[Oldies] Santiago Herrero y la OSSA "monocasco"

Cette photo d'une qualité douteuse (désolé) raconte une histoire: elle est un témoignage de la participation de Gérard Rolland aux côtés de Santiago au GP France 250cc de 1970.
La Ossa de Gérard avait le n° 37, à droite de la photo.
Tout le monde reconnaitra S. Herrero (7) ainsi que R. Gould, G. Marsowski, A. Bergamonti, T. Robb etc

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Derrière Marsowski (2), c'est Gunther Bartush et à côté (28), peut être Jean Auréal.

Je confirme, le (28) est bien Jean Auréal, le (25) M. Salonen et le (17) H. Kriwanek.
Avec le programme, c'est plus facile...

Avez-vous remarqué une chose étrange autour de Santiago Herrero c'est sur sa date de naissance et plus particulièrement son année de naissance car j'ai remarqué qu'il est noté 1942 sur plusieurs sources d'informations comme sur sa licence de pilote FIM de 1969 et ailleurs on peut lire qu'il était né en 1943 comme lorsqu'il dit dans le film de Lappérousaz Continental Circus: Tengo 26 anos (j'ai 26 ans) scène tourné, je pense en Yougoslavie en 1969 avec son poignet cassé avant le dernier GP de la saison?

damienfollenfant a écrit:

Avec le programme, c'est plus facile...

En feuilletant le programme du GP France 1970, j'ai trouvé intéressante et significative la page ci jointe!!
Rappelons qu'à l'époque le salaire mensuel d'un ouvrier/employé s'élevait approximativement à 1000 Fr...

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Je m'incruste dans le debat mais vous parlez d'une OSSA de dirt-track , j'ai trouvé cette photo. C'est peut être ce modèle ????

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je veux je veux je veux!!

que elle est belle, le simplicité est adorable

rgdavid a écrit:

je veux je veux je veux!!

que elle est belle, le simplicité est adorable

Ah oui! c'est magnifique

en https://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=bb893f2bf7&view=att&th=133c7c68c89783f9&attid=0.1&disp=safe&zwfrance




, robert Alloyan a reconstruit à l'identique une 250 cadre coque puis une 500 equipée d'un moteur yankee

@ Yankee :
1) c'est sans doute dommage, mais ton lien semble ne pas fonctionne
2) si tu prends la peine de relire le topic depuis le début, tu verras qu'on parle de Robert Alloyan et qu'il y a plein de belles photos de sa machine...
Bonne lecture

J'ai tout relu et adoré,
Le premier grand prix que je suis allé voir c'est le GP de France 1970 (de Meudon avec le YA6 de l'avatar)
Alors ce qui m'a marqué :
En 500 cc bien sur la classe le style propre de Giacomo Agostini et la supériorité avec la MV !
En 250 cc la bagarre Rodney Gould VS Santiago Herrero !

Et je reste sur ma faim ici quant à cet épisode car les deux chutes de Santi dans le gauche avant les tribunes, Santi arrachant la bulle cassée et malgré tout je crois qu'il remontait sur Rodney dans les derniers tours. Ce style effectivement très "genoux serrés" dans les virages sur le mouillé sont gravés dans ma mémoire !

Brian Steenson se faisait remarquer aussi mais en sortant tout le corps en dehors du carénage.

Deux grands champions disparus à peine je les avais admirés pour la première fois !

Trés beau sujet, en effet.
"Santi" était sans doute promis à un bel avenir. Il aurait mérité de vieillir pour connaitre une suite à ce qu'il avait entamé avec avidité et talent.
Il était souvent rigolard, comme beaucoup d'autres, bien sûr, mais quand il lâchait les chiens, je vous jure que ça éclaboussait.
Je l'ai croisé à Montjuich, dans le début des années 60 et je peux vous dire pour l'avoir observé attentivement, qu'il était le seul
à frotter le casque sur les grillages d'une partie du circuit, et le phénomène ne s'est pas produit qu'une fois, donc ne devant rien au hasard.
Ce jour-là Ramon Torras semblait être le seul à pouvoir lui tenir tête et le combat Ossa-Bultaco fut FEROCE.

for all,

Thanks for write important part of motorcycle history, ossa and her monocasco and Santi. In spain many people don't know this history.

I'm a student enginering, for me ossa monoscasco is one of the most creations, wonderful.

Regards.

Citation :

Dimanche dernier Angel Nieto a reconnu devant la tv Espagnole, que Santiago avait été le plus grand pilote qu’il n’est jamais vue en action, Phil Read a aussi la meme opinion, bien sur il est difficile de comparer, mais aussi un grand journaliste Espagnol Paco Pena pense la meme chose ainsi que mon ami Christian Lacombe

Ayant vu courir Herrero dans plusieurs Grand Prix, et ayant vu tous les autres de la meme epoque, je ne peux qu'aquiescer. C'est l'un des trois pilotes les plus impressionnants que j'ai jamais vu, les autres etant Hailwood et Provini.
Ca m'a fait mal au ventre quand j'ai appris sa mort, et chaque fois que j'y pense. Un courage simplement inegale, peut etre depuis, difficile a dire depuis que la qualite des pneus a commence a effacer les excuses.

Pour ce qui est des pneus, Kenny Roberts senior a dit que de toutes façons un grand pilote les emmène toujours juste au-delà de leur limite qui de fait sera toujours repoussée.
Roberts a juste été précédé et suivi par tous les grands qui ont gravé leur nom au firmament de la course.

Mac, c'etait bien plus triste avec les boudins Dunlop triangulaires en bois d'arbre veritable. La premiere fois que j'ai roule sur des pneus decents, j'ai cru que j'etais devenu champignon du monde.
Herrero faisait avec, nous on etait comme en marche arriere a cote.

Rires !

Et à côté de Roberts Sr. ou d'Herrero, à pneus égaux, tu n'aurais pas eu la même impression ?

Les grands semblent défier les lois de la physique. Je n'ai que le souvenir d'avoir roulé "en même temps" que Christian Sarron ou Raymond Roche en Open en France. J'étais halluciné. Et si on avait inversé les motos, j'aurais fini aussi très loin derrière ces extra terrestres que la nature et le travail ont dotés de qualités qui nous échappent totalement.

Dommage qu'Herrero ait péri à une époque où les circuits non sécurisés nous ont pris tant de grands en pleine ascension.

Beaucoup continuent a se tuer au TT mais c'est leur choix. Les courageux et/ou inconscients y vont, les autres vont ailleurs ou on peut se sortir sans trop de bobos. C'est au choix.

Je privilégie les émotions que savent nous donner les uns et les autres (et certains nous marquent plus particulièrement), c'est ce que j'en retiens, ce qui en donne le prix, sans me perdre dans une classification impossible et surtout inutile tant les paramètres sont incomparables. C'est une tare de nos sociétés.
Je garde tout de ces impressions nées d'actions, de façon d'être qui avaient la caractéristique de se distinguer de l'ordinaire: Vigreux sur le Kreidler ou la Vélocette, la 1ère vision de Guili sur sa Manx, Jarno encore inconnu sur une Yam, Santi dément au GP de France, disparaissant dans un fourré à Dundrod, passant bulle cassée au TT, Peter battant Ago avec l'Arter, Vale faisant l'intérieur le plus fou à Lorenzo...
J'ai tout adoré et j'en aimerai encore, chacun à sa façon d'être pilote ou d'être humain, caractéristique inclassable.
C'est une catégorie du "sacré" inhérente à l'humanité qui n'a rien à voir avec la mesure dont a besoin le marché...

Le TT relève de cette mystique pour le meilleur et pour le pire.

OUI, OUI, OUI, Fügner, tout compris, OK sur toute la ligne...

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Février 1970, Alicante.....Emouvant non?

Impressionnante, la pièce ajoutée au carénage pour "habiller" le carbu...
Et le plat ventre parfait, les coudes rentrés dans le carénage!

Merci Philwood, je ne connaissais pas cette photo

Merci Philwood elle est superbe ta photo, Santiago est mon « chouchou » depuis que je l’ai côtoyé au Mans en 70. Sur Facebook nous avons créés une opération « Calle » pour obtenir une rue à son nom, soit a Madrid ou Bilbao, nous venons d’obtenir une place avec l’aide du club moto Lube aussi, elle sera inaugurée le 10 juin 2012. 42 ans après sa disparition, l’Espagne va lui rendre l’hommage qu’il mérite.

Encore une opération dans laquelle on voit l'implication du public espagnol dans la moto. Essaie de faire dédier à Patrick Pons une rue de Paris (il me semble qu'il en est natif) ...

yves kerlo a écrit:

... le plat ventre parfait, les coudes rentrés dans le carénage!

N'oublions pas que Santiago était aussi un excellent concurrent en 50cc.
Il connaissait donc parfaitement l'importance du CX et pour compenser le déficit de puissance de la Ossa il pilotait souvent à la limite... parfois un peu au delà.

Pilote officiel Derbi

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A fond dans la courbe Dunlop avant de remporter une victoire bien méritée

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Au GP France 1970, juste avant sa chute au virage du raccordement. Il repartira sans bulle pour finir 2ème derrière R. Gould

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