DANIEL ROUGE Pilote/Reporter son histoire

génial!!!la suite la suite

Daniel,

Ton village abandonne au retour des Dragons, ca doit etre Imber, pres de Salisbury dans le Wiltshire...

https://en.wikipedia.org/wiki/Imber

Patrick

Quelle épopée !

1965 criterium de vitesse ou Coupe de Paris ?

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cat a écrit:

Quelle épopée !

Des comme cela il a plein le cartable
Je me charge de lui presser la tête dans le presse citron, pour qu'i en sorte le jus
Daniel on a dis pas sur la tête

L'aventure du ''touriste'' se rendant au Dragon's Rally me plait bien aussi...

C'est bien 1966, mais avec le No 1, si c'est bien Lhéraud, il est sur la Yamaha TD1, et plus sur la Morini.
Désolé, Rackam !
François.

rackhamzeraid a écrit:

Au moment de fermer l'ordinateur, je retrouve ce document : dernier départ avant Berlin (où va s'initier une autre aventure...) n° 1 Daniel Lhéraud (Morini) n° 9 Jacques Roca (Bultaco) n° 55 Daniel Rouge (Bultaco)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ça ne colle pas : tu avais le #57 (en 125) et #58 (en 175) aux Trophées du MCF du 8 mai (le programme l'affirme hautement) - et il pleuvait comme vache qui pisse ce jour-là.

Bon, reste à savoir où et quand fut prise cette intéressante photo.

Et comme ton épopée galloise m'a fait gagner un quart d'heure de vie (ben oui, j'ai éclaté de rire à l'envoi), je joins un peu de documentation moto-revueïenne sur les côtes Lapize et Hébécrevon, extraits qui ont le mauvais goût de te contredire mais sinon, où serait le charme ?



(Tu as déjà Maurice et François sur le râble, j'espère que ton entraînement militaire va te permettre de faire face à un troisième assaillant.)

Aux Coupes de Paris, le 24 septembre, Lhéraud roulait sur la Yamaha avec le No 1.
Aucun Coupes du Salon, le 11 octobre, il avait le No 11.
Mais le 26 juin au Critérium de Vitesse du MCF, il roulait aussi Yamaha et toujours avec le No 1.
Daniel doit savoir où  il a roulé, Moto Revue ne le peut pas.

Francois,  Lheraud n°1 c’est plus une Morini qu’une Yamaha  voir le pot du mono!  Et puis le carénage,  ce n’est pas du TD1...
Merci Daniel

Tu as raison, Christian, j'ai toutvfaux.
Je me recouche...

DidierF a écrit:

rackhamzeraid a écrit:

Au moment de fermer l'ordinateur, je retrouve ce document : dernier départ avant Berlin (où va s'initier une autre aventure...) n° 1 Daniel Lhéraud (Morini) n° 9 Jacques Roca (Bultaco) n° 55 Daniel Rouge (Bultaco)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ça ne colle pas : tu avais le #57 (en 125) et #58 (en 175) aux Trophées du MCF du 8 mai (le programme l'affirme hautement) - et il pleuvait comme vache qui pisse ce jour-là.

Oh purée l'errrreeeuuuuuuuuuuuur ! Ce qu'affiche hautement le programme c'est #58 en 175 pour Alain Rouge mais bien #55 pour Daniel. (Devine-t-on bien mon envie de mourir sur le champ ?)

Pour le reste, au programme comme dans le récit de M-R, Lhéraud (Morini #1) et Roca (Bultaco #9) - mais la pluie, alors ? La pluie l'après-midi ! Ohlalalala, pardon Daniel d'avoir douté de toi !

(Le #52 qui s'évade à droite est Gilbert Boutet sur Morini, le #54 Paul Perinet sur je ne sais quoi, une Terrot peut-être. Le #3 est Jean-Pierre Quinet, Morini, le #5 Frédéric Magraner Turan ou Turon sur Terrot, le #51 le moriniste Serge Lesage. Quant au #70, il est résolument unchartered - par le programme, en tout cas. La photo n'a pas saisi tous les partants mais ils ne sont quand même pas bien nombreux, ce que Christian Rey et Bruno Nardi déplorent.)

Fin 1960 et début 70 suivent certaines catégories les grilles de départ n'étaient pas très fournies
J'en ai déjà parlé ici
En 69 les organisateurs nous téléphoneais pour savoir si nous serons bien présents.
Pour les sides ca été La disette jusqu'à fin 72 lorsque qu'ils ce sont enfin décidé à modifier le règlement pour accepter de monté à 750 la cylindrée
Pour les solos je n'ai pas de souvenirs précis mais il semble qu'il y a des catégories qui ont sauté.
Bonne journée tout le monde

Je viens, par inadvertance, de retrouver (peut-être) les conditions de l'anecdote suivante.

rackhamzeraid a écrit:

Puisque je viens d'évoquer 1965, restons-y.
C'est cette année-là que j'ai fait mes dernières courses avec la Rallye ; et la catégorie 175 cmc autrefois florissante commençait à voir ses effectifs s'étioler. Comme il en était de même de la catégorie 350 cmc, je ne sais plus quel organisateur, l'AMCF ou le MCF, avait une fois regroupé les deux catégories, ce qui me valu le privilège de participer à la même course que le célèbre Georges Monneret dont je ne me souviens plus s'il pilotait ce jour-là son Aermacchi ou son AJS 7R. Et ça me vaut depuis, à chaque fois que je croise Philippe Monneret sur un circuit, de me faire gentiment vanner "c'est vrai que tu courrais à l'époque de mon père" ; mais "Jojo" avait alors 65 ans, et moi 17 ou 18...

Pour pinailler et supplier pour un complément d'informations, disons ceci à Daniel : je ne vois que les Coupes Eugène Mauve du 25 avril 1966 (organisation AMCF) qui puissent remplir ces conditions. Georges Monneret enfourcha bien ce jour-là sa Macchi. Et Jojo n'avait alors qu'à peine 57 ans.

Hélas, dans son récit, M-R 1788 (7/05) ne parle d'aucun Rouge...

Il y eut une autre combinée 175-350, encore par l'AMCF, les Coupes du Salon en octobre 66, mais Monneret blessé au Critérium MCF du 26 juin était alors à la retraite comme coureur.

Mais je ne trouve rien de tel en 1965, misère de moi-même. Et en plus, je n'ai pas l'ombre d'un programme de 1965 à dépouiller.
Bah, bon, je vais chercher encore.

Guère surpris de ne pas figurer à la une de Moto Revue pour ces Coupes E. Mauve de 1966 où j'utilisais encore la Rallye qui a dû finir au fin fond du classement sur ce foutu 3,3 km.
Quant à Georges Monneret, pour le gamin que j'étais alors, il me semblait un vieux monsieur bien sympathique ; pendant que nous attendions pour entrer en piste, il m'avait glissé quelques mots d'encouragement "c'est bien de voir qu'il y a quelques jeunes pour prendre la relève, et si tu aimes ca, ne te décourage pas, insiste". Au Salon, j'avais provisoirement quitté la scène,mais Jojo devait y revenir plus tard, lors du Bol d'Or 1970 avec une Triumph d'usine.

Je profite de l'entracte pour poser une question à DidierF (et à toutes les personnes concernées):
Comme bordélique indéfectible, je suis très impressionné par toutes ces archives diverses et variées que tu sors de ton chapeau à longueur de temps... (et à bon escient en l'occurrence!)
Il y en a un ou deux autres dans ton genre sur ce forum...
Vous ne pourriez pas ouvrir un sujet à ce propos pour nous raconter qui que quoi donc où?
Ca pourrait être (presque!) aussi intéressant que des anecdotes de pilotes, pour peu qu'on y mette une petite note humoristique, ce qui doit être (aussi) dans tes cordes... celles de bubu et des autres aussi n'en doutons pas (doit falloir un peu de recul pour vivre au milieu de tout ça!)

Coupe de PARIS 1965

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Coupe de PARIS 1965


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CRITERIUM DE VITESSE 1965

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bartau a écrit:

Je profite de l'entracte pour poser une question à DidierF (et à toutes les personnes concernées):
Comme bordélique indéfectible, je suis très impressionné par toutes ces archives diverses et variées que tu sors de ton chapeau à longueur de temps... (et à bon escient en l'occurrence!)
Il y en a un ou deux autres dans ton genre sur ce forum...
Vous ne pourriez pas ouvrir un sujet à ce propos pour nous raconter qui que quoi donc où?
Ca pourrait être (presque!) aussi intéressant que des anecdotes de pilotes, pour peu qu'on y mette une petite note humoristique, ce qui doit être (aussi) dans tes cordes... celles de bubu et des autres aussi n'en doutons pas (doit falloir un peu de recul pour vivre au milieu de tout ça!)

C'est là


http://www.pit-lane.biz/t9620-oldies-archives-rangees-ou-pas#518439

Merci!

Je ne me souvenais pas des polémiques soulevées lors de la côte d'Hébécrevon 66 à propos des machines "sport", ni que la T 20 de Vigreux ait été refusée parce qu'immatriculée en W. Il était rare que les cartes grises soient réclamées, et les Bultaco "sport" de l'écurie Beltoise - en fait de véritables TSS jusque un peu déguisées - disposaient toutes d'une unique carte grise, celle de la Metralla personnelle de Michel Beltoise. Bon, les archives mettent encore une claque dans la gueule d'Alzheimer...

A une date oubliée, JPB nous avait demandé d'aller chercher en Allemagne le Kreidler Renn Florett qu'il avait obtenu pour Claude Vigreux. Weber au volant du break DS prêté par Claude Weiss, le manager de Daniel Lhéraud et Jean-François Matignon (rivalité sur la piste ne sous entendait pas manque de solidarité en dehors), et moi comme co-pilote, mais ni l'un ni l'autre ne bredouillons alors le moindre mot d'Allemand. "Mais ce n'est pas difficile à trouver, avait précisé JPB. C'est juste à côté de l'usine Salamander, tout le monde connaît", Salamander était alors une marque de chaussures ultra-connue en Allemagne, comme André chez nous. L'autoroute n'existait pas encore, et la majeure partie du trafic routier passait sur cette nationale 4 à seulement deux voies, traversant nombre de villes et de villages. Mais Weber qui avait auparavant fait le traffic de journaux entre France et Allemagne (avec des DS double essieu arrière chargées d'une tonne de papier...) connaissait bien la route et le trajet Paris-Stuttgart fut avalé en à peine plus de quatre heures et demie. Nous étions attendus à l'usine où des techniciens de Kreidler nous remirent sans façons un 12 vitesses identique à celui à celui piloté l'année précédente par Hans-Georg Anscheidt. Et retour à la même cadence.
A la sortie de Strasbourg, on avait embarqué un pitoyable bidasse qui grelottait en faisant du stop au bord de la route ; et le gars de s'extasier en admirant la superbe mobylette (sic !) près de laquelle il était casé... Jusqu'au col de Saverne où, dépassant sans frémir une file de poids-lourds, Weber ne leva pas le pied en voyant arriver une 404 face à nous : "il y a un bas-côté, il va se pousser..." Ca passa bien juste, mais dès lors on n'entendit plus le militaire jusqu'à ce qu'on le dépose à une porte de Paris !
Et le Kreidler atterrit dans la cave d'Orly, bien au chaud entre les Bultaco. Je passai un petit moment assis dessus, à essayer de jongler avec la double boîte de vitesses, trois par poignée tournante au guidon, comme sur un Vespa ou sur la plupart des cyclos de l'époque, et quatre au pied : une sacrée gymnastique qui ne devait pas être particulièrement aisée à effectuer dans le feu d'une course. Mais à mon grand regret, je n'eus jamais l'occasion de piloter cette petite merveille.

Le fameux Kreidler serait bien un truc dans ce genre là... ?

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rackhamzeraid a écrit:

Je ne me souvenais pas des polémiques soulevées lors de la côte d'Hébécrevon 66 à propos des machines "sport", ni que la T 20 de Vigreux ait été refusée parce qu'immatriculée en W. Il était rare que les cartes grises soient réclamées, et les Bultaco "sport" de l'écurie Beltoise - en fait de véritables TSS jusque un peu déguisées - disposaient toutes d'une unique carte grise, celle de la Metralla personnelle de Michel Beltoise. Bon, les archives mettent encore une claque dans la gueule d'Alzheimer...

Eh là, pas si vite ! L'article de M-R est rédigé à chaud, les résultats donnés sont dits "provisoires", et tu as peut-être une version plus complète des événements de la course que le lecteur de l'époque (et d'aujourd'hui).

Et jusqu'ici, les archives n'ont guère mis à mal tes souvenirs.

rackhamzeraid a écrit:

A une date oubliée, JPB nous avait demandé d'aller chercher en Allemagne le Kreidler Renn Florett qu'il avait obtenu pour Claude Vigreux. (...)

Si je suggère fin de l'hiver-début printemps 1965, avant Bourg-en-Bresse, est-ce que ça pourrait rentrer dans la case ?

(Et je n'écrira qu'une fois par semaine que j'adore la teneur et la tenue de tes souvenirs écrits.)