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Comme chacun le sait, avec l'aide de la FFM, de l'organisation du Monster Grand Prix de France et du CIP Moto, Alan Techer a pu participer à deux saisons de Grand Prix.
Hélas, après un début de saison 2012 porteur d'espoir (dans les points dans 4 des 5 premières courses, avec à la clé une 8ème place au GP de France passée un peu inaperçue à cause de la victoire de Louis Rossi), les performances ne sont pas à la hauteur de ses attentes.
Elles vont même de mal en pis, au fur et à mesure que l'écart qui sépare sa moto des meilleures s'agrandit.
Il faut dire qu'avec le seul châssis TSR du plateau et un moteur Honda régulièrement dégradé pour ne pas casser, le team CIP Moto d'Alain Bronec n'est pas à la fête face à ses concurrents. Résultat, pour aller tenter de chercher des points qu'il se sait capable d'obtenir, Alan force et chute souvent.
Le pilote grassois finit alors par douter, de tout, de son moteur, de sa moto, de son team, de lui-même.
La deuxième partie de saison 2013 est psychologiquement particulièrement difficile, d'autant que le ticket d'entrée au CIP Moto s'élève notablement avec l'arrivée, en 2014, des pimpantes Mahindra en remplacement des poussives NSF250R.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]; il n'a pas d'argent pour payer une saison de mondial, ni même une saison de championnat d'Espagne.
Mais la passion reste néanmoins intacte et, peu à peu, la confiance revient: "je suis sûr qu'avec une moto correcte, je pouvais être dans les dix premiers. Maintenant, je dois dire au revoir aux Grand Prix. Même en Espagne, on me demande des sommes que je n'ai pas.
Mais je veux rouler et montrer ce dont je suis capable. S'il le faut, je retournerai en championnat de France."
Heureusement, appliquant la célèbre maxime "ce n'est pas parce qu'on n'a aucune chance d'y arriver qu'il ne faut pas essayer", Alan prend des contacts tout azimut pour pouvoir faire le championnat d'Espagne; avec le team Provence Motos de Michel Escudier, qui a racheté la KTM-Kalex de Luis Salom, mais aussi avec des teams espagnols en Moto3 et Moto2.
Et devant tant de volonté, au courant de tout et souvent prêt à aider les pilotes français, un homme "bouge" et offre une chance inespérée au jeune Alan; Hervé Poncharal, pas moins, met ainsi à sa disposition une importante assistance technique au sein du team Targobank CNS Motorsport de Raul Millan, celui-là même qui a amené l'infortuné Alejandro Marinelarena * à la seconde place du championnat espagnol en 2013....... avant d'intégrer le team Tech3 en 2014.
Un très beau geste du team manager français, uniquement motivé par ce rêve tenace de pouvoir éventuellement emmener à nouveau un pilote français au plus haut niveau, vieille réminiscence de "l'époque Olivier Jacque"...
On applaudit évidemment des deux mains (ndlr: curieuse expression, nous le concédons)!
Avec cet important soutien affiché, Alan compte maintenant sur vous et sur son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour pouvoir finir de réunir le budget de fonctionnement nécessaire à son gros programme (17 roulages prévus), budget bien loin des sommes demandées initialement.
Alan sera alors à même de se concentrer sur son seul métier de pilote, au guidon de la Mistral. Le jeune Français est parfaitement conscient qu'il n'aura sans doute pas de seconde chance et il entend bien donner son maximum pour saisir cette opportunité de rebond, sous les yeux de tous ceux qui ouvrent la porte des Grand Prix.
C'est bien tout le mal qu'on lui souhaite!
* Nous tenons à préciser que l'accord entre Hervé Poncharal et Alan Techer a été conclu bien avant l'accident du jeune pilote espagnol et qu'il n'y a absolument aucun rapport entre les deux faits. Bien loin de faciliter les choses, l’accident d’Alejandro Marinelarena vient bien évidemment toucher de plein fouet les deux équipes, auxquelles nous témoignons notre plus grand soutien.
Stay tuned !
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