[Oldies] Terrot 175 R,

Je ne suis pas du tout en désaccord avec toi, Mickie, ou avec toi, Patrick. Je dis juste que qque chose apparemment et même effectivement conçu un peu sommairement peut se révéler très efficace. L'adéquation entre le but et le résultat, en gros. Et c'est bien ce qui compte. Le reste, ça satisfait l'ego du propriétaire, le perfectionnisme du concepteur, ou autre. Mais le résultat, c'est le juge de paix. Et concernant motobec, y en surement eu pas mal pour envier leur palmarès. Si tu compares une ferrari et une mercedès, c'est un peu le même topo. Je vous laisse deviner laquelle je range du côté de la tobec... Bon on va pas épiloguer, si vous n'êtes pas d'accord, ce n'est pas grave


       Historique motobécane avant-guerre : 1929 2è du GP du Comminges 350 cm3 avec Rouquayrol ; 1931 2è au GP du Camp du Drap d'Or à Calais 350 cm3 avec Henry Raymond ; 1932 victoires Bol d'Or 500 cm3 avec Guillaume Lovinfosse et au Grand Prix de Hyères avec Suppo 125 cm3; 1937 Bol d'Or 250 cm3 avec Poinot ; 1938 Bol d'Or side-cars 350 cm3 avec Edouard Hordelalay et 600 cm3 avec Fernand Françoise ; 1939 Bol d'Or 350 cm3 avec Jean Passet et side-car 600 cm3 avec Edouard Hordelalay.

mickie a écrit:

Mon cher JFT, je parlais des 125 utilitaires d'après-guerre. Quand à moi, outre une mauvaise foi king size, je me base sur deux arguments: Un, le nombre de bécanes vendues neuves à l'époque, où Terrot a écrasé la concurrence, et deux, le nombre de survivantes... Quand je fais un rallye de vieilles bécanes, il y a 4 ou 5 Terrot pour une Motobécane... Et la superculasse, son haut moteur n'était pas un modèle de solidité... les 250 B, les boites, très fragiles... Bon, chez Terrot, en 250, il y a eu un vilain petit canard aussi, j'admets.

Je ne connais pas assez bien les chiffres de production respectifs de ces deux marques avant-guerre, mais la certitude c'est que la réputation de fiabilité des Terrot est assez supérieure à celle des machines de Pantin.
Ceci expliquerait donc cela quant à la présence de ces machines dans les rallyes d'anciennes.
Au Tour de France, les Terrot d'avant-guerre se farcissent les 4500 bornes sans problème majeur. Sur mes quatre participations, je n'y ai pas vu une Motobécane d'avant-guerre. En revanche, certaines Z des années 50 s'en sont très bien sorties.

six for frog a écrit:

C'est bien ces posts super techniques où on voit qu'il y en a qui cogitent et qui bossent pendant des jours et des jours
Si vous avez besoin d'aide, je suis encore là et je peux vous dire que ça va aller vite, certes pas dans la dentelle
J'ai juste besoin d'une scie et d'une clé à molette
Exemple d'époque (même si ce n'est qu'une modeste 125 !!!). Bon j'avoue qu'aujourd'hui je ne suis pas particulièrement fier du travail exécuté
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Fin du HS

Hélas! J’ai fait pire...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Entièrement d'accord avec Popoffe, une mécanique conçue avec le minimum nécessaire (souvent au niveau coût) en fonction des performances à réaliser, est souvent bien suffisante, si on le fait de manière rigoureuse, c'est la démarche qualité moderne. Ex: il y a longtemps j'ai eu un Renault Espace (1ère mouture) avec un bloc 2L 110cv, incassable + de 400000 Km essence, le vilo était en fonte GS, bien réalisé, paliers galetés, bien équilibré, certainement nettement moins coûteux qu'un forgé nitruré en EN40B ou 35NCD16. Autre: BMW a sollicité le savoir faire (économique et suffisamment performant) de Peugeot pour concevoir ses moteurs de Mini dernière génération, ils n'ont pas une réputation de fragilité y compris sur les modèles les plus puissants. BMW équipe pas mal de ses moteurs avec des bielles en acier fritté séquables (fracture de la tête), qui aurait pensé et osé le fritté sur ces pièces? très peu d'usinage, grande précision de poids, équilibrage très précis et çà tient. Le trop en qualité ne sert souvent à rien, sinon à coûter cher. Le tout est de maîtriser cette qualité suffisante, et c'est un métier.
Que dire des pièces (AAC) qui tournent direct sur l'alu alors que théoriquement pas recommandé du tout?
Dan

Je disais que j'avais pas mal modifié, déjà, ma 125 Tenor.
J'ai retrouvé une photo :
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Le réservoir vient d'un VAP "spécial Monneret " 3 vitesses.

Bien évidemment, toutes les modifs ont été ensuite rapidement transposées sur la Rallye.

Une chose m'avait bien fait rire : la plaque mentionnant -entre autres- la cylindrée du moteur, était fixée sur la petite trappe sur le dessus de la boîte. Pour en changer : 2 vis, et hop !

Autre chose : la quasi-totalité des motos de l'époque avaient des roues en 18" ou 19", sauf nos Terrot qui étaient en 17", et il n'était pas facile de trouver des pneus à peu près convenables en 17".
Le premier pneu neuf que j'aie jamais acheté était un Englebert pour l'avant, payé ... 40 francs ! Et de nos jours, la quasi-totalité des motos est équipée en 17" ! Pour ça aussi, Padovani avait vu juste.

Une 125 Ténor "modifiée racing", ça peut donner ça:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je me souviens qu'une des raisons qui ont fait que le paternel ait laissé Motobécane, était la qualité des alliages; je l'ai vu surfacer les carters des Mob qui se déformaient, il fallait moleter les vilos de Peugeot, les roulements battaient, il disait " c'est de l'acier à ferrer les ânes"; il aimait beaucoup Gnome et Rhône dont les métaux étaient de meilleurs qualité, en 4 temps les AMC lui plaisait bien, c'était un peu logique il connaissait bien l'usine, il y allait de temps en temps, et revenait avec des caisse de pièces dont les des arbres cames qui lui permettaient d'adapter le caractère du moteur au client ! Il a pris Terrot à la sortie des Fleuron, Ténor etc mais, même avant, il ne les critiquait pas.
Vers 63/64, un client copain avait acheté une 350 Motobécane bi-cylindres en ligne, le joint de culasse à lâché rapidement, j'ai pu constater la réalisation de l'engin, ce n'était pas terrible, surtout les conduits dans la culasse!!!! Je n'ai pas résisté d'attaquer ça à la lime .

janpol84 a écrit:

Une 125 Ténor "modifiée racing"

...
Fallait évidemment pas oublier d'"ouvrir l'huile", en plus d'ouvrir l'essence ...

Le chantier "Terrot racing" a connu une petite période de point mort, chacun ayant, en cette saison, ses petites obligations personnelles. Et il reprendra vraisemblablement à la fin du mois, mais peu importe.
On n'a pas parlé du moteur, mais il est en cours de préparation, selon la méthode de Thierry Philippon, mise au point à l'époque où il était ingénieur chez Peugeot. Mais justement, il y a des choses pas très banales. Il y a pas mal d'explications dans le blog de Charles Camberoque dont on vous a déjà donné l'adresse il y a quelques jours. Allez-y, cherchez un peu.
La moto roulera sans doute en septembre, mais on ne sait pas encore de quelles couleurs la faire peindre, ni où elle roulera, ni avec quel pilote?

Si c'est aux Coupes Moto Légende qu 'elle doit rouler, je veux bien en être le pilote

Ceci dit, bravo pour le boulot réalisé, j'ai moi aussi une 125 des années 50, mais elle n'a jamais dépassé les 4 murs du salon.

On se calme les "pilotes"
Les travaux partie cycle vont reprendre début septembre quand le moteur sera terminé et installé dans le cadre.
Il reste pas mal de choses à faire, rien d'important mais beaucoup de détails à fabriquer.
Si elle roule avant fin septembre, ce sera autour de mon atelier, et certainement pas présentable

Trouvé cette carte postale récente.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Notre projet de Terrot 175R
la base est un cadre qui aurait fait qques courses de côte, du côté de l'Ain
Sa particularité est un réservoir d'huile central, et sa selle mono.
Nous l'avons agrémenté d'un réservoir de Motobécane ZS, d'un phare de 2CV...
Mais il reste encore du boulot avant de rouler avec..
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Le phare de 2CV, vu sa couleur, c'est du Tobek aussi... Message à Janpol et Yves: les pièces dont au sujet desquelles on a causé, partent aujourd'hui dans le 84...

Ma petite contribution sur l'échange pompe double étage.

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L'étage graissage et l'étage "épuisement" sont l'un au-dessus de l'autre. Provenance: moteur Soyer. Sur les Panhard Hampe préparés avec double carter d'huile (je n'ai pas d'illustration dispo) les étages servent tous les deux au graissage comme l'évoque Dan42 . Le premier d'origine monte la pression à qque chose comme 850g et le deuxième, celui du kit, booste ça à dans les 3,5 kg. Pour un moteur sur roulement, ca doit suffire.
Puisque que je parle de Soyer, j'en profite pour mettre un doc iilisible que je ne sais pas optimiser . Est-ce possible? et y a-t-il ici une pointure qui sait faire ce genre de chose?? Ca n'a pas de rapport avec le sujet et peut-être vaudrait il mieux que je mette ça ailleurs. Dans ce cas, je vire, et mes excuses, Janpol, de polluer ton sujet.

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Et comme ca ??

Oui, j'ai l'impression que mon projet de TERROT 175 R n'intéresse pas beaucoup de pit-laners, mais il me semble que la comparaison avec d'autres machines françaises de la même époque en occupe quelques-uns, notamment certains habitués de la rubrique "Oldies".

Pourquoi tu dis ça Jeanpol , c' est toi ou vous qui n'alimentez plus le sujet, tu le sais, à l' hospice, on est curieux des belles images, mais je sais tu vas me répondre que cette forte chaleur n'est pas propice à bosser, on attend tous la vidéo où on l' entend tousser, ronronner et la voir un peu fumer, mais Jeanpol, c' est, sur tous les sujets, actuellement le même problème, je vais positiver, je mets ça sur la période des congés .

Je plussoie mon Jeannot.

Y nous font miroiter la meque plus ultra, la seule vraie sportive noyée au milieu des utilitaires, et paf, plus rien...
c'est quand même pas Niko qui vous a mis le bourdon avec le réservoir Motaz de tobec ??? Si ???

Il est écrit plus haut que les travaux reprendront en septembre (quand le moteur sera terminé), ce qui n'a rien à voir avec la chaleur puisqu'on fait d'autres choses qui vont mériter des images.
Et comme il n'y rien de nouveau à voir avec la Terlot, il est donc normal que le sujet n'intéresse personne!  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

"le terrot est fertile mais il faut la patience d'attendre que ça pousse"
in "petit manuel de motriculture" par le révérend père kerlopin-complet

yves kerlo a écrit:

Il est écrit plus haut que les travaux reprendront en septembre (quand le moteur sera terminé), ce qui n'a rien à voir avec la chaleur puisqu'on fait d'autres choses qui vont mériter des images.
Et comme il n'y rien de nouveau à voir avec la Terlot, il est donc normal que le sujet n'intéresse personne!  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

... Sauf ceux qui s'intéressent aux sujets qui n'intéressent personne !

Toujours marrant pour les Dijonnais de passer dans la combe Lavaux, lieu des publicités Terrot !  
Plus de 60 ans entre les deux photos !
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On vous a déjà montré quelques exemples de Terrot Rallye transformées, mais vous allez voir que les résultats sont très variables.
On a commencé par les machines de Thierry Philippon, c'était facile puisque Thierry est parmi nous et nous a alimenté en images diverses. Et puis, il fait comme tout le monde, il cherche sur le web. Ou alors, on fait des découvertes au hasard des manifestations diverses, salons, bourses etc.
Alors, voilà ce que ça donne:
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Celle-ci aurait couru, aux mains d'un certain Alain Laurent Delmas. Si quelqu'un pouvait nous donner quelques précisions....

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Ci-dessus, dans un salon, sans doute le Avignon Motor Show Festival,

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Vue au Motobroc (bourse) de Monteux, entre Avignon et Carpentras. Si la plaque de numéro à l'avant marque une possible utilisation en compétition, le macaron apposé sur le garde-boue avant en donne confirmation
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Devant le fourgon de Christian Boyer, bien connu des amateurs de la vallée du Rhône en quête de pièces détachées, une Rallye qui ne comporte que quelques modifications, mais manifestement bien réalisées
PS : dommage que la roue de secours de la remorque ...
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Ci-dessous, un machine appartenant à un membre du club de Sénas, une trentaine de km au sud d'Avignon, photographiée à l'occasion du rassemblement Annuel National du Terrot-Club de France en 2010, qui, cette année-là, se tenait précisément à Sénas.
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et d'ailleurs, on voit souvent cette machine en diverses occasions, comme ici au départ d'une étape du Tour de Provence de Motos Anciennes.
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Enfin, sorties du fin fond de certaines archives, voici quelques traces d'utilisation plus ou moins officielles en course:
- ci-dessous dans un salon des années 60. Observez en bas à droite de l'image, un diplôme encadré dont l'intitulé évoque un certain niveau de "performance" (n'en déplaise à certains!).
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- Quant à celle-ci, le pannonceau de présentation ne laisse pas de doute sur son origine (usine) et sa destination (compétition), même si on ne distingue pratiquement aucune modification par rapport à la machine de série.
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Et encore une... où?... quand?... on ne sait pas...
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