Essai de la revue http://www.lamoto.es/
La AJR est une des motos les plus populaires en CEV, et donc la plus utilisée dans les « made in Spain ». L’entreprise Catalane, spécialisée dans la fabrication de répliques de motos de course classique, à fait son succès en fabriquant une moto plus économique que ces rivales et sur un fonctionnement très simple de la partie cycle.
C’est la seule moto multi-tubulaire de cet essai, une structure très peu présente par rapport aux doubles poutres en aluminium présentes dans presque toutes les autres motos.
Dès que tu commences à rouler, tu te rends compte que c’est une moto moins rigide en chassis. De ce fait on ressent beaucoup de mouvement dans les zones rapides, au point de rendre la moto moins précise, mais dans le même temps, la moto te donne beaucoup plus d’informations et on se rend compte rapidement que l’on s’approche de ces limites.
La position est plutôt plane, très neutre, ce qui aide avec cette moto, de plus la AJR tourne très vite dans l’entrée de virage, tu rentres sans t’en rendre compte, seulement elle à tendance à s’ouvrir un peu plus que les autres et elle t’oblige à forcer pour garder la ligne. Elle donne la sensation d’une moto avec un bras très court, qui réagit beaucoup, c’est également possible que je m’en sois encore plus rendu compte, car à mon gout la connexion entre l’accélerateur et la roue arrière est trop brutale à l’ouverture des gas, créant beaucoup de transfert.
La moto que j’ai essayée appartient à l’équipe GRIFUL, une de celles que l’on peut considerer comme ‘officielles’ de la marque, et ses pilotes ont démontré tout au long de la saison la compétitivité de cette moto. Adrian Bonastre réalisera d’ailleurs un podium la semaine suivante de mon essai, sur ce même circuit d’Albacete pour le compte de l’autre équipe ‘officielle’ Motorrad.
La selle est autoportante en fibre de carbone, et le reservoir d’essence se prolonge dessous.
CHassis multitubulaire d’acier, avec section circulaire, et une plaque arrière pour assembler le bras oscillant, bras qui supporte aussi l’ancrage supérieur de l’amortisseur.
Le chassis multitubulaire permet de faire passer l’entrée d’air par les cotés de la colonne de direction.
Fourche Showa avec cartouche modifié par MHS et amortisseur Bitubo.
Bras oscillant en alliage de magnésium réalisé en fonderie.
Pinces de frein avant monobloque GALFER et disque pétales. A l’arrière pince Brembo qui fournit également les pompes.
Le train avant de la AJR suis la même philosophie que le reste de la moto, la fourche est de serie, bien que re-travailler et les étriers de frein sont de Galfer, monobloc, avec des disques de la même marque.
Le chassis multitubulaire en acier est quelque chose d’exclusif à AJR, et il adopte une structure très traditionnelle, avec une boucle arrière faite en fonderie pour accueillir les ancrages verticaux.
Le bras oscillant en alliage de magnésium est également fait en fonderie et dispose d’une forme très ‘anguleuse’ avec un dessin proche de Yamaha. L’amortisseur des motos Griful est la dernière evolution de bitubo.
AIM se charge du tableau de bord et de l’aquisition de donnée.