Essai de la revue http://www.lamoto.es/
La moto construite par Julian Miralles à souffert des mêmes va et viens que les autres projets lancés en 2009, quand le règlement n’était pas encore définitif, notemment sur le choix du moteur.
Les débuts avec un moteur Yamaha n’aboutissent pas et le projet est resté paralysé pendant 6 mois. Une fois les détails du règlement figé, Miralles recommenca son projet avec le moteur Honda en Février 2010 et depuis ils ont construit 3 chassis qui roulent tous en CEV.
La moto à un aspect très compact, ce qui se confirme lorsque l’on monte dessus. La position est très neutre, rien à avoir avec la Inmotec. Sur la MIR on sent les demi-guidon un peu plus hauts que les autres motos ou l’on se sent vraiment au dessus de la roue avant. Sur la MIR le réservoir est également plus compact.
Le châssis donne la sensation d’etre un peu plus rigide que la Inmotec ou la Ariane, mais moins que celui qui m’a parut le plus rigide, celui de la SR7. La moto est très agile en entrée de virage ou en changement de direction, elle semble facile à rouler.
La sensation d’une moto courte se confirme au fil des tours, notamment comme si le bras oscillant était très court. Et bien que la moto entre facillement, elle lui coûte plus à finir le virage, il faut vraiment la forcer pour ne pas etre obligé à accelerer sur l’angle maximum. Sur les freinages, on la sent plus instable, peut être parce quelle est plus flexible que la SR7.
Le moteur était équipé d’une démultiplication plus longue que les autres motos, ce qui ne semblait pas un handicap, il fonctionnait de manière très linéaire sur toute la gamme de régime que l’on utilise sur ce circuit.