[Oldies] MBA 125

Frits Overmars a écrit:

T54 a écrit:

ces moteurs neufs sont bien des moteurs de kart avec leur echappement a l'arriere, mais ils pourraient bien etre des 250...
ils me semblent bien gros pour des 125.

Looking at the cylinder heads and comparing the plug threads to the cylinder bores, I think you may be right Philippe.

Le maitre a parlé !

J'avais bien l'impression que quelque chose clochait. Je cherchais une comparaison avec les outils, notamment le pied à coulisse posé sur l'établi pour estimer la taille de ces moteurs alors qu'il suffisait simplement de regarder le trou de la bougie pour voir que ce n'étaient pas des 125cc.



35000 francs en 1976 valent à peu prés 20000 €, donc une vraie Morbidelli en état concours comme celle de Patrick Plisson n'aurait pas perdu de sa valeur de départ (chiffre entendu mais pas confirmé). Je me souviens d'avoir toujours bien revendu mes motos en fin de saison. Finalement ce n'était pas des mauvaises affaires ces petites italiennes.

une autre du MbA de Bruno Dubois en 2009 avec Ron chandler au 2ème plan.


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merci Raspoutine, belle photo
Bruno Dubois a aussi roulé à l' époque sur la 125cc SMAC ex Gomis.

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des nouvelles de cette moto ?
Il me semble avoir vu sur PLB une photo de 1997 de la partie-cycle dans un triste état .

La rouge de Bruno Dubois est un modele de serie de 1979, toujours avec deux amortisseurs conventionnels, mais avec une nouvelle "peau" pour bien separed MBA de Morbidelli apres le divorce. Toutefois cette moto a ete modifiee par l'adaptation d'un simple amortisseur du cote droit. Avantage? Peut etre un progres sur le reglage... ?

La moto de Gomis semble etre un cadre SMAC de Eric Offenstadt.

Pas mal de personnes ont essaye de faire mieux que Morbidelli ou MBA. mais en dehors de la monocoque de Lazzarini, champion du monde 1979, personne n'a vraiment ameliore la partie cycle de l'usine. Nico Bakker a fait des cadres magnifiques mais ils n'allaient pas plus vite...

Pas mal de personnes ont essaye de faire mieux que Morbidelli ou MBA. mais en dehors de la monocoque de Lazzarini, champion du monde 1979, personne n'a vraiment ameliore la partie cycle de l'usine. Nico Bakker a fait des cadres magnifiques mais ils n'allaient pas plus vite.
Les Nico Bakker sont plus maniables et plus facile à piloter surtout en entrée de virages ,la position de conduite est plus moderne ,plus en avant ,le réservoir étant moins long mais avec quelques kilos en plus.
à cette époque les pilotes qui avaient des parties cycles spéciales n'avaient pas de moteur "usine" comme E Lazarini ,PPB. A Nieto etc... et il y avait de grosses différences

35000 francs en 1976 valent à peu prés 20000 €, donc une vraie Morbidelli en état concours comme celle de Patrick Plisson n'aurait pas perdu de sa valeur de départ (chiffre entendu mais pas confirmé). Je me souviens d'avoir toujours bien revendu mes motos en fin de saison. Finalement ce n'était pas des mauvaises affaires ces petites italiennes. [/quote] C'était quand même très cher : j'ai retrouvé des exemples de prix dans des livres d'époque : la TZ 250/350 est à 22000 FR , la TZ 750 à 40000FR , la RG 500 Suzuki aurait été à 29000FR (là , je suis prudent car le chiffre me semble bas ) : fallait être hyper-motivé pour faire de la 125 : 1,5 X le prix de la TZ : pour le même budget , ça permettait de s'offrir une sacré prépa pour la petite Yam ; mais en même temps les lignes de départ en 250/350 étaient assez saturées : il y avait du monde !! donc cher mais je suis d'accord : bonne affaire ; pour rappel le SMIC était à 1800 FR net ;alors le Morbidelli c'est 19 mois de salaire , la Yam 12 mois de salaire etc....

Les Morbidelli/MBA étaient dans le coup pour les GP 125, mon petit gabarit me permettait plus facilement d’être à l'aise, la catégorie certainement moins relevée aussi. Sans compter de meilleurs possibilités d'engagement en GP avec seulement quelques résultats en Championnat de France et autres course inter. Il m'arrivait de faire les 2 catégories, à chaque fois que je remontais sur la TZ, j'avais l'impression de conduire un camion. Du fait de la légèreté des 125 les chutes étaient moins couteuses, pour un privé ça comptait aussi. Et puis à l'époque chacun pouvait faire carrière soit en 50/125 soit en 250/350 ou 500/750, sans oublier les Sides.
Le monde change, se professionnalise pour le spectacle TV. Il est interdit à un pilote d'être seulement bon pour perdurer et grimper les échelons, ne pas stagner trop longtemps en moto 3, moto 2.
De nos jours il n'y aurait point de Niéto, Bianchi, Lazarinni, de Mang, Baldé, Fernandez, Eckerold. Tous champions du monde dans leur catégorie de prédilection, avec de longues carrières hors catégorie reine.
Malgré tout, je reste fan du spectacle offert par les pilotes modernes. Pas certain que les GP d'autrefois seraient aussi attractifs à la TV surtout.
Dommage que la jeunesse ne s’intéresse plus guère à ce sport.


Ci-dessous un devis pour acheter un moteur neuf MBA préparé par le sorcier Jorg Mölleur chez Huvo en Hollande.
La somme de 3000 est en florins. Comme précisé sur ce document les pilotes privés avaient déjà recours à ce fournisseur.
Cela reste à des années lumière au tarif demandé pour accéder dans un team M3.

 
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Merci Michel, superbe le cadre Baker.

Un autre celui de Marc Auboiron:

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et là c'est Thierry Noblesse, Hengelo 1980 , sur le modèle 1979 "bassotto":

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Cadre Nico Bakker, amortisseur Fournales ?

Je confirme la coque Lazzarini allait bien, avec un moteur standard 4 transferts il valait mieux sortir bien lancé pour tenter de prendre l'aspi des MBA usine à 6 voire 9 transferts. Mission impossible sur les circuits rapides comme Hockenheim, Paul Ricard, Salsburgring, Silverstone, mais ça on s'en doutait bien dés le départ. Pour exemple: en 1981 Niéto (Minarelli) avait été chronométré à 222 km/h dans la ligne droite du Mistral, j'avais alors une 125 MBA 6 transferts avec mon poids ultra-light je prenais 212. Ce qui correspondait déjà à une des meilleurs vitesse de pointe en pilote privé, pour un 5ème temps sur la grille du GP de France. Des écarts pareils n'existent plus maintenant (sauf si aspiration indispensable en M3), heureusement, toujours pour favoriser un bon spectacle télévisuel. Qui ne se lasse pas de regarder une procession même en moto GP ?

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La 125 Lazzarini MBA, assez moche comme moto mais la plus efficace des MBA

"Je confirme la coque Lazzarini allait bien, avec un moteur standard 4 transferts il valait mieux sortir bien lancé pour tenter de prendre l'aspi des MBA usine à 6 voire 9 transferts."

En 1975, les Morbidelli de l'usine avaient des cylindres a 6 transferts.

En 1976, seul les Morbidelli de l'usine avaient des  moteurs a 6 transferts, les Morbidelli-Benelli-Armi n'en ayant que 4. Mais la difference de puissance au vilebrequin etait consequente: de 36 a 42 CV.
Mais en fin 1977, quand Cecchini est passe chez MBA, il a emmene avec lui les petits secrets de chez Morbidelli et les MBA de pointe se sont retrouvees avec les memes "trous" que la Morbidelli usine.

A partir de 1978, tous les MBA, usine ou client, sortent maintenant avec des cylindres identiques a ceux de l'usine Morbidelli en 1976-1977 (du a un vol de droit de propriete et une violation de contrat de la part de MBA). Le moteur de Lazzarini dans sa monocoque etait un 6-transferts en 1978, quand il est devenu champion du monde. Il battra les deux Minarelli prepares par Moeller pour Nieto et Bianchi, et tous les autres MBA de pointe comme ceux de Bartol, Massimiani et Guignabodet avaient les memes cylindres 6-transferts et leur 42 bourrins. Ces cylindres etaient au catalogue et faisaient l'objet d'une fonderie differente, maintenant en Italie et non plus chez Mahle, mais le procede Nikasil toujours chez Mahle. Les carbus Mikuni passent de 28 a 29 mm.

Ce ne sera qu'en 1985 que les nouveau cylindres "Tondi" a 8 transferts apparaitront, portant la puissance a 45 CV, avec une nouvelle fonderie assez differente visuellement et de nouvelles culasses "rondes". Carbus Mikuni, puis Dellorto de 29.

Pour ce qui est de la lettre de Jan Huberts, etes vous sur que ce soit Moeller qui ait prepare ces moteurs? Moeller en Octobre 1979 etait a plein temps chez Minarelli et y restera encore un an, donc je le vois mal a gratter des cylindres de MBA avant le diner le soir...

D'apres mes amis Hollandais, c'est Jaap Voskamp qui preparait les moteurs MBA avec Jan chez Huvo.

Je me serais fait abuser par Jan Huberts en lui achetant un MBA revisité soit disant par Jorg Möller !
Sympa d'apprendre ça 36 ans plus tard.

Lors du dernier GP de la saison 79 au Mans, Jan m'avait pourtant vanté le travail du sorcier sur ses moteurs. Il me disait qu'il travaillait pour lui, qu'il fallait faire vite car Jorg n'avait pas beaucoup de temps, c'était durant l'inter saison 79/80. La somme en supplément de l'achat d'un moteur standard 6 transferts était due au fait que Möller lui réclamait beaucoup d'argent. Un peu plus j'en aurais pleuré à l'époque en voyant arriver Jan dans sa grosse Mercedes flambante neuve. Il y a une chose dont je suis sûr, c'est que ce fameux moteur me permit de batailler dés le premier GP en 80 avec le suisse Hans Muller réputé pour avoir des avions de chasse. Après tout c'était bien le principal, que ce moulin ne fut qu'une copie du maitre m'importait peu.

Merci Thierry pour la photo du MBA coque.

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et ici un modèle VR 1977 mais avec un bras oscillant différent de l'original:

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source la moto

"Je me serais fait abuser par Jan Huberts en lui achetant un MBA revisité soit disant par Jorg Möller !
Sympa d'apaprendre ça 36 ans plus tard."

Abuse, oui, mais le resultat etait la! Et il est possible qu'il y ait eu une misinterpretation, Jan ayant voulu peut etre dire que le moteur etait prepare "selon les instructions de Jorg" ?  :)

Cedric, il y a des betises dans ces articles... il y avait des Maico, des Yamaha, et meme des Honda (MT125) disponibles en tant que "compe client" en 1976-1977, plus des Villa, Ringhini... bien sur pas au meme niveau.

De plus les amortisseurs "Koni" etaient des Marzocchi... et la puissance des MBA de serie (1976-1977) etait de 36 CV, pas 40... pas bien grave bien sur...
Par contre la machine monocoque de Eugenio elle, avait bien 42 canassons, mais son moteur etait bien un MBA et non pas un Morbidelli de l'usine.

Il est sur que les MBA etaient difficiles a battre, mais certaines Honda MT comme celles "a eau" preparees par le service Honda Racing aux USA m'ont donne du fil a retordre, avec leur 39 bourrins et pilotees par des as comme Jody Nicholas ou Mark Homchick...

En tous cas, ma becane d'usine ne nous a cause absolument AUCUN probleme mecanique, a un point ou apres une douzaine de courses, on ne se donnait meme pas la peine de regarder si les bougies etaient encore presentes! Et 140 mph + au radar sur l'anneau a Ontario...

Pilot 76 ,Cadre Nico Bakker, amortisseur Fournales ?
Non ,c'est 1 ATZ (Suisse) mais au départ elle avait 1 Withe Power
C'est la dernière moto de Bam Carlson ,la seule des Nico Bakker (acier) avec l'amortisseur vertical les 9 autres ont 1 cantilever comme celle de Marc Auboiron

Impressionnant sur cette vidéo le nombre de MBA pour le départ des 125, Salzburg 1982:



l'occasion aussi d'apercevoir Eric Saul, vainqueur en 350

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en 1989
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en 2009 en arrière plan Bruno Dubois
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Bam en 1980ou 81
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toujours la même

Une belle restauration...  

Je note une correction par Fritz Overmars en decembre dernier sur l'histoire de Moller chez Morbidelli, puis Minarelli et enfin Garelli (voir http://www.pit-lane.biz/t5444p120-oldies-un-petit-bout-de-lhistoire-morbidelli-1977-1979, message du Mercredi 3 Decembre 2015)

Moller chez Garelli

Desole, mais pas exact: de Minarelli, Moller s'en ira et ce sera Jan Thiel qui prendra la succession, puis passera chez Garelli apres que Minarelli arrete, faute de moyens financiers, et Daniele Agrati de Garelli achete le team entier et garde Thiel. Martin Mijwaart dessinera les nouveaux chassis pour Garelli, et le moteur de Jorg Moller reste identique a celui du Minarelli, lui meme une legere evolution du Morbidelli.
On peut en lire les details sur le livre de Mick Walker, "Italian Motorcycles".

Merci Cédric d'avoir déniché ces photos et cette vidéo où la meute de MBA est lâchée. 8 dans les 10 premiers et c'est Niéto qui trouve le moyen de gagner, devant le local A.Auinger MBA et P.P.Bianchi Sanvenero. Sympa de voir Eric Saul avec les lauriers du vainqueur, bizarre d’ailleurs, les 350 avaient ouvert le bal avant les 125, que c'est-il passé ce jour là ?


Au passage le site www.pilotegpmoto.com/gp est vraiment top par son devoir de mémoire.

Bady Hassaine en 1983, à Spa et Monza ( 4ème photo)


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photos Serge Bedon, merci

http://www.pit-lane.biz/t2694-oldies-magny-cours-1979-125cc?highlight=magny+cours


Magny Cours 1979 125, y'a du MBA

spreyer a écrit:

Merci Michel, superbe le cadre Baker.

Un autre celui de Marc Auboiron:

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et là c'est Thierry Noblesse, Hengelo 1980 , sur le modèle 1979 "bassotto":

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Marc avait acheté son MBA-Nico Bakker en Suisse chez Hans Müller au tout début des années 80/81

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Ce ne sera qu'en 1985 que les nouveaux cylindres "Tondo" a 8 transferts apparaitront, portant la puissance à 45 CV, avec une nouvelle fonderie assez différente visuellement et de nouvelles culasses "rondes". Carbus Mikuni, puis Dellorto de 30, puis 32.

Mister Philippe De Lespinay,
Ayant décroché en 1981, pourriez-vous m'en dire plus à propos de ce nom "Tondo" et ses 8 transferts, ultime découverte technique pour trouver plus de puissance aux fameux MBA ?


et là c'est Thierry Noblesse, Hengelo 1980 , sur le modèle 1979 "bassotto":
Heu pardon Cédric, c'est quoi, ou c'est qui "bassotto" ?


Je suis chiant, mais cette histoire me passionne et me rajeunit.

Merci d'avance.

Thierry, aucun probleme, je vous fais des photos sous une heure avec toutes les explications.
Et en aucun cas, etes vous "chiant". Ce qui m'etonne, c'est de decouvrir ici si souvent, des passionnes jusqu'a la moelle comme moi meme, des anciens coureurs ou tout simplement des enthousiastes pour les plus grandes annees de la course moto sur machines a l'echelle humaine et non robotisee comme aujourd'hui.
On ne vit qu'une fois et personnellement j'aurais du mal a decrocher quand on me debranchera de la machine a respirer!