[Endurance] Bol d'Or "Castellet" 17, 18, 19 et 20 septembre 2015

L'endurance est peut être une spécialité franco française, mais il serait faux d'affirmer qu'elle n'intéresse personne en dehors de l'hexagone. C'est oublier un peu vite que les épreuves de 24h ont toujours eu une place à part dans l'imaginaire des amateurs de sports mécaniques de par le monde. C'est particulièrement vrai pour les 24h du mans auto, mais le Bol d'or est une épreuve dont le nom a conservé une aura certaine chez les fans de 2 roues.
Un exemple? le marketing Suzuki a fourni gracieusement des photos de l'épreuve à la presse pour illustrer son 14ème titre, et les lecteurs de Cycle News n'ont pu ignorer l'existence de cette French race en lisant le numéro de cette semaine aux USA. cocorico!

Cycle News #38

On va laisser les analystes analyser...c'est un métier!

Ce qui est certain c'est qu'il est possible d'amener sans grande difficultés une équipe de passionnés bénévoles à participer aux épreuves phares de 24 heures, d'y entraîner quelques partenaires ou chefs d'entreprises pour participer au financement (passionnés eux aussi car ils n'ont rien à y gagner), mais certainement pas pour les 4 heures du Vigeant, les 4h 30 de Croix en Ternois ou les 6 heures du Haut Saintonge!
Cette remarque est valable aussi pour les pilotes.
Tout ce petit monde doit prendre des journées à son travail, négocier à la maison, on trouve les arguments avec plus ou moins de mauvaise fois, mais on les trouve parce que l'objectif est élevé.
Quitte à péter les plombs, y laisser au minimum sa chemise, détériorer ses relations familiales, mais au moins ça c'est excitant.

Nous sommes bien placés pour évoquer ce paramètre, le plaisir pris avant, pendant l'épreuve et à l'arrivée se lit sur les visages et c'est ça de loin le plus important. Jamais on ne ferait la même démarche pour des épreuves de Championnat de France.

Plus concret et pour répondre à certaines questions plus haut.
C'est la première fois que l'on roule aussi vite lors de ce type d'épreuve, jusqu'à maintenant au Mans ou à Magny Cours notre vitesse de pointe était d'environ 275 km/h. Pendant tous les essais nous étions à 304 km/h, avec un léger vent de face, le Mistral étant annoncé la démultiplication a été rallongée juste après le Warm Up, en enlevant une dent sur la couronne. Sans acquisition de données pendant la course on peut estimer la vitesse maxi à 310, pendant 10 à 20 secondes.
A cette vitesse la force exercée sur le carénage est énorme, et nos pièces artisanales n'ont pas aimé, casse support de carénage avant et latéral.
Notre carénage est un peu mieux qu'un origine, au vu des commentaires de connaisseurs et des chiffres officiels.
Avec le refroidissement du disque de frein et ces nouveaux paramètres, voilà au moins deux sujets à travailler cet hiver, mais qu'il sera difficile de valider avant les pré Bol d'août 2016.

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Merci à Louistiti pour son compte-rendu. Vraiment pas de chance pour l'équipe de la 55.

Encore bravo aux Metiss eux!!  

Comme tu le dis Yves , les 24h appartiennent aux vrais passionnés qui n'ont rien à faire (job de jour oui) des lois anti moto, contraintes horaires etc...
J'y étais en '99 avec la seule Duc qui a lâché au bout de 8H(mecano)... j'ai repris la route sur ma /7 le dimanche midi , j'appris en fin de journée que la Honda qui menait explosait son radiateur(cela reste un sport mécanique avec tout ses lots de contrariétes).
Ce que je n'aime pas , par contre , c'est l'anti- sportivité des pilotes pro envers vous (deuxième  chute provoquée par le SCR trop pressé??), pas de pénalité (stop and go par exemple)

Cela reste un laboratoire pour les constructeurs et autres fournisseurs comme les pneus.
Tous mes collègues moto connaissaient le résultat lundi , à la pause café, cela discutait marques, donc dans l'esprit marketting, cela fonctionne....
Eurosport a trouvé un filon pour ses pubs, on a pu vous suivre plus facilement qu'au siècle passé

Il faut mentionner que les classic bol ont roulé peu de temps avant, les petits belges n'ont pas manqué de rafler la mise comme il y a 20 ans avec les même pilotes (Mertens-Hubin)

Des passionnés, je vous dis

Yves Kerlo a écrit:

"Notre carénage est un peu mieux qu'un origine, au vu des commentaires de connaisseurs et des chiffres officiels."
C'est une question que je me posais, pour un produit développé avec l'intuition et le bon goût comme seules références.

connaisseurs et des chiffres officiels Tu pourrais développer un peu ?

Louistiti a écrit:

Pour revenir un peu dans le sujet, je vous donne quelques impressions que j'ai eu de ma semaine au Bol d'Or où j'ai couru pour la Honda n°55 de National Motos.

Merci Louis !

Très décevant, en effet, d'autant qu'habituellement, la National moto joue facile dans le top 10...

https://www.facebook.com/valerie.gelinaud/videos/982071278516521/

VIdeo de la chute de la GMT et de la National au premier tour..
Checa arrive un peu comme un goret qd meme :)
La course de Louit Moto a failli s'arreter là ...


Moto en liberté :

yves kerlo a écrit:

Ce qui est certain c'est qu'il est possible d'amener sans grande difficultés une équipe de passionnés bénévoles à participer aux épreuves phares de 24 heures, d'y entraîner quelques partenaires ou chefs d'entreprises pour participer au financement (passionnés eux aussi car ils n'ont rien à y gagner), mais certainement pas pour les 4 heures du Vigeant, les 4h 30 de Croix en Ternois ou les 6 heures du Haut Saintonge!
Cette remarque est valable aussi pour les pilotes.
Tout ce petit monde doit prendre des journées à son travail, négocier à la maison, on trouve les arguments avec plus ou moins de mauvaise fois, mais on les trouve parce que l'objectif est élevé.
Quitte à péter les plombs, y laisser au minimum sa chemise, détériorer ses relations familiales, mais au moins ça c'est excitant.

C'est très vrai mais si les courses nationales d'endurance ne singeaient pas le Bol d'Or au niveau du règlement, cela serait bien plus simple pour deux pilotes de faire une équipe. Par exemple si on autorisait les courses à une moto par pilote ou si les procédures de ravitaillement étaient différentes en ne demandant pas tant de personnes. Il y a moyen de faire une course d'endurance de 4 ou 6 heures avec deux motos, deux pilotes et une seule personne supplémentaire (cela se fait partout sauf en France). On est loin du Bol et cela met le frisson à moins cher et compliqué.

Je fais une coupe de pious-pious de ce style cette année et c'est un véritable bonheur : un pilote (je fais les 3 ou 4 heures seul, par dérogation), deux motos sans aucune préparation endurance et un ami. Rien de plus que pour une course de vitesse amateur sauf le temps de roulage et le plaisir de rouler au panneautage des écarts sur le précédent et le suivant.

Je m'interroge toujours de la nécessité de vouloir faire comme les "grands" quand on est un "petit"... Le seul but atteint s'appelle la frustration ou pire l'échec.

fpayart a écrit:

"Notre carénage est un peu mieux qu'un origine, au vu des commentaires de connaisseurs et des chiffres officiels."
C'est une question que je me posais, pour un produit développé avec l'intuition et le bon goût comme seules références.

connaisseurs et des chiffres officiels Tu pourrais développer un peu ?

La première année l'hiver 2005/2006 nous avons fabriqué un carénage, à l'intuition, sans vraiment réfléchir au sujet.
Soyons honnêtes ça été un bide. Du coup ça nous a obligé à réfléchir, à corriger, à bricoler, à nous renseigner sur le sujet.
L'hiver suivant nous sommes allé rencontrer Guy Coulon avec la moto pour qu'il nous guide un peu.
Ses commentaires sur les MotoGP du moment et surtout la Ducati nous ont amené, avec de nombreuses photos à l'appui de nous rapprocher le plus possible de cette dernière.
A partir de ce moment nous avons eu souvent une très bonne vitesse de pointe, parfois la meilleure des motos à moteur stock.
Depuis sont arrivées des motorisations plus récentes, Kawasaki, BMW et Yamaha et le déficit se creuse, plus visible au Castellet avec sa très longue ligne droite..
Guy qui suit attentivement ce que l'on fait est passé au Bol nous donner de nouveau quelques conseils aéro.

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Merci Yves, à vrai dire la question que je me pose, et je dois pas être le seul, c'est: Comment combler l'écart important qui vous sépare des meilleurs de la catégorie "stock" ?
Bien sûr les facteurs sont multiples, aéro, moteur, pilotes ...
Vu de mon fauteuil, j'ai l'impression que le maître-couple de la METISS est supérieur à celui des motos de série récentes.  Est ce exact ou une impression ? Est ce inhérent à la technologie mise en œuvre (suspension avant).  

fpayart a écrit:

Comment combler l'écart important qui vous sépare des meilleurs de la catégorie "stock" ?
Bien sûr les facteurs sont multiples, aéro, moteur, pilotes ...

Pilotes avant tout, mais c'est logique, ceux de la Metiss ont tous dépassé la quarantaine, ne sont plus du tout en activité, ne prennent aucun départ, ne font quasiment jamais ou si peu d'essais avant une épreuve...comparés aux autres qui sont entre 10 et 15 ans plus jeunes et en activité.
Un équipage qui vient de participer depuis avril à plusieurs épreuves nationales, et pour certains au Superstock Europe, au CEV (Techer), aux 8 heures d'Orscheleben, voir Suzuka, ils ont un rythme bien supérieur aux nôtres. Ils sont les premiers à le reconnaître, mais ce sont trois copains qui se trouvent très bien comme ça.
La différence ne peut que croître.

"....Vu de mon fauteuil, j'ai l'impression que le maître-couple de la METISS est supérieur à celui des motos de série récentes. Est ce exact ou une impression ? ..."

Je n'ai ni chiffres objectifs ni mesures de comparaison mais je ne pense pas que la suspension particulière de la METISS soit un handicap. La moto est assez fine. La disparition des bras de fourche modifie sérieusement les écoulements externes et internes. On l'a vu concernant le refroidissement. Mais nous n'avons pas d'outils assez élaborés pour nous guider lors de la conception.
On a effectivement fait quelques boulettes mais c'est plus souvent le temps et l'argent qui nous empêchent de faire mieux. Quand il faut corriger le tir c'est assez long et la vérification ne se fait que lors de la course suivante.

Les chronos n'ont pas descendu comparé a la pole de Steve Plater en 1999

Quelques éléments de comparaison avec les photos de Moto Revue :

Bonjour à tous,

voici mon compte rendu du Bol d'Or avec la 68:

5e Superstock et 1ère Suzuki privée à l'arrivée du Bol d'Or avec Atomic Motosport !

Mardi Midi : Je rejoins le team Atomic Moto Virus (#68).

J’ai donné mes combinaisons à réparer chez Furygan. Malgré un boulot de réparation important, j'aurai mes combinaisons réparées à temps.
Louis Bulle et Julien Da Costa m’ont effectivement rapporté mes combinaisons et du matériel le soir même.
C'était chaud pour le roulage du lendemain. Merci beaucoup à eux !

Mercredi:
Dès les premiers tours de roues de la moto sur le circuit, nous travaillons le réglage du châssis.
Il faut rattraper notre retard par rapport aux teams qui ont fait des essais sur le circuit mythique du Paul Ricard.

En effet, suite à notre mésaventure d'Oschersleben (multiples tonneaux de la GSXR suite à une perte de l’avant) nous étions privés des précieux essais pré Bol d'Or.

A force d'acharnement, nous avons compris ce qu'il s'est passé et cela nous met dans de bonnes conditions pour bosser sereinement le reste de la semaine.

Kenny Riedmann, un pilote Canadien, nous rejoint comme pilote de réserve. Pas facile de rouler à 4 pilotes pour développer la machine car il faut attendre le retour d'information de chaque pilotes pour effectuer un nouveau réglage.
Malgré les deux fois 2 heures d'essais ça passe très vite.

On découvre tous le circuit avec Maxime Gucciardi, Giovanni Bussei et Kenny.
La ligne droite du Mistral est longue, très looooongue ! ( 1,8 kms )
Il est difficile de se reposer dans le bout droit, il y a des turbulences derrière la bulle.
On est obligé de se mettre debout avec le casque collé contre la bulle pour être efficace.
Au début c'est déroutant de ne pas avoir de bac à gravier sur le bord de piste. Finalement, cela donne une chance supplémentaire de récupérer la moto si on arrive trop vite.

Guillaume Oléron de Geomoto nous fait gagner du temps sur le réglage du châssis avec son expérience. Il ne sera-là que le premier jour.

En fin de journée l'équipe est satisfaite. Ca progresse à chaque sortie avec mes coéquipiers.

Jeudi :
Essais libres : La pluie s'invite et nous fait perdre du temps. La piste est séchante.

Première qualification : nous somme 18e avec la moyenne des 3 pilotes. Exæquo avec une autre équipe sur la moyenne ( c'est rare ), l'organisation a dû trancher avec le 2e meilleur temps de chaque pilotes.

Essais de nuit : La piste est plutôt bien éclairé. Dans la ligne droite de Mistral il nous faudra compter que sur les feux de la moto. Il faut aussi se faire de nouveaux repères de freinage. Je m'aide avec les lampadaires. La piste est trop "propre".

Vendredi : on a qu'un seul essai qualif dans la journée. On améliore notre moyenne mais on partira de la 21e place.

Samedi: Jour J

Giovanni déclare forfait car il a une blessure qui l'empêche de rouler dans de bonnes conditions.

Mes coéquipiers seront pour la course Kenny Reidmann et Maxime Gucciardi.

La course :
Je prends le départ. Tour de chauffe parfait.

Le vrai départ … Je rate le bouton et je coupe le contact au lieu de presser le bouton de démarreur… "MEEEEERDE !!!!"
J'ai perdu un peu de temps mais pas perdu de place. Fait chier c'est mon point fort. Cela n'a pas marché ce coup-ci.
Mon premier relais se passe bien. La Suzuki stock a du mal dans la ligne droite du Mistral. Face aux marques concurrentes je perds plus de 50 mètres à certains moments. On doit se saigner dans les sinueux pour rattraper ce handicap. Et quand j'ai une aspiration je vais plus vite mais je double très doucement. Mr Suzuki, il est temps de sortir votre nouvelle moto !!

Je passe la moto à mon coéquipier Kenny. Les kinés, la structure "hospitality" R2T, et mon père s'occupent très bien de moi dès le début pour une récupération au maximum.

A mon premier relais de nuit, le vent se lève. Le Mistral souffle tellement fort que j'ai du mal à garder le cap de la moto. Après la chicane de la Verrerie la moto part très facilement en guidonnage avec les rafales de vent. Il faut même changer ses repères de freinages en fonction du sens du vent … Et a d'autres moments la roue avant qui déleste en plein virage avec une rafale de vent de côté… Ce n'est pas un exercice facile !
Un peu plus tard dans la nuit le vent se calme. Dans le virage de l'Hôtel un lièvre décide de passer juste devant mes roues. On a eu peur tous les deux !!
Toujours dans le même secteur, à mon relai suivant il y a des coupures de courant ! Les lampadaires s'éteignent. Ca surprend quand on ne voit plus le virage d'un coup !
Au lever du jour l'équipe décide de nous faire terminer la course à deux avec Kenny pour aller chercher les motos de devant. C'est nouveau pour moi sur une course de 24h et j'ai bien tenu ainsi que mon coéquipier.
Je me suis bien amusé avec Anthony Loiseau sur la Suzuki #3. On s'est battu plusieurs fois des relais entiers.

On passe l'arrivée 5e superstock et 9e au général. La moto était fiable et saine.

Merci à toute l'équipe Atomic Motosport pour l'ambiance et le travail pro, les mécanos, les kinés Xavier et Claire, la structure R2T ( on a super bien mangé ) , mon père pour la partie physique et alimentation.
A mes coéquipiers, Kenny Riedmann , Maxime Gucciardi et Giovanni Bussei.
Merci aussi à Furygan pour le travail acharné sur mes deux combinaisons.
Mes partenaires: Mgb moto, Furygan , KIWI HELMETS, Sud Energeo, Symatrans, FFM, Exact France, France Equipement.
Et mes proches.

Maintenant repos et RDV à Magny-Cours le 4 Octobre pour la finale de la coupe FIM STK1000 avec les pompiers.

jeff64 a écrit:

Les chronos n'ont pas descendu comparé a la pole de Steve Plater en 1999

le tracé de 1999 n'est plus celui utilisé par le bol 2015,  l'actuel est plus lent avec une chicane dans la Verrerie.
(jeff64: voir la comparaison des tracés en page 2 de ce topic )

merci louistiti & stephegea pour vos CR

fpayart a écrit:

Vu de mon fauteuil, j'ai l'impression que le maître-couple de la METISS est supérieur à celui des motos de série récentes.  Est ce exact ou une impression ? Est ce inhérent à la technologie mise en œuvre (suspension avant).  

Est-ce que cette photo confirme ton impression ou bien le contraire?
L'absence des tubes de fourche permet de refermer d'autant l'alimentation du radiateur, sans perdre en refroidissement.
Celà étant on reste dans l'estimation, dans l'impossibilité de passer en soufflerie.
Il est vrai que l'ouverture du bas de carénage pour le débattement du bras mériterait d'être améliorée.

Merci Ed et Yves pour cette collection de photos comparatives.

En effet sur la dernière image où la METISS et la YAMAHA sont ensembles, il me semble évident que la YAM semble plus large surtout au niveau du corps mais plus étroite dans sa partie haute.
L'absence d'organes autour de la roue avant vous a permis de réduire la surface de l'entrée vers les radiateurs  c'est probablement ce qui me donne cette impression d'une plus grande surface de carénage. Est ce réel ? J'ai bien précisé "vu de mon fauteuil".
Oui, les ouvertures du bas choquent un peu mais, en revanche, elles doivent participer activement au refroidissement des carters moteur.
Les arêtes verticales des bords d'attaque de l'entrée radiateur mériteraient peut être un rayon frontal plus grand.

Si on prend les mains des pilotes pour repère, en partant dans le principe qu' ils ont le même degré d'ouverture, pour moi les 2 carénages a peu de chose prêt sont aussi large, je pense que c'est un effet d optique de par sa forme sur la Metiss qui fait dire qu'il est plus large.
Pourquoi ne pas mesurer tout simplement?

Message de Claude Lucas - pilote Suzuki sur la Starteam #67

Citation :

Visi des vitesses de pointe du bol, et bah avec les aspi ça marche bien la suz, 335kmh pour moi, et avec les aspi du premier tour lance, Jonathan Hardt t as pris 343kmh !!!
Ça commence la non? Lol
Sébastien Gerard t as pris 341 sur un tour aussi!

Un peu de Metiss.
La boulangerie située avant le circuit en arrivant de Cuges les Pins affichait ça



Même si le résultat final n'est pas à la hauteur de nos espérances, et que la catégorie Open est si peu utilisée par les Teams, il est toujours agréable de monter sur un podium, aussi bien pour les pilotes que pour toute l'équipe.
Les organisateurs ont oublié de prévenir l'autre équipage Open présent à l'arrivée, équipage Moto Revue d'ailleurs.
Ils n'étaient pas présent quant on les a appelé!
Celà étant Eric Celis le speaker a bien failli nous oublier, après la remises des Coupes du Classement général pour Stock, remerciant les équipes, les spectateurs, et à l'année prochaine, ...sauf que le Team Metiss attendait la suite derrière lui!

La R7 avec notamment Fred Protat au guidon finissent 25e - pas mal pour une vieille machine -

Si je me souviens, Moto Journal sur la RC30 n'avait pas fait une bonne place (dernier?) -

La R7 et la RC30 ne sont pas de la même génération ....
Mais cela reste impressionnant , surtout sur ce circuit ou le déficit de watts est particulièrement pénalisant ! C'es très courageux d'avoir engagé une telle machine , et c'est jouissif pour les fans car cette moto est vraiment très belle , j'adooOOoore !

Emil' a écrit:

La R7 avec notamment Fred Protat au guidon finissent 25e - pas mal pour une vieille machine -

Si je me souviens, Moto Journal sur la RC30 n'avait pas fait une bonne place (dernier?) -

Avant-dernier au scratch... et vainqueur Open sur chute de la Metiss