[Oldies] Motobécane 2 Temps de compétition et autres dérivées

MacPepR a écrit:

Histoire d'un précurseur dirait-on ... Application à la moto de techniques automobile ou pur jus de cerveau fécond ? dans les deux cas.

Je crois qu'il ne fallait qu'à penser clairement... mais ça, c'est déjà beaucoup dans la face de tradition.


On se servait déjà de clapets dans les amortis à l'arrière, alors pourquoi diable ne pas les mettre aussi dans la fourche ? Quand on regarde la courbe force-vitesse d'un truc réglé au trous, c'est flagrant : peu d'amortissement à basse vitesse pour donner du "feel", et puis ça bloque quand on traverse un nid de poule.

Mais bon, regarder depuis le présent, c'est facile. Bravo d'avoir eu la confiance à ne pas accepter ce que Ceriani croyait bon

Je pensais plus à l'accord des fréquences AV/AR.

Alors, quelques photos de la 125 pilotée par Espié prises je pense au salon de la moto de course à la bastille... y'a belle lurette.

faudrait que je retrouve le négatif pour voir si c'est mon tirage fait il y a plus de 30 ans dans la salle de bain d'un pote qui est à gerber ou si c'est la prise de vue (l'appareil que m'a filé mon père suite à la mort de sa cellule) qui est mauvaise...

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ainsi que la machine de bernard Deleuze

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Quelques unes en action, en dernier Deleuze pris en passager sur une 350...

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Moto légende 2009
Pour Offenstadt, c'est Charade 74.
Balloche, Gross c'est Lescar 77...

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Le même qui fait des infidélités

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Bon, là, y'à un petit peu de boulot!!!!!
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Espié, Magny 77

Oui j'ai peur que le jet d'eau ne suffise pas à la remettre en état

Le retour de la moto d'Espié avait inspiré les photographes, ici l'image prise par Rémy Louvel



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Quelques Photos de RAI (Numéros 1 et 1A) et la Motomar à moteur Maico avec la RAI ex Charles Marandet:

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Et peut etre d'autres photos si j'ai l'autorisation de l'auteur de les publier ici...

Au bout d'une course, quel aspect prenait la jolie peinture blanche des pots ?

YVES, tu ne parles pas de la magnifique MOTOBECANE KYF que tu avais réalisée pour Rémy LOUVEL!
Je l'ai revue l'an dernier chez un invraisemblable collectionneur en Charente Maritime!(et un ancien du 50 sur Derbi)
Je n'en croyais pas mes yeux, des granges pleines de 50 et 125 de course des années 70/80.
Sous la poussiére et pêle-mêle ; des Itom, Guazzoni, Kreidler, Derbi, Maïco, Motobécane.... des moteurs, des cadres etc.....
Et le plus rare, le Monark 50 champion de France national 74 avec Haymoz qui avait donné du fil à retordre à JP FARGUES et Y LE TOUM!
Sans compter les dizaines de moules de reservoirs de machines de courses de la Manx au Derbi usine 1965!
A voir!
Amicalement

Hubert Rigal a écrit:

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bonsoir, passionné par ces ptites brelles j'aimerai savoir la marque des jantes de cette moto, est-ce des LJM ?
cordialement

Carl

Ca ressemble à des JPX.

Il y a même une couronne en "composite" JPX

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Nardini MR 11 74

Coucou Yves : tu as ouvert ce topic et j'attends toujours que tu nous parles de tes réalisations en la matière : mais d'abord un petit préambule : peu de temps après ton escapade africaine , l'usine ,comme à son habitude , invite des concessionaires à un week end entreprise , histoire de remonter le moral à ses troupes (c'était délà le début de la fin : la gamme était misérable , has been : le D55 arrivait trop tard pour concurrencer le gitane testi et la mode était passé , la 125 se cherchait une cible mais regardait filer les Yam et Suzuk GT , la 350 avec sa couleur rédhibitoire et son feu arrière de remorque Erka était une erreur génétique , le D55TT a voulu piétiner les plates-bandes de la star du moment : le Fantic caballero , bref la cata .....) : donc mon papa se rend à ce WE ; ayant eu quelques infos via MJ de ce raid africain , je demande à mon papa d'interroger un responsable sur cette aventure : après les protocoles d'usage , visites des usines (il connaissait déjà mais faut suivre le troupeau ) , repas dans un grand restaurant : le hasard fait bien les choses , le paternel pile à coté d'un membre dirigeant et influant de l'usine !!!! (et dont je tairais le nom , désolé ) le repas se déroule dans les convivialités d'usages : vers la fin du repas , le paternel se rappelle que son rejeton lui a confié une mission : le problème est qu'il a juste manqué de tact : le mec venait d'enfourner une grande cuillérée de glace citron vert : il est devenu blanc puis rouge comme une cerise bref la syncope venait : émoi autour de la table , réanimation du bonhomme , mon père a pu capter quelques adjectifs que je vous livre : "bras cassés , clowns , pieds nicquelés , " et j'en passe .... bon , mon papa m'en a voulu d'avoir créé cet évènement ; en ce qui concerne l'usine , finalement pas trop de ressentiments envers Yves! ils savaient d'où venait le mal ..... peu de temps après , via un circuit indirect , (les casques Max et la revue de l'usine ) , tu as reçu commande de construire des 125 motobec de course dont tu as utilisé un exemplaire en competition : de mémoire , ( bien que celle çi peut être foireuse ...) , ta saison a été pourrie à cause de de cylindres poreux et le mal a été diagnostiqué fort tard dans la saison ...... maintenant j'attends la suite ........

Bon allons y, c'est dimanche, il n'y a pas d'actualité cuisante, et j'ai un peu de(ux) temps...
Avant d'en arriver aux deux 125 de vitesse construites en 77... le pourquoi du comment!
Au début de ce périple il y a Jean Pierre Camino, rencontré à Levallois en août 76 alors que je livrais des échappement pour Rougerie.
Camino me propose de l'accompagner au GP d'Allemagne pour la Motobécane d'Usine et Michel Baloche.
J'accepte bien évidemment, une occasion pareille ne se refusant pas.
RV est pris à Pantin 2 jours plus tard pour charger le Fiat 238 et partir, ouais enfin, c'était un peu plus "subtil" que ça!
Les motos sont "presque" finies, une des deux est posée sur la caisse à outils, la béquille étant restée on ne sait pas où...
J'y découvre John Changeux et Martial Garcia, l'ambiance est assez tendue, les conneries s'étant accumulées tout au long de la saison.
Offen n'est plus là et Jean Bidalot vient de prendre ses fonctions, il n'apprécie guère l'équipe en place.
Me voilà parti dans l'usine Motobécane à la recherche de tube pour fabriquer une béquille, en plein mois d'août, quasi vide.
On va zapper la "préparation" de l'épreuve à Pantin, le chargement, et le voyage, très mouvementé avec seulement Camino, les autres allant par leurs propres moyens sur place, ou pas.

Sources Motobécane Information
Archives Rémy Louvel
Photos Roger Duvivier

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Sur place avant de décharger, et une quasi nuit blanche, Baloche grimpe avec nous dans le Fiat et ses motos, et nous voilà partis faire 2 tours de découverte du grand Nurburgring. Quelques pilotes l'apprennent en moto de tourisme, dont Lucchinelli sur une Laverda qui nous double assez vite, alors qu'il est en short!
C'est dans ces moments là qu'on regrette de ne pas avoir d'appareil photo.

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Sur place Jean Pierre me présente Rémy Louvel, rédacteur en "chef" de Motobécane Information, la revue interne de l'usine, qui découvrant mes activités de fabrication artisanale me propose de construire pour l'Usine une 350 destinée à Abidjan Nice.
J'avais vaguement entendu parler de cette épreuve.
Totalement inconscient, j'accepte, ce travail, qui va m'assurer de quoi manger quelques mois.
Je n'y connais absolument rien en TT, mais c'est pas grave on verra bien.

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De mon côté, une moto neuve m'est livrée, et je construis à Chartres cadre, réservoir, échappement, et tous les bouts qui vont autour, à Levallois Camino prépare les moteurs, car il a "vendu" à Motobécane le passage de la cylindrée à 400 comme une Kawa 3 cylindres, les carbus Mikuni, etc.

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Une demie douzaine de 350 neuves ont été livrée à Levallois pour le développement.
En fait de développement les motos servent surtout à rouler dans Paris, avec quelques testeurs, Alain Terras entre autres, mais aucun changement de cylindrée ne sera effectué.
Il fallait parfois aller récupérer les motos abandonnées dans Paris au gré des sorties nocturnes.

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Rémy aidant un pilote en Coupe Motobécane, Pierre Schrike, il est décidé d'engager une 125 en "parallèle", mais celle ci est "préparée" à Levallois.
Je suis tout ça d'assez loin dans ma campagne sans vraiment me rendre compte de ce qui est entrain d'arriver.

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Je rejoins la fine équipe à Levallois pour les derniers préparatifs fin novembre avant de mettre tout ça dans le bateau direction Abidjan...Sur place je prends un peu conscience que ça va être pittoresque, mais sans plus, présentation à Arbonne dans les carrières, et chargement dans la rue à Levallois.

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C'est à cette occasion que sera prononcée la célèbre phrase de Siffleur, qui lui ne nous accompagne pas en Afrique, voyant Camino s'énerver pour sangler le matériel: "Ha, ha, ça va pas être triste, Jerrican..."
Il faut dire aussi que Louvel vient de décider de prendre avec nous Jean Pierre Boulmé, le Toyota n'ayant que 2 places assises, on va lui construire un arceau là bas, pour qu'il prenne place dans la caisse derrière la cabine.

Il avait été écrit lors des finitions sur place, sur les portières du Toyota, "Dépanneuse de Confiance, S'en fout la Mort".
C'est Classe, non pour représenter une usine, inscription inspirée par notre taxi qui traversait à fond les carrefours d'Abidjan sans sourciller, car nous disait-il :"On ne craint rien, je n'ai pas senti la Mort...!"

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Nous n'étions absolument pas prêt, mais ça ne nous perturbait pas plus que ça, sur place nous aurions une semaine pour finir la "préparation", construire un arceau, trouver un siège de R12 dans une casse, et une ceinture de "sécurité" pour Méboul, et vogue la galère.
Totalement inconscient (je l'ai déjà dit, mais c'est nécessaire de le répéter)
Louvel avait déjà participé à cette épreuve en 125, sans gros soucis, tout étant relatif.

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Nous étions royalement accueillis dans les ateliers de Motobécane Côte d'Ivoire, mais je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait, un gigantesque abri en tôle ondulé, avec des ouvriers locaux aussi nombreux que dévoués, soudure à l'arc sans masque, tour à courroie, qui sautait en permanence, il fallait avoir l'oeil vif.

Bon on était partis, on partait..

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En fait on est seulement partis, car ça s'est arrêté à quelques kilomètres d'Abidjan, et des pannes à répétitions.
Les motos s'élançaient quelques heures avant, puis les véhicules d'assistance, enfin assistance, un bien grand mot.

La 350 est béquillée sur le bord de la route, et Louvel étendu à l'ombre, un peu crispé.
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Je vais éviter de trop charger Camino puisqu'il n'est malheureusement plus là pour se défendre, nos tâches ayant été réparties en fonction de nos compétences, que nous n'avions pas ni l'un ni l'autre en l'occurrence...
C'est sur Jean Pierre que c'est tombé en premier, mais il l'avait un peu cherché.
Pour que la poussière ne rentre pas dans l'allumage électronique, il avait totalement obstrué toutes les aérations, d'où bien évidemment... tout grillé.
Au moment de changer cet allumage, "merde, l'extracteur est resté sur l'établi à Levallois, pas grave on va changer le moteur...", mais une fois dans le cadre, damned, c'est le moteur serré qui a été chargé!
Grand moment de solitude...
C'est là que prenait toute sa valeur l'expression du Siffleur à Levallois: " Ha, ha , Jerrican..."


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Soyons clair, nous aurions eu d'autres soucis par la suite si Camino n'ait pas commis ces boulettes, mon filtre à air était ridicule, et le réservoir sur le point de se déchirer... découvertes effectuées plusieurs mois plus tard, au retour du matériel.
En attendant je "craque" un peu, sur place, la nuit tombe, je les abandonne sur place et rentre à Abidjan en 2CV, un coopérant s'était arrêté discuter avec nous.
Ils chargeront la 350 dans la benne, pour la ramener chez Motobec Abidjan...

La suite est racontée dans un numéro de La Moto par Jean Pierre Boulmé, n'y étant plus j'aurais du mal à le faire de mémoire.
François Gomis a répéré ce numéro, et on cherche l'original.
Avant d'écrire des conneries (oui je sais c'est déjà fait), je vais relire cet article, et aussi en parler avec Rémy.
Pierre Schike est également joignable, rencontré à Vincennes en novembre, enquêtes en cours.
La 350 a été restaurée, et on va la livrer avec Rémy Louvel au Musée Motobécane fin février.

Enfin, nous y voilà .

Il serait temps .
On va enfin savoir ou Yves à enterré le corps .
Je crois avoir vu que nous avions quelques policiers et gendarmes chez les Pit-laneurs .
Faites chauffer les pinces.
La suite ne va pas être triste.

Ah, on y vient

merci Yves pour ce bon début !!!

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une petite question, sur cette photo on voit les pots de la 125LT, plutot horizontaux, au dessus du bras oscilant, alors qu'auparavant ils avient l'air "remontés" façon pots suppérieurs de 350 de série ???

La photo en couleur , c'est la 125 qui a fait le rallye l'année précédente : tout l'avant venait d'un 125 Yam trail , réservoir de 350 , selle de 125 "La Poste" , et pot légèrement relevé ; la 125 qui a fait le rallye avec la 350 avait un "niveau de finition supérieur" mais cela reste relatif .....

Je ne peux pas répondre pour les 125, la 350 occupait 250% de mon temps...

Quelques photos de la RAI Numéro 1A ex Marandet pour continuer l'article de Michel Guichard (même si il nous a fait une pause un peu brutale) !!!

Je n'ai pas pu contacter le photographe de cette série (vraissemblablement un membre du bureau du Motobécane Club de France) prise au salon Epoquauto à Lyon en 2006, mais je me ferais un plaisir de le citer si il le souhaite.

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La numéro 17 est une 125S (compétition client) dans les derniers modèles

bentou a écrit:

Quelques photos de la RAI Numéro 1A ex Marandet pour continuer l'article de Michel Guichard (même si il nous a fait une pause un peu brutale) !!!

Excusez-moi. J'ai été un peu bousculé ces derniers temps. La suite d'ici deux à trois jours. Promis.

Je me rappelle d'une photo du filtre à air d'une 125 Tobek Dakar sous forme de sac en plastique raccordé sur des cornets