[Oldies] Qui n' en a pas rêvé ?

Y a du vrai..

Il faudrait définir ce qu'est une personalité pour une moto j'ai souvent remarqué qu'il s'agissait de l'addition de quelques défauts, inconvénients!

Si je compare 2 bécanes que j'aime bien par EX la H1 et la 400 S3 la seconde plus homogène avec les défauts en moins que la H1 à moins de personnalité !

et oui, on arrive à dire que les moteurs avec une courbe de puissance plate sont plus chiants que des machines "pointues" ... même si les premières sont plus puissantes que les secondes...

Moi j'en ai rêvé de ce quatre pattes, j'avais 16 ou 17 ans, pas d'argent, un vieux BSA A7, usé jusqu'à la corde, les copains roulaient, sortaient et moi je mécaniquais pour pouvoir faire 50 bornes sans panne. Alors oui, j'aime toutes les motos, petites ou grosses, deux ou quatre temps, mais merci Honda d'avoir fabriqué de telles bécanes et aujourd'hui encore je prend un panard fantastique sur piste avec mes japonaises. D'ailleurs j'y retourne la semaine prochaine

Quand je lis vos differents commentaires ,me vient en memoire une citation fort pertinente tirèe de: " l encyclopedie imbecile de la moto ". Je cite

" MA MEULE A DU CARACTERE " veut dire : " j ai achetè un sacrè tas de merde,mais je ne veux pas que ça se sache "

a mediter !!!!!!

J'ai remarqué des différences d'appréciation suivant la date de naissance ! Pour simplifier avant 55 et après ?

Oui Dialmax c'est peut-être une question de génération mais pitié les d'jeunes ne tombez pas dans les clichés ! Dans mon esprit une moto qui a du caractère c'est par exemple une 250 MZ ETS, moteur souple et coupleux, une 250 OSSA Super Pioneer (idem et en plus puissant), une 350RD Yamaha, une 500SR Yamaha (les premières bien entendu) etc etc... Ce n'est pas obligatoirement une vieille BSA A7 (j'adore les anglaises et j'en ai une tripotée mais ce modèle est un percheron ) usée jusqu'à la corde et entretenue par des amateurs.. Il me semble d'ailleurs que personne ne m'a contredit sur le fait que le moteur de CB750 n'avait aucune personnalité ?!? non ? C'est juste ça que je voulais dire !

D accord avec toi jsb !!!

Je peux me tromper, mais il me semble que dans les années 60, l'industrie auto et moto japonaise en était encore à copier les productions occidentales et les améliorer.

Faire en sorte qu'elles démarrent facilement, qu'elles ne pissent pas l'huile, qu'elles ne tombent pas en rade...

Ce travail d'amélioration impliquait de lisser le comportement ces productions japonaises par rapport à leurs modèles : les vibrations étaient considérées comme un défaut anti-mécanique (il suffit de voir un jour une Bonneville s'éloigner doucement sur sa béquille centrale pendant qu'elle chauffe pour comprendre ce que signifiait "vibrations" à cette époque)

Donc oui les productions japonaises étaient moins caractérielles, et c'est vrai que certains hommes sont attirés par les femmes ou les motos caractérielles, on ne peut pas le nier, même s'ils aiment s'en plaindre en permanence, on les sent complètement sous le charme de ce que les personnes qui les regardent vivre considèrent comme des défauts insupportables.

La CB750 était d'une certaine façon le premier pas des Japonais vers des machines que les Européens (et a fortiori les Américains) étaient incapables de fabriquer. Idem pour la Kawasaki 500 MachIII ou les petits twins Yamaha 125, 250 et 350 : toutes ces motos sont apparues peu ou prou en 68-69 et pour une fois impossible de citer une machine occidentale dont elles auraient pu être inspirées.

La "grosse" Honda a fait rêver toute une génération de motards ou futurs motards, et il suffit de relire la presse de l'époque pour mesurer l'électrochoc que cette machine a représenté : en 66-67 la Honda 500-4 était la plus puissante moto de GP jamais fabriquée, permettant à Redman puis Hailwood de défier les mythiques MV Agusta, et en 69 débarque une 750-4 qui prend 10.000 tours et accroche le 200, dans un bruit jusqu'alors inconnu des motards, celui d'un quatre cylindres en ligne !

Christian Lacombe, pour Champion, réalisera si je me souviens bien un Lille-Marseille à haute vitesse en CB750, suivi par Jean-Pierre Beltoise au volant d'une Mercédès 600 !!!

Ces mécaniques presque parfaites étaient encore affligées de parties-cycles très approximatives, et il faudra longtemps avant qu'une japonaise de série tienne véritablement la route (la Honda VFR750 de 1986 sans doute), heureusement pour les Européennes qui conservaient pour certaines un avantage de ce point de vue, et surtout pour les artisans qui proposaient des cadres plus rigoureux pour héberger les moteurs japonais.

Moi j'avais 9 ans quand Patrice Vizzavona m'a emmené sur sa 500 MachIII, en 1969.
Je n'ai pas du tout eu l'impression d'une moto sans caractère, sans casque à l'arrière de la MachIII dans les rues de Menton !!!

L'année d'avant il était descendu de Paris avec sa Bonneville et l'éclairage était tombé en rade : il avait fini le trajet (sans autoroute à l'époque) sur la N8 en suivant des voitures...) OK elle sentait bon la Bonneville chaude, avec toute cette huile qui suintait, mais bon...

D'accord avec toi tu a développé ce que je pensais, et si je n'ai pas pris une CB 750 je n'ai pas raté la Z1 !
Malgré l'euphorie de son arrivée j'avais une déception c'est la culasse simple arbre au contraire de la 450 et de la S800, j'espère remettre en route la mienne sans trop tarder d'ailleurs .

La "Janine" NINJA 1984 tenait déjà bien le parquet avait de belle perf avec la fiabilité (je roule toujours avec c'est ma 3 ème)

Quelle claque on avait pris !
-la cylindrée : à part la Norton Atlas et la Royal Enfield Interceptor = pas mieux !
-LE frein à disque !
-4 Cylindres !
sans oublier le klaxon plus balèze que tous les autres.

L'alternative était représentée par BM mais même la 69S n'était pas très sexy à côté.

Ah oui, on en a bien rêvé quand on était jeunes et... beaux (?)

Jarno a écrit:

il faudra longtemps avant qu'une japonaise de série tienne véritablement la route (la Honda VFR750 de 1986 sans doute),

J'avais une VF750F de 1983

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

et déjà ce n'était pas mal de tout. Surtout, en comparaison avec ma Ducati 500GTS, elle ne faisait pas de guidonnage à chaque encontre d'une bosse à mi-angle, et pourtant elle entrait en courbe sans gros coup de force sur le guidon.

D'ailleurs, elle a eu une grand succès en course de moto de série, toujours à la mode... à certain Wayne Gardner a gagner la course Castrol 6 hours en Australie, assez prestigieuse à l'époque.

Et celle ci, la numéro 1 des seeley Honda qui n' ont pas eu un grand succès , essayé par Barry sheene lui même d' après le proprio....



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je pense que Seeley s'est trouvé devant le même problème que les constructeurs Moto2 actuels : la forme du moteur impose des restreints sur l'architecture du cadre. Pour moi, une Seeley se caractérise par ses tubes droits entre douille de direction et pivot de BO :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Alors, avec le moteur Honda qui bloque la route, il s'est trouvé obliger à fabriquer une copie du cadre d'origine.... et on n'avait pas encore compris que les BO simples n'étaient pas au niveau du poids et puissance des 4 pattes...