Chapitre 1
Bonjour,
Voila nous sommes enfin prêt, je dis nous car il a fallu 3 personnes pour m’aider à finaliser ces textes.
Pas que je ne savais quoi vous dire ! Mais que simplement cela soit lisible à cause de ma dyslexie très prononcée et de mon orthographe déplorable.
Je les remercie de m’avoir aidé et encouragé.
J’espère que cela ne va pas vous paraître trop présomptueux, car ci-dessous il y a beaucoup de JE et de J'AI fait.
Mais bon, avec la vie de passion que j’ai eu, pas facile de ne pas en passer par là et de faire plus court.
Présentation du phonème, qui n’a pas plus de trois neurones, comme un
side-car n’a pas plus de trois roues
Nom : ENNDEWELL Joël.
Age: né en mai 1946, presque 69 ans.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]déjà a cette instant je scrute la bonne trajectoire pour le biberon
Caractéristiques principales : caractériel- bi polaire – maniaco dépressif !
En résumé, très con et casse C…..LLES
J’ai chargé la mule ! Comme cela, ceux qui ne m’aiment pas seront satisfaits.
Et ça fera rigoler ceux qui me connaissent.
Sidecariste en compète. Dans le championnat de courses sur route (circuits) et celui de la montagne courses de côte.
De 69 à 75, et de 93 à 96.
Sur les quatre châssis avec lesquels j’ai couru, j’en ai fabriqué trois complètement, et le quatrième, je l’ai bien customisé.
97 et 98 Compète en super kart 250 CC. Que du bonheur, un engin avec un feeling extraordinaire.
Je suis un de ceux qui a été à l’origine du
side-car JEWELL (le nom JEWELL est une extrapolation de mon nom).
J’ai organisé pendant 8 ans (de 1980 & 1988) le tour de France
side-car entre autre avec Charles KRAJKA.
Je pratique la plongée sous-marine depuis 1959.
Et plus précisément la plongée spéléo depuis 1975.
Que je pratique toujours (habitant dans le LOT ! facile les cavités sont à 15 min de chez moi).
Je suis rattaché au Spéléo Secours et j'ai développé avec d’autres copains une civière sous-marine spéciale, pour l’évacuation d’un blessé.
J’aide depuis 20 ans la manifestation de la Gérard JUMEAUX où je suis responsable de la piste.
J’ai aidé mon fils à organiser 2 tours de France en ROLLER (1100 km et 13000 mt de dénivelé positif en 15 jours).
J’ai organisé 4 congrès internationaux de plongées souterraines, et je suis sur un 5éme pour septembre 2015.
J'ai été Starter des courses de descente de Roller qui se font dans la piste de bobsleigh de LA PLAGNE.
Et pour finir, j’ai été starter au départ des coupes d’Europe de BOBSLEIGH, et en janvier dernier j’étais convié à faire de même pour les coupes du monde de BOB.
Après un accident stupide, j’ai loupé les coupes du monde.
Maintenant je vais tenter de vous narrer ce que j’ai fait en
side-car !
Et là !!! Avec le temps qui passe ! Il s’en dit des choses et pas toujours les vraies, il y a des jours où je ne me reconnais même pas.
Entrée en matière :
J’ai habité aux BOSSONS (Vallée de Chamonix, Haute-Savoie) pendant les 10 premières années de ma vie.
Mon père, grand montagnard m’emmène faire à 7 ans, l’aiguille de l’M (2844mt).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ma vie de famille est un peu spéciale, mais habitant dans ce pays, ça me permet d’avoir un espace de liberté où je m’échappe grâce à la nature qui m’entoure et ce, dans un cadre magnifique.
Suite à une rupture familiale je me retrouve parisien.
Le choc est rude et je refuse tout en bloc, la vie de la ville, l’école! ‘’TOUT’’ .
Mes montagnes me manquent.
Je vais de pensions en pensions, en Suisse en Allemagne et en Angleterre.
Viré de partout, à l’âge de 13 ans et demi, je me retrouve à travailler dans un hôtel.
Je fais le groom, je porte les valises, et vais chercher cigarettes et taxi pour les clients.
À 15 ans je quitte le toit familial, et n’ayant pas trop d’argent, je dors chez des copains ou parfois dans les entrées d’immeubles.
Dans ce métier, je rencontre des gens qui sont loin d’être des enfants de cœur ! Ça fume, ça boit, ça joue au courses, bref on y centralise tous les vices.
Un peu plus tard je découvre la salle de restaurant ! Veste blanche, nœud papillon (comme Charles), pantalons noirs à martingale, chaussures noires vernies, je fais le service comme commis de restaurant.
Là, je découvre les mobylettes, la fameuse bleue (AV 88), et surtout l’AV 89 beaucoup plus rapide. (Et oui déjà).
Parlant anglais couramment, et me débrouillant pas mal en allemand, je grille les étapes et travaille comme chef de rang dans les plus prestigieux restaurants de Paris, et à partir de là, je gagne très bien ma vie.
J’achète un des premiers 50 HONDA model C110 chez PSALTY, et rencontre les établissements SOUPER 14 rue du Cardinal Lemoine.
Ces derniers organisaient des sorties, et me traînent au GP de Clermont-Ferrand où là, médusé ! je vois rouler toutes ces idoles que l’on adule encore aujourd’hui, AGO, HAILWOOD et bien d’autres.
Fin de journée, nous étions installés dans le grand droite au-dessus des tribunes, et là de loin, on voie vaguement le départ des sides ! Il faut attendre 7 Kms plus tard pour qu’ils passent devant nous.
ET Là ‘’houffff !!! ‘’Je prends une claque, la plus belle de ma vie et je dis aux copains présents : ÇA, JE VEUX FAIRE.
Rentré à Paris, j’avais repéré un client qui venait souvent au restaurant (je me rappel de son nom, Teddy PUJOL, il avait deux
side-car).
Une HARLEY avec une caisse porteur de journaux et une R60 série 2 avec le même
side-car.
Je lui demande ce qu’il faisait avec, si c’était du loisir ? Et il me répond qu’il livre les journaux dans Paris.
On devient rapidement copain (tu parles), et un jour il me propose de m’initier à la conduite de la bête.
Il me demande si j’ai le permis (hihihihi ben oui, tu parles mon neveu que j’ai le permis).
Après une petite après-midi d’initiation, il trouve que je me débrouille pas mal et il me laisse l’HARLEY pour le WE.
Le soir même je passe prendre un copain, on file à la patinoire Molitor ! Et là bêtise du débutant en
side-car, ‘’le droite qui tue’’ celui où t’es trop vite, le
side qui lève, et bigne deux bagnoles en face de fracassées.
Bien sûr, pas les papiers, pas de permis ! La totale !
On finit au commissariat, d’où l'on ressort sans trop de peine, sans le
side-car bien sûr.
Mal nous connaître, nous n'allions pas finir en METRO, les flics avaient garé le
side un peu loin de la vue du commissariat !!! hihihihi devine ??? On récupère la bête, on va à la patinoire et on rapporte le
side le lendemain au propriétaire, à qui bien sûr on dit tout.
N’ayant pas encore mon permis et afin de mieux connaître le milieu de la presse, je quitte les restaurants, j’achète une mobylette toute équipée et fais le coursier !! Les journaux, les enveloppes Etc.
Très rapidement avec le même pote de l’HARLEY et sa moto ! Je passe enfin mon permis. .
Et oui, à cette époque, quand on passait le permis, il fallait venir avec sa moto (c’était cool cette époque !!!!!).
Comme quoi, on a rien inventé ! La conduite accompagnée existait déjà
.
Très rapidement, j’achète un R60 série 2, et travaille à MOTO PRESSE : 13 rue Paul Lelong à Paris, où je livre les journaux.
Le patron que, tout le monde connaît, se nommait, Mr TOUPIOL ! Surnommé petit Louis par sa taille.
Il trouve que j’étais rapide à faire les tournées, je deviens dépanneur.
Il faut savoir qu’à l’époque, il y avait environ 120 motards chez MOTO PRESSE.
Donc je remplaçais les malades, les vacanciers et divers ! Les RTT ? On ne connaissait pas !!
C’était plus entre 10 et 13 heures de selle par jour, hiver comme été.
http://img.over-blog.com/620x632/4/46/42/93/Motards-de-Presse/Motard-de-Presse-2/1964-By-raidjaber.travelblog.frBMW-
side-porteur-Precision.jpg
Là, un jour, je rencontre mon premier passager, enfin celui qui allait le devenir.
Un jour, un petit bonhomme arrive en
side-car à moto Presse, il arrivait de Normandie, Sainte-Mère-l'Eglise.
Il me demande où il faut s’adresser pour se faire embaucher.
A la sortie de son entretien, il avait été embauché ! Et oui à l’époque, cela n’était pas aussi compliqué que maintenant.
Je lui demande s’il a un point d’attache à Paris, il me dit que non ! Qu’il va dormir dans son
side-car.
Il finit à la maison, et depuis ce jour là, on a été les meilleurs amis du monde.
Et c’est là que tout ne va pas tarder à commencer.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Michel Gobbé 1974 venu nous soutenir a la cote de la Chapelle RAMBAUD
Complétement a gauche avec la tignasse Luc PATRIN
a suivre