[Oldies] Les Cagiva de Grand prix, toute une histoire...

Les résultats parlent d'eux-mêmes : pas un seul point en Championnat.

Merci Hubert pour cette autre version de châssis.
Garde bien sous le coude les autres photos que tu dois avoir, celles de la collection Cagiva vendue récemment.

Moto Journal juillet 81, article d'un certain dga?
Désolé pour la qualité, les images de base sont petites au départ
Là plus aucune hésitation, fonderies spécifiques...
Deux cadres très différents...
Colonne de direction réglable ou tout au moins interchangeable...

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Bonjour,
La 500 de la saison 81 n'était certes pas "bien née"...mais elle sortait des sentiers battus. Pour marquer 1 point, en ces années là, il fallait terminer 10 ème et lutter contre les 5 Yamaha , les 2 Kawasaki  et les 4 Suzuki toutes "officielles" et nombre de Suzuki "privées" mais au point.

Garder surtout à l'esprit que les Castiglioni avaient dès cette époque les yeux au moins aussi gros que le ventre : non seulement ils s'engageaient en GP 500 mais ils couraient aussi en cross et relançaient dans le même temps la production de série. Bref, "à l'italienne", ils se dispersaient un peu, et même si ça leur réussissait plutôt sur le plan commercial et industriel (la 100 000ème Cagiva de série sort en septembre 81, alors qu'ils n'ont repris un Aermacchi moribond qu'en 78), trop de lièvres à la fois, ça ne peut pas toujours marcher.

Par ailleurs, 1981, c'est quand même l'année où un pur privé comme Bernard Fau finit 11ème avec 14 points (carrément quatrième à Silverstone). On ne compte à vrai dire que deux Yam de pointe (Roberts et Sheene, avec Fontan et Van Dulmen en appoint), trois Suzuki (Mamola, Crosby et Lucchinelli), et une seule Kawa pour Ballington (Hansford est sérieusement blessé).

Bref, soyons francs, les débuts de Cagiva sont calamiteux : deux abandons, deux non-qualifications, une 30ème place à Hockenheim et une 19ème à Imola en 81. En 80, Ferrari s'était qualifié dernier au GP d'Allemagne avant d'abandonner dès le premier tour.

J'ai confirmation du fait que la première version (1C2 de 1980) avait un bas moteur Yamaha et des cylindres maison (ceux de la WMX 125 cross) avec un cadre dessiné par Lino Tonti. On notera que pour l'unique sortie de cette machine, Virginio avait conservé son cuir Zago.

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Avec une formule lapidaire comme cela,on se console comme on peu a la fin de la saison 1981.

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Puisqu'on embraie sur la 2C2 de 1981, on note que les deux dispositions ont été testées, cylindres extérieurs inversés ou cylindres centraux retournés :

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Ha je vois que Monsieur a des archives!
Pas mal de poussière déplacée cet après midi, mais pas ou peu de découvertes sur le sujet Cagiva de 80 à 82.
Mike Walker dans son livre évoque une période sans véritable direction technique, Guido Paci, Walter Migliorati et Walter Villa faisant des piges et des essais.
Il faut bien reconnaître que dans le même temps Sanvenero et Morbidelli développaient avec un peu plus de réussite leurs 500.

En 1982 ils se mettent à la fabrication d'une nouvelle moto, bien différente de la précédente un peu pittoresque, plus conventionnelle, avec un 4 cylindres en carré.
Le cadre alu est développé en collaboration avec Forcella Italia (Ceriani et Marzocchi) et fabriqué par Bimota, toujours d'après Mike Walker.
On en sait peu pour la direction technique de l'ensemble, travailler avec les frères Castiglioni avait l'air complexe, ça partait dans tous les sens (Frits peut être avec ses connexions italiennes et Jan Thiel?)

Jon Eckerold est le nouveau pilote pour 1983, avec enfin quelques résultats acceptables (13è en Angleterre et 10è en Allemagne)
Il est rejoint en cours de route par Virginio Ferrari, mais apprécie peu d'être relegué comme second couteau et quitte Cagiva en fin de saison.
En 1984 Lucchenelli est de retour mais ça ne dure pas longtemps, c'est Hervé Moineau qui se retrouve en selle, et termine 10è au Autriche pour sa première participation.
La Commedia del arte, quel cirque...

J'ai l'impression d'un peu mélanger les infos, mais il y a matière, merci aux archivistes s'il découvrent d'autres rebondissements...


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Bravo à ce nouvel adepte de la spéléologie motocycliste !

Je sais le temps que ça prend...



PS: en cas de problème insurmontable par les pit-laners, je peux toujours demander à un certain Carlo Pernat...

Bien distinguer les versions successives de cette "square four" 1982-1984, dont les cadres sont très différents, comme le montrent les profils nus publiés par Yves.

À la décharge de Cagiva, préciser aussi que le niveau a franchement été relevé avec l'arrivée des Honda NS en 1982 : le top ten devient plus difficile à atteindre pour les "petits" (sauf évidemment à Nogaro 82).

Il semble en tout cas que le "casino" Cagiva en ait douché quelques uns. Entre autres, van Dulmen avait signé début 82, avant de laisser aussitôt sa place à Ekerold. Parmi les divers "pigistes", on compte aussi Massimo Broccoli en 82, Walter Migliorati et même Pierre Bolle en 84, sans oublier le fidèle italianophile Jimmy Adamo aux States en 84.  

Maigre bilan sur ces trois saisons : un point pour Ekerold, un pour Moineau.

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La suite des fouilles en images, les commentaires qui précèdent sont valables.
Avec des compléments, comme lors d'une course de Championnat d'Italie où Moineau avait terminé second derrière Uncini.
Oscar La Ferla avait roulé lui aussi (N°6) et était sur la liste des possibles pour la saison 85.
Que dire des élucubrations journalistiques ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Association Cagiva / Ligier!!!
Là... doit y avoir du dossier et de l'anecdote!
Ça a du être quelque chose!

@Il n 'existe pas de livre sur l 'histoire de Cagiva qui fût tout de même assez courte, mais j 'en vois un beau qui est en train de s 'écrire sur pit lane.

Puisque l'on est dans les années 82-84 pour Cagiva, je vous mets une photo qui doit être du GP de France 1983.

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Je ne me souvenais pas que Pierre (Bolle) ait piloté une 500 Cagiva en 1984! Il est vrai que j'avais assez d'occupations sur les Pernod de Jacques et Jean-François… Cette même année 1984, j'ai aussi travaillé sur la 350 MBK militaire (pas de photo   ), on était en concurrence avec une Ligier (une Cagiva peinte en vert avec l'autocollant "Ligier"). Je ne crois pas que la collaboration Cagiva Ligier ait perduré…

Puisque nous sommes déjà arrivés en 1984, j'ai retrouvé dans mes archives 2 photos des Cagiva au GP France 84 au Ricard

Lucky et Moineau

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Diapos scannées, mes excuses pour la qualité.

A+

Jacques

Toutes les images et infos sont les bienvenues, ça permet de découvrir qui roulait à cette occasion, parce c'est un vrai casse tête.
Qui roulait où...?
A cette époque pas de contrats, je roule, je roule plus

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Celle-ci, amusante avec Lucchinelli qui "oublie" Ferrari avec son Type H, lequel doit se demander ce qu'il fait dans cette galère!

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Un avant goût avant les fouilles de demain, en 1985 le 4 en carré est remplacé par un V4.
Ce qui est certain c'est leur détermination, et les moyens mis en oeuvre pour essayer d'y arriver.
Avec quel pilote en 85? Mystère, honnêtement j'en sais rien...

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En 85, il y a toujours (en pointillé) Lucchinelli et Moineau, avant que le king Kenny ne fasse des essais en août à Misano.
Cette C10 est un V4 à 90° façon Yamaha qui a déjà meilleure allure que les versions précédentes mais ne marque toujours aucun point au championnat.
Il faut dire que celui-ci est devenu assez relevé et que les Castiglioni ne cessent de se disperser. Leur 125 est championne du monde en cross avec Pekka Vehkonen, Auriol et Picard sont engagés dans le Dakar, ils finalisent l'achat de Ducati (à qui ils empruntaient des moteurs depuis 1983), et des accords industriels et commerciaux sont noués un peu partout, d'Agrale au Brésil à Ligier en France.

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Une photo sympa ou l'on apprends que Nobby Clark (en bas a droite) a fait un bref passage chez Cagiva en charge de la machine de Luchinelli.

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Même Ferrari a repris du service à Misano pour le dernier GP mais rien n'y fait face à cinq Honda, trois Yam et deux Suz officielles plus quelques "privés" bien équipés (Baldwin, de Radiguès, etc)

J'ai pris cette photo au Mans en 84 ou 85 en prégrille, il y était avec Moineau, GP ou Championnat de France, je sais plus?
Sur la photo d'atelier on dirait tout à gauche Franco Dettori, l'italo luxembourgeois, constructeur des 250 Défi?

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L'essai de Kenny Roberts...
Tout ça ne nous dit toujours pas qui dirigeait la partie technique, car s'il ne reculaient devant rien, l'argent ne résout pas tout, il fallait des compétences?


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yves kerlo a écrit:

On en sait peu pour la direction technique de l'ensemble, travailler avec les frères Castiglioni avait l'air complexe, ça partait dans tous les sens (Frits peut être avec ses connexions italiennes et Jan Thiel?)

Yes, it certainly went 'in all directions' Yves .
One remarkable fact: Cagiva received help from both Honda and Yamaha; the Japanese seemed interested in keeping Cagiva 'in the game'. Honda supplied sets of their not-for-sale Keihin carburetter assemblies, and Yamaha went even better: they 'parked' the bike with which Wayne Rainey had become world champion, in Varese for a whole month. I still have some drawings of the Cagiva GP500-cylinders that were 100 % identical to the Yamaha cylinders.
Jan Thiel could tell a story or two as well. He was a Cagiva employee for one day . I'll leave it to Jan to fill in the details.