[Oldies] Joel Enndewell ou le side car avant tout ! La suite...

Merci Serge....,dans les résultats... en 3°..ils donnent...
Marc Avez et Philippe Lacroix.....(je vois Philippe de temps à autre.)
....c'est sympa de voir ça...le frère de Marc a fait un peu de side aussi...(Daniel)
...à+

C'est ballot de tout garder , ça tient de la place mais des fois ça fait plaisir...



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

salut

Bizarre que vous ne mettiez pas plutôt ça en ligne sur le poste course de cote;ça me paraitrais plus adapter
cordialement

Trophées de vitesse 1970
n°8

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Super celle la je ne l'avais pas.
merci

OK
un p'tit bout du side écurie Darcos

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

et les autres photos ici:

http://www.pit-lane.biz/t5173p180-oldies-les-archives-de-christian-laurent-mallet

Il n'y avais pas foule sur la grille de départ.

C'est vrai Joel , on lit , on s'emballe ,on a envie de faire vivre le truc et on fait des conneries...
Si un ''chef '' peut rapatrier mon hors sujet dans la bonne rubrique , Merci.  
Amitiés.

Bourg-En-Bresse 1970

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

source BERLU extrait du journal Le Progrès

Pour ceux qui on lu le chapitre sur mes passager.
En voyant cette photo si dessus ! Vous comprenez la raison pour la quelle je disais que Michel GOBBE avait une classe au dessus des autres.
Dans le panier il reste : les avant bras et le bas de jambes, tout le reste est dehors.
Par contre j’ai un doute sur l’année ? car en 70 on avait le carénage ???

J’ai connu…
- les rues de Rueil…. (Salut Charlie et les Grouniache)…
- le BM qui dégage ses passagers…
- L’ex Saviem SB2 de Luc…avec lequel j’ai aussi manœuvré à quatre bras, réchauffé l’hiver au soudogaz et cassé le moteur en Normandie ! Les pivots, fallait les sortir à la masse…Put…De camion…Mais qu’est-ce qu’il était grand! Et vitesses au plancher s’il vous plait !
- Le basset alu…Que Luc m’avait cédé …Les meilleurs moments de mes débuts.
- Et le patron Joël, rue Haxo …A régler des H2 toutes la journée ! ….
Je suis nostalgique de ton fameux Honda bleu-blanc-rouge…j’espère que ton dernier chapitre ici sera le premier de sa restauration.
…Le bon toutou dans Motoscopie page 8 …Ce n’était pas « GTX »… Joël ?
En tout cas merci, merci pour tes belles anecdotes…Je suis tout ouïe.
Promis dès que je suis en retraite, je reviens parmi vous.
Contant de te retrouver ici. Bien à toi Joël.
Bernard.

Salut Bernard

Merci pour texte sympa.
Oui c'est bien GTX ! Un griffon qui ne ressemblait à rien et qui avais une l’intelligence d'un humain et surtout un sens de l'orientation exceptionnel.
Sur la route c'était le veilleur de nuit ! Gare a celui qui conduisais et que venait à somnoler au volant ! GTX le rappelait a l’ordre
Je lui ferais un petit chapitre, car indirectement il a participé à ca manière à la bonne marche de l’équipe.

Aujourd’hui mercredi vous avez été sage alors vous avez droit a votre chapitre
bonne lecture.

9 CHAPITRE AVENTURES AVEC GEGE TANCARVILLE

Avec Gérard JUMEAUX (nom de code : Mémé, ou le gros) tous les deux, nous étions les meilleurs ENNEMIS du monde. Début 1970 Mémé n’avait pas de side de prêt, donc pendant le début de la saison, je lui ai prêté mon side BMW pour les courses de côte.
Je faisais mes montes avec Michel, et je faisais le passager pour Mémé.
On a donc démarré par la mythique côte Lapize, et ensuite quelques autres courses ? Mais ma mémoire me fait défaut sur cette période.
Rassurez vous, je vais quand même avoir quelque chose à raconter ; mais là ??? J’ai un trou ???

Bien souvent, quand avec Mémé on arrivait sur une course, on ne laissait pas souvent les places de devant, et nous étions les hommes à abattre ! La suite le prouve ! Ben OUI, quand on courrait, on était venu pour gagner, pas pour faire un scrabble, en plus de ça, nous avions quelques différences de point de vue avec certains concurrents !
Arrêtons la politique et soyons clair : avec quelques pilotes, on ne pouvait pas se blairer. Ça, c’est fait !!!!

A une course, à Clermont Ferrant (1970), les autres pilotes avaient monté une OPA contre nous deux ! L’un d’entre nous, ou peut-être les deux (?) aurait eu vis-à-vis d’autres concurrents (??), un comportement !!, antisportif !! .
En ce qui me concerne ! Il paraitrait!!! , hoaffffffffff que j’aurais fais un petit « block-pass »! hooooo nonnnnnn ! Ça, ça ne compte pas !! On appelle ça, un fait de courses ! Ça c’est JOKER !!!

Bref, tout a été mis sur le tapis vert ! Réclamation de ces messieurs, et ensuite, interdiction de rouler jusqu’à nouvel ordre aux deux side-cars (même en côte), et obligation de se présenter à la Fédé avec nos attelages, pour une étude technique approfondie, afin de vérifier la fiabilité de nos engins. J’en rigole encore, car les personnes qui ont vérifié nos side-cars, sont les mêmes qui nous contrôlaient tous les WE sur les circuits.
De plus la sanction était démesurée !! Juste un ch’ti « block- pass » (bon allezzzzzz, un peu appuyé le « block- pass ») .
En tous les cas, c’était un vrai coup bas pour nous faire disparaître.
Aujourd’hui, il y a prescription, mais j’ai les noms des meneurs de l’époque.
Ne me sollicitez par pour balancer, cela n’est pas mon style, et en plus les comptes on déjà été réglés.

Honnêtement, sur l’état de mon side, ils n’avaient peut être pas tort. Comme je l’ai dit dans un autre chapitre, à ce jour quant je regarde avec quoi, Michel et moi on roulait !! J’ai honte ! Quel tas de M….E ! Mais comment on a fait pour gagner des courses avec un truc pareil ?
Bref, revenons à nos moutons. Pour une manœuvre légèrement litigieuse , ‘’je ne me souviens plus de se qu’avait fait Mémé ?’’, nous voila à nous faire décortiquer nos attelages par les commissaires sportifs.
La sanction tombe : pour moi, interdit de piloter un truc pareil jusqu'à nouvel ordre ! Pour Mémé, il fera quelques modifs, et satisfera à un contre-contrôle, mais moi, je met les clefs sous la porte, car il fallait tout reprendre. De plus, pas les sous pour acheter un side d’occasion et comme la majorité des sides étaient à gauche ! Donc pas pour moi ! Pas de ça chez nous !!
Beurk un side à gauche ! Ça existe ça ? Un side à gauche !!!!
A partir de là, Michel et moi sommes à pieds,

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
CHARADE 1970 Comme disait ‘’CLOCLO’’ (Cette année-là) à Clermont ! Discorde à tous les étages.

Mémé, sportif dans l’âme et reconnaissant de lui avoir prêté mon side-car, nous mets à dispo son attelage et nous donne l’occasion de pouvoir participer à la course de côte de TANCARVILLE.
Malheureusement, je ne vais pas courir avec Michel, mais avec Daniel RAYEZ, un de ses passagers, et aussi un bon copain à moi. Loin de moi de rendre responsable Daniel de ce qui est arrivé, ce jour-là j’étais le pilote, donc le seul maître à bord responsable, le problème c’est que nous n’avions jamais roulé ensemble et que Gégé faisait largement 30 kg de plus que moi.
Et là, j’ai fais une grosse erreur de débutant.

Il faut savoir que Mémé nous prêtait quand même son dernier bébé fraîchement fini! Son fameux Exterminator avec le moteur KAWA 500cc "à l’époque une bombe".
On se rend sur la ligne de départ, et on prend le départ ; de mémoire, le premier virage est un droite qui passe sans problème car relativement lent, je pousse la cavalerie monte quelques rapports, et on arrive sur un gauche "normalement facile pour un side droite" ! Et là, erreur !!!! Daniel charge comme pour Gégé, et donc beaucoup trop ! Comme je suis plus léger que le Gros (faut suivre les gars), je perds l’avant. Je tente de faire comprendre à Daniel qu’il charge trop, en lui mettant un bon coup de talon de mon pied gauche dans la gueule , rien y fait, on va a la gamelle.
On a appris après coup (si je peux dire) que, lors de notre sortie de route, nous avions commencer par percuter un extincteur avec la broche de roue avant et que ce dernier a littéralement explosé, et que suite à cela, nous voilà transformés à faire du delta plane avec le side-car de Gégé, sauf qu’au niveau finesse de vol, ce n’est pas le bon engin à choisir.
Surtout qu’il faut savoir que, dans ce gauche, l’extérieur de la route était un ravin à flanc de la colline, une pente très abrupte, où il y avait de planté des arbres qui étaient assez grands.
De mémoire, quand on était sur la route, on était au niveau de la moitié de la hauteur des premiers arbres ! Vous imaginez la pente.
Donc, dans notre vol non maîtrisé!, à un moment tout s’arrête, et là, je me retrouve enfourché dans un arbre, à une hauteur déjà très respectable du sol, j’ai une violente douleur sur mon flanc droit (5 cotes cassées). Et pour cause, Daniel, dans toute notre mésaventure, s’était agrippé à moi par reflexe, et il pendait lamentablement dans le vide accroché par son bras droit, qui était coincé entre la branche et moi-même , le souffle coupé, je n’arrivais pas à communiquer avec lui. Assez vite, on a entendu les commissaires et secouristes nous chercher, sauf que nous ! On était en l’air accroché comme deux jambons, et ils nous cherchaient partout.

A un moment, j’ai pu me dégager légèrement pour que Daniel libère son bras, sauf que le pauvre s’est cassé la gueule plus bas, et a dévalé un morceau de la pente. De là il a pu donner l’alerte, et on est venu me décrocher de ma fâcheuse situation.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Direction l’hôpital, où là, Gégé vient me voir, super sympa, car le gros il aurait put être très fâché ‘’son side-car tout neuf’’! Là, il m’annonce que le side est un peu chiffon, mais que c’est comme ça, et me dit qu’il passera me chercher ce soir pour me ramener chez moi à Paris. Gégé a été avec moi un vrai gentleman, avec Gégé on s’est souvent frité verbalement, mais en temps que pilotes, on avait un grand respect l’un pour l’autre, car on savait qu’en pilotage, on était très proche.

Petite chose que je voulais rajouter, car il faut faire honneur à l’artiste,
Mémé m’a toujours impressionné, car il était parfaitement ambidextre, il courait avec son KAWA side à droite, et en même temps avec le HONDA FIDAMAN à gauche.
En côte, il faisait deux montées, comment pouvait’il si rapidement passer de l’un à l’autre????
Je me pose toujours la question ?

Salut le gros, tu as été un bon adversaire, avec qui j’ai aimé ferrailler.

À suivre

Encore de belles anecdotes.

Bonjour,

pour Joël Enndewell, la photo de Bourg date du 5 mai 1970 (Le Progrès).

Commentaire sur le même journal du 4 mai 1970:

"Duhem devant. Derrière l'un des favoris, Enndewell qui eut des ennuis pour faire partir sa machine, prenait des risques, regagnait peu à peu du terrain perdu grâce à une conduite audacieuse. Mais au 10ième tour, il fut stoppé dans sa poursuite en raison d'une défaillance de la boite à vitesse."

A+
Berlu

OK pas de probleme
comme quoi la mémoire

Merci Joël !

Un régal de te lire, une fois de plus ; vivement la suite !

Le side des frères Bouquin qui roulaient en National .La c'etait aussi a Montlhery en 1970 mais en Juin.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

bonsoir,

merci pour tout vos souvenirs, ayant à l'époque d'autres centres d'intérêts, je suis passer à côté d'une
belle histoire
le side de Gérard Bourdon (1970/ 71)sauvé de la découpe en 2005

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le "Canari" de la mort qui tue .

Ah mais je comprends mieux maintenant pourquoi l'épreuve side-car à Charade 1970 avait eu lieu   après l'épreuve des 500 inter !
j'y étais , nous étions 5 entassés dans une 4l pour y aller!

En solo Eric Offenstadt avait eu de sacrés problèmes méca et c'est Maugliani qui fût Vainqueur .
Merci beaucoup Joel pour vos récits , que je ne rateraient pour rien au monde

...super tout ça...vivement le prochain épisode ...vite vite

9 BIS CHAPITRE SUITE DE QUELQUES AVENTURES AVEC GÉGÉ

Dans les débuts où j’ai connu Mémé JUMEAUX, la première fois que nous avons été ensemble sur une course, c’était à la course de côte de MERU dans l’Oise : ce jour-là, je me suis retrouvé, après l’épreuve, à une tablée de voyous (je le dis avec beaucoup d’amitiés)
Il y avait ! entres autres ! Pierre Louis TEBEC, et Maféo, son mécano, surnommé MAF (pas sûr de l’orthographe) ; on devait être une bonne dizaine à table, et là, j’ai vite compris les coutumes de la bande.
Le repas entamé aux deux tiers, il s'en est suivi une grosse bagarre amicale, avec comme projectiles, la bouffe qui restait dans nos assiettes et dans les plats ; les tables ont été vivement couchées par terre pour se faire des remparts, afin de se protéger.
Je pense que le restaurateur a dû être très content au moment du nettoyage.

Vu que l’équipe avait déjà sévi ailleurs dans pas mal de restaurants, autant dire qu’il était devenu compliqué que l’un d’entre eux veuille encore recevoir ce petit monde bien dissipé.
Un jour, après une course à Montlhéry, cherchant un établissement pour manger ! comme par hasard, on s’est fait jeter de tous les restaurants, et l’excuse était : COMPLET (pas sûr).
Dépités, Gégé et les autres ayant épuisé toutes les ressources restauratrices du coin, nous nous retrouvons dans Leuville, une commune proche du circuit ; là, un malin de la bande repère qu’il y avait une petite fête en cours dans une petite propriété cossue, avec d’énormes tablées. Ni une, ni deux, toute l’équipe s’invite à table, et on a enfin pu manger, et en plus, gratos.
Nous avons bien entendu été repérés avant la fin du repas, et on s’est fait virer ! En fait, cette fête était une réunion de retraités, et le repas était payé par la commune.

Une autre fois, à la course de côte de BONA, les JUMEAUX and CO (toujours la même équipe) avais pris une chambre d’hôtel ; ne sachant où dormir, ils nous proposent, à Michel et moi, de venir coucher dans leur piaule.
On se retrouve à je ne sais combien dans cette chambre, bien de trop, ça, c’est sûr.
Bien entendu, dissipés comme des morbaques qui ont trouvé une touffe de poils ; la déconne commence, entre autre une virulente bagarre de polochons ; perso, je n’ai jamais trop aimé le chahut comme passe-temps, non pas que je ne suis pas de la déconne, mais je sais par expérience que ça se termine toujours mal. Arriva ce qui devait arriver : un des antagonistes pendant cette bagarre ne trouva pas mieux que de couper la lumière, et là, l’arsouille s’est amplifiée !! A un moment, l’un d’entre nous a crié de rallumer vite la lumière, il y en a un d’entre nous qui est inanimé.
En fait, un coup bien assené avait couché le garçon, et il avait violemment cogné la cloison avec la tête.
Le lendemain, on s’est fait remonter les bretelles par Jaques ROCA, qui avait été mis au courant par l’hôtelier que l’on avait mis un gros bordel dans cet établissement.
Pour cette fois-ci ! qu’il s’estime heureux, car il y a eu nettement pire.

Je ne pense pas que l’on pouvait être pris pour des voyous purs et durs, même si cela était l’image que les gens en avaient.
On n’a jamais nui aux autres, on faisait ça entre nous, on avait de l’énergie à dissiper, et on aimait par-dessus tout ! rigoler ! Certes il y a bien eu un peu de papier peint repeint à la purée, mais bon, pas de quoi aller en prison.

Je me rappelle aussi qu'à la sortie d’une épreuve à MAGNY COURS, on s’est retrouvé dans un resto où, là !! vraiment, on nous a pris pour des pigeons ; le menu paraissait au départ sympathique, mais dès l’entrée servie, on a vite compris que ça n’allait pas le faire ; en plus, je pense que le taulier n’avait pas bien compris à quelle équipe il avait affaire. Arrive le plat principal, idem : trois petit pois, une demi pomme de terre, et un bout de viande gros comme un morceau de sucre ; on finit le micro-dessert, et là, d’un commun accord, sans pour autant s’être consultés, il y en a eu un qui a commencé le décompte 5 -4 -3 -2 -1 ZERO, et là, on s’est tous levé, et on est parti (sans payer bien sûr) ; le restaurateur n’avait pas perdu de temps, et il avait prévenu immédiatement les gendarmes, qui les même nous ont intercepté 5 km plus loin.
Papiers des véhicules, ETC ! Bon, messieurs, vous m’avez l’air bien sympathiques, mais maintenant vous allez nous suivre, et vous allez régler la note chez le restaurateur.
On leur explique à quel point on s’est moqué de nous, et là, surprise ? L’un des gendarmes nous dit : « Oui, on sait ! Nous, on y va plus depuis longtemps ! Allez, circulez, on ne vous a pas vu, BONNE ROUTE, les gars. »

Avec l’équipe Jumeaux et compagnie, c’était à peu près cela tout les WE

A suivre

Ah c'est bien, Joël ne fait pas le pont