[Oldies] Montesa

Ouais, çà pourrais bien être l' explication la plus plausible !!!   

J'avais deja mis en ligne la photo N&B de la 125 Montesa de Moser aux Coupes Eugene Mauve.En cherchant un doc Macchi pour Ala Zorro ,je trouve cette tres belle photo de Moser toujours sur sa Montesa,photo parue dans "Champion".

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LES MOTOS DE TOUT TERRAIN

Dès le début des années 60, les monocylindres deux temps telles que les Greeves et Husqvarna concurencent sérieusement les gros quatre temps qui faisaient la loi jusque là en cross et en trial. L’Espagne, pays montagneux aux routes parfois non goudronnées à l’époque commence à s’intéresser à ces disciplines. Lors de la restructuration du début des années 60, Montesa explore cette voie et embauche Père Pi, pilote et ingénieur plusieurs fois champion d’Espagne de moto cross et de trial. Il ne tarde pas à développer une machine basée sur la 125 Brio.

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Puis une nouvelle machine basée sur l’Impala est mise au point : c’est  l’Impala Cross
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Pi pratique aussi le trial et une machine basée sur la Brio est développée :
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Une autre photo de l'Impala Cross :
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Cette machine rappellera peut-être des souvenirs à fpayart avec son pot sans contre cône et son gros frein :
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Puis une Impala de trial participe aux compétitions espagnoles
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Aux USA, l’importateur américain (dont un des associés est le pilote de F1 Dan Gurney) distribue avec succès les Impala cross qui font merveille dans les courses de désert. Il en est de même en France, en Angleterre et en Italie où les frères Villa rentrés au pays distribuent ces motos aux pilotes de moto cross. C’est le tout terrain qui permettra le développement international de la firme catalane.

Les Etats Unis connaitront les premiers le développement de la moto-loisir telle que nous la connaîtrons plus tard. Un nouveau modèle sera bientôt mis au point et sera livrée à l’importateur américain : la 175 Texas :
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On notera le cintrage du tirant d’amortisseur pour permettre le passage de l’échappement.
Contrairement à une idée répandue, Yamaha ne serait donc pas le premier à avoir construit des trail bikes !

Durant les années 60 un scooter à moteur Laverda 65 cm3 quatre temps à trois vitesses à main, un cyclo à variateur, un cyclo–sport, la Impala 50, sortiront et se vendront avec des fortunes diverses.
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Tandis que les modèles de route poursuivent leur carrière sans grand changements,
la firme travaille surtout sur les modèles de cross et de trial durant la deuxième moitié des années 60.
En cross, la marque sort une toute nouvelle machine : la 250 Cappra GP, bientôt dotée d’une boîte cinq vitesses, puis d’une version 360 cc. On reconnait encore l’origine du moteur Impala dans le dessin du moteur  (la position du kick, le dessin du cylindre et des carters).

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Si la Cappra ne s’impose pas en championnat du monde, elle a beaucoup de succès auprès des pilotes privés et des importateurs qui gagneront de nombreux championnats nationaux comme en France avec en autres Jacky Porte et Jean-Claude Nowak. Une version rabaissée de la Cappra GP permettra à Kenny Roberts de débuter dans le championnat américain de dirt track lors de sa première saison en Gran National. La Cappra GP est remplacée par la Cappra MX en 1970 avec le même succès. A partir de 1972, un nouveau proto est engagé en championnat du monde et gagnera un grand prix. L’année suivante elle est proposée au public sous le nom de Cappra VR (Vehkonen Replica).

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La machine évoluera avec divers développement moteur et des débattements de suspe,nsion croissants sous le nom de Cappra VA, VB, VE et VF. A partir de la série VE, la 360 est remplacée par une 414, très recherchée aujourd’hui. Parallèlement, les Cappra sortiront en version enduro avec des moteurs légèrement dégonflés, munis de l’éclairage et homologués pour la route. La MX donnera la King Scorpion, la VR la H6, à laquelle est adjointe une version trail a clignotants et graissage séparé, la King Scorpion Automix et aussi la Rapita vendue avec des pneus de route, une supermotard avant l’heure.

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En trial, Père Pi met au point un nouveau modèle : la Cota 247 qui sortira en 1968 avec un cadre blanc, son ensemble selle réservoir en polyester et son gros frein avant issu de l’Impala Tursimo.

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La Cota 247 suivante avec son cadre noir et le petit frein :
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Mille excuses, la Cota 247 est ici le modèle cadre gris et le réservoir encore un peu rondouillard. La 247 cadre noir a un réservoir plus fin, c'est le modèle le plus connu en France.

Donc après le mùodèle 69 avec cadre gris, en 1970 le modèle reçoit un ensemble selle réservoir plus fin et un cadre noir, c’est le modèle le plus connu en France et qui évoluera peu jusqu’en 1974. Plusieurs titres Européens et nationaux feront de la Cota 247 un modèle emblématique pour Montesa.

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Une mini trial pour enfant sort avec le moteur de l’Impala 50 : la Cota 25

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Cette petite machine est très prisée des collectionneurs espagnols. Ces motos formeront dès le plus jeune âge des générations de trialistes espagnols.Ce modèle existait aussi en grandes roues, la Cota 50, dotée du même moteur JLO à 3 vitesses que les cyclos sport.

En 1972, montesa, au lieu de monter en cylindrée comme ses concurrents Bultaco et Ossa, étudie un tout nouveau moteur de 125 cm3 à six vitesses qui n’a aucun rapport avec l’Impala. La Cota 123 aura un grand succès en France, bien aidée par sa cylindrée bien adaptée à notre législation. Elle est également vendue en 74cm3 en Espagne. Ce moteur gonflé à 157 cm3 sortira sous le nom de Cota 172. Ces modèles sont bien connus des amateurs français.

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Toute une nouvelle génération de 75 cm3 et de 125 cm3 sera développée sur la base de ce moteur : Enduro 74 et 125 H6, Cappra 125 et une routière non importée en France la 125 Chrono.  Les trials suivront de nombreuses évolutions durant les années 70 : Cota 348, 349,
Cota 200, puis la Cota 4RT quatre temps après le rachat de la marque par Honda.

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Grâce aux succès de Toni Bou, cette machine continue à porter haut les couleurs de la marque. Mais est-ce encore une Montesa avec son moteur 4 temps, contrairement aux traditions ?

Mais, soumise à la concurrence internationale depuis la mort de Franco, les temps sont devenus durs pour Montesa à l’aube des années 80. Les nombreuses grêves de la fin des années 70 n’arrangeront pas non plus les bilans de l’usine. Les japonais et les italiens se sont lancés dans la production de motos de cross et trial performantes et Montesa perd aussi des parts de marché à l’exportation. N’étant pas un spécialiste de l’enduro du trial et du motocross, je me contenterai de survoler rapidement le développement de ces modèles
Comme ses collègues espagnoles, la marque va tenter dans un dernier sursaut désespéré de se relancer dans la moto de route. La voie choisie est presque unique dans l’histoire de la moto :il est décidé de ressortir la 175 Impala dont la production s’est arrêtée depuis 10 ans.
Les plans ayant été perdus, la marque récupère une moto auprès d’un fana du modèle et mesure toutes les pièces ! A part les roues à batons et quelques détails, l’Impala 2 qui sort au début des années 80 est quasiment identique au modèle de 1962. La moto sortira également en 125 cm3 et se vendra assez bien en Espagne où il existe encore un marché pour cette petite machine rustique et utilitaire.

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Parallèlement, la 350 Chrono munie d’un moteur de 360 H7 dégonflé, d’un design moderne
vient épauler la 125 au sein de la gamme des sportives. Elle connaitra une carrière honnête
mais verra ses ventes s’écrouler lors de la sortie de la Yamaha 350 RDLC plus chère mais beaucoup plus performante.

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On remarquera la position peu pratique du kick, issue de l’architecture moteur de l’Impala,
elle-même inspirée sur ce point, de la Motobécane B1V2 des origines.
La 350 Chrono est aujourd’hui recherchée par les collectionneurs espagnols.
Vers le milieu des années 80, Montesa est rachetée par Honda et s’occupe de la production
et de la compétition des motos de trial du premier constructeur mondial. Le succès est au rendez vous avec Doug Lamkin puis Toni Bou qui trustent les premières places des championnat internationaux.
Montesa est le seul grand constructeur espagnol à avoir gardé sa marque et son logo de manière significative. Pendant ce temps Bultaco apparaissait encore récemmentsur des cyclos en Espagne et sur des Sherco de trial, une nouvelle Ossa est apparue en trial, mais ces marques peinent à s’imposer sur le plan international.

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source France-Moto n°146 juin 1968

Jean-François Chaffin ne pouvait pas venir à Dijon, finalement il a décalé la date de son départ et il sera présent à Dijon pour les Coupes  

Spreyer, merci pour cette photo, j'en ai encore appris un peu plus sur ces 125 Montesa en France. Décidément tu as des archives impressionnantes.

  Impala.
Sur la photo on peut voir que le pilote et la moto venait de chuter.

Je ne vais pas à Moto Légende, mais je me suis inscrit à Gérard Jumeau. Si tu seras je t'y verrai avec plaisir.

Certain on du connaitre le 125cc Montesa-Peugeot Que Charles Marandet (Charlie) avait construit moteur de 125 Montesa avec une boite de 250 Peugeot si j'avais bien compris ses explications
c'est la Bleue!Daniel Nombalais l'avait acheté en 1972 si je ne me trompe
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J'avais couru avec en course de côte 2 fois à Sens !
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et à Méru ! ou j'avais fini 5ème en 1972 (ça nous rajeuni pas, hein les anciens !!! )
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elle était un peu dépassé mais je m'étais régalé à Méru comme mon 90 Kawa n'était pas prêt Nombalais m'avait proposé que nous changions les N° pour faire cette course avec cette moto.
pépé gros pouce
   

bonjour à tous.....je me régale à lire... car je ne pensais pas qu'il y avait eu
tant de motos de piste faite à partir de MONTESA....on se verra à "jumeaux "
alors, j'y vais aussi..à+

Je suis content que le topic Montesa reparte ! Pleins de documents que je découvre.
Salut à Charly et à bientôt à La Châtre.

Vachement claniques les Chartrains  

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source marco91 Séville 2010
Impala 125 ?  coursifiée light ...    carénage "la poste" et roues à batons

C'est une Impala 2 (ré-édition des années 80, d'où les roues à batons), soit 125 soit 175. Le carénage est un carénage Puig,
un grand classique pour les Impala utilitaires. J'ignore s'il y a un rapport entre ce fabricant d'accessoire polyester et Alberto Puig, ou du moins sa famille qui est une grande et riche famille de Calalogne liée à l'industrie de la moto.

J'étais à Barcelone il y a 15 jours et on voit encore quelques IMPALA dans les rues.
Par contre je n'ai pas vu de BULTACO mais par contre une belle DUCATI 250 ex 24h en vitrine d'un motociste.
Beaucoup de motos et surtout de scooters.

La preuve que l'Impala c'est LA moto Espagnole.

Pardonne-nous,Philwood.....on ne se voit pas souvent avec Impala,
lui ne peut pas rouler sur route avec la Montesa....et moi je vais juste chercher l'pain
avec la Bultaco au village....alors heuresement...Y'a Pit-Lane......à+

juste quelques photos d'Impala vues dans les meetings d'anciennes à travers le monde. La plupart sont des motos de route coursifiées par leur propriétaire.

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fourche et frein italien (Marzochi-Grimleca ?), garde boue polyesther, carénage (Yamaha 125 ?)

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un pilote Hollandais avec sa Montesa Impala à moteur Cappra VR, frein avant japonais (Suzuki ?)
fourche non d'origine (Marzo ?), habillage de provenance inconnue. On peut se faire plaisir avec des pièces pas trop chères et avoir une moto légère et performante, même si ça plait pas toujours aux puristes.

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Le café racer de mon spécialiste Montesa préféré, Jared Bates de Southwestmontesa dans l'Arizona.
Il a construit cette moto et roulé sur la route avec dans sa folle jeunesse et elle trône aujourd'hui dans son salon.
Fourche Betor et moteur Cappra VR un grand classique, se monte sans presque aucune modif dans une Impala.
On peut regretter le réservoir d'origine un peu court et la selle un peu longue, c'est fréquement le cas sur les café
racer Américains. On peut noter que le moteur Cappra VR (36 ch) double la puissance d'origine d'une 175 sport (18 ch).

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Une Impala dénichée par un copain Français en Espagne et revendue depuis. Cadre et bras oscillant (de Cota 123 ?)
rallongés, allumage par batterie, selle style 125 Morini, réservoir inconnu (Italien aussi ?), moteur Impala préparé.
On se fait plaisir avec des petits moyens avec ces bitsas.

En 2009 à Barcelone, celle-ci semblait être utilisée au quotidien.J'ignore si c'est une restauration ou simplement une version d'origine bien entretenue.
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Dans les années 60, quand on partait en vacances en Espagne avec les parents, on en voyait à la pelle, il y en avait à tous les coins de rues, on n'y faisait même plus attention.
Aujourd'hui, quand on en voit une, on la prend en photo...
Je ne sais plus où j'ai mis le lien vers ce site espagnol de petites annonces de moto. Je vais chercher...