[Oldies] Malheureusement, ils sont partis...

Fügner a écrit:

Plein d'initiatives, il avait saisi l'opportunité de la création d'une formule monoplace économique, la Formule France, avec l'Elina de conception originale, 2 peaux en polyester remplies de mousse.

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Cette formule France avait été baptisée Elina anagramme d'Eliane, sa premiere épouse, décédée en 1966 dans accident de la route au volant de sa Matra Djet

Jarno a écrit:

Pour moi 1968-1982 c'est l'âge d'or de la F1, puis jusqu'à 94-95 ça restera intéressant et ensuite les constructeurs vont progressivement tout bousiller.
Mais bon, c'est juste mon ressenti.

+1
... et l'avidité d'Uncle Bernie

Tonton Bernie et les autres ...
De toutes les époques il y a eu des profiteurs,
aujourd'hui ils se permettent tout, parce-qu'on
leur permet tout,nous leur permettons tout ...


 
Sujet adéquat : Malheureusement, ils sont toujours là ...

Un documentaire extraordinaire de l' INA déniché par "manfred" du forum Autodiva

http://www.ina.fr/video/CPF04008047/pilote-de-course-video.html

Saison 1966

Magnifique ! Merci !

Superbe reportage !

Il y a des réponses et des commentaires qui ont disparu ou j'ai trop forcé sur la tisane ?

Extraordinaire reportage, vu, mais oublié ! .

Ils ne sont pas partis, on nous les a enlevés ...
Sans voix ...

C'est normal ? ça arrive souvent ?

Dernier "Au Revoir" à notre idole, notre Ami JPB., agrémenté par un émouvant texte, accompagné d'une vibrante photo, publiés sur le facebook du succulent site Mémoire des Stands 2.0


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" Mémoire des Stands 2.0
Lux æterna

La petite église St-Caprais, à peine sur Google Maps, n'en revient pas d'avoir été changée en parc fermé en ce lundi glacial de janvier. Contrôle à l'entrée pour avoir le privilège de découvrir l'ultime châssis qu'empruntera Jean-Pierre Beltoise, une barquette en bois à traction humaine.

De part et d'autre du châssis, deux photos du pilote bornent sa carrière, à gauche c'est le temps des courses de Production à laquelle répond une autre qui me parle davantage, JPB en combinaison de F1 des années 70.
Un orchestre de jazz New Orleans accueille une longue, très longue cohorte de gens qui prend place comme elle peut sous la nef étroite. Tout ce qui a compté en France automobile entre les années 60 et maintenant se recueille, les yeux mi-clos alors que monte vers la voûte l'homélie du curé.

Sur ma gauche, à demi-caché derrière un pilier le profil d'impérator de Johnny Rives, monté de son Toulon. Devant moi, en long manteau sombre, Jean-Louis Moncet qui réussit la performance de planquer ses cinquante de carrière sous l'apparence d'une silhouette toujours avantageuse.
Plus loin, assis sur un banc, Pesca, immobile comme une pierre dont on se demande s'il n'est pas marri d'avoir été encore une fois devancé par Beltoise sur ce coup-là. Pescatoro qui plus tard, au cimetière, s'attardera sur les tombes entourant celle de son ami à jamais disparu, sur laquelle, pensif, il jettera un long et dernier regard avant de franchir les grilles du cimetière de St-Vrain.

Un millier de personnes, un millier de destins placés un jour ou l'autre sur le chemin de Jean-Pierre Beltoise.
Etienne Moity n'aurait manqué pour rien au monde ce jour-là, arrivé de son Indre de bout du monde, sans doute a-t-il confié ses poules et ses canards à un voisin. Le petit Loïc Depailler à l'oeil vif, je le présente à Jean-Michel Sacaze qui avait en son temps réalisé un court-métrage commenté par son père. Près de l'autel, silhouette brune et bouclée, Philippe Monneret, le fils de Georges, le père spirituel de JPB, prend la parole qu'il termine en larmes. Les nôtres nous montent aux yeux.

Le temps est venu d'un dernier hommage. la foule est telle qu'un diacre détermine un sens de circulation, on se croirait à la sortie des 1000 km de Paris 1970. Tiens à propos de Matra, n'est-ce pas George Martin que j'ai deviné là-bas, plus que reconnu ?
Mon tour est arrivé. Je découvre la barquette en bois avec le nom du pilote inscrit sur une plaque de cuivre : "Jean-Pierre Beltoise 1937-2015". J'utilise mon temps imparti pour voler une photo plutôt que de bénir le châssis.

Sur la route du retour, dans la nef de gauche, je croise des visages connus, devinés, soupçonnés pour certains que l'âge a déformés, que je salue en prononçant à voix très basse leur nom : Michel Hommell, Jean Vinatier, Jean-Pierre Jaussaud, Michel Leclère, Jean-Pierre Jarier, Jacques laffitte, Etienne Vigoureux. Quelques-uns lisent leur nom sur mes lèvres, répondent d'un signe de tête pudique mais complice.

Dehors le vent à viré au Nord. Stewart était là mais il vient de partir. Stewart qui avait prononcé lors des obsèques de Gérard Crombac une homélie restée dans les mémoires. C'est ce qui a manqué à Jean-Pierre Beltoise aujourd'hui: un grand témoin qui parlât vrai, qui eût les mots justes. Ce rôle revenait de droit à Emmanuel Zurini qui s'exprime avec la même aisance qu'il photographiait. Pudique Manou Zurini.

JPB est mort, nous aussi un peu. Mais comme l'a déclaré son frère Michel, "il est là dans cette église, présent comme jamais, et comme je crois à la vie après la mort, je sais que Jean-Pierre m'adressera un signe" ".

Lien Mémoire des Stands :  https://www.facebook.com/MdS.2.0/photos/a.184408271709201.1073741828.184406755042686/420647161418643/?type=1&comment_id=420657584750934

Merci Kawa boy de nous avoir passé ce joli message. Pas difficile d'imaginer l'émotion régnant lors de l'enterrement de ce grand mec !

C'est dans le sujet consacré à J.P.BELTOISE que j'ai évoqué le Criterium du Mans 1964 où son éclatante victoire en 500 fut la 1ère course à laquelle j'assistais.Plus tard je devais le revoir au Mans en maintes occasions mais surtout lors d'une incroyable lutte en F2 sur le Bugatti face à CLARK et HULME ;pilote moto français de haut niveau international (rare à l'époque ) il allait devenir l'homme du renouveau sur 4 roues avec pour couronnement sa victoire sous le déluge monégasque . Qu'il reste toujours dans nos mémoires.

JPB  dans la BRM , un petit réglage de rétro pour les voir derrière

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pour voir d'autres photos magnifiques, dont certaines tirées de l'album de famille, le site officiel
http://www.jean-pierre-beltoise.com/

Pas grand chose à voir avec la moto, ni avec l'allée des stands ...

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... un sacré bonhomme tout de même . José Arthur nous a quittés .

J'adorais son humour vache, son absence de langue de bois, de politiquement correct.
Jacques Chancel plus lui coup sur coup c'est bien triste .

24 heures sur 24
La vie serait bien triste
Si l'on n'avait pas le Pop'Club
Avec José Artur

(soupir lascifs des choristes...)

Bonjour.
Je pense que s'il n'avait pas fait partie du monde des médias, sa mort serait passée totalement inaperçue; il y a bien longtemps qu'on n'en entendait plus parler.
Il y a tellement de gens plus importants que ces amuseurs publics qui disparaissent sans que personne n'en parle.
Est-il vraiment utile que ce type d'évènement soit relayé sur ce site ?
Ce qui n'empèche que la disparition de qui que ce soit est toujours une épreuve pour ses proches, seule la notion de proximité varie ...

Lycéen je lisais MJ en écoutant le PoP' Club du gâ José...

Alors oui les hommages ci dessus me paraissent témoigner d'un environnement commun à moult pitlaineux tout comme nos autres influents culturels ou comme l’érotomane Wolinsky qui en les seventies a du aider plus d'un à se débloquer , à se Vieviefier
...voire à passer le permis moto
bon un peu tiré par les cheveux mon CQFD, mais l'engage que moi

Je pense qu'il ne faut pas amorcer une polémique : que José Artur repose en paix .

Demis Roussos :

Quelques anciens ont du "emballer" avec ce titre !

(l'autre grec c'est Vangelis)

Le premier contrecoup de l'élection de Tsipras ?

Yves Biraud (Nounours) nous a quitté .
Pour ceux qui on fait l'AFAMAC Yves était un concurrent "coriace" mais toujours fair play . Triste nouvelle .