[Oldies] 1980 à 1988: Le Tour de France side-car, par Joël Enndewell

enndewell joel a écrit:

En interlude avant le récit du TDF SC N° 5
Voici une photo retrouvée d'un side car que j’étais en train de me préparé juste avant de décider de re courir en basset (1993)

C’est sur la base d’un GL 1000, l’avant était rallonger la Fourche maison et BO entièrement maison aussi
J’aurais certainement mis une caisse de JEWELL
il était réserver a la conduite rapide d’un side car sur route mais ca chutttt  

Base Gl 1000  Gold Wing   1000 en 1993  avec le cardan  me parait  "vieux"  pour un Monsieur PLUS comme toi

je pense que tu ne nous dits pas TOUT

Je venais de faire faillite en 84, et j'avais eu la chance de récupérer un GL 1000 à bas prix fin 1987
Et j'ai vendu ce matos pour récupérer des sous pour refaire mon basset 1993 / 1996
Pas plus complique que ça
Par contre, je ne sais pas si il a été terminé ?????  
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Encore une photo de ce proto non fini

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Ton proto me perturbe
je ne suis pas expert en châssis de side  

renvoi pour atteindre le guidon ou alors side pour politicien avec les bras très longs    

conduite rapide -----> châssis lonnnnnggggg (style dragster)
pas de poids sur l'avant    

 expliques-nous  stp Merci
Eric

Il était prévu de mettre du matos devant le moteur (2ème réservoir, batterie, pompe, etc.) et de déplacer certains trucs dans le side (et là, dans une partie du plancher, le réservoir principal, et surtout placé la pour le centre de gravité)
A l’évidence, on savait les KG à mettre sur chaque train roulant. (A ce jour, je ne sais plus comment c’était réparti.)
 
Oui, il aurait été  LONG!! Mais si c'est pour faire le con sur un parking, bien sûr, ça handicape ! Mais sur la route, c’est un plus.
A CAROLE, qui est un tourniquet comme sur certaines routes de rallye !,  c’est plus agréable avec un châssis long, qu’un court, il n’y a pas photo.
Pour la direction, bien sûr, ça devait être monté avec des biellettes.
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enndewell joel a écrit:

Oui il aurait été  LONG!! Mais ci c'est pour faire le con sur un parking, bien sur ca handicap ! Mais sur la route c’est un plus.
A CAROL qui est un tourniquet comme sur certaines routes de rallye !  C’est plus agréable avec un châssis long, qu’un court il n’y a pas photo.
Pour la direction, bien sur ca devait être monté avec des billettes.  

c'est marrant comme la technique change, maintenant en rallyes on a plutôt des châssis très court et ramassés, très maniable et très joueur.
Mon Choda-Benelli fait 2.16 de long pour 1.50 de large au niveau des roues

Oui, je sais, ça pardonne plus, et c’est plus joueur
Moi, je préfère les trajectoires tendues, on glisse moins, mais on va plus vite

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E 45 CHAPITRE TOUR DE France SIDE CAR 1985

Cette année sera l’année du changement ! Tiens ! Cette phrase me rappelle un truc !!!

Avec le MC BRIE 77 on avait finit par se séparer et à ce jour la raison en est encore mystérieuse, et les belligérants n’arrivent toujours pas précisément à se rappeler pourquoi. Alzheimer a dû passer parmi nous et puis quand on y réfléchit ! C’était il y a 31 ans.
Il faut dire que nos âges n’ont pas arrangé la chose ! Le plus jeune ! LACOSTE, a attaqué les 60 ans, moi bientôt les 70 et Charles dépasse un peu  les 80 ans.

Rassurez-vous avant de perdre complètement la mémoire, on se magne d’écrire toutes ces facéties et ensuite on file en gériatrie ou on a déjà réservé.    
On a hâte d’aller se tirer la bourre en fauteuil roulant dans les couloirs !
Un cinéaste est même déjà prévue pour tourner le film ‘’LES VIEUX DE LA VIEILLE 2 ‘’  
 
J’arrête là, la déconne et revenons au TDF SC !
Pour Charles et moi-même, seul le tour comptait, c’était donc à nous de gérer ça en adulte et entre nous.

Charles étant très intime avec le MOTO CLUB DE VINCENNES (MCV), bien sûr il présenta le projet au président de l’époque, Pierre SPINNEWYN.
En 1984 ce club était composé de 60 adhérents (dont entre-autres, notre pote à tous : Le pilote dessinateur : GIGLIO)

Jusque-là, c’était Christian LACOSTE qui avait géré les finances, et il me revenait de présenter un vrai projet chiffré qui tienne la route. Ayant fait faillite avec ma boîte l’année précédente, j’étais devenu moins crédible et il allait donc falloir convaincre.

Après la présentation faite par Charles et moi-même, l’idée a de suite été super bien reçu par le club et très vite nous avons remis le bébé en route.
Avec Charles on avait  bien senti que tout le club était derrière nous.
D’un autre côté quand Charles dit QQ chose ! Les autres ferment leurs gueules (pas toujours (RIRE) (oui je sais je suis fan d’AUDIARD).

Ce qui fût rigolo c’est que, bien sûr, les membres du MCV étaient impatients de découvrir cette épreuve mais aussi étaient avides de savoir comment elle fonctionnait ! Mais dès les premières rencontres, la première question a été : et TULETTE (26) C’est quoi cette étape dont on entend beaucoup parler?
(Je vais dédier un chapitre spécial à cette étape)

La nouvelle équipe était donc organisée de la sorte:

- Moto Club de VINCENNES – Organisateur
- Joel ENNDEWELL - responsable staff- logistique - tracé parcours et épreuve chronos, circuit et cotes et finances.
- Charles KRAJKA - responsable technique
- Gerard PLANCHON - responsable administratif
- Catherine ENNDEWELL – secrétariat



Ne restait plus qu’à travailler et à trouver les 35 à 40 bénévoles, ainsi qu’un directeur de course licencié ! Et ce n’est pas si facile que ça ! Car tout le monde n’est pas prêt à abandonner une semaine de vacances au profit du bénévolat et au détriment de la vie de famille, ce qui somme toute est un peu logique.  

Dans les pages qui suivent je vous ai scanné une liste des bénévoles qui ont participé à l’édition 1985. Car même à ce jour, il est bien logique qu’ils apparaissent comme des acteurs importants de cette épreuve du TDF SC.

Peut-être certains se reconnaitrons ou y trouveront une personne qu’ils connaissent.

Pour cette 5 ème édition, nous sommes partis de la magnifique ville d’AMBOISE (37 Indre-et-Loire) Ville coupée en deux par la Loire. Un lieu au décorum grandiose.

Pour le départ de ce 5eme TDF SC, c’était notre ami JARRY qui nous avait concocté l’étape. JARRY tout le monde le connaît dans le milieu du rallye ; ce dernier animait une auto-école et comme d’hab, manquant de véhicules pour nos commissaires ! Avec son accord nous lui avons squatté ses voitures professionnelles.
Avec de tels véhicules, dans les mains de nos commissaires ! Il ne fallait pas que le passager de devant stress ! Car il aurait eu vite fait, avec les doubles commandes de calmer les ardeurs du pilote.  

Je m’étais donc attribué un de ses véhicules et lors de la première étape, dans la CB (seul téléphone mobile de l’époque)  je reçois un message qui me dit : Joël déconne pas ! Tu m’as piqué ma voiture et j’ai un client pour un cours cet après-midi ! Ramène-la-moi vite fait.
Le JARRY, il était toujours un peu en vrac, mais si sympathique, que pouvait-on dire à ce gars, qui nous avait si bien accueillis?
Je me rappelle que deux voitures de chez nous sont venus me rejoindre sur le parcours.
J’ai piqué l’une des voitures et ils sont repartis conduire la voiture de l’AUTO ECOLE à l’ami JARRY.        
Encore une fois, avec une voiture en moins, il a fallu toute la semaine jongler avec les contrôles horaires, pour que les concurrents aient bien leurs CH en place en temps et en heure.
Ensuite nous allions à BELFORT (90) là c’est l’ami François GUIDON passager du grand Albert CHOUIN, qui nous avait concocté l’étape.
Je me rappelle de la réception dans le hall principal de la mairie de BELFORT avec
Madame le maire, le champagne et les petits fours.  

En supplément, nous avions eu droit à une épreuve sur le petit circuit EISEN à CHEVREMONT (90).
Sur ce circuit trop étroit, il était impossible de faire une course en paquet, nous avons donc fait une épreuve au chrono (comme une course de côte).  

Après cela, direction la ROSIERE (73) Station de ski qui se trouve sous le col du petit Saint BERNARD ! Celle-ci était orchestrée par Charles, qui connaissait très bien la municipalité et l’office du tourisme.
Je me souviens que pour le repas du soir nous avons été accueillis gratuitement (comme à toutes les étapes) dans un restaurant somptueux qui a pu accueillir les 160 à 170 personnes que nous étions.

Ensuite direction TULETTE (26) avec son étape de repos, ses nuitées chez l’habitant et ça spéciale de nuit.
(Je vais écrire un chapitre spécial sur cette étape de TULETTE.)

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Le lendemain encore une autre spéciale à Tulette et hop, direction  le castelet où sur le CIRCUIT du PAUL RICARD allait se jouer la manche finale du TDF SC ! Cette étape était le Graal pour les pilotes et l’organisation.  

Grâce à nos relations avec MOTO REVUE nous avions pu avoir un créneau horaire afin d’organiser une course sur le circuit et ce 3 ou 4 heures avant le départ du BOL D’OR. A cette heure-là le public avait déjà rempli les gradins et les virages, c’était noir de monde.

Ce n’était que des sides de tourisme légèrement amélioré, mais quelle prestation !

Ce fût-là, la dernière course chrono de ce 5 ème TDF SC. Les pilotes furent très applaudis et ils ont eu droit au podium, le même que les futurs vainqueurs du Bol d’or.
Enchanté du spectacle que nous avions offert, nous avons récidivé l’année suivante et ce grâce à Patrick VALO (responsable pub) et Mr BAHMAN responsable de l’événementiel qui à eux deux, à l’époque, travaillaient aux EDITIONS LARIVIERE,


Seul problème dont le circuit n’était pas responsable, c’est que le public de ce type d’épreuve n’est pas toujours agréable avec les voitures.
Nous étions en caravane dans l’enceinte du circuit afin de rejoindre le paddock concurrent ! Alors que j’étais en tête du cortège de la meute de nos pilotes du TDF, un type à moto est arrivé à la hauteur de ma voiture et à coups de lattes m’a labouré le côté de celle-ci ! Il pensait que c’était moi qui ralentissais tout le monde, bien sûr j’ai eu droit au gentil sobriquet de « caisseux » de merde.
Ce que ce type ne savait pas ? C’est qu’en caravane si le premier roule à 60 Km/h, le dernier est obligé de rouler à 110 km/h  et donc effectivement je ralentissais tout le monde !!
J’ai tenté de lui expliquer que vu les autocollants que j’avais sur la voiture, je n’étais pas un « caisseux » lambda, mais il n’a rien voulu savoir.
Ce qui devait arriver arriva !!
Comme son guidon était juste à la hauteur du bas de ma vitre, j’ai eu juste à lui couper le contact à l’aide de son bouton d’urgence, avec en prime un petit coup de volant, et HOP le quidam au tas    (On ne fait pas chier ENNDEWELL).

Après ça nous avons fait notre dernière étape à la sécurité civile N° 7 de BRIGNOLES ou nous avons été très bien reçus par les militaires.
Une étape très différente mais à vivre ! Merci à eux.  

Pour finir, je ne peux m’empêcher de parler d’un type que j’avais rencontré en 1970 et qui était un ancien de la garde républicaine.
Ce dernier n’avait pas sa langue dans sa poche et il nous avait proposé de venir avec sa voiture et tout son matos de sonorisation, pour faire le speaker aux étapes.
L’idée m’avait bien plu, car présenter les pilotes et le déroulement de la course au public était complémentaire aux banderoles et panneaux divers qui ventaient nos annonceurs. Faire une animation était encore plus ludique et porteur pour nos sponsors et il était donc, pour nous, plus facile de vendre l’évènement.

Le deal avec lui était : on te loge, on te nourrit et on met du pétrole dans ta voiture, mais on ne peut pas faire plus.
Peu de temps avant le départ il me téléphone et me dit :
-Il faut que tu m’arranges quelque chose, car on sera trois en tout !!!!!
-Je lui explique que mon budget n’est pas extensible et lui me répond :
-C’est à prendre ou à laisser. (Merci SIC)

OK mais qui sont ces personnes et que vont-elles apporter au TDF SC ?
Il me répond : rien ! Ce sont deux motards, collègues, délégués par le boulot, qui feront mon escorte de ville d’étape en ville d’étape.
À ce jour j’en ai encore les bras qui tombent !!! Il avait 8 heures pour aller d’une étape à l’autre, mais monsieur ne voulait pas se déplacer sans son escorte personnelle ! Le frimeur ripou ! N’importe quoi.  

PS :
J’ai cru comprendre que certains d’entre vous ont participé à cette édition ! Je rappelle que ce post ne m’est pas réservé, donc lâchez-vous et racontez-nous votre expérience et passez nous vos photos.
Ce post appartient à toutes et tous et est là pour être partagé.  


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Bravo au serveur photo !! enfin une manière plus rapide de charger des photos

excellentissime encore Joël!! merci pour les docs et les anecdotes
La photo du side accidenté, avec le nom du sponsor....."Trouillar".; J'adore

si mes souvenirs sont bons, Fred Tran Duc était engagé avec un 250 MZ et racontait ses "aventures" dans les page de MJ

santi a écrit:

si mes souvenirs sont bons, Fred Tran Duc était engagé avec un 250 MZ et racontait ses "aventures" dans les page de MJ

Oui ! va voir sur la liste plus haut SALVAIRE TRAN-DUC
Les article de presse vont suivre !! la je laisse un peut le clavier reposer

santi a écrit:

si mes souvenirs sont bons, Fred Tran Duc était engagé avec un 250 MZ et racontait ses "aventures" dans les page de MJ

Allez je déroge à la règle, rien que pour toi, et surtout en souvenir de ce vieux Fred que j'ai souvent véhiculé sur les circuits.
Et ce petit coup à boire pour lui   deux choppes pour lui ça va peut être faire juste

SALVAIRE ET TRAN-DUC N° 29

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souvenirs, souvenirs....

Bonsoir à tous.

Selon l’expression consacrée, je vais aller soulever le couvercle du carton à chaussures étiqueté "1985" et en exhumer quelques mauvaises photos.

Cette année là, avec mon toujours pote Michel MARGAND le pilote et Eric SIMONIN le passager (et surtout pas quadrumane, n'est-ce pas M. KRAJKA!), nous voila lancés dans cette aventure. Personnellement, j'étais gonfleur de pneus, roi du chiffon et confectionneur de sandwich.

La moto personnelle de Michel étant une BFG, la BFG ayant un palmarès prestigieux sur cette épreuve, ben, .......... gaz.
Et gros gaz strictement d'origine car nous avions essayé des pièces MEP (monoplaces à moteur GS) ou des AAC Condrier, célèbre préparateur niçois, ça ne le faisait pas: trop de chevaux. Problème bien connu des 1300 Kawa ou 1000 CBX qui passaient difficilement la puissance avec les pneus de l'époque en 120 de large!!!
D'ailleurs, les 70 canassons, peut être un ou deux de plus car nous avions viré le ventilo (?) ont suffit car Michel et Eric finissent premier de leur catégorie et 6 au scratch.

Voici déjà quelques photos du parc fermé et du contrôle technique à Amboise:

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Désolé, on y voit beaucoup la BFG

La suite plus tard.

Pas de problème.
J’espère que ton carton est un gros carton, car nous, organisateurs, on ne voit pas la même chose que les concurrents, et c'est toujours instructif de savoir comment les participants ont vécu cela.
Merci pour ce partage
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