En 1968, je travaillai à la presse chez MOTO PRESSE - 13 Rue Paul Lelong, à Paris
On avait des engins comme celui-ci
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avec un BM R 60 série2, attelé à un side Précision 8 paquets, je livrais les journaux dans Paris et la banlieue.
Il était difficile de traverser Paris de long en large ou du nord au sud.
La police avait installé des barrages partout.
Mes collègues et moi-même avions photocopié nos pièces d’identité, que nous avions collées derrière nos pare-brises afin d’espérer gagner du temps à chaque contrôle.
Et là ! Me revient une anecdote que je raconte souvent, tellement elle a été irréelle.
J’avais un copain avec le quelle on habitait dans un box. Hé oui, nous avions une vie de patachon, à l’époque.
Son lit était une caisse de side-car en bois, façon bannette de bateau. (Comme celui-ci)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nous lavant au lavabo des box ! Nos conditions d’hygiène n’étaient pas terribles.
De mon côté, je faisais ce que je pouvais, mais mon pote, lui il faisait le minimum syndica,l et il avait souvent une odeur pas terrible.
Allant dépanner un copain crevé sur sa roue de side, nous voilà partis avec :
- Grosse clef a molette
- Rallonge
- ETC.
Arrivant à un contrôle, on tombe sur des flics excités, ils nous font mettre les bras en l’air, car en fouillant le side-car, ils étaient tombés sur notre matériel de dépannage.
Ils étaient persuadés que celui-ci servaient à la baston sur les barricades.
Honnêtement, avec les événements, les rotatives tournaient à fond, et on avait largement autre chose à faire car on bossait 12 à 13 h par jour.
Je me fais donc fouiller, et mon pote passe lui aussi a la fouille.
D’un seul coup, j’entends le flic qui fouillait mon copain lui dire :
- C’est quoi que tu as dans la poche ?
Mon pote lui répond :
- Je ne sais pas ?
Le flic :
- Tu as un flingue dans ta poche
Mon pote :
- Ça va pas la tête, je n’ai pas ce genre de chose sur moi !!!!!
Du coup, il baisse les bras pour vérifier ce qu’il avait dans la poche de son BARBOUR ?
La le flic s’énerve et lui ordonne de lever les bras, et, de lui-même, va fouiller dans la poche de mon pote !
Il en sort un sac plastique, fouille dedans, et y trouve une côte de porc qui avais au moins une bonne semaine de maturation (je ne vous dis pas l’odeur)
Mon pote avait acheté cette côte, et l’avait complétement oubliée.
Au travers de la poche ! Le flic ! lui ! avait pris la forme de l’os pour une arme.
Et l’histoire ne nous dit pas comment le flic s’est désinfecté les mains
En tous les cas, on en a crevé de rire pendant un moment
Certifié sincère et véritable
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