’ai 54 ans, je travaille depuis plus de 33 ans. J’ai quelques expériences derrière moi qui me permettent de me projeter vers l’avant en toute lucidité, en toute responsabilité.
Je ne roule pas sur l’or mais ne marche pas non plus sur des orties.
Donc même si le chemin sera tortueux, la route longue, ma motivation est intacte, voire renforcée.
Je sais où je vais.
Rendre hommage et saluer la mémoire de Christian HuguetA plus, amicalement à toutes et à tous
Bises & Pognes
Alain