Le coup de l'enrobé qui se ramollit et de la forme bizarre de la surface de contact qui provoque automatiquement du glissement sur l'angle j'avais pas pensé, ça complique encore plus le problème...
J'en rajoute une couche sur la différence dure/mou: derrière ces paramètres s'en cachent en fait 2 (enfin beaucoup plus mais qu'on peut résumer en 2):
-La rigidité de la gomme, à température ambiante (<=> "est-ce que mon doigt s'enfonce quand j'appui sur un pneu froid ?")
-La température de transition vitreuse (Tg). C'est grosso modo la température à laquelle une gomme passe de l'état 'tout dur' à l'état 'tout mou'.( Bien entendu ce changement se fait progressivement, la Tg est une valeur indicative pour pouvoir comparer les gommes entre elles).
Avec ces deux paramètres on se rend compte qu'il y a deux façons d'avoir un pneu A "plus dur" qu'un pneu B : soit sa rigidité à froid augmente, soit sa Tg augmente : dans ce dernier cas, à sa température de fonctionnement le pneu A s'est moins ramolli que le pneu B, il est donc plus dur.
Par le même raisonnement, il est facile de comprendre qu'un pneu plus dur grâce à une Tg plus haute sera mieux adapté aux hautes températures, alors que c'est moins évident pour un pneu qui est 'juste' plus rigide à froid.