[Endurance] Saison 2024 .

Les pré Mans c'est le 2 et le 3 pas le 1 et 2

Le fiston est partie ce matin rejoindre sont équipe NATIONAL MOTO qui a reconduit pour la 3e années consécutive le même équipage.......Pas même une autre équipe n'a reconduit un équipage de 2023 il est loin le temps ou un équipage formais un binôme sur la durée...

Guillaume Raymond et Valentin Suchet Fêterons leurs dixiemes associassions consécutive sur une course de 24H Quand a Sébastien Suchet pour lui ce sera sa 7e associassions constitutive a ses deux coéquipier
Ce sont la les vraie valeur de l'endurance.....

Le Mans actualités.

Merci Tripotemascagne . [Endurance] Saison 2024 . - Page 2 771973

Règlement, infos, horaires, engagés, palmarès...

CR et Résultats des essais du Pré Mans 2024 par Paddock GP .

https://www.paddock-gp.com/ewc-viltais-le-test-preliminaire-du-mans-perturbe-par-la-pluie/

La Metiss a bien performé le dernier jour : 16 [Endurance] Saison 2024 . - Page 2 241515

La Metiss qui prépare à sa dernière course avec une motorisation Suzuki.

Les pilotes:
Max Schmidt 21 ans (DE) (roule en IDM sur BMW), Gabriel Pons, Ludovic Rizza (roule en FSBK - Yamaha) et Joe Akroyd (GB) 4e pilote comme l’an dernier au bol.

[Endurance] Saison 2024 . - Page 2 Team-m10

[Endurance] Saison 2024 . - Page 2 Metiss16

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Quelqu’un en sait plus sur l’autre « expérimental » Ducati ?

Adco voila ce que j' ai trouvé , son classement en Série Expériùentale doit venir du fait que c' est une Panigale V4 R , elle ne doit pas être homologuée , tout comme en FSBK .

3 TEAM ROSSO BORDEAUX FRA SANTO DOMINGUES A. GRANZOTTO C. THIBAULT M. TRUEB K. Ducati Panigale V4 R EXP

http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2024/teams-equipages-engages-24-heures-moto-mans-endurance.php

Nombre de messages : 6499 Localisation : Limoges Date d'inscription : 19/02/2016

Merci Jean, donc elle ne joue pas dans la même cour que la Metiss !

De mon côté je suivrai la 83 du team TCP racing ! Forza !

Merci Marie pour la liste des engagés [Endurance] Saison 2024 . - Page 2 980796

C'est peut etre pas une V4 R mais une V4 comme au bol 2023 et du coup c'est un 1100 cm3 et donc classé en experimental

L'NRV a écrit:: C'est peut etre pas une V4 R mais une V4 comme au bol 2023 et du coup c'est un 1100 cm3 et donc classé en experimental

Ce que j' ai posté c' est un copier/coller et c' est noté V4 R , je n' en sais pas plus à suivre . [Endurance] Saison 2024 . - Page 2 980796

Je ne trouve pas très logique que des machines de série soit en expérimental.....Je crois que pour les 1100cm2 IL Y A UNE AUTRE SOLUTION c'est un leste de 6KG A confirmer avec l'APRILIA Engagé.....si quelqu'un en sait plus MERCI.....

Ne serait ce pas la Ducati qui tournait à l'éthanol il y a un an ou deux?

cassandre a écrit:: Ne serait ce pas la Ducati qui tournait à l'éthanol il y a un an ou deux?

Non elle tourne bien a l'essence...... L'année dernière au BOL il y avait une yamaha qui tournait au mare de
raisin ....Engagé par un lycée technique....

t2 a écrit:: L'année dernière au BOL il y avait une yamaha qui tournait au mare de
raisin ....Engagé par un lycée technique....

C'est le lycée Pierre Mendes France de Montpellier
pour ceux qui veulent en savoir plus sur leur carburant, voila leur page facebook https://www.facebook.com/ldm.pierremendesfrance

Team Rosso Bordeaux Mérignac, "les voisins" de Louit.

https://m.facebook.com/100091404923654/

https://competition.totalenergies.com/fr/auto/endurance/wec/excellium-racing-100-le-nouveau-carburant-certifie-100-durable

[Endurance] Saison 2024 . - Page 2 Totale10

Encore un truc qui va énerver Sandrine Rousseau! lol!

Dan

L'équipe Metiss se prépare aux 24 heures du Mans 2024.
Compte-rendu de Gabriel Pons

Enfin la première sortie "officielle" de l'année ! Moi ça m'avait manqué, pas vous ? Comme l'année dernière, direction le Mans et le circuit Bugatti pour une semaine complète de roulage au sein du Team MetisS et lors de laquelle se sont enchaînés les essais Pré-24h du Mans et le Superbike. Niveau matos, nous sommes alignés avec les trois "vieilles" MetisS MS-19 à moteur Suzuki dont ce sera la dernière sortie avant une retraite bien méritée au lendemain des 24h. Etant donné que l'équipe concentre ses ressources sur la fabrication des nouvelles MS-24 à moteur Honda, les anciennes motos n'ont pas reçu d'évolution cet hiver donc nous partons sur une base connue, saine, efficace et immensément plaisante à piloter. Les trois MS-19 que nous avons à disposition ont bien entendu été entièrement démontées et révisées cet hiver, et la moto prévue pour les 24h a reçu un moteur flambant neuf. En même temps vu le trou qu'on a fait dans les carters au dernier Bol d'Or, il n'y a pas vraiment eu le choix !

Du côté des forces en présence on prend quasiment les mêmes et on recommence, ce qui est évidemment une très bonne chose pour le Team. Je ferai équipe aux 24h avec Ludovic Rizza et Joe Akroyd, deux charmants personnages que je suis heureux de considérer comme de vrais amis. Le trio de facétieux imbéciles que nous composons est complété par un nouveau venu : Max Schmidt, un jeune Allemand de 21 ans et pilote BMW dans le très relevé championnat IDM. Rencontré lors des essais Pré-Mans, Max a fait forte impression : c'est un jeune garçon attachant, sympathique, avec la tête sur les épaules et à priori très rapide.

Avant de rentrer dans le vif du sujet FSBK, un petit compte-rendu des essais Pré-Mans qui ont eu lieu les mardi 2 et mercredi 3 avril. Deux journées difficiles à plusieurs titres, dont le principal étant celui de la météo qui nous a gratifiée de ses plus désagréables déconvenues. pluie faible, pluie, pluie à l'horizontale, déluge, vent, froid, chaud, soleil intermittent : on a à peu près tout eu ! Un sujet qui a été particulièrement préoccupant pour Max, qui ne connaissait ni la moto, ni la piste et qui a dû composer avec des conditions climatiques perpétuellement changeantes.

Deuxième difficulté : l'absence pour raisons professionnelles des principaux membres de l'équipe technique et managériale, ce qui nous a contraint à mener les opérations en quasi autonomie avec les quelques bénévoles MetisS présents. Cela devient un vrai problème lorsqu'il pleut et qu'il fait 6 degrés le matin du premier jour, qu'aucune des chochottes de pilote ne daigne se risquer à mettre le nez dehors et que personne n'est là pour forcer un peu le destin. C'est aussi un problème lorsque la première chute intervient après même pas 10 tours bouclés dès la première matinée, Max se fait piéger sous la pluie et se flanque par terre dès ses premiers tours de roue. Un autre problème lorsque la moto est en panne électrique dès la première opportunité de rouler sur une piste presque sèche, et que nous devons avoir recours au service technique via hotline téléphonique pour réussir à dépanner. Ou encore lorsque la moto se révèle inconduisible suite à une anomalie de réglage post-remontage. Ajoutez à cela une deuxième chute et quelques tonneaux le matin du deuxième jour suite à une chute de Joe (sous la pluie toujours) et vous l'aurez compris : on a bien galéré !

Heureusement, les quelques bénévoles du Team présents avec nous ont donné 110% pour que tout roule du mieux possible et heureusement Thomas le responsable mise au point châssis vient voler à notre secours sur l'après-midi du deuxième jour, au grand dam de son employeur !

Grâce à cela, nous réussissons à superbement tirer les marrons du feu à la fin du deuxième jour sur une piste enfin sèche. Les défauts de réglage sont corrigés, et nous pouvons effectuer un run chacun avant la fin avec un feeling retrouvé et un chrono qui se décide enfin à parler : Ludo en 38'9, ma pomme en 39'2, Max en 40'1 et Joe en 41'2. Nous sommes ainsi crédités d'une très belle 16e place scratch au cumul des deux jours. Ouf !

Post pré-Mans (#oxymorebasdegamme), nous profitons Ludo et moi d'une journée off pour nous reposer et aller visiter le musée des 24h que je vous recommande d'ailleurs chaudement. Pour les gars du Team en revanche, pas de répit : Claude et Christophe sont à pied d'oeuvre tôt le matin pour préparer les motos avant d'enchaîner avec leur journée de travail, et d'autres prennent leur relais en fin d'après-midi à la débauche. Manu le Team Manager est dans l'avion retour d'un déplacement professionnel sur l'Île de la Réunion pour arriver directement au circuit, passer le week-end de Superbike avant d'enchaîner dès le lundi matin suivant avec un autre déplacement au Gabon dont il reviendra le lundi de la semaine de course... Plus brave, y'a pas !

De mon côté je rentre dans mon week-end FSBK sans grande prétention : mon objectif est de m'amuser et d'affiner les réglages de la moto en vue des 24h. Sur le plan purement sportif, si on arrive à rentrer dans le top-15 ce sera déjà très bien au vu de la qualité élevée de la promotion Superbike 2024. Il faut le dire : à 30 ans passés et avec une activité "vitesse" très limitée depuis ma dernière saison complète en 2018, le rythme vitesse et l'agressivité pure me font clairement défaut. Malgré cela je vais pouvoir me reposer sur un entraînement hivernal renforcé, une excellente moto et une équipe qui l'est tout autant. Advienne que pourra !

Vendredi matin, tout est prêt pour la FP1 et pour pas changer il pleut. Gonflé à bloc par le bon feeling que j'ai eu sous la pluie lors des essais pré-Mans, je prend la piste confiant et en pleine possession de mes moyens. Demi-heure plus tard, nous sommes récompensés du 9e meilleur temps, et surtout nous sommes premiers Pirelli derrière une armada de pilotes Michelin qui semblent bénéficier d'un avantage certain sur le mouillé.

Vendredi après-midi première séance sur le sec, et vu le peu de roulage accumulé dans ces conditions ainsi qu'une température de piste encore fraîche nous décidons de partir en SC1, en vue de boucler un maximum de tours avec un grip le plus constant possible. Je galère un peu à retrouver un feeling correct avec la moto, et le grip du pneu arrière me fait rapidement défaut. Malgré tout nous terminons la séance avec le 12e meilleur temps en 1.39'0 et un paquet de données à analyser pour affiner les réglages. Le soir venu, on décide de quelques modifications au setup de la moto. Une anomalie de réglage de frein moteur nous saute rapidement aux yeux et nous pousse à un contrôle mécanique de l'embrayage, qui révèle un petit problème mécanique. Rien de très grave : les ressorts du plateau presseur étaient hors-cote, ce qui induisait un fonctionnement anormal de l'anti-dribbling. Preuve de l'aboutissement actuel de la MetisS MS-19 côté châssis, nous ne procédons qu'a de très légers réglages sur les amortisseurs alors que par le passé nous étions surtout concentrés sur les aspects géométriques.

Samedi matin, miracle : il fait beau ! Attention ne vous emballez pas, "beau" au Mans c'est juste "pas de pluie". Le temps est couvert et il caille évidemment. La piste reste fraîche et nous jouons à nouveau la sécurité du SC1. La FP3 a lieu en fin de matinée et les réglages de la veille paient : je me sens nettement plus à l'aise avec le train avant, vraisemblablement grâce à la correction du problème d'embrayage. En revanche, le SC1 arrière n'apporte guère satisfaction et je suis rapidement en proie à des problèmes de motricité. Avec le nouveau format du FSBK, cette FP3 est cruciale pour les qualifications : les 12 premiers de la FP3 sont directement qualifiés en Q2 qui est la séance finale de qualification. Pour les autres, il faut passer par la Q1 dont les 3 plus rapides sont repêchés pour participer à la Q2. Ce système similaire à celui que l'on peut voir en Motogp est conçu pour éviter aux pilotes les plus rapides d'être gênés par ceux plus lents pendant la séance qualificative lors de laquelle la fenêtre de performance optimale des pneus est très étroite. C'est d'autant plus compréhensible que nous sommes 44 engagés en Superbike !

Malgré le peu de motricité que m'offre la moto, j'égale mon record personnel au Mans en 1.38'6 et suis crédité du 16e temps scratch : direction la Q1 ! Il faut dire que la plupart des pilotes ont passé "les pneus qui collent" dès cette FP3 afin d'essayer de passer directement en Q2. Ce que nous n'avons pas fait, et ce qui nous permet d'espérer un repêchage en Q1 !

Plus tard en milieu d'après-midi, c'est l'heure de la Q2 pour les pilotes classés à partir de la 13e place de la FP3. Nous optons pour le SCX : un choix offrant un bon compromis grip/constance, en espérant pouvoir se repêcher et passer en Q1 tout en sachant que le règlement ne nous permet pas repasser un autre arrière neuf en Q2. Dès ma sortie des stands, le SCX fait merveille : le grip est excellent ! Je fais un premier tour lancé "sage" pour assurer au moins un tour chrono avant de pousser, et dans ma troisième boucle je bat à nouveau mon record personnel en 1.38'3. Même si mon tour rapide n'était pas parfait, je décide d'en rester là pour conserver le capital pneus, en espérant que le chrono soit suffisant pour accéder à la Q2. Fin de séance quelques minutes plus tard, nous sommes 3e et donc derniers qualifiés pour la Q2 : mission accomplie !

Pas le temps de célébrer, la Q2 arrive quelques courts instants après. On décide de sortir dès le début de séance pour réaliser le plus de tours possible afin d'avoir une idée du potentiel de longévité du SCX. S'en suivent 8 tours lancés tous en 38, et cerise sur le gâteau encore une amélioration de mon record personnel en 1.38'2 lors du 6e tour malgré le grip du pneu qui a pas mal baissé. Nous signons grâce à cela le 14e temps de la Q2, et nous voilà Top-15 des qualifications, le sourire aux lèvres. Mon seul regret a été de ne pas réussir à descendre en 37, ce qui je pense aurait été faisable. Il a manqué de combiner le pic de performance du pneu avec mon pic de performance personnel... On se refait pas !

Point positif, avec le chrono qui descend : on a quelques nouveaux petits problèmes qui apparaissent et que l'on s'empresse d'analyser et d'essayer de régler, notamment au filet de gaz sur l'angle où le feeling n'est pas optimal.

Dimanche matin, jour de course ! On se réveille sous un ciel chargé et un sol bien humide, en revanche il ne pleut pas ce qui permet d'espérer une course sur le sec. Petit casse-tête avec le choix de pneus, on partirait bien sur le SCX qui a donné pleine satisfaction la veille mais la température de piste faible nous pousse à jouer petits bras avec un SC1. Un choix que nous n'avons pas pris le temps de bien analyser à postériori, la faute à la météo changeante de l'après-midi qui a occupé nos esprits à d'autres débats, mais que je regrette personnellement un peu.

Lors de la mise en grille la piste est quasiment sèche avec quelques rares tâches d'humidité par endroits, la question du choix de pneus ne se pose pas : on part en slicks comme d'ailleurs la quasi totalité de la grille. J'essaie de me préparer mentalement à sortir les coudes sur les premiers tours afin de ne pas trop me faire enfermer et c'est déjà l'heure du départ. Je prend un départ correct et me faufile dans le chaos des premiers virages : je boucle le premier tour en 12e position, derrière Ludo Rizza et Guillaume Pot. Je réussis à passer Ludo dès le 2e tour, puis à me faufiler dans un trou de souris à la Chapelle pour passer Pot. Devant il y a eu un peu de casse, ce qui me permet de pointer au 9e rang passé le premier tiers de course. A partir de là, je fais le maximum pour stabiliser mon rythme et essayer de creuser l'écart mais rien n'y fait : je suis en délicatesse avec le SC1 qui ne m'aura décidément pas réussi de tout le week-end et le Suisse Kylian Aebi me remonte inexorablement. A mi-course il me passe et creuse rapidement un très léger écart : il semble bénéficier d'une meilleure motricité que moi et me largue littéralement à chaque relance. En revanche, la MetisS me permet de freiner beaucoup plus tard que lui et de refaire mon retard sur les entrées de virage. Cet effet accordéon est très difficile à gérer, et ne me permet pas d'avoir la marge suffisante pour porter une quelconque attaque. Pas grave, le "P10 +2.5" que je vois affiché sur mon panneautage est suffisant pour me résoudre à rallier l'arrivée sans prise de risques inutiles dans la roue de Aebi qui n'a pas réussi à me décrocher. Nous voilà top-10 d'une course de Superbike sur le sec, un résultat que nous n'osions pas espérer 72 heures plus tôt !

C'est évidemment la liesse, mais pas trop le temps de se pavaner : la course 2 est à suivre et la pluie arrive...

Effectivement, pas le temps de dire "Euh là, j'mangerai ben un sandouiche à la rillette" que le temps "s'abernaudit" ! Et voilà une belle petite pluie fine et aléatoirement intermittente dont Le Mans a le secret. Moi ça m'arrange pas parce que la pluie ça me fait boucler les cheveux, mais pour le team ce n'est pas une si mauvaise nouvelle au vu du rythme affiché lors de la FP1.

On se met donc en grille en fin d'après-midi : la pluie a cessé mais la piste est détrempée et pas prête de sécher. Départ très moyen depuis la 14e place, je boucle le premier tour au 16e rang : mal placé dans le peloton mais avec un très bon feeling et le rythme élevé qui en résulte. Je dépasse nombre de pilotes au cours des premiers tours et finis par émerger en tête du groupe en bataille pour la 9e position. Le temps de reprendre mes esprits, je vois au loin à environ 3 secondes devant moi celui que l'on surnomme affectueusement "the little girl on the blue bike" depuis le début du week-end, soit Ludovic Rizza sur sa Yamaha R1. Mon sang ne fait qu'un tour : je vais tout faire pour aller lui chiper la 8e place !

Vu que c'est un ami, qu'il ne m'en voudra pas et qu'il m'a largement battu sur le sec en qualifications, je me permet de vous partager la pensée qui me traverse alors : "j'vais tellement le défoncer qu'il va mettre ses R1 à vendre pour acheter des MetisS". Je baisse la tête et cravache pour augmenter le rythme, puis fais la jonction trois tours plus tard et le dépasse dans la 7e boucle. Je fais le forcing dès le tour suivant pour ne pas qu'il puisse accrocher ma roue et signe mon meilleur tour en course dans ce 7e tour, en 1.53'8. Le timing est pas mal, j'ai plus de 5 secondes d'avance au 10e tour alors que mon pneu arrière surchauffe et se met à patiner énormément. Je suis contraint de ralentir et de gérer l'avance dont je dispose. Finalement, une casse moteur oblige la direction de course à sortir le drapeau rouge à l'issue du 12e tour et nous finissons ainsi à la 7e place, premiers non-Michelin ! Un excellent résultat et une très belle course : c'est la joie pour toute l'équipe qui vit un de ces moments qui permettent de justifier la montagne d'efforts consentis, d'autant que quelques partenaires de premier plan étaient sur place pour partager cette liesse.

Ludo de son côté est beau joueur : c'est le premier à venir nous féliciter, et ce fût une marque de fair-play hautement appréciée. Il termine d'ailleurs juste derrière moi à la 8e place et 2e du classement Challenger, un excellent résultat pour lui aussi.

Voilà qui clôture un week-end FSBK intense, joyeux et hautement motivant pour la suite des évènements. Je suis toujours aussi fier de faire partie de cette aventure MetisS, dont le projet grandit et progresse année après année. Les résultats que nous avons atteints au cours de ce week-end sont le fruit d'un travail acharné de la part de toute cette formidable équipe, dont la résilience n'est plus à démontrer.

Tout cela augure de belles choses pour les prochaines 24h du Mans, lors desquelles j'espère sincèrement que nous serons en mesure d'aller chercher les lettres de noblesses que cette attachante MetisS-Suzuki mérite. D'autant plus que ce sera notre dernière occasion de pouvoir le faire avant l'arrivée de la MS-24 à moteur Honda pour la suite et la fin de la saison.

Un grand merci à tous mes partenaires et à tous ceux qui oeuvrent pour que l'on soit encore sur les grilles cette saison. La suite à suivre dès la semaine prochaine avec ma 11e participation au 24h du Mans Motos !
Gabriel Pons "PonPon" - Page Pilote
@gabrielpons_ponpon

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Nombre de messages : 6499 Localisation : Limoges Date d'inscription : 19/02/2016

Passionnant !
Je note que sur la Metiss lors des courses d’endurance Ludovic Rizza est plus rapide que Gabriel Pons mais que, dans ces conditions de course, lors d’une épreuve de vitesse, Pons sur la même Metiss bat Rizza sur sa R1 de superbike. Je ne pense pas que ce soit au moteur !
Dégagée des aléas de l’endurance, la Metiss confirme un potentiel que dans un même créneau les Elf, Gecko et autres ne me semblent pas avoir atteint. Et il ne semble pas que ce soit une question de budget.
Encore bravo et merci.

Gabriel pendant le FSBK avait un moteur suzuki stock gardant les moteurs Suzuki préparés pour les 24 h .

Tous les moteurs Metiss sont Stock, obligatoire en catégorie Expérimentale...

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