[Oldies] Restauration de mon side-car des années 70, la suite!

Bon, c'est pas gagné! perso sur un engin de compétition, le brillant n'a pas vraiment sa place, perso, je ferais un brossage sur l'alu, brosses métalliques fines sur perceuse, çà donne un aspect satiné très sympa, sinon, avec de la patience le style "bouchonné" des tableaux de bord d'avions de chasse ou Jaguar le Mans est très flatteur mais long et délicat à obtenir. Et puis ne pas oublier que ce qui brille n'est pas d'or et peut éblouir un pilote ou co.
Dan

Tu m'a devancé par contre j'aurais dis comme Bugatti, j'ai fait le tableau de bord de notre BB Jodel de cette façon

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DAN et DIALMAX vous voulez ma mort
il y a plein de choses ou je suis très patient, mais alors la résine et ce genre de sport grrrrrrrrr.
Le microbillage aurait été pas mal (voir photo) sauf qu'après pour nettoyer   encore que le réservoir d'essence à nettoyer, ça peut aller mais la bâche à huile où il y a 3 étages à l'intérieur c'est mort.
C'est vrai que le poli miroir c'est beaucoup trop joli et en plus à l'époque on ne s'emmerdait pas avec ça.
Je pense que je vais opter pour un bon nettoyage et un léger petit polissage et que ça va le faire comme ça.

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Tu peux demander à mon frangin comment il fait si ce fini satiné te plaît :
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Perso, j’ai pas été plus loin que le 600 sur mon dosseret de selle, juste pour un aspect « propre ».
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Dialmax a écrit:

Tu m'a devancé par contre j'aurais dis comme Bugatti, j'ai fait le tableau de bord de notre BB Jodel de cette façon

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Jodel a moteur Panhard ?

Pour le fini satiné, emploi du scotch brite, le vert de la ménagère, mais mieux : le brun rouge industriel, résultats pas dégueu du tout. Avec les images de Dialmax, je reconnais que le bouchonné est le top classe, fastidieux mais inimitable, la signature du mec qui a passé le temps qu'il faut, le coup de patte de l'artiste quoi!
Nota: les abrasifs tampon existent en modèles type brosses rotatives à employer sur perceuse, attention aux vitesses pour ne pas le surchauffer et cramer le résultat.
Dan

Mon pote Fred m'a donné des petits disque avec lesquels je dois pouvoir faire du bouchonner.
J'avais vu sur Youtube un type qui montre la méthode avec et gabarit

Le bouchonnage est d'un autre âge.

Pas bon de bouchonner en vain.

[quote="Apriliabarth"]

Dialmax a écrit:

Tu m'a devancé par contre j'aurais dis comme Bugatti, j'ai fait le tableau de bord de notre BB Jodel de cette façon

Jodel a moteur Panhard ?

Perso j'aurais aimé mais les 2 amis voulais un Coccinelle, donc j'ai réviser un vrais, celui trouvé  avait pistons chemises peu servi en 1500, un radiateur d'huile de 900 Ninja,un carbu de Renault 14, avionné avec une magnéto, il tourne nickel depuis 13 ans .

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berlu a écrit:

Le bouchonnage est d'un autre âge.

Possible! pour "faire moderne" Il pourrait y coller un slip en imitation carbone, très tendance.
Dan

Vu tous les chevaux que le moteur va développer le bouchonnage sera d'actualité .

Suite à tous vos conseils et vos mises en garde bien judicieuse, j'ai fait un premier essai à l'arrache.
Vu l'état du bazar j'ai attaqué direct au 240 et je dois dire que cette idée d'alu brosser me plaît bien.
Peut-être voir à finir avec du 400 mais rien que là au 240 ça me paraît déjà pas mal.
On est bien d'accord que pour l'instant je n'ai fait que survoler le problème.
Merci encore pour votre aide.

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Une première question est de savoir si Joël souhaite avoir le même aspect de finition sur les 3 éléments, dont, comme il le fait remarquer, l´état de surface initial est assez différent.
En ce cas, il faudra choisir le plus grand dénominateur commun, fonction de son goût ... et de sa patience.

Donc à mon avis, plutôt une fintion au tampon vert ou rouge qu´au Ouator ou Belgom ou autre magnifique bouchon.

Car le boulot n´est pas le même sur les 3 surfaces.
La bâche à huile semble comporter quelques traces profondes, et peut-être de légers enfoncements, qui sont difficilement compatibles avec un poli brillant, sans même parler de miroir, qui va les souligner.
Ou bien cela va nécessiter un travail soigneux de débosselage, puis de dégrossissage au papier 200, suivi de 400 et de la finition souhaitée (600, tampon vert ou rouge, ou belgom ou ouator).
A défaut de respecter ces étapes, je crois que le résultat serait décevant.

Loin de moi l´idée de vouloir "gonfler" Joël avec un réservoir à décabosser (n´est-ce pas Joël? ;-)) ; au mieux ça va lui "pomper l´air".

Je livre volontiers la recette du réservoir dont Adco montre la photo avec une finition satinée, dans la réalité plutôt mate, qui ne souligne pas les petites imperfections résiduelles, n´éblouit pas les concurrents et surtout me plaît bien (les goûts etc.).

L´état de départ était "pas terrible" avec coups, griffes et nombreuses ondulations évoquant, en lecteur conjugué de Pit-lane et du "Grand Cirque" de Closterman, les ailes d´un Jodel qui aurait voulu passer le mur du son en piqué...

J´ai tout fait à la main et à la cale à poncer.
Ce qui est fastidieux ce sont les petites cabosses ou ondulations (j´en avais pour la peine) et les rayures profondes, car les centièmes ne tombent pas vite même dans l´alu.
Mais je craignais les coups de ponceuse malheureux sur les arêtes ou l´excès de précipitation par lassitude.

Pas d´originalité dans le procédé : d´abord ramener les cabosses aussi bien que possible avant de les poncer à la cale en passes croisées aux papiers 200 puis 300 et 400.

La finition finale est ensuite une plaisanterie plaisante :
Soit tampon vert ou rouge à la main. C´est joli, sobre et pas fragile.
Soit papier 400 ou 600.
Et Belgom ou Ouator.

J´ai pour ma part fini par une passe rapide de Belgom à la main, après tampon vert ; mais sans insister pour ne pas aller au miroir ; et en essuyant avant séchage complet pour garder un aspect un peu mat et gris sombre qui gomme les reflets parasites (le Belgom produit un merveilleux jus noir que je conseille sous les ongles pour plaire aux dames).

Pour terminer d´abord le décabossage des endroits peu accessibles, j´avais travaillé par petits coups depuis l´intérieur.
J´avais enroulé une feuille de plomb au bout d´un furet, introduit par le bouchon du réservoir. Et à l´aide d´un fil electrique gainé, préalablement attaché au bout du furet, je pouvais armer et donner à distance des coups avec ma massette souple en plomb, suffisants pour ressortir les petites cabosses, avant de les aplanir par ponçage.

Dialmax a écrit:

Vu tous les chevaux que le moteur va développer le bouchonnage sera d'actualité .

En bon palefrenier, le pied sur le palonnier du Jodel et la tête dans les nuages tu peux alors proclamer :
"Je panse, donc j´essuie"

NB : palefrenier, pas pâle freineur

Premier truc ! Lui il me connaît bien même voir très bien
J'ai appris plein de truc merci, par contre effectivement ce n'est pas dans ma pallette petience
J'ai le temps d'y réfléchir car pour 15 à 20 jours je suis interdit de poussières dans les yeux.
Rassurez vous je ne vais pas être inactif pour autant
Gazzzzzzzzzz

Un autre truc de ménagère: lorsque vous voulez nettoyer et rendre agréable une surface d'alu dégueu: emploi du tampon scotch brite vert humidifié avec produit légèrement abrasif type CIF, efficacité très bonne. Je n'ai jamais utilisé le rouge industriel autrement que sec.
Sinon , sans expérience me revenant en mémoire, je pense que des tampons en laine d'acier ultra fine doivent donner de très bons résultat sur des surface d'alu en finition pour approcher une brillance correcte, quand on voit le résultat sur des tubulures d'échappement inox ou chromées souillées de gratons cramés et autres substances indésirables, avec un chti chouilla de white spirit pour faire glisser.
Dan

Oui, la laine d'acier donne un aspect satiné sans produit .

J'ai pas mal uiilisé la laine d'acier sur divers métaux (alu, acier chromé ou non, cuivre, laiton);
Ca décrasse (pour l'acier chromé),et ça donne en effet une surface satinée.
Et ça va bien aussi pour du bois dur, par ex. du chêne, avant ou sans polissage ultérieur.

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L´état initial est visible au centre, sous la sangle qui le cache

L´aluminium brut, brossé satiné ou mat cela s´entretient et se répare assez bien des petits accrocs de surface. Mais on peut préférer le miroir.

J'ai fait polir des pièces dans le passé oû les "échoppes" d'artisans de tous bords fleurissaient, ils travaillaient beaucoup sur l'acier entre autres avant chromage, mais aussi sur l'alu ( roues automobiles en alu moulé). C'est un boulot très dégeulasse, on se sert de tourets puissants équipés de "meules" constituées d'empilage de disques de coton de diamètre 400 à 500 mm, tournants à grande vitesse et chargés d'abrasifs contenu dans des pains. Les gars appuyent les pièces très fort sur ces disques, ils sont équipés de balaizes tabliers en cuir, lunettes, casquettes et sont sales comme des peignes, bref un métier de forçat le polissage . Encore actuellement il est effectué par la même méthode le polissage des vernis des guitares électriques et sans doute d'autres instruments.
le brillant demande effort et puissance.
Dan

j'ai travaillé une grosse partie de ma carrière dans l'industrie de la prothèse implantable et le polissage manuel est toujours d'actualité, même si certain ont des robots qui remplacent le geste humain pour les passes d'ébauche, mais l'art de la finition, car c'est un art, reste un savoir faire rare. J'ai toujours été très admiratif du travail de mes collègues polisseurs.