[Oldies] Les motos JBB, toute une histoire...

Il faudrait rapatrier ici les sujets JBB "canal historique" qui se baladent un peu partout, pas mal ayant été ouverts au hasard des informations, expositions ou restaurations.
Le sujet JBB plus proche étant celui qui vient d'être inclus dans la fabrication Metiss 2015, l'actuelle restauration des JBB-Kawasaki 750 d'Endurance, période qui va de 93 à 95.
La suite et réponse en images, concernant le bras oscillant entre autre.
En fouillant dans les archives de Jean Bertrand j'en découvre toujours des nouvelles...
Il faudrait éclairer notre lanterne, la version avec du jaune on dirait que c'est à Carole, et un gros pneu en 16" devant?
Le pivot de roue avant ressemble à celui de la 250 ou alors de la RC30 qui a précédé?




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Christophe Decombart notre "pompiste" est venu avec son fils remettre le moteur en route avant de remonter le reste (et non le contraire comme ça se fait d'habitude).
Le moteur, assemblé il y a 20 ans, était resté tel quel dans l'atelier, avec son huile.
Christophe a ouvert le couvre culasse, vérifié les jeux aux soupapes, les compressions, l'allumage, fait tourner à vide un moment pour voir si l'huile allait bien un peu partout, nettoyé la rampe, et elle a craqué au second coup de démarreur...!



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Classé en rubrique Oldies...
Et oui, déjà!

Fêtes de fin d'année, ce le temps des gros cadeaux, merci

Magnifique.
Est-il possible d'avoir le poids de la machine d'origine et de la version JBB?

Courage pour la remise en état

Bonne question, on la pèsera quand elle sera complète.
En attendant la vidéo de jeudi pas transférée

La grand mère tousse encore...et les grand pères en rigolent!
VidéoEd

J'ai une question de béotien :

Comment se comporte les blocs moteurs, culasses, etc vu que les contraintes mécaniques semblent plus ou moins directement reporté dessus.

On se souvient des amortisseurs de direction de certain models posé sur les culasses et qui les faisaient lâcher avec le temps...

Je vais laisser Jean Bertrand répondre avec plus de précision mais à ma connaissance aucun problème mécanique lié à l'implantation des suspensions sur le moteur.

Pour clore le sujet JBB Kawasaki, la partie cycle au complet

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c'est de la belle mécanique

Il est simple de faire compliqué, mais il est compliqué de faire simple.
Vous n'avez gardé que l'essence du cadre de moto, tout le reste n'est que superflu...

J'aime bien

C'est surtout Jean Bertrand qu'il faut féliciter, nous ne sommes que des exécutants...

On publie régulièrement des sujets sur les motos JBB, et c'est souvent dans un gentil désordre.
Un bon en arrière est devenu nécessaire pour découvrir le parcours, c'est parti.
Certaines images ont déjà été postées, et je ne les retrouve plus, tant pis pour le radotage...c'est de notre âge!
Comme ça fait bientôt 50 ans que ça dure vous imaginez bien qu'il y avoir de quoi user un clavier.

Jean Bertrand BRUNEAU est né le 1 juillet 1947 en Normandie, il passe une bonne partie de son adolescence dans le garage de son père, dont pas mal de temps à l’aider à réparer des véhicules automobiles de tous poils, enfin, il a surtout le souvenir récurent de la lampe tenue une nuit entière pour la remise en état d’une Estafette, allez savoir pourquoi ?
Sa famille se délocalise au Mans quand il a 15 ans et lors de ce mouvement géographique judicieux, son père reprend l’activité de son grand père, peu banale, de fabrication de bouchons de casseroles percées, ça ne s’invente pas !
Un développement de l’activité paternelle s’opère également vers la fonderie de plaques en fonte de tous genres, pour les inscriptions sur les bateaux, les plaques de remises de prix de Concours agricoles, etc.
Ces cohabitations technologiques successives ont inconsciemment marqué Jean Bertrand qui s’habitue à ce que rien, ou pas grand chose n’arrête le père bricoleur, et donc lui aussi par déclinaison.
Afin qu’il ait une vie « normale » son père l’oblige à se diriger vers un métier « noble » : médecin. Jean Bertrand transige pour ne pas trop s’éloigner de la "mécanique" et négocie pour suivre des études dentaires.
Cette période est également propice aux premiers cyclomoteurs, évidemment « préparés », et par déclinaison, souvent cassés…
L’acquisition d’une 500 AJS en 67 est le premier pas vers la moto, avec un voyage en 2 CV en Angleterre pour ramener pour l’AJS le dernier cri des accessoires Racing, le cuir Lewis Leathers, et gaz ! Enfin gaz, pas longtemps, car le vilebrequin n’est pas d’accord avec ce qu’on attend de lui et rend l’âme.

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Avec un copain de fac, Patrick SIMON, ils achètent en commun fin 68 une BULTACO 350 qui roule aussi bien sur la route, pour aller à la fac à Tours, qu’en compétition, et pour se mettre en jambes ils participent aux 1000 km du Mans 1969.
Une séance d’essais préparatoire à cette épreuve fait découvrir à Jean Bertrand le « High side », dû à une fixation de selle venue se planter dans la roue arrière.

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L’épreuve se fera tant bien que mal, mais avec surtout comme projet de se préparer au Bol d’Or qui va revoir le jour en septembre à Montlhéry !

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Les pièces pour réviser le moteur BULTACO n’arriveront jamais…et l'engagement au Bol d'Or ne sera pas utilisé.


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La BULTACO ayant été revendue pour aller acheter en Angleterre une partie cycle Rickmann, et y loger un 500 KAWA, le top du top de l’époque...sur le papier, car la réalité est un peu plus subtile.

L’installation ne se fait pas simplement, les fixations moteur, les pots, tout est à inventer. Evidemment aujourd’hui ça fait sourire, mais il y a 40 ans, sans expérience, ni internet, ni « La Rickmann pour les Nuls » acheté à la Fnac.
Cet équipage ira participer en 1970 aux 1000 Km du Mans à nouveau, puis aux 6 heures de Rouen.


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J'adore les histoires, merci, une phrase m'a fait rigoler j'ai dit à mon épouse:
- C'est marrant tous les fils de mécano on vécu la même chose !!!!!
"il a surtout le souvenir récurent de la lampe tenue une nuit entière pour la remise en état d’une Estafette, allez savoir pourquoi ?"

C'est comme les purges de frein, pompe relache pompe relache pompe relache, et con t'a relaché trop tôt ! pompe pompe pompe

Merci Yves !

Merci à tous(surtout Yves K.) et bonne année moto !!

Fan..............

Dialmax a écrit:

J'adore les histoires, merci, une phrase m'a fait rigoler j'ai dit à mon épouse:
- C'est marrant tous les fils de mécano on vécu la même chose !!!!!
"il a surtout le souvenir récurent de la lampe tenue une nuit entière pour la remise en état d’une Estafette, allez savoir pourquoi ?"

C'est comme les purges de frein, pompe relache pompe relache pompe relache, et con t'a relaché trop tôt ! pompe pompe pompe

Et pas que les fils de mécano!
"La baladeuse tu la tiens pour m'aveugler ou pour m'éclairer? C'était une boîte de vitesse de R8 qui ne voulait pas "rentrer"
et moi je ne pensais qu'à mon lit.

Bah, c'est tout? Allez, faites nous encore rèver!

Ce sujet s'est arrêté il y a un an, ayant quelques occupations annexes à traiter...et entre autre une délocalisation musclée.
Je me suis remis à compléter l'historique JBB et les archivistes de tout poil vont être sollicités, l'hiver étant propice aux "retournages" de cartons, et dépoussiérage de vieux dossiers.
Pour commencer est-ce que les 24 heures du Mans et les 6 heures de Rouen 1971 inspirent certains, Jean Bertrand y a participé avec une 500 Kawa Rickman...?

Confirmation,6h de Rouen 4 Juillet 1971, JBB et Simon équipage N° 49.


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Il y a aussi l'équipage numéro  16..... .....

   Top secret Christian....Incognito....

Mais avant,lors des 1000 kms du Mans 1970,cette 500 Kawa Rickman que Motocyclisme attribue a Simon-Brusieau,ne serait-ce pas celle de J-B Bruneau?

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Merci, documents à inclure dans le récit plus haut.
Il y a aussi, entre autre, le n°28 avec jakuto...

Beau tuning des cônes d'échappement

Angelo

Et dire que les pots de détente se calculent avec précision, à moins de 1 mm .

Yves, MERCI !