[Oldies] Les Voyages de Gulliver

C'est Alessandro Valesi dont le papa était propriétaire d'Iberna si je ne m'abuse.

Quoi qu'il en soit, nous voilà sortis de l'angoisse insoutenable dans laquelle nous avait plongés la remarque de l' inspecteur derrick 973 . Il n'y a pas eu contrefaçon, la Cheval est authentique !

PS : et au demeurant, merci à derrick ( et à Gull) d'avoir incité Alain a sortir du bois et à revenir sur nos ondes . Il nous manquait !

On sait qu'une des deux hiberna en italie, la deuxième serait celle qui est revenue en France via la suisse?
En tous cas, en une dizaine de lignes notre maitre nous montre qui est le maitre.

tu nous racontes le prêt à Mamola?

Merci Monsieur Chevallier pour ces informations sur la Cheval italienne.
Et si tu as une photo de Mamola sur une Chevallier alors là , avec bonheur comme dirait "soeur Thérèse.com"

Nous voici donc, terminant le tour du circuit au ralenti, à peine remis des 3 attaques cardiaques du premier virage, avec en ligne de mire Amsterdam et ses fleuristes.
Une poche pleine de la prime d’arrivée de Rachel, enfin surtout de la prime de départ, disons le peu qu’il a bien voulu nous laisser. Et la deuxième poche gonflée par les règlements à la commande de toutes ces jolies tulipes qu’on nous avait chargé de livrer à Spa.
On se trouve le camping de la ville qui va bien pour stocker le camion, et prends le bus pour aller en centre ville faire du lèche vitrine, selon l’expression consacrée. Je vous passe les détails.

Les passagers du bus de nuit semblent tout droit sortis du squatt derrière le commissariat de Montparnasse, on se sent comme à la maison. Enfin pas tous, les non Parisiens de la bande ne la ramènent pas trop.
Notre escapade ne dure pas si longtemps puisque le mercredi nous sommes sur la route vers la Belgique, les bouquets dans les Slicks, des fois qu’on arrive à tromper un chien enrhumé, puis après tout, caisse qu’on s’en fout, la frontière c’est un trait de peinture sur le trottoir.
Ça n’a pas raté, à la hauteur du trait de peinture, deux gars qui avaient eu un prix sur les fringues se jettent sur l’autoroute, là sous mes roues.
Quand on sait ce que les gens qui quittent les Pays bas peuvent consommer, je ne sais pas si c’est très prudent pour un Douanier de procéder de la sorte.

Le Gars nous dit qu’il est Douanier, nous on voit bien qu’il n’est pas du Cirque Pinder, nous demande si on a quelque chose à déclarer, ben, à part que c’est le plus beau jour de notre vie, on ne voit pas, il voudrait savoir si on a de l’alcool, on lui dit non, des cigarettes, on lui dit non, et si il peut regarder, on lui dit non aussi. Il regarde quand même. (c’était bien la peine de demander !)
Il nous demande la carte grise de la moto, on lui présente. Oui, je ne vois pas ce qu’il y a de surprenant à avoir une carte grise de 500 Chevallier, puis demande celle du Chappy.
Ah merde, on nous l’avait jamais faite celle là.
Nous n’avons pas de carte grise, il n’y en pas besoin en France pour un 50 cc. Il prends nos passeports, et se barre, revient une heure plus tard, montre le Chappy du doigt :
« - Quelle cylindrée ?
-50cc 49,9!!!!
-OK, vous pouvez y aller.»

on ne s'en lasse pas !!!

Tonton, pourquoi tu tousses ?

"j'suis pas stupide, j'suis douanier !"

Merci encore Gull, n'hésite surtout pas à continuer à nous régaler de tes récits !

Bientôt les 24H du Mans, des documents qui me poussent du coude, les questions qui vont avec, alors tiens, si on parlait Endurance un peu?

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Ça commence comme ça, je tombe sur cet article paru fin de saison 1988, qui résume assez fidèlement nos aventures. Le flou dans l'article laisse croire que Rachel a gagné les 24 heures du Mans, mais ce sera pour plus tard. Il y parle surtout de sa chute aux essais.
il roulait avec Galbit et Bernard Gitton sur la Suz de Cascarino. Rachel me disait qu'elle avait un putain de moteur, mais qu'elle ne tenait pas le pavé.
Toujours est il que pendant les essais, alors que les cameramen se réglaient, que la vidéo se mettait en place, le réalisateur suit Rachel sur plusieurs tours. Nous on est dans les stands, alors pour une fois que Rachel passe à la télé, on ne va pas se gêner. Et puis, en arrivant dans Dunlop, la moto commence à guidonner, et Rachel, avec un calme Olympien, descend de la meule. Si si. Badaboum pour tout le monde, c'est pas comme de descendre du train arrivé au quai. La moto va se fracasser dans les pneus, Rachel se relève et rentre.
Dans les stands, il me dit: " quand ça a commencé à guidonner, je me suis dit qu'il ne fallait pas rester là, alors je suis descendu."

Si vous avez des photos, n'hésitez pas, je n'ai rien de cette course.

Je n’ai pas de traces de cette épreuve, donc moi vous me connaissez,  toujours prêt à remuer les archives pour vous faire plaisir, et manque de bol, je trouve une feuille des 24 heures, effacée à 99%, qui montre que j’ai signé la feuille d’abandon.


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Pilote : Texeira, N° 25.
Je devrai poser la question dans le quizz, qu’est ce que je foutais là, et c’est quand d’abord ?
Il semble évident que ma cervelle a laissé des plumes dans l’histoire, j’ai bien les grandes scènes, mais j’ai perdu les bobines des plans raccords.
Bon, en tous cas, sur le Bol ’88, j’ai des photos, et il me reste des souvenirs.

Rachel nous dit qu’il est en contact avec un Alsacien, ça commence bien, qui veux l’embaucher pour le Bol deux pilotes Français qui vont pas mal, et un Américain qui va tous les pourrir,  car l’Alsacien en question, il est venu là pour leur montrer comment on gagne une course d’endurance. Ah ? bon. Comme tout le monde donc ? Oui c’est ça.

Mais lui, il est venu, il a observé tout le monde, a bien vu ousque ça merdait, il a mis les solutions en face, et zou, à lui le podium.
Lui est importateur Wiseco, l’autre est un ancien de chez EGLI, et le pilote US Jessie James est un rapide. Ok, je m’incline.  Niveau intendance, tout est prévu. Parfait.

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Je pose pour la postérité…

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Effectivement, niveau couchage, un semi est garé sur le parking, plein à craquer de matelas. Un semi.  Et on rencontre Cyrille Bihr ,Jean- Paul Furstauss, et les autres. Des grands malades. Tout était prévu, et tout à intégralement merdé. Le moteur hyper tapé, on a jamais vraiment su si il allait vite, on l’a pris dans la gueule une fois par jour. Pour les essais de nuit, on a monté les polys sur la meule des voisins. Vraiment, on a pas eu le temps de s’ennuyer. Au point quà un moment, je suis allé chercher Cyrille qui boudait dans le fond du paddock, et pour le rassurer je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui ai dis qu’avec le cœur qu’il y mettait je ne voyais pas pourquoi il ne gagnerai pas un jour. Je ne risque pas d’oublier ce moment là.


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Rachel avec un SOS TABAC sur le casque, c'était quelque chose. Dire qu'on s'est foutu de lui serait en deça de la vérité.

En tous cas heureusement qu’on n’était pas en vacances, passqu’il n’a pas fait beau. Au point que la course est arrêtée au petit matin. Le ricain ne comprenait pas pourquoi, que ça ne glissait pas tant que ça.

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En tous cas, il s’est créé ce jour entre cette bande de furieux de l’est, nos Alzacos  et nous une indéfectible amitié, qui nous a amené à nous voir, et revoir, et que si ça fait des années qu’on s’est pas vu, c’est comme si on s’était quitté la veille.


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Autant le temps n'a pas d'emprise sur moi, autant il a pris cher, les années ne l'ont pas épargné.

On saura plus tard pourquoi on cassait sans arrêt. Le moteur prenait trop de tours, les pistons trop lourds tiraient sur les bielles au PMH, et rompaient le film d’huile sur le vilo.
Plus tard, le Cyrille qui a oublié d’être con, prendra un ris sur ses prétentions, et demandera à un petit teigneux de Chartres de bien vouloir s’occuper de ce bordel.

À ce sujet, qu’est ce qu’on foutait avec  le Grand Gégé Brancquart au mans, portant les couleurs de Byblos ? Tu étais mouillé dans cette combine toi Yves, racontes donc !
Fabrice, toi qui te souviens des moindres détails, aide moi!

Môssieur K. délateur Chartrois de sinistre mémoire , s'est empressé de me balancer à l'intéressé de la photo ci dessus. Lui trouve que j'ai vieillit. La jalousie, la cataracte? Je ne relève même pas.

Il s’est passé un truc assez incroyable autour de cette épreuve. Rachel m’avait gentiment envoyé  à la Mairie de Plaisir, qui était notre sponsor principal pour obtenir une rallonge en fin de saison, spécialement pour le Bol. L’argument imparable : c’est hors Championnat, donc pas couvert par notre « contrat ».
Ça c’est un bon début pour négocier mon pote.
J’arrange un peu la chose, le camion, les fringues, casques, combines portent le logo, on est embauché par une équipe de pointe, on ne va pas cacher les couleurs de la ville alors que les photographes sont déjà dans les box pour faire des photos de nous !
On aura de la presse, c’est sûr !
On a grignoté le budget de l’Amicale Bouliste et de quelques autres, et zou.
Moi, je commençais à préparer les alibis alambiqués pour notre retour.
Un autocollant sur le casque, sur le camion de matelas, Ok, mais sur la moto, on me laisserait faire ?
Et puis ça ne rigole pas, Rachel a une jolie combine pour l’occasion, ça ne m’aide pas.

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Bon, on ne va pas se faire des nœuds au cigare pour autant,  la totalité du plateau a dû promettre la couverture de Moto Revue à ses partenaires…

La course et ses déboires, on a eu largement plus que les 5 volumes d’eau préconisés au Ricard cette année, dans la nuit Rachel change de cuir à chaque relais, avant l’interruption de la course.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Moto Revue

Jeudi, parution de la presse, et dans l’article sur le Bol, pleine page :


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Wahou.
Bonne pioche la photo avec le bon cuir dans la nuit.
Je barbotais légèrement quand j’ai déposé la revue au maire…

Merci pour ce bon moment, .Jamie James était coéquipier de Raymond Roche chez ducati l'année de son titre...et il s'était pris une pelle lors d'une des deux manches du superbike au Mans...de mémoire Raymond Roche avait gagné!

Quand je vois que Gull a ajouté de nouveaux chapitres, je me précipite, et je ne suis jamais déçu !
Merci Gull !

Merci Gull, pour ces anecdotes (on s'est vus à Spa, et à Dijon)
les aventures des Alsacos ,Cyril et Jean Paul,j'en connaissais un bout , mais pas tout...
Jean Paul Furstoss, qui m'a gentiment hébergé, gratos,pour préparer ma 4OO Kawa de la Coupe, dans son premier atelier,  (la grange en face de chez ses parents ),à Herrlisheim(a vos souhaits!),ou il fabriquait les motos ""Stok"("Stok" était le surnom de Jean Paul, ou plutôt l'abrégé en "alsaco "de Furstoss)
Cyril B.,un parcours a faire pâlir tous les "self made men", apprenti chez Hubler (agent B.S.A à Bale,en Suisse) puis  chez Roth(concessionnaire Suzuki, toujours à Bale) pour finir fondateur et big boss de BIHR , la "major  company" de la pièce et des accessoires moto en France

Y'aura à redire sur nos visites chez jean- pOlle et de la Halle SNCF...

Deux pages de plaisir, sacré Gull

Gull a écrit:

Y'aura à redire sur nos visites chez jean- pOlle et de la Halle SNCF...

Pour n'y être allé qu'une seule fois en 90 dans l'annexe SNCF de Jean Paul, je regrette de ne pas avoir pris de photos, car ce n'est pas facilement racontable avec seulement des mots.

Et ben je vais essayer quand même.
Après avoir fait connaissance avec Jean-pÔl et Cyrille, en début  d’année, on passe le mur pour se retrouver à l’Est. ( à l’est de la porte de Vincennes, l’Allemagne quoi !)
Rendez vous chez JP, qui doit nous loger. Sa panthère est ravie. On arrive dans le bled, on tourne forcément, et on finit par trouver ce qu’on appelle une halle SNCF, à savoir un énorme et long hangar le long de la voie ferrée, avec un quai couvert, et un ridicule petit logement à un bout. C’est ici qu’ils habitent, la maison est en construction sur le terrain.
Et sur la porte du kiosque : un panneau «  je suis à la pêche »
Bienvenue chez Stock !

Là je vous la fait courte, je vais condenser les visites, à savoir que devant la porte il y a 127 Fraiseuses, 53 tours, plus loin des poutrelles métalliques, un tracteur, un tas de pavés. Un gros.

Jean Pôl avait besoin d’un tour, il achète donc un lot et revend les autres, les poutrelles, c’est un hangar d’aviation pour un copain, et les pavés, ben figure toi que c’est un château fort.
Faire la connaissance d’un type capable d’acheter un château fort sur palettes change votre vie, croyez moi.

Un richissime étazunien achète le château pour le remonter chez lui. Les mecs démontent et marquent les pierres, se plantent sur le relevé, du coup c’est impossible de le remonter. Le Jp, lui, ça ne lui pose pas de problème, il va revendre le tout à un paveur de rues.


Bref atelier sur équipé, à l’ancienne, avec des merveilles partout, t’as les yeux qui brillent à les laisser trainer sur les étagères et dans les cartons. Et puis pour je ne sais quelle raison, il faut monter chercher un truc dans le grenier, tu monte, tu regardes, tu redescends chercher une lampe, de l’eau et des vivres pour 3 jours, et en avant.
Des pièces de GSXR, forcément,  des culasses, des roues, des trucs et bidules, un lot de 127400 boucliers avant de super5, qui faisaient partie d’un lot comprenant la petite rondelle qui l’intéressait. Lui pensait refourguer ça mais le plastique n’est pas recyclable.
3 jantes de R5 Turbo, des pièces de bagnole de collection, même Ali en serait resté Baba.
J’ay ai trouvé un bout de plastique blanc, que j’ai identifié comme garde boue AR de 50 YZ, JP me dis que si je trouve le reste, il me le fait pour 50 balles. Des heures de recherches mais j’ai la chiotte complète.
A chaque visite, c’est lampe frontale, et à tout à l’heure. Le problème c’est la concurrence avec le Fabrice.

Si quelqu’ un en parle avec le Furstauss, ile ne manquera pas de sortir la blague la plus nulle que j’ai jamais entendu, mais qui les fait marrer les deux là…
«  Tu mens, Gull ? »

Ah oui, je vois qu'on me pousse au Q!

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Supplément 24H de Moto Journal

Même si Yves, Fabrice et d'autres pourront parler de 91, je pourrais vous raconter comment on a sortit la moto de caisse, chez Jean Pôôl, viré les clignos ( faut pas déconner non plus!) et commencé le rodage entre Mulhouse et Colmar.

Pour parler de 91 il va d'abord falloir sortir les archives 89 et 90, la première OW arrivée à la Gare de Stock, posée sur le tabouert alors que le préparateur allait se ressourcer à la pêche, les errements techniques, la bielle Yamaha pendue à une potence devant le stand, les bielles Acerbis, les stickers dans le derrick, et j'en oublie.
Un peu de patience le temps de fouiller dans les diapos, avec quelques pas en arrière pour bien prendre son élan!
Gull c'est toi qui commence?
T'es chez toi ici...

PS Le Mans 90 dans les anciens stands en attendant.(bon, c'est qui autour et dessus?)

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Y'a un président. Enfin pas encore à l'époque.

Bolle J et Espié T ?

Facile, mais sur la moto?

Espié, Bolle, snoopy, le Fabrice...