- Citation :
- Avec une moto montée en Michelin, on avait des difficultés à faire chauffer les pneus avec la "méthode" Michelin (+ de pression = + de température), on a donc testé la "méthode" Dunlop (- de pression = + de température). Technique qui à tout de suite donné des résultats.
J'ai oublié de préciser cette histoire en effet, mais tout simplement parceque lors des essais pré-bol qui ont suivis, ils se sont rendu compte qu'il y avait un soucis avec l'amortisseur et qu'une fois que cela était réglé, il a fallu revenir aux pressions constructeur pour retrouver une moto saine.
Après il est vrai qu'en baissant la pression on a réussi à avoir plus de température. Mais il faut aussi prendre en compte que la température de piste était très élevé et que dans ce cas il vaut mieu baisser la pression.
En fait, si j'ai bien compris ce qu'on m'a expliqué depuis quelques temps, la variation de pression ne sert pas à augmenter la température mais simplement à la réguler à la température de fonctionnement. Il faut donc prendre en compte la température de piste, la structure du pneu et finalement sa pression.
Sur une piste très chaude, pour garder une température de fonctionnement correcte on va baisser la pression pour avoir une monter en température en fonctionnement moindre.
Sur une piste froide, on va monter la pression pour accentuer la montée en température en fonctionnement et arriver à la température d'utilisation du pneu.
Je pense que la différence avec les pneus qui ont des carcasses plus rigides c'est la référence de leur pression d'utilisation. Pour ce qui est des ajustements à faire il devrait théoriquement rester les mêmes.
Comme la très bien dit LDA, la surface de pneu en contact avec le sol est très importante. Plus elle sera grande et plus les échanges thermiques avec le sol seront importants et donc plus la température du pneu sera faible. Cela collerait avec le fait d'augmenter la pression et donc de diminuer la surface au sol en cas de piste froide.
ça parait cohérent ou j'ai tout faux?!