DANIEL ROUGE Pilote/Reporter son histoire

Extraite de son album qui n'est plus en stock .


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A propos de Lacoste, merci d'avoir résolu ce mélange en deux temps...

Matchless de Vigreux en 1966.  CCde Mouxy Aix-les-Bains.Je ne me rappelle plus si le break
Citroen était le sien.( immat differente de ce qu'on peut voir habituellement)

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Mouxy | Aix-les-Bains | Téléphérique, il y des courses de côte françaises comme celle-ci qui ont des noms qui ressemblent à des questionnaire à choix multiple.

(Jean Castel 6ème sur Norton.)

Mouxy 1966 (Le grenier de Jean Pol)
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Les pilotes Max Roch, Raymond Alpettaz, Paul Rostaing et Claude Servet sont devenus de bons crossmans.

Vigreux au départ de 5 catégories, donc 5 motos et une sacrée organisation !

Je remarque aussi un certain Guili R. en 1000 sport..

René Guili courrait en 500 et 1000 avec un Triton 650 (donc en course)

Mézalor, Jean, pourquoi Guili est-il classé en sport ?

Je crois que nous sommes en train de pourrir le post de Rackhamzeraid,
René était un peu,déja,borderline,il courait sur une seule moto,un Triton monté en 650 dans les deux
catégories.Pourquoi en sport?pourquoi Triumph?Moi j'avais un Triton 500 mentionné Norton.

DidierF a écrit:

Ah, merci pour la jonction avec 1968 et le destin de la G50 de JPB.

Si je n'ai pas noté de bêtises, le prénom du monsieur Lacoste président du MCCSP était Henry.

Henri avec un i, comme je le vois sur le badge émaillé du moto club que j'ai sous les yeux …

Micou a écrit:

DidierF a écrit:

Ah, merci pour la jonction avec 1968 et le destin de la G50 de JPB.
Si je n'ai pas noté de bêtises, le prénom du monsieur Lacoste président du MCCSP était Henry.

Henri avec un i, comme je le vois sur le badge émaillé du moto club que j'ai sous les yeux …

À mon tour de te remercier et de noter la correction (j'ai lu "y" dans M-R et je n'avais pas d'Annuaire FFM ad hoc pour croiser-vérifier). Merci Micou.

Il y a ici sur pit-lane un excellent petit sujet de Cédric spreyer qui nous parle du chef-d'œuvre d'Henri Lacoste,
http://www.pit-lane.biz/t9052-oldies-mr-henri-lacoste-et-les-6-heures-de-la-petite-cylindree?highlight=oldies (et on y voit le Micou dans ses œuvres.)

y'a un lacoste qui avait promis son tennis ...

bubu a écrit:

y'a un lacoste qui avait promis son tennis ...

Oû çà?
Dan

Le lien entre tennis et Lacoste. Probablement que Lacoste avait commencé le tennis en pension.

beau retour de revers ... monsieur est spécialiste à ce que je vois ...

( on va se faire maudire)

On s'éloigne un peu du sujet de Daniel Rouge il me semble.
Sauf si en homme de goût il apprécie l'exercice.

ça lui laisse le temps de préparer l'épisode suivant...

Pour sûr, Bubu...
Abandonnons donc les mousquetaires de la baballe sur leur terre battue pour remettre nos pneus sur le bitume ou le ciment des circuits.
En matière de break, entre mes vacances berlinoises et la reprise de la saison 68, nous étions partis avec mon copain Marc Barrier faire une virée jusqu'à l'île de Man, pour assister au Manx Grand Prix ; avec en remplacement de la Panhard PL 17, une R 8 Gordini préparée, c'est à dire aussi inconfortable sur la route que pour y dormir huit jours à deux avec les sièges baquets... J'avais beaucoup apprécié le charme tranquille de cette île, et tous ses agréments touristiques dont je me souviendrai plus tard en rédigeant le "Spécial TT" des "Motards". Mais entre les séances d'essais et les courses, je garde surtout un souvenir impérissable des quatre tours - en route ouverte - sur les soixante kilomètres du tracé. Et je regrette encore de n'avoir jamais pu y courir. Je suis sûr que je m'y serais bien plu, comme sur les autres tracés naturels tels que le Nürburgring, Spa, Charade, Chimay, Bourg, Montjuich, Mettet pour ne parler que de ceux où j'ai couru ; des circuits d'homme, pas des parcs de loisirs où des gamins vont jouer le dimanche dans les nombreux bacs à sable, et avec des brassières gonflables encore, pour ne pas s'y faire mal. Quant à la dangerosité du TT, c'est Jack Findlay qui en disait : "Pas plus dangereux qu'un autre, il suffit de se rappeler qu'une poignée de gaz, ça tourne dans les deux sens".
Ensuite, la saison 68 avait démarré avec les Coupes du Salon, sans résultat notable au guidon du vieux Settebello ex JPB qui, déjà bien dépassé - il datait de 1961 - m'avait rappelé la nécessité de trouver rapidement une monture plus récente.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Reprise en douceur avec le Morini du frangin (Photo A. Rouge)

Merci Daniel ! quant je te lis ! après je fais des nuits paisibles

rackhamzeraid a écrit:

...en rédigeant le "Spécial TT" des "Motards"...

effectivement     , en ressortant mon exemplaire que je conserve précieusement :

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Il restait donc à trouver LA bécane qui me permettrait de repartir dans de bonnes conditions, après deux saisons d'interruption. J'avais sollicité une licence "Inter" que le FFM m'avait accordé en dépit d'un palmarès plutôt étriqué : cela me permettait de m'affranchir du sempiternel 3,3 km de Montlhéry, même s'il s'était agrémenté entre temps d'une chicane permanente dans la boucle Est e l'anneau de vitesse, et de deux chicanes variables selon les course, l'une sur la plateforme Nord l'autre en face des tribunes. C'était l'ouverture vers d'autres tracés permanents ou non, éphémères parfois, comme le Bugatti, au Mans, Charade, Nogaro, Albi, le Castellet bientôt, mais aussi Cognac, Chaumont, Lure, Tours, utilisant souvent des aérodromes désaffectés voire même des parkings de zones commerciales, et pourquoi pas, des circuits hors de nos frontières.
Leboncoin rubrique "motos de course d'occasion" restait à inventer, et le choix du marché n'était pas très large, surtout en fonction de ma bourse dont le fond renvoyait l'écho d'un grand vide, et non le tintement cristallin des pièces d'or.
Pour un prix abordable, je pouvais envisager d'acquérir la Bultaco 250 du Sedanais André Millard : mais c'était encore une 196 cm3 4 vitesses à air, qui risquait d'être un peu juste en performances.
Bien sûr, il y avait l'ex Matchless de Beltoise, le rêve. Mais Philippe Canoui en demandait une somme rondelette, 9000 francs, et étant commerçant, me demandait de souscrire un crédit qu'aucune banque n'aurait accordé à un va-nu-pieds de mon genre sans emploi grassement rémunéré...
Et quoique ayant escompté grimper en cylindrée, me restait accessible la 125 cm3 Bultaco ex usine de Jean Auréal, qui venait de passer chez Aermacchi, suffisamment récente pour être encore compétitive dans sa catégorie. Et fort d'une amitié déjà longue, Jean me consentait des conditions de paiement compatibles avec mes moyens.
Cela faisait déjà un long moment que je le connaissais : lors d'une balade dominicale en passager sur  la mob AV 88 familiale - j'étais trop jeune pour la conduire, ce devait donc être en 1960 (?) - mon frère nous avait conduits jusqu'au petit circuit de karting de Thiverval, pas  très loin de Neauphle le Château. Ce dimanche là, il n'y avait pas de karts, mais un moustachu au casque Jet bleu clair qui tournait avec un petite moto rouge : c'était Jean Auréal avec la 125 cm3 Terrot "Ténor" de ses début, dont s'occupait déjà son copain Bernard Fargues.  Nous avions suffisamment bavardé pour que quelques années plus tard, alors que j'attaquais mon premier Montlhéry avec la 175 cm3 Terrot "Rallye", Jean et Bernard que je croisais souvent aux réunions du MCF, viennent me voir pour m'encourager de quelques conseils.
Le matériel étant trouvé, restait à en constituer son budget de remboursement, de fonctionnement, de logistique, et accessoirement celui de maintenance du pilote qui, comme tout animal domestique, avait besoin de manger tous les jours. N'ayant pas décroché l'emploi espéré dans le service course dont j'ai parlé plus haut, et fort de quelques connaissance acquises en bricolant la mob, puis la Terrot et les Bultaco, je suis retrouvé, peut-être par l'entremise de Duduche qui le connaissait bien, à faire le mécano de base chez Jean Souper. Son magasin se tenait rue du Cardinal-Lemoine, à quelques mètres du célèbre cabaret "Le Paradis Latin". Je réparais surtout des mob, souvent sur le trottoir car l'atelier était fort exigu, ce qui me permettait de jeter des regards intéressés sur les "petits sujets" du spectacle "Paris Paradis" qui venaient aux répétitions sous la férule de Jean Marie Rivière, célèbre animateur des nuits parisiennes ; regards à sens unique hélas, car les belles ne voyaient même pas le gars au jean un peu sale et au mains pleines de cambouis... J'ai fait plus tard la connaissance des propriétaires de la salle de spectacle, les frères Hubert et Jean Pierre Kriegel, motards tous les deux, et qui allaient faire un tour quasi complet de la Méditerranée avec deux machines, une solo dont j'ai oublié la marque, et une Guzzi V 7 attelée pour trimbaler tout le fourbi nécessaire à un tel périple dans des contrées peu hospitalières, pas encore pour les conditions guerrières qui y règnent maintenant, mais plutôt par un manque d'infrastructures qui rendait parfois très difficile le simple ravitaillement en essence ou en nourriture.

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La 125 cm3 Bultaco liquide ex usine de Jean Auréal, superbement préparée par Bernard Fargues

Haaaaaaaaaaaaaa Bernard Fargues ! ta gouaille et ta clope nous manques.

Les billets de Daniel-Rackham ont l'avantage, je trouve, d'associer la compétition et ses à-côtés et nous replongent dans l'atmosphère de l'époque. Un peu à la manière des photos d'ambiance de Roger Duvivier (et de quelques autres), qu'on aime bien sur Pit-Lane.
C'est bien restitué et plaisant à lire.

Manque plus que l'odeur (inoubliable) du ricin qui nous monte aux narines quand on s'approche de l'anneau de Montlhéry ...

Mykeul a écrit:

Les billets de Daniel-Rackham ont l'avantage, je trouve, d'associer la compétition et ses à-côtés et nous replongent dans l'atmosphère de l'époque. Un peu à la manière des photos d'ambiance de Roger Duvivier (et de quelques autres), qu'on aime bien sur Pit-Lane.
C'est bien restitué et plaisant à lire.

Manque plus que l'odeur (inoubliable) du ricin qui nous monte aux narines quand on s'approche de l'anneau de Montlhéry ...

Daniel ! va bientot ouvrir un site ou il va vendre des fioles de 20cc de ricin et si vous êtes sage, il va découper sons cuir en petit morceaux et le vendre aux enchères

Elf avait un moment commercialisé une huile deux temps "arôme ricin". Je ne sais pas si ce produit existe toujours.
Quant à vendre mon cuir, ça, pas question. En cas de nécessité absolue, je préférerais encore faire la manche à la sortie des églises, ou du métro ; je ne sais pas quelle option serait la plus rentable, il y a en France plus d'églises que de bouches de métro, mais elles ne sont souvent ouvertes que le dimanche...