[Oldies] 50cc de vitesse : Toute leur histoire ! (Partie 1)

OK, Buell-LN, va pour le B.

Pour T54 : Le Bourgeois que tu cites en deuxième ligne est-il bien le Christian Bourgeois bien connu?

Un article passionnant traitant de la période 1943-1962 :



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biger a écrit:

Le beau coup de crayon de Philippe.............que l'on retrouvera plus tard pour les maquettes Heller.
Mais c'est à lui de raconter la suite ou alors rendez-vous sur son blog

Le Derbi usine pour la saison 1969 dessiné par Philippe:

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et en 1963 Philippe réalisait déjà des petites maquettes des Derbi usine...

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à peine plus grosses qu'un boîte d'allumettes.

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Bernard Soler-Thèbes ? je crois que ça devrait dire quelque chose à Mickie...

Bernard Soler Thèbes, c'est le pape du 50 cc.

daigne a écrit:

Piqué sur le net( un site de F. Menneret je crois) dont je ne me souviens plus du nom. Deux petits cliché de Claire Blaise sur le Cucciolo au cours d'épreuves d'endurance.


Une femme étonnante que j'ai eu l'occasion de rencontrer mais qui malheureusement nous a quitté avant que je puisse recueillir ses souvenirs. Heureusement d'autres l'avaient fait auparavant. Peut être le Motocyclettiste d'ailleurs.
Entre autres discipline elle fut longtemps passagère en side car cross avec Adnet !

Je sais c'est une horreur : du tout terrain et en plus en grosse culindrée mais c'est magré tout un rare cliché de Claire Blaise en moto cross solo.
Je laisse le soin au patron de décider de la punition à m'infliger.
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Cliché Joriaux pris au Moto cross d'Argenteuil

JanPol a lancé un appel pour retrouver les documents concernant JC Serre, en voilà un bout.
Tarif de la revue 1 Nouveau Franc...!
A l'intérieur on y trouve Pierre Landereau sur son Motom.


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Dans le "paddock" d'Avignon, allées de l'Oulle

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L'article peut paraître un peu naïf, mais il faut le replacer dans l'époque, où ceux qui décidaient de participer à des courses de motos partent d'une feuille blanche totale, avec un cyclo pas du tout prévu pour, avec très peu d'informations, ou conseils.
Celà étant notre "rédacteur" occasionnel est parfois "moqueur", ou incisif, selon.

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En 1961 il n'y avait pas que JC Serre dans Scooter et Cyclomoto...

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Bon, Jarno, on va avoir épuisé les pistes qui précédaient l'arrivée en 1962 des 50cc en GP, on peut passer à l'étape suivante...?
1962 à 1969

Merci Yves.
J'ai relu cet article de Jean-Claude Serre avec un grand plaisir.
Je trouve qu'il était plein de bon sens et j'en avais tenu compte, lorsque j'avais monté mon premier Kreidler en 197O. J'avais, par exemple, retiré la graisse des roulements de roues pour les remplacer par de l'huile: je lançais la roue, et elle tournait, tournait, tournait... Longtemps, longtemps...
C'était stupide, mais ça m'occupait  

Dans le classement général de la coupe d'Europe, en français on trouve  Roby et aussi Roland Marquis.
Petite photo de Roland aux coupes 2002 sur le Motom competizione.

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Heu.. juste avant, je voudrais reparler des 50cc 4T. A part le Honda, bien connu et abondamment documenté, et le Nougier, plus confidentiel, il semble qu'il y ait eu quelques machines italiennes dont il reste à tenter l'inventaire, peut-être à partir du site Hollandais déjà cité, qui, pour être relativement exhaustif, ne propose pas pour autant une telle synthèse. En attendant, que ce soit de là ou de n'importe où ailleurs sur le web, il faut s'y coller.

Commençons par Benelli :
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Mignon tout plein, certes, mais s'agit-il bien d'un 50cc? A-t-il couru en GP? et d'ailleurs, de quand date-t-il?

On en trouve aussi chez Demm

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Chez Ducati avec des versions élaborées du Cucciolo
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Chez Morini
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Chez Motom,

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Mondial,

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 à suivre...

Naturellement, dès le début des années 60, à part Honda, les autres constructeurs de 50cc 4T se sont tous ralliés au moteur 2T.

Merci Jeanpol de ce tour des 50cc 4 temps...

Pour le Benelli, Raymond Ainscoe mentionne 2 modeles, 60cc soit 1/4 du 250 4 cylindres, mais aussi 50cc.

Patrick

Jean Paul, je suis amoureux...
Non, ne te réjouis pas, ce n'est pas de toi mais des machines que tu viens de mettre un peu plus haut.

Le Benelli montré ici a couru seulement en championnat d'Italie, sans succèes d'ailleurs, car un 4 temps au milieu des 2 temps bien plus efficaces dans l'absolu, n'avait que peu de chances. Il date de 1967.
Les autres (Demm, Motom...) n'ont été compétitifs que jusqu'au moment ou les ingénieurs ont défriché le secret des pots dits, "de detente", tranformant les "cornes de boeuf" style Itom utilisés depuis des décennies sur les 2 temps à piston deflecteurs, en vrais systèmes d'évacuation des gaz d'échappement par aspiration dynamique. Apres DKW dans les années 1950s, Walter Kaaden de MZ en est devenu le principal instigateur. Mais ne pas oublier Yamaha qui, eux aussi, avaient fait des recherches importantes: cette compagnie spécialisée dans les instruments de musique avait déjà compris les phénomènes de résonance.

Les dernières tentatives "Européennes" de 4 temps étaient bien sûr le petit Nougier et ce Benelli, mais ils étaient bien trop lents pour être compétitifs. En fait, les derniers 4 temps efficaces étaient bien sûr ceux de Honda, dont les ingénieurs avaient bien compris que la seule manière de battre les 2 temps était de doubler les tours/ minutes de leurs moteurs pour avoir la même efficacité. Le petit RC110 de 1962 n'etant pas assez rapide, Honda se mit au travail et fabriqua à partir de 1962, une série de bicylindres, d'abord à 2 soupapes, puis à 4 soupapes. En 1966, leur twin se révèlera aussi rapide et surtout avec plus de couple moteur, que les Suzuki 2 temps, et très bien piloté par les minuscules Ralph Bryans et Luigi Taveri, gagnera le championnat du monde, le dernier gagné par un 4 temps dans la plus petite des cylindrées, ceci apres une lutte farouche contre Hugh Anderson et Ernst Degner sur les Suzuki officielles. Ce sera l'apogée des 4 temps en 50cc.

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Ce petit RC115 avait un moteur tournant à 20000 tr/mn, une boite à 8 vitesses, et un frein a disque directement sur la jante de la roue avant. Une des plus belles machines de Grand Prix jamais construites, toutes cylindrées comprises.

Citation :

Pour T54 : Le Bourgeois que tu cites en deuxième ligne est-il bien le Christian Bourgeois bien connu?

Oui, Bourgeois avait commencé à courir à cette époque, sur un Itom.

Il n'était pas à patins le frein avant, comme sur un vélo ?

Ben oui mais c'est quoi un frein à disque ?

Sur le Honda c'est un disque de très grand diamètre.

PS: A prendre avec un peu d'humour naturellement.

Effectivement, c'est une question de vocabulaire: patins ou disque.
Pour un tel frein, plus le diamètre est grand, plus il est efficace. Pour Honda, cherchant à améliorer l'aérodynamisme et enlever du poids, la solution d'utiliser la jante est idéale, tout en couvrant la roue en partie avec des flasques bombes en aluminium. Toutefois, ils apprendront vite que ce n'est pas la pénétration qui détermine la trainée aérodynamique, mais la séparation. Example: la trainee d'un tube de section carrée est exactement la même que celle d'un tube de section circulaire du même diametre.
C'est vers l'arrièere qu'il fallait chercher, mais a l'époque, personne ne se rappelait des travaux d'avant guerre, de machines de record avec "longues queues"... et on nee parle pas de celles des pilotes!

T54 a écrit:

avec "longues queues"... et one parle pas de celles des pilotes!

Ben tiens, justement, en voyant la Photo du RC 115, j'ai comme l'impression d'avoir un début d'érection.
Je partage ton avis, c'est l'une des plus belles machines de grand prix et, comme je suis dingue des 5O, pour moi, c'est LA plus belle.

Je n'ai rien fait d'extraordinaire : je suis allé sur le site suivant: http://www.elsberg-tuning.dk/, à la page qui répertorie les constructeurs, et j'ai épluché, un par un, en cherchant tout ce qui de près ou de loin ressemblait à un 4T. Ce n'est donc qu'une re-compilation de ce qu'on trouve sur ce site, sans aucune originalité sinon le fait d'avoir rassemblé tout çà.

Ce qui m'a le plus interpellé c'est de voir à quel point les italiens sont majoritaires dans cette affaire...., à part Honda, Nougier, et un "nordique" que j'avais gardé de côté: HM pour Hakonsson Motor.

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Merci à T54 pour les précisions sur le Benelli. C'est vrai qu'il a une allure générale qui évoque bien sa période de construction, surtout par rapport aux machines de la fin des années 50. Quelle évolution en quelques années.

La série des twins Honda 50cc de GP mériterait presque un article entier, mais justement, il y a déjà énormément de photos pas trop mal classées sur le site indiqué plus haut, qui me semble avoir compilé à peu près tout ce qu'on peut trouver sur le ouèbe à ce sujet, à compléter par les infos du site sur l'histoire de tous les modèles Honda de GP des années 60, classées année par année, Honda's Race History - 1959 to 1967

Et ils ont multiplié le 50 par 2.5 et le 125 5 cylindres est né !

post le temps de réagir! je parle du Honda Rc 115

Pour les flasques de roues du Honda, voilà ce que ça donnait. Je pense que ça ne changeait rien au rayonnage qu'on voit sur la photo proposée par T54. Période 1965 et/ou 1966. Qui saurait dire si les deux types de montage ont co-existé au cours d'une même saison, et quelle était la raison qui faisait préférer l'un ou l'autre, sachant qu'on a bien compris qu'il s'agissait de profilage.

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Il semble intéressant de regarder la culasse de ces twins 50cc, on dirait qu'il y a un système de plots rapportés pour les guides de soupapes, sans doute pour pouvoir les changer aussi souvent que nécessaire:
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Et, oui, DIALMAX, il semble bien que le 5 cylindres 125 dérive du twin 50cc.
En pratique, les détails sont sur le site Honda's race History, avec pas mal de détails sur les différentes options retenues par l'usine. Il semble qu'à l'époque, ils n'hésitaient pas à repartir de la page blanche, même si tous les moteurs Honda de cetté époque ont un air de famille très marqué, surtout vus de profil, du petit 50cc à la grosse 500.

Citation :

DIALMAX: Et ils ont multiplié le 50 par 2.5 et le 125 5 cylindres est né !

Pas tout à fait, le 125-5 est un 3 cylindres (à 120 degrés?) accouplé a un twin (a 180 degres?)...

Y'a qu'Honda pour oser ca...

Citation :

il y a un système de plots rapportés pour les guides de soupapes

Je crois que pas mal de Honda RC ou CR sont comme ça, 2 guides jumelles en une pèce ronde boulonnees dans la culasse...

Pour le Benelli, date de 67, photos d'aujourd'hui... Il a du exister en 60cc, dès l'apparition du 4 cyl, donc vers 1962, au moins pour les essais sur le banc moteur...

Patrick

Si on se réfère au site que j'ai indiqué, le 125 RC148 à 5 cylndres apparait en 1965, avec les cotes alésage/course 33x29mm des 50cc RC 112 à 114 des années précédentes, alors que le RC116 de 65 vient de passer à 34x27,4mm.
Et on n'a pas d'indication sur le calage du vilebrequin.

Par contre, en 1966, ces mêmes cotes changent encore et les deux machines sont désormais montées en 35,5x25,14mm. Cette fois le site indique que le vilebrequin est effectivement calé à 180° pour les deux cylindres situés d'un côté de la distribution (donc à droite), et 120° pour les 3 autres cylindres de l'autre côté. Dernière fantaisie, le 5° pot, en fait celui du centre, qui contourne le bloc cylindre par la gauche, passe sous la selle, et sort sous la cuisse droite du pilote. Il y a de très belles photos de cette machine, sans doute prises au musée Honda, mais ici, c'est un topic sur les 50cc.

Revenons aux particularités de construction du twin 50cc. Tout le monde connait la photo de l"embiellage qui tient sur une seule main. Mais cet embiellage emporte avec lui ses paliers, dont il semble qu'ils soient rapportés dans le carter supérieur. Comme je ne suis pas vraiment bien certain de ça, et qu'il y a des gens qui ont l'air de connaître un peu mieux, j'attends leurs commentaires.

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Quant au montage des guides de soupape, on le retrouve sur le compé-client monocylindre CR110, comme on le voit sur le dessin ci-dessous :
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La musique du RC116 dans cette vidéo (le pilote a vraiment du mal à se caser dessus )


La vidéo vient de là : http://www.mr-bike.jp/?p=24192

La raison pour laquelle les moteurs Honda de compétition ont des "boites àa poussoirs" est une question de méetallurgie: comme dans la plupart des moteurs de courses automobiles à 2 ACT, les poussoirs sont montées sur une pièce ou en aluminium traitée ou en acier, pour favoriser un glissement sans problemes de lubrification.

Citation :

Pour le Benelli, date de 67, photos d'aujourd'hui... Il a du existe en 60cc des l'apparition du 4 cyl, donc vers 1962, au moins pour les essais sur le banc moteur...

Il y a eu des 4 cylindres 250cc Benelli avant la guerre (il y en a une magnifique au musee Morbidelli a Pesaro, qui a presque l'entière collection des Benelli de Grand Prix fabriquees de puis le debut de la compagnie). Mais Benelli ne fabriqua QUE des 2 temps de 50cc jusqu'en 1967 et pas avant.
Benelli attaqua la categorie 50cc en 1961 quand Silvio Grassetti pressa la compagnie en modifiant un de leurs mopeds a 3 vitesses pour courir en Italie. Quatre machines furent fabriquées. Cadres spéeciaux, cylindres fonte à transferts travaillés et corne de boeuf bryante, mais peu efficace, changement des 3 vitesses au guidon... mais plutot lentes...
Ralph Bryans en pilota une au TT en 1962, finissant 15ème à 58 mph de moyenne, loin derriere le Suzuki de Ernst Degner et les Honda RC110s. Ces quatre Benelli officiels avaient une vitesse maxi d'un poil au dessus de 100 km/h (68 mph).

Le petit 60cc et son dérivé, le 50cc 4 temps, sont bien modernes, et datent en fait de 1968. Ils avaient été développés pour le championnat italien "Junior" mais un seul exemplaire a été fabriqué car la compagnie était en difficultes économiques à l'époque et il n'y avait plus de sous pour les machines de course.

Ernst Degner travaillant sur son Suzuki RM62, champion du monde:

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Refroidissement par air, distributeur rotatif, 8 vitesses et seulement 8 bourrins. Ils démoliront les Kreidler de l'usine.