[Oldies] Interview Eric de Seynes

Toujours aussi passionnant à écouter.
D'un coté le ''patron'' qui raconte sa vie dans un langage très ''propre'' , sans bafouillement, et de l'autre le fan de moto qui mime les gants , le casque et fier d'annoncer son exploit en 17 mn...

Eric de Seynes (6e partie) : Yamaha … première

Eric de Seynes rejoint Yamaha Sonauto en juin 1990. Il apprend à connaitre Jean Claude Olivier et leur relation se construit sur un respect mutuel et une grande complémentarité. En 1991, la victoire au Dakar de Stéphane Peterhansel est une très belle surprise. Cette même année, Yamaha devient le numéro 1 du marché en Europe grâce aux immatriculations de 1990. Cette année 1991 sera chargée, car il faut également préparer l’intégration de Yamaha Motor France pour 1992 et en compétition préparer l’après « tabac » …
En plus du marketing, Jean Claude Olivier confie à Eric le « Product planning », qui est chargé avec le Japon et les autres entités Yamaha Europe de préparer les nouveaux modèles. Cette responsabilité permet à Eric de se rendre une fois par an au Japon essayer les nouveaux modèles sur le circuit de Fukuroï.
En 1994, en plus de ses fonctions « marketing », Eric reprend le commercial et devient « Directeur des ventes et du marketing ». Il travaille alors avec le réseau des concessionnaires.
En 1996, Eric travaille avec Jean Claude Olivier sur l’équivalence 125, qui va permettre à un processeur du permis auto de pouvoir conduire une moto de 125cc. Cette réforme va permettre à Yamaha d’exploser ses ventes.
Eric travaille également sur l e projet d’une nouvelle machine qui va devenir mythique … la R1. Il nous confie des anecdotes croustillantes …

Interview et mpontage : Francis Boutet. Cadreur Jean Claude Jacq.
BIKE 70 - FFM

Avec Stéphane Peterhansel, Thierry Magnaldi, Alain Chevallier, Jasmine Chevallier, Jean Claude Olivier

Il y a donc de fortes chances que sans Eric il n'y aurait pas de R1.

½ heure de vidéo que je n'ai pas vu passer.

De mieux en mieux.
En plus d'être semble t'il une "belle personne" et d'avoir un parcours assez passionnant Eric de Seyne se révèle être un conteur de talent, avec les formules et les gestes qui vont bien (le trajet-de-la-mort-qui-tue avec les japonais pour aller au Vigeant : un régal )

Vraiment une belle réussite, Merci à Francis et à Jean-Claude de mettre en images de tels témoignages.

Pa-ssio-nnant cette série

PS: la passion émanant d'Eric me ferait presque regretter de n'avoir jamais été client chez Yamaha ! pur hasard car j'ai souvent adoré leurs modèles mais hasard et/ou circonstances je n'ai jamais concrétisé à l'étape de l'achat.

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Je crois l'avoir déjà dit mais quelle différence entre les formules bien tournées du ''grand patron'' -aucune nuance péjorative- et les envolées du gars qui est passionné de moto et qui raconte ses conneries comme nous pourrions le faire.

Vraiment excellent !

Mieux qu'un film, impossible de décrocher...

Merci !

C'est un grand moment
J'ai mis du temps avant de regarder le premier épisode, mais avec la gourmandise du môme devant la devanture de la pâtisserie. Le jugement que je pouvais avoir du personnage se basait sur ce qu'on en voyait, qu'on pouvait en lire, au point de faire ma petite enquête sur internet qui apportait déjà les confirmations de mes a priori.
Cette première partie est vraiment fondamentale pour les fondements, le capital culturel et familial, la rigueur pas triste qui passe par le travail et ses retours d'expériences, l'attachement aux principes et le meilleur de la culture aristocratique qui se rit de l’ostentation. Elle éclaire la suite naturellement.
Je viens juste de visionner les 3 épisodes suivants qui sont un régal où chacun ici peu sourire par les fragments d'expériences communes qui sont contées, nos contaminations virales au delà de nos grandes différences.
Ah, l'évocation "du japonais pur sucre", le rejet du "marais" avec l'expérience skoal bandit, la prise de pouvoir des cigarettiers...

Je reprend de Mykeul le terme de "la belle personne" dans un monde qui ne l'est pas, qui sait composer avec le réel et le cambouis aussi, pas celui des motos, pour déjà conclure sur le large spectre humain qui constituera le monde de demain.
J'attend la suite, il faut aussi que je travaille.
Francis et Jean-Claude

Je n'ai pas pu attendre pour visionner les 2 suivantes, un chef d'oeuvre d'équilibre et de rigueur.
JCO, la production vue de l'autre côté du miroir...

v'là que fufu fais l'éloge du capitalisme , comme quoi, faut jamais désespérer ..

bubu, va faire un p'tit tour dans le sujet Motegi, tu comprendra que ce n'est pas mon sujet de l'heure, chaque chose en son temps.
Le parallèle entre les 2 sujets me parait évident par ce qu'ils disent de la personnalité des entreprises, de ceux qui les ont orienté et des époques. Yamaha est une entreprise très particulière par les hommes qui l'on faite, Honda aussi.
Ce que dit Eric de Seynes de l'intérieur des boites comme Mobil et feu la Seita, de godzilla JCO dont il parvient avec art de ne rien cacher du caractère (!!!) du personnage sans pour autant le trahir et faire l'éloge des qualités qui méritaient le respect (l'engagement personnel très aristocratique jusque dans sa chair, le reste   ) est un grand moment fort éloigné des discours type Pravda qui ont colonisé l'occident.

Je viens seulement de regarder (et écouter) les 4 derniers épisodes et avais totalement oublié la période Mobil, ça a réveillé mes méninges malades et par déclinaison obligé à retourner une fois de plus les archives.

En 1989 Sacha Lakic, notre designer franco serbe, avait proposé à JCO pour le bicentenaire d'habiller trois 1000 FZR sorties de son cerveau torturé (celui de Sacha bien sur), ce que Jean Claude a refusé, mais comment lui en vouloir.


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Sacha est venu nous trouver pour en faire une quand même car Mobil, et son jeune responsable marketing avait été séduit par cette idée loufoque d'attirer sur son stand un truc plus "original" que des bidons d'huile alignés sur des présentoirs.
Le nom d'Eric De Seynes nous était alors totalement inconnu bien sur.

C'est Patrick VALLET La Motocyclette à Chartres (PVC ici) qui a mis à disposition une FZR neuve qui lui serait payée après la vente aux enchères à la fin du Salon.
Le moins qu'on puisse dire c'est que ça a trainé un "certain temps", les acheteurs ne se battant pas, six mois environ... et un peu bradée.
Après avoir entendu un peu plus haut les difficultés qu'Eric De Seynes avait rencontré pour convaincre sa direction américaine de venir dans le monde de la moto, on peut deviner leur étonnement ( le mot est faible) quand il ont découvert le truc mauve sorti d'une pyramide explosée.
Je n'ai pas trouvé la moindre photo prise sur le stand, désolé.

En voyant ça, 30 ans après, on saisit bien le sens de ses commentaires.

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Un pitlaner avec les moustaches, sauriez vous le reconnaître?

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Eric de Seynes (7e partie) : Yamaha 1ere et fin … Option Presse, Moto Tour …

Eric nous raconte avec de nombreuses anecdotes l’arrivée de modèles phares de l’époque (Virago 125, la TW 125…). C’est d’ailleurs lors de l’essai de la TW 125 sur le circuit de Fukuroï qu’il chute lourdement. Eric presse Jean Claude Olivier de lui proposer un nouveau poste, mais ce dernier n’est pas prêt de laisser son fauteuil qu’il promet à Eric depuis de nombreux mois. Après une première lettre de démission déchirée, Eric se décide à partir le cœur gros de chez Yamaha. Se refusant d’aller travailler pour un concurrent, malgré les nombreuses propositions, il rachète une entreprise, Option Presse et lance le Moto Tour et le Paris Tunning Show .. pourtant il reste en très bons termes avec Jean Claude Olivier et les deux hommes continuent de se voir …

Avec Jean Claude Olivier, Marc Fontan
Interview et montage Francis Boutet. Cadreur Jean Claude Jacq. BIKE 70 - FFM

yves kerlo a écrit:

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Bon, excepté la couleur, on voit souvent au moins aussi pire de nos jours, non ?
Le carénage, inspiration Japauto ?

Le designer ne l'avait pas dénommé Yelen cette face de squale?

Eric de Seynes (8e partie) : Yamaha for ever

Eric revient chez Yamaha en 2009. C’est avec émotion et humilité qu’il prend la place de Jean Claude Olivier à la tête de Yamaha Motor France. Il va s’employer à mettre en place de nouveaux produits, à continuer à aider le sport moto sous toutes ses formes (vitesse, tout terrai n, Paris Dakar, endurance …). Avec l’aide de la FFM il lance la Coupe Yamaha 125 et aide un petit jeune qui promet, Johan Zarco. Il doit ensuite s’attaquer à la restructuration du groupe et du réseau. Devant ses bons résultats, le groupe Yamaha, lui confie de nouvelles missions qui le conduisent à être aujourd’hui Président de Yamaha Motor Europe.

Voilà ce film touche à sa fin, pourtant nous vous avons préparé un épisode supplémentaire, un bonus qui vous fera découvrir en exclusivité une partie des « motos souvenirs » d’Eric.

Avec jean Claude olivier , Jacques Bolle, Johan Zarco, Laurent Fellon, Christophe Guyot, François Ribeiro

Interview et montage Francis Boutet. Cadreur Jean Claude Jacq.

BIKE 70 – FFM

Et en plus il sait parler le bougre.

Si l’on avait commencé cette série d’interview par la fin,par ces images d’un monsieur en costume cravate parmi des hauts dirigeants de Yamaha,aurait on eu la curiosité de continuer? Ce que les gens ont à dire vaut souvent mieux que les préjugés qu’on en a . En tout cas l’integrité d’Eric de Seynes et sa simplicité forcent le respect,et nous sortent des clichés habituels. Je suppose qu’il existe beaucoup d’autres personnes comme cela dans des domaines qui nous sont étrangers et que nous ne voyons qu’a travers l’image qu’ils renvoient: Chapeau bas.

Eric de Seynes (9e et dernière partie)

Nous voilà arrivé au terme de notre feuilleton, avec la visite exclusive de l’endroit magique où sont entreposées  une partie des « motos souvenirs »  d’Eric.  Vous allez découvrir des motos unique comme cette 50cc de 1969 qui n’a jamais courue à cause du changement de règlementation. Une 125 championne du monde avec Kent Anderson.  Les motos de Jarno Saarinen (250 et 350). Une moto de Christian Bourgeois. La fameuse 250 de Christian Sarron. Les motos de Carlos Lavado. La 250 Chevallier avec laquelle Jean François Baldé a remporté le GP d’Afrique du Sud. Deux motos du GMT 94 et pour finir des motos du Paris Dakar.

Nous espérons que vous avez pris du plaisir à visionner cette interview.  De mon coté j’ai passé un moment de partage formidable avec Eric de Seynes, car au delà de l’interview, nous avons beaucoup échangé et Eric m’a régulièrement alimenté en photos et vidéos pour que cette série de vidéos soit la plus réaliste possible. C’est également une formidable aventure humaine, car derrière le patron et l’homme d’affaire j’ai découvert un motard passionné et un homme attachant avec des valeurs rares de nos jours.

Merci également à mon complice Jean Claude Jacq qui était derrière la caméra et à mon épouse qui a supporté mes longues heures de travail …
Si ce genre de vidéos vous plaît faites nous le savoir par vos partages, vos réactions et vos commentaires, car nous avons beaucoup de projets en tête et vos encouragements nous aident moralement à en faire plus et matériellement pour trouver des ressources financières pour continuer notre « devoir de mémoire » … J’en profite pour remercier la FFM (Jacques Bolle et Pierre Bonneville) pour leur aide financière et leur soutien indéfectible au « devoir de mémoire ».

Francis BIKE70 – FFM



Avec : Kent Anderson, Phil Read, Ferry Brouwer, Jarno Saarinen, Christian Bourgeois, Christian Sarron, Carlos Lavado, Freddie Spencer, Alain Chevalier, Jean François Baldé, Christophe Guyot et toute l’équipe du GMT 94, Jean Claude Olivier, Cyril Despré, David Frétigné.

Et oui je n' est pas dit bravo à chaque fois j' attendais la dernière
Bike 70 et Monsieur Eric de Seynes de grands pour ces vidéos très bien faites en toute simplicité et pas trop longues pour éviter le gonflant , les aides qui vous ont été faites n' ont pas été dilapidées . Bike 70 est un professionnel et Eric un passionné qui a su nous faire vivre de grands moments de sa vie remarquable .

Francis, est-il possible sur le site Bike70 d'incorporer des boutons pour dire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]?

Moi je cliquerais bien jusque à la crampe.

Très jolie véranda décorée avec gout

Juste un petit bémol sur le % d' "originalité" de certaines motos - dont E de Seynes ne se cache pas - et qui est clair sur les panneaux mais qui finiront irrémédiablement 100 % casher un jour ou l' autre ... puisque tout n'est pas là on aimerait voir le reste

On sent le vrai passionné et pas depuis hier ! c' est pas pour rien qu'on fait partie du même club, non pas le Rotary
BIKE70 la FFM pour le « devoir de mémoire »

Je viens de visionner les 3 derniers "épisodes" de cette remarquable vidéo consacrée à une personne remarquable elle aussi. Clarté, spontanéité et intérêt des propos + manifestement une grande exigence envers lui-même, je découvre un peu plus et j'apprécie ce Monsieur ... qui semble lui-même marqué par JCO, un autre Grand de la moto.


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Renouvelés et mérités à EdS et aux Oldies Reporters


PS : je comprends mieux pourquoi j'apprécie ma MT07