4 CHAPITRE LA PREMIÈRE COURSE SUR CIRCUIT
Comment emmener notre side-car à MONTLHERY. Je vous vois venir : NON, NON, pas par la route.
On a fabriqué un cardan avec deux bouts de fer plat que l’on a cintré en U, et une grosse vis entre les deux, une partie était fixée après l’axe de roue arrière d’un de nos side-car de presse, et l’autre sur l’axe avant du side de course.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sur le plateau du pisse-feu de course, on fixait une caisse en bois dans laquelle nous mettions le plus lourd, dont la caisse à outils. A l’arrière toujours du side de course on fixait une plaque avec les N° du side tracteur, le tout était relié par un fil pour la lumière et le stop arrière.
Règlement, règlement ! Ce jour-là, on avait peut être inventé la première remorque derrière un side-car !
Un vague double toit de tente de scout, nous servirait d’hospitality, c’était la grande classe !
On arrive à MONTLHERY, on s’installe. Le haut parleur appelle les sides pour la séance d’essais qualif ; étant disciplinés, et ne voulant rien manquer de ce moment tant attendu, on arrive dans les premiers devant la barrière.
Bonjour ! Bonjour ! Qui êtes vous ? Etc, là, on voit des engins de malade ! Le Rennsport de Monsieur DUHEM entre autre, on est très impressionnés.
La barrière se lève, on entre sur la piste, le GRAALLLLLLL, l’érection totale avec éjac non maîtrisée, avec Michel on se fait un rapide clin d’œil comme pour se dire : enfin on y est, on n’a pas fait tout ça pour rien.
Sauf que petit problème, étant arrivé les premiers, on se retrouve devant tout le monde sur la grille de départ, et on craint de gêner.
Je me retourne pour dire à mes nouveaux collègues de jeu qu’ils passent devant ! Non, me répond’on, roule et fait GAZ.
Pour faire gaz on a fait gaz, ne connaissant le circuit que de l’extérieur, je me souviens que c’est d’une manière innée, que je ne me suis pas trop bourré dans les trajectoires !
Que l’on arrivait en crabe à chaque freinage, pour tenter de freiner le bousin autrement qu’avec les freins inexistants que nous possédions.
Au bout de 3 ou 4 tours, j’étais surpris de ne pas nous être fait doubler et à la sortie de la chicane nord, Michel me tape sur le dos avec insistance ! Je me dis : zut, on doit être en train de perde quelque chose.
Je coupe, me retourne vers lui pour tenter de comprendre, et là, il me montre la direction derrière nous, et me gueule un truc dans les oreilles, que je ne comprends pas de suite.
En fait, il tentait de me faire comprendre que, derrière nous, il n’y avait plus personne, et qu’il pensait que les essais qualif avaient été stoppés, on roule prudemment vers les stands, et là ?? Rien de spécial,
Non, non !je confirme : rien de spécial !!, on avait juste fait le 2ème temps !!!!!!! (rire)
Sauf que : je ne vous l’ai pas dit; notre moteur était un 600 stock avec carbus d’origine qui déjaugeait dans tous les virages.
À la course, on a fait le spectacle devant, avec Joseph DUHEM et dans le dernier tour, on fait le coup de la panne !
De toute façon on aurait été déclassés, mais quand même, avec le môme, on avait un sourire jusqu’aux oreilles, OK, on était frustré de ne pas avoir passé la ligne d’arrivée, mais pour une première course, on avait tapé très fort.
A suivre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Merci pour le don de cette photo. nous c’est le N° 24 et DUHEM est en train de vérifier que l'on a bien un 600
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Merci a MARC 91 pour cette photo. idem N° 24
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Étant débutant, Michel, avec humour, avait collé un 90 qui était obligatoire à l'époque sur la route pour les nouveaux permis
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce jour-là, aucun complexe, on a même osé l’extérieur à Mr DUHEM.