[Oldies] La Suzuki TR 750, une star....pour le meilleur et pour le pire.

Bon,il faut bien l'ouvrir ce sujet sur la TR 750! Je voulais mettre comme titre "La TR 750 ,premiere superbike " mais comme elle a debuté en course conjointement avec la Kawa 750 H2R cela aurait eté usurpé. Nul  doute que les piliers habituels sur Pit Lane vont rapidement etoffer le sujet!

Au commencement etait la T 750 de tourisme ,presentée au salon de Tokyo 1970.Elle fut rebaptisée rapidement GT 750,ce qui etait inquietant pour ceux qui attendaient une machine a vocation sportive.
Premiere apparition en France a la Foire de Paris 1971 et debut de commercialisation en 1972.

La version competition qui nous interesse fut developpée sous la direction de Mitsuo Itoh qui s'etait deja occupé du developpement de la TR 500. La GT 750 est en fait une 738 cm3 avec un alesage course de 70x64mm.En fait une TR 750 c'est une TR 500 avec un cylindre de plus car alesage Xcourse identiques!

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Merci Pierre d'avoir ouvert le sujet....j'attendais...comme beaucoup ..
j'en connais peu sur cette becane...qui a un long parcours.....à+

Une photo de tres mauvaise qualité,mais qui a le merite de montrer Mitsuo Itoh pendant le developpement de la premiere version de la TR 750 en 1971.
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Quelques cliches des essais de la premiere TR 750 en octobre 1971 au circuit de Ruyio,sous la houlette de Mitsuo Itoh.On distingue notamment l'ensemble Cylindre -Culasse a la fonderie rugueuse denotant l'usage de magnesium,ce qui,on le verra causera quelques ennuis au Team Suzuki durant la saison 72.Merci a Jarno pour ces photos complementaires.
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Premiere apparition en course de la TR 750,nom de code XR 11,a Daytona en Mars 1972.Le team est composé de Ron Grant (61),Art Baumann (30) et Jody Nicholas (58).Si Baumann ,des les essais a prouvé la velocité de la TR 750 avec un chrono de 276 km/h ,inutile de les chercher a l'arrivée ...Ce fut une berezina causée par la puissance inadaptée aux pneumatiques (et dans une moindre mesure aux chaines de transmissions),fournis a l'epoque par les manufacturiers.On peut aussi dire l'inverse!Ca vaudra le coup d'en reparler dans le topic,car ce n'est pas triste les errements des premieres "superbikes". La TR 750 etait donnée suivant les docs entre 100cv et 107cv et 163/167 kgs,pour l'année 1972.
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Petit apparté sur les regles "mouvantes" de l'A.M.A et qui s'est bien rendu compte que le pré-carré national avec Harley davidson avait deja eté malmené par Triumph de temps en temps,mais on etaient entre personnes de bonne compagnie.Avec l'arrivée de la TR 500 Suzuki,deux temps (oh, horreur!) en 1968,les Americains ont vu ,compte tenu des performances de l'engin,que ca risquait de chauffer pour le 4 temps dans les années a venir.Aussi en 1968 ,ils edicterent une regle interdisant dans le reglement AMA ,tout refroidissement liquide.C'est sur qu'un deux temps ,sur une course de 200 miles ,ca fonctionne mieux dans les premiers tours que dans les derniers et que le refroidissemnt liquide permet de conserver la constance de rendement en evitant cette perte de puissance que l'on peut chiffrer a 10/15%.La TR 500 est donc restée avec ses problemes de consommation ,de serrages et l'AMA etait satisfaite.
Ce n'est qu'avec l'arrivée des gros 2 temps 750 ,en 1972,que l'AMA dut bien se resoudre a modifier cette regle,devenue intenable.
Les moteurs a refroidissement liquide seraient autorisés,a condition qu'ils aient eté concus d'origine comme cela.Interdiction de modifier un moteur concu avec refroidissement par air en moteur refroidissement liquide.La voie etait libre pour les "gros bouilleurs"!

Revenons au Japon ,fin 1971,au circuit de Ryuyo.Les essais de la TR 750 se deroulent sous la houlette de Mitsuo Itoh et les pilotes recrutés pour la saison 1972 sont pour le moins dubitatifs quand a la tenue de route de l'engin.C'est le pince-sans-rire Ron Grant qui trouvera le surnom definitif a la TR 750 XR 11,qui lui restera jusqu'a la fin ,en 1976..."Flexi-flier" ....En gros "le missile qui s'tortille".
En fait c'etait surtout la version prevue pour Daytona qui posait problemes: trop d'empattement,trop de chasse qui nuisait a la maniabilité,trop de poids sur l'arriere et pas assez sur l'avant,centre de gravité trop haut....Bref,ca faisait beaucoup!
Plus tard apres des modifications il y avait de quoi s'adapter a ces tortillements ,et meme si le spectacle d'une TR 750 sur un short circuit anglais etait un spectacle "emouvant" ,l'engin etait devenu pilotable grace a des tés a chasse plus faible ,et une repartition des masses differentes.Il faudra que je retrouve les commentaires de Martin Ogborne de Suzuki GB,a ce sujet.

Ron Grant,qui a definitivement baptisé de facon lapidaire la TR 750.
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Daytona 1972,donc...Premiere sortie de la XR 11. Un absent sur la photo de presentation du Team,et pas n'importe lequel...Peut etre le plus brillant d'entre tous: Geoff Perry.Mais celui ci a preferé utilisé sa TR 500 pour cette epreuve,jugeant la TR 750 peu sure pour une telle distance.La confiance regne!Et il a failli decrocher la timbale avec sa 500 Twin.Un bris de chaine a deux tours de l'arrivée a ruiné sa course.A signaler une embrouille dans le decompte des tours en tete,tres remunerés a Daytona:Geoff Perry a eu des ennuis sur la grille et est parti avec un tour de retard.Il a eu pas mal de tours comptabilisés en tete et apres rectification des officiels le gros cheque est revenu a son legitime ayant-droit ,Don Emde le vainqueur 72 avec sa petite 350 Yamaha TR3.

Geoff Perry ,heros malheureux des ces 200 Miles 72.
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Et la grosse Suz' dans tout ca?...Comme le dit Bill Buchka ,un membre de Suzuki US "les problemes rencontrés a Daytona ont fait que ces deux semaines nous ont parues etre deux mois!"...Problemes de chaines donc,et surtout de pneumatiques,a tel point que les gens de chez Dunlop,le manufacturier officiel ont fait comprendre au team Suzuki que ce serait pas mal s'ils allaient voir aussi du coté de chez GoodYear!Au bout de 4 ou 5 tours de banking le pneu AR montrait des signes evidents de faiblesse.Goodyear s'est proposé de fabriquer en urgence un pneu avec un melange de gomme issu du ...stock-car,plus resistant a la temperature,mais le delai de fabrication etait incompatible avec la date de la course.
Jody Nicholas resuma la situation "Nous avons les machines les plus rapides sur le tarmac mais pas de pneus!"
La tragedie annoncée ne se produisit pas:Jody Nicholas fut victime d'une crevaison mais heureusement pas sur le banking,Ron Grant explosa son embrayage qui etait aussi un probleme recurrent sur la TR 750 et Art Baummann se retira sur ennuis de magneto d'allumage .

Jody Nicholas...Quand le pneu AR tient,tout va bien....
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Une posture souvent vue a Daytona en 72:Jody Nicholas et les autres pilotes Suzuki au chevet du pneu AR.Derriere la machine c'est Dave Buck de chez Dunlop et en arriere plan c'est Paul Butler responsable Dunlop,qui a passé une mauvaise speed-week,en discussion avec Don Emde le futur vainqueur.
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Un goodyear sur une TR 750,celle de Baumann,les deux autres etant en Dunlop.
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Art"the dart" Baumann,fidèle a sa reputation de félé,pilote de chasse de l'US Air Force,qualifié a 276 km/h.
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And the Winner 1972 is...Don Emde!Pas tant que ca hors-sujet car sa belle prestation fera que l'année suivante en 1973 Don Emde sera officiel Suzuki sur la TR 750.
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Le mythique essai par David Dixon de la TR 750 premiere version,paru dans Moto Journal en fin de saison 1972...Ca va reveiller quelques souvenirs!
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Merci Pierre !  

Au top (comme d' hab') !!!  
Merci Pierre !!!  

Bon, ce coup- ci le médicament est un  poil plus surdosé   Et Pierre le fait démarer " gazafon"....Contrairement a ce qui se passe dans la nature, avant d'être sauvage la bête était civilisée...
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1970
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Je ne vous ferai pas l'injure de faire un quizz sur l'homme au guidon  
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Il portait beau notre Jacques en Cerutti/Berlutti...Bon,il avait oublié le casque histoire de ne pas abimer son brushing....Autre epoque!

L'essai par F.M.D  
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Il serait très intéressant que F.M nous raconte les dessous de cette prise en main ....S.T.P F.M  
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Et au début de ce M.R de Février 72, il y avait celà :
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T'as raison Pierre ! Une époque ou lors des essais , les casques étaient souvent absents ( du moins pour les photos ), à croire qu'ils cherchaient tous à faire des piges dans le cinoche

Bon, qu'est-ce que vous avez prévu comme machine à examiner pour le mois de décembre ?
Parce que la ça commence fort, très fort. Si c'est comme pour la 500, il y en a au moins pour deux mois à se délecter d'archives toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Merci aux excellents archivistes.
   

Je suggère une étude sur les Kawasaki 3 cylindres aussi fouillée que celle des Suzuki. Ça aidera à passer un hiver au chaud derrière les claviers.

J'aime bien le petit encart dans l'essai" les Ets Bonnet se proposent de mettre a notre disposition dans quelques semaines une GT 750 mise au point par un technicien,ect..ect.."
De tous temps les importateurs et distributeurs de motos ont eté decus par les performances relevées par les journalistes dans les essais presse.Cela a eté vrai pour les premiers essais de la CB 750 en 1970 ou personne n'a pu depasser 190 km/h et cela est encore verifié avec cet essai .La GT 750 faisait 3cv de plus que la CB 750 seulement et etait quasi aussi lourde ...Bref,pas un foudre de guerre.Ce qui met en relief par contre la performance a la meme epoque de la pole de Baumann a Daytona a plus de 276 km/h pour une machine "dérivée"!(a cette epoque la qualif etait la vitesse de pointe sur le banking sans tenir compte du chrono sur un tour incluant l'infield)

Merci Jacques, je pense que le sujet TR750 sera bouclé en 15 jours, celui de la TR250 3 jours maxi, en ce qui concerne Kawa, 3 semaines pour l'H1R, 2 pour la 750...Une pause pour les fêtes et pour le début d'année un sujet sur les trois pattes Anglaises , Triumph et BSA ........... Et puis nous pouvons nous pencher sur les carrières de quelques pilotes, voilà...........Toutes les idées sont les bienvenues  

Merci à Pierre d’avoir ouvert le sujet ! Puisque nous sommes en 1972, permettez-moi de vous présenter la machine de notre ami australien Michael, dont nous avons déjà vu la TR 500 sur le sujet idoine.

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Cette machine serait en effet l’une des quatre qui avaient été livrées chez Suzuki US  pour les 200 miles de Daytona 1972. Machines destinées à Ron Grant, Jody Nicholas, Art Baumann et Geoff Perry – mais ce dernier, comme Pierre nous le rappelait plus haut, a préféré utiliser sa TR500 personnelle et la quatrième 750 a donc servi de machine de réserve pour les trois autres. D’après le numéro de cadre, Michael  pense que c’était la machine affectée à Jody Nicholas. Il l’a vraisemblablement utilisée pendant le reste de la saison, avec pour seule évolution notable par rapport à Daytona le montage d’un haut moteur extérieurement plus proche du bloc de série, suite à une controverse sur la légalité des blocs cylindres de début de saison par rapport au règlement AMA, ayant entrainé une disqualification des machines sur l’une des épreuves – polémique dont Pierre nous reparlera peut-être dans le déroulé de la saison 72.

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Bref, c’est avec cette machine que Ron Grant a débarqué en Australie en décembre 1972, pour y participer à la « Pan Pacific Cup » qu’il a d’ailleurs remportée. Ci-dessous, Ron en piste sur le circuit de Calder.

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Il s’est ensuite rendu en Nouvelle-Zélande pour participer à une série de courses fin décembre, série qui préfigurait en quelque sorte les célèbres « Marlboro Series » qui allaient voir le jour à partir de l’année suivante.

Mais là ou les choses deviennent pour le moins étonnantes, c’est que Ron Grant est ensuite retourné en Australie et y a ...vendu cette machine au concessionnaire Hazell & Moore de Sydney. Or, Grant n’avait absolument aucune qualité pour vendre cette moto, qui lui avait été confiée par Suzuki US pour sa tournée aux antipodes, à la condition expresse qu’elle soit ensuite réexpédiée à l’usine au Japon, ou elle aurait sans doute été passée au broyeur comme c’était souvent le cas à cette époque.

Michael me confie à ce sujet que Ron Grant, qu’il a bien connu, était un personnage à plusieurs facettes....extrêmement serviable, convivial et pas avare de conseils pour la mise au point ou la fabrication de machines spéciales...... mais très dur en affaires et même limite arnaqueur dès qu’il était question d’argent.....bref.

Bon, nous ne savons pas comment l’affaire s’est réglée entre Grant et Suzuki, pas trop mal sans doute puisqu’il était encore pilote d’usine pour eux la saison suivante, mais quoi qu’il en soit cette TR750 a fait pendant plusieurs saisons le bonheur des pilotes de Hazell & Moore, Dave Burgess et Joe Eastmure, puis revendue plusieurs fois avant d’être sévèrement endommagée dans un accident.

Michael a racheté l’épave il y a quelques années, et s’est lancé dans un interminable travail de restauration qui n’est pas encore terminé, comme on peut le constater au vu des photos. Il avait commencé par expédier le cadre, qui était tordu, chez l’irremplaçable Steve Roberts en Nouvelle Zélande, qui grâce a sa réputation a pu obtenir le prêt de la seule autre authentique 750 TR de la région, celle qui appartenait à Len Perry, le père de Geoff, et qu’il avait conservée pieusement après la disparition de son fils en 1973. A partir de ce modèle, il a pu construire un marbre pour réparer le cadre de Michael, et aussi faire des moules pour les polys (selle et carénage). Michael me dit que son cadre est d’un dessin identique à celui de la machine ex-Perry, mais que les tubes sont d’un diamètre légèrement inférieur. Je ne connais pas précisément le millésime de la machine de Len Perry, un modèle 72 que Geoff aurait eu l’autorisation d’emmener en Nouvelle-Zélande, ou une version de début 73 ? Je vous mets ci-dessous deux photos de la machine, que Len avait continué à faire rouler aux mains de pilotes de confiance. Attention, je répète pour ceux qui liraient trop vite, la moto ci-dessous n’est pas celle montrée sur les photos plus haut, c’est  celle qui a servi de modèle pour la restauration !  

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Ron Grant à Pukekohe en décembre 1973


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Pat Hennen à Gracefield en décembre 1974

Merci Philippe pour ces docs d'une restauration concernant une TR 750 exceptionelle de premiere generation . 

Nous etions donc a Daytona en 1972 .Les duettistes ci-dessous menaient la course :Art Baumann et Yvon Duhamel ,car c'etait aussi le bapteme de la toute nouvelle Kawa H2R.les deux ne verront pas le drapeau a damiers et d'ailleurs ,malgré le fait qu'ils soient tous deux parmi les plus rapides sur le speedway,ne gagneront jamais en Floride.
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Deuxieme epreuve de la saison 72:Road Atlanta...Un circuit vallonné,en pleine nature...Et contre toute attente...premiere victoire de la TR 750 avec Jody Nicholas et une 4eme place pour Ron Grant.Les deux Kawas du Team Hansen intercalées 2eme et 3eme.
Et c'est la qu'apparait "l'embrouille" evoquée par Philippe. Un "anonyme" (ayant retiré sa casquette verte!)a porté reclamation contre les Suzuki pour non conformité du  moteur.La confusion resulte d'une difference de reglements entre ceux de l'AMA et ceux de la FIM,la TR 750 ayant pour vocation de participer aussi au Trophée 750 en gestation. Dans le  reglement FIM il est ecrit "ne pas changer le 'casting material' " et dans le reglement AMA il a eté rajouté "and" entre 'casting' et 'material',tout cela concernant le bloc cylindre au niveau de la reclamation.Le bloc de fonderie de la TR 750 etant different de celui de la GT 750 les 2 TR furent declassées et les Kawa prirent la premiere et seconde places.

Ce fut un coup d'arret a la participation des TR 750 dans le championnat AMA,le temps que les techniciens de chez Suzuki retrouvent la meme puissance initiale avec un bloc conforme a l'origine GT 750.
Ce fut fait a Talladega ,bien tard dans la saison,en Septembre ou Baumann finit 3eme et a Ontario en Octobre 72 ou Geoff Perry termina second.

Il semble que l'ennui ne sera pas de mise prochainement... Merci  

Merci pour vos encouragements!..A chaque salve il y a Christian qui recharge le mousquet et ca fait tres mal!

Hormis le championnat AMA ,en 1972 la 750 TR a fait quelques apparitions en Europe mais sans grands resultats ,hormis une troisieme place de l'inoxydable Jack Findlay au TT.Par contre son chrono n'est pas significatif ,terminant a 6 minutes des deux Triumphs de Ray Pickrell et de Tony Jefferies.
Une anonyme 17eme place aussi pour Ron Grant aux 200 miles d'Imola.

Retour sur Daytona avec le team officiel (en couleurs c'est mieux)
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Toujours a Daytona 72,Jody Nicholas avec le legendaire Mitsuo Itoh,team manager pour l'occasion.
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Ontario Octobre 72.Jody Nicholas devant la Harley de Mark Brelsford et la Kawasaki de Gary Nixon.
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Toujours Jody Nicholas en 72. Cette fois-ci a Mallory Park lors des Transatlantic match Races.Ce jour la les spectateurs ont pu verifier que le surnom de "Flexi-Flyer" de la TR 750 n'etait pas usurpé!Malgré le fait que sa meilleure place dans les differentes manches ne fut que 4eme c'etait la meilleure place d'un Americain jusqu'ici dans une course en Angleterre.Les demultiplications choisies par les Americains n'etaient pas adaptées aux short-circuits ,c'est la moins que l'on puisse dire car Jody Nicholas n'a utilisé que les trois premiers rapports de sa TR 750.(Boite 5)
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Pierre\"PhilRead" a écrit:

Toujours Jody Nicholas en 72. Cette fois-ci a Mallory Park lors des Transatlantic match Races.Ce jour la les spectateurs ont pu verifier que le surnom de "Flexi-Flyer" de la TR 750 n'etait pas usurpé!Malgré le fait que sa meilleure place dans les differentes manches ne fut que 4eme c'etait la meilleure place d'un Americain jusqu'ici dans une course en Angleterre.Les demultiplications choisies par les Americains n'etaient pas adaptées aux short-circuits ,c'est la moins que l'on puisse dire car Jody Nicholas n'a utilisé que les trois premiers rapports de sa TR 750.(Boite 5)

   Merci Pierre !

Mallory Park, Match Anglo Américain (Pâques 1972)
 
Ron Grant
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Art Baumann
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Jody Nicholas (désolé pour ce recadrage improbable, l'autre moitié du négatif étant inutilisable suite à la défaillance de l'obturateur à rideau)
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Merci pour ce début.
Veillons à rester pour le moment dans un ordre chronologique, ça rendra la lecture plus facile.

Si les uns ou les autres ont des docs qu'ils aimeraient ajouter aux années déjà passées dans le topic, je suggère qu'ils les envoient à Pierre, qui pourra éditer un de ses posts pour les insérer dans l'ordre chronologique.


 

pit-lane.biz présente ses excuses pour le caractère polémique du commentaire ci-dessous, qui ne reflète que le point de vue de son auteur (et de quelques millions de personnes dans le monde) mais pas celui de Pit-Lane.biz (enfin pas officiellement).

Quant à Ron Grant et la vente de "sa" TR750 à un concessionnaire Australien, ne pas oublier qu'il est Anglais de naissance.

Le fait qu'il se soit accaparé la TR750 confiée à Suzuki-US par l'usine me fait penser à Surtees ne rendant pas les Benelli prêtées par De Tomaso, ou Gould dans sa gestion des stocks du garage Hailwood-Gould, ou Read, ou Sheene face à ses coéquipiers chez Heron, et bien d'autres exemples qui montrent que les Anglais ont des affaires un sens bien à eux, mais ça ne n'est pas nouveau.

J'ai eu l'occasion de travailler dans une boîte Anglo-Germano-Française, et le comportement de nos "associés" Anglais face aux Allemands et aux Français était ahurissant !

Dans les cabinets d'avocats Anglais qui ont créé des réseaux internationaux, il est d'usage d'appeler les avocats non-Anglais travaillant dans les antennes de ces cabinets dans le reste du monde des "natives" (en français "indigènes"), mot à double sens qui certes signifie étymologiquement que vous êtes né sur le sol de votre pays, mais qui a aussi une connotation péjorative puisque c'est comme ça que les Britanniques appelaient aussi les bons sauvages locaux dans leurs colonies (et nous aussi, dans les nôtres, ce n'est pas le point)...

Et bien entendu, dans une relation d'affaires, leur extrême amabilité s'arrête à la minute où vous ne leur êtes plus utile, ou que vous démasquez leur duplicité. Là, vous devenez un gêneur, et il n'y a pas de limite aux moyens à utiliser pour vous dégommer. J'ai vu plus d'un copain essayer de prendre de front un homologue Anglais sur un coup tordu qu'il lui avait fait, et se faire détruire dans un combat pour lequel il lui manquait 500 ans d'expérience de la perfidie.

Quel dommage pour des gens qui ont tant donné au monde par ailleurs, (à commencer par les Monty Python), et qui sont tellement agréables à vivre et à fréquenter, tant qu'on ne fait pas d'affaires avec eux !

C'est un constat douloureux pour moi, parce que j'adore leur humour, leur langue, leur culture, leur musique, leur politesse, leurs page 3 girls, leur cuis... (heu non, ça non) et je ne voulais pas croire ce qu'on me racontait : je me disais que c'était de la jalousie, de la mauvaise foi, ou le résultat de la mauvaise connaissance qu'on souvent les Français de la culture Britannique, mais j'ai bien du me rendre à l'évidence, après en avoir été témoin à mon tour : dans le business on a parfois l'impression que pour certains d'entre eux la fin justifie tous les moyens.


PS : évidemment, comme toute généralité, ce constat connaît de très nombreuses exceptions, il y a une énorme majorité d'anglais qui sont des partenaires parfaits dans les affaires, donc ne pas ranger tout le monde dans le même sac, mais juste rester méfiant si on traite avec eux, surtout s'ils insistent sur le fair play :)

PPS : oui bien sur il y a des gens retors dans les affaires presque partout (sauf en Finlande bien sur), et certainement des bien pires que les Anglais, mais on est moins sur ses gardes avec ces derniers, tellement ils sont sympathiques et bien élevés...